LE
SEPTIÈME FILS
Il
y a bien longtemps, une force maléfique menaçait de se déchaîner et de raviver
la guerre entre les puissances surnaturelles et l'humanité. Depuis plusieurs années,
le chevalier Maître Gregory retenait prisonnière la redoutable et maléfique
sorcière Mère Malkin. Mais elle s'est désormais échappée et cherche à se
venger. Convoquant ses adeptes, Mère Malkin s'apprête à déverser sa terrible
colère contre un monde qui ne s'y attend pas. Seul Maître Gregory peut encore
s'y opposer. Au cours d'un affrontement mortel, Gregory se retrouve face à face
avec une force maléfique qu'il craignait de voir resurgir un jour. Dès lors, il
lui faut initier son nouvel apprenti, Tom Ward, à combattre la pire magie noire
de tous les temps – mais il doit le faire d'ici la prochaine pleine Lune de
Sang, alors que plusieurs années sont en général nécessaires pour accomplir une
telle mission. Le dernier espoir de l'humanité tient dorénavant entre les mains
du septième fils d'un septième fils.
Le Septième Fils
Réalisation : Sergueï
Bodrov
Scénario : Charles
Leavitt, Steven Knight, Matt Greenberg d'après L'Apprenti épouvanteur de Joseph Delaney
Musique : Marco
Beltrami
Production : Legendary
Pictures, Moving Picture Company, Pendle Mountain Productions et Thunder Road Pictures
Genre : Fantasy
Titre
en vo : Seventh Son
Pays
d'origine : Royaume-Uni, États-Unis, Canada
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 17 décembre 2014
Durée : 102
mn
Casting
:
Jeff
Bridges : John Gregory,
l'Épouvanteur
Julianne
Moore : Mère Malkin
Ben
Barnes : Tom Ward, l'apprenti de
l'Épouvanteur
Kit
Harington : William « Billy » Bradley, l'ancien
apprenti de l'Épouvanteur
Alicia Vikander : Alice Deane
Olivia Williams : Zenobia, la mère de Tom
Antje
Traue : Lizzie l'Osseuse
John
DeSantis : Tusk
Djimon
Hounsou : Radu, sorcier chef des
assassins
Mon avis :
Genre autrefois sous-estimé et rare sur grand écran, la Fantasy est devenue
chose plutôt banale depuis le début du siècle avec l’adaptation du Seigneur
des Anneaux au cinéma ; cependant, pour une réussite – même s’il
est devenu de bon ton de critiquer l’œuvre de Peter Jackson depuis quelques
années – combien de plantages monumentales et de déceptions ? Car mine de
rien, s’il y a bien une chose qu’il faut retenir, c’est que la plupart de ces œuvres,
cultes bien souvent, doivent non seulement plaire au grand public (qui, pour
rappel, ne les connaissent pas a la base et ne va pas se ruer pour les voir)
mais surtout, et là, c’est un autre problème, aux fans… Et justement, c’est un
autre problème, le fan de base, et je m’y inclus, pestant devant la moindre différence
vis-à-vis du matériel original. Du coup, si certains films sont ratés car ils
sont tout simplement mauvais, d’autres sont voués aux gémonies car trop
éloignés de l’œuvre d’origine – hérésie crieront les fans de la première heure !
Et justement, avec Le septième fils
(qui, pour la petite histoire, n’a rien à voir avec le septième fils du Cycle des Chroniques d'Alvin le Faiseur,
œuvre plus ancienne), adaptation cinématographique de The Wardstone Chronicles aussi appelé L’épouvanteur sous nos vertes contrées, nous avons là l’exemple
parfait d’une adaptation complètement laminée par les fans du roman. Il faut
dire, pour le peu que j’ai compris, qu’entre l’œuvre originale et le film, il y
a un monde d’écart et que, entre raccourcis, personnages qui changent de personnalité
et autres aberrations, je comprends parfaitement que les fans aient hurler a la
trahison. D’un autre coté, par contre, imaginez quelqu’un qui ne connait
nullement The Wardstone Chronicles,
quelqu’un qui prendra ce long métrage pour ce qu’il est, bref, un film de
Fantasy sans en attendre monts et merveilles et qui, par la force des choses, n’aura
pas à juger ce dernier du regard d’un fan… Eh ben cette personne, c’est moi,
parfait néophyte du matériel original et qui ne souhaitait que passer un moment
agréable, sans prise de tête… bah vous savez quoi, cette personne, moi donc,
elle aura finit par trouver que ce Septième
fils n’était pas un si mauvais film que cela, que l’histoire, sans être
géniale, se laisse regarder, que cette lutte entre épouvanteurs et sorcières, bah,
ce n’était pas si mal que cela… Alors oui, Le
septième fils n’est pas un grand film, juste un sympathique divertissement,
ce qui, finalement, était ce que j’attendais. Après, pour ce qui est des fans
et de leurs griefs quand a l’adaptation de leur œuvre culte, c’est un tout
autre problème, que je comprends, certes, mais qui, sur ce coup là, n’est
absolument pas le mien !
Points
Positifs :
- Si
vous ne connaissez pas l’œuvre originale et que vous êtes un amateur de
Fantasy, alors, ce film pourra éventuellement vous plaire : oh, ne vous
attendez pas a un chef d’œuvre bien sur, mais bon, il y a de quoi passer un bon
moment sans prise de tête.
-
Bien aimer le personnage de l’épouvanteur joué par Jeff Bridges : vieux
briscard irascible et avec un penchant certain pour la boisson, il n’en reste
pas moins puissant… et tant pis pour les différences avec l’œuvre originale, je
ne les connais pas.
-
Les sorcières sont franchement pas mal dans ce film : entre leur reine diaboliquement
dangereuse, sa sœur, le maitre assassin, l’espèce de divinité hindoue et le
reste de la clique, il y a de quoi faire.
-
Une certaine dose d’humour bienvenue.
Points
Négatifs :
-
Bon, même si vous ne connaissez pas le roman original, il faut reconnaitre que
ce Septième fils n’est pas un grand
film : situations et personnages convenus, scénario sans surprise,
quelques raccourcis. Bref, c’est moyen.
-
Si vous êtes un fan de The Wardstone
Chronicles, alors, vous détesterez ce film et je comprends pour quoi
tellement les différences sont légions entre le roman et son adaptation :
personnages a la personnalité modifiée, intrigue différente…on dirait que les
scénaristes ont gardé les noms des protagonistes et la trame générale, ont mélangé
le tout, couper ici et là avant d’accoucher d’un film qui n’a pas grand-chose à
voir avec le matériel original.
Ma
note : 6/10
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