mercredi 31 août 2022

LE FLAMBEAU – LES AVENTURIERS DE CHUPACABRA


LE FLAMBEAU – LES AVENTURIERS DE CHUPACABRA
 
Marc repart à l'aventure sur une île déserte : Chupacabra. Aux côtés d'anciennes prétendantes et de nouveaux candidats, il devra faire face aux manipulations mentales, aux épreuves physiques et aux trahisons de ses coéquipiers.
 

Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Réalisation : Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario : Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel Salomon
Production : Les Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie, Parodie
Titre en vo : Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 23 mai 2022 – 06 juin 2022
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 9 x 28 minutes
 
Casting :
Jonathan Cohen : Marc, ex-pilote d'avions / Marco, narcotrafiquant et pâtissier mexicain
Jérôme Commandeur : le présentateur de l'émission
Ramzy Bedia : Abdel, dit Tony Tonic, coach des stars, ex-mari de Carole
Leïla Bekhti : Alexandra, ex-juriste et ex-amoureuse de Marc
Camille Chamoux : Chataléré, esthéticienne pas vraiment fan de vêtements
Sébastien Chassagne : Soisson, dit Soso, enfant-bulle
Gérard Darmon : Philippe Machette, ancien militaire reconverti dans l'écriture d'ouvrages de survie
Adèle Exarchopoulos : Soraya, ex-gardienne de zoo transplantée d'un cœur de gorille
Laura Felpin : Annick, circassienne de rue
Ana Girardot : Anne, enseignante
Jonathan Lambert : Hervé, fonctionnaire dans une secte
Natacha Lindinger : Carole, championne sportive et ex-femme de Tony Tonic
Kad Merad : Patrice (dit Patoche), gérant d'un bistrot à Nîmes
Mister V : William, influenceur débutant en recherche de followers
Géraldine Nakache : Marina, policière lesbienne
Thomas Scimeca : Yvan Boutboul, complotiste
Jacky Ido : Jean-Guy, urgentiste
Pierre Niney : Dr Bruno Juiphe, psychologue de l'émission
Claire Droyer : l'infirmière aux côtés de Soraya et de Jean-Guy aux urgences
Frédéric Lopez : lui-même
Nicolas Zaaboub-Charrier : le chef Bernardin, cuisinier de l'émission
Jérémie Galan : l'infirmier de l'émission
Jean-Toussaint Bernard : Lionel Boutboul, star de la chanson et ancien frère siamois d'Yvan
Cédric Chevalme : Lionel, gagnant de la saison précédente de l'émission
Charlotte Baillon : Géraldine, finaliste de la saison précédente
Steve Tran : Jean Jack, spécialiste animalier en tout genre
Thierry Moya : le Mexicain qui fête la Jean-Guile
Vincent Macaigne : Magic Ludo
Djimo : Hilarino
Squeezie : lui-même
Joseph de Gabriel : le majordome du Palace
Edouardo Sainz : José
Montassar Alaya : l'homme de la tribu
Christine Moquet : la mère de la malade dans la série Donde esta mi bandera
Ariel Munoz : le médecin dans la série Donde esta mi bandera
Yacine Belhousse : Frère Guili Guido
Dédo : Frère Guili Roberto
Stanislas Wawrinka : lui-même
Grand Corps Malade : lui-même
Romain Vissol : le faux Yvan
Romain Cottard : Dr Goy, psychiatre d'Anne
 
Mon avis :
 Comme je l’avais souligné à la fin de ma critique de La Flamme, série parodique qui nous présentait une version pour le moins coquasse d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire, les concepteurs de la chose étaient revenu il y a quelques mois avec une suite du même genre, Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra et qui, comme son nom l’indique, s’attaquait cette fois ci a un certain Koh-Lanta. Forcément, toutes celles et ceux qui avaient apprécié La Flamme ne pouvaient qu’être au rendez vous de ce Flambeau surtout que, cette saison parodiant le cultissime Koh-Lanta, il y avait de quoi s’attendre à un menu pour le moins alléchant. Naturellement, les mêmes recettes sont à nouveau usées et l’on retrouve à nouveau tout ce qui avait fait le succès de La Flamme, c’est-à-dire, cet humour débile qui vous fera hurler de rire et ce coté parodique tellement bien fait qu’on se croirait presque, par moments, devant une véritable émission de téléréalité – après tout, soyons objectifs, les candidats de ces émissions débiles sont-ils plus futés que ceux de cette série, permettez moi d’en douter… Autre bonne, que dis-je, très bonne nouvelle : on retrouve une bonne partie du casting de La Flamme avec, naturellement, en tête d’affiche, l’inimitable Marc, notre ex-pilote d’avion qui est toujours aussi con, prétentieux et détestable. Ajoutons à cela quelques petits nouveaux qui apportent indéniablement un plus à cette nouvelle saison – sur ce point, le duo composé de Gérard Darmon et de Kad Merad est excellent – et l’on obtient, une fois de plus, ce que l’on appelle une belle réussite. Alors bien entendu, l’effet de surprise n’est plus au rendez vous et l’on n’adhère peut-être plus autant qu’avec La Flamme, mais bon, si vous aimez rire jusqu’à vous en décrocher la mâchoire, il serait dommage de passer à coté de ce oh combien jouissif Le Flambeau ! Espérons juste que tout ce petit monde revienne un jour pour nous présenter une énième parodie, après tout, ce ne sont pas les émissions de téléréalité qui manquent…
 

Points Positifs
 :
- Si La Flamme avait déjà marqué les esprits de par son coté parodique fort réussie et pour le moins hilarant, on peut dire sans aucune contestation possible que Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra est son digne successeur ! Toujours aussi débile, toujours aussi drôle, voilà une suite qui vous fera passer un très bon moment !
- Une parodie de Koh-Lanta, probablement une des émissions de téléréalité les plus importantes de ces quinze dernières années, eh bien, disons que cela mérite le détour.
- Le plaisir de retrouver une bonne partie du casting de la première saison avec, en tête d’affiche, l’inimitable Marc.
- Encore une fois, nous avons droit à un casting de têtes d’affiches pour le moins impressionnant avec, selon moi, une petite mention au duo Gérard Darmon / Kad Merad qui est excellent.
- Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la ceinture, Le Flambeau est, naturellement, fait pour vous !
- Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
 
Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, Le Flambeau vous laissera de marbre, bien entendu…
- L’effet de surprise de la première saison n’est plus là, ce qui est normal, ce qui fait que certains peuvent peut-être accrocher un peu moins.
- Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

mardi 30 août 2022

LA FLAMME


LA FLAMME
 
La vie lui a tout donné... sauf une co-pilote. Pendant neuf semaines dans une sublime villa, treize femmes vont s'affronter pour séduire Marc, pilote de ligne, et tenter d'allumer en lui... La Flamme. Alors, armez les toboggans, vérifiez la porte opposée, Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel !
 

La Flamme
Réalisation : Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario : Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel Salomon
Production : Les Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie, Parodie
Titre en vo : La Flamme
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : Canal+
Diffusion d’origine : 12 octobre 2020 – 26 octobre 2020
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 9 x 28 minutes
 
Casting :
Jonathan Cohen : Marc, le prétendant
Vincent Dedienne : le présentateur de l'émission
Ana Girardot : Anne, l'institutrice que Marc n'aime pas
Géraldine Nakache : Marina, la kinésithérapeute lesbienne
Leïla Bekhti : Alexandra, la juriste psychopathe
Adèle Exarchopoulos : Soraya, la gardienne de zoo au cœur de singe
Doria Tillier : Valérie, la styliste pleureuse
Camille Chamoux : Chataléré, l'esthéticienne exhibitionniste
Laure Calamy : Victoire, la fleuriste religieuse
Marie-Pierre Casey : Claude, la retraitée
Florence Foresti : Émilie, la photographe aveugle
Céline Sallette : Manon, la SDF
Léonie Simaga : Sarah, l'hôtesse d'accueil enceinte
Youssef Hajdi : Orchidée, l'assistant(e) de direction
Angèle : Anna, l'intermittente du spectacle (déguisée en panda)
Gilles Lellouche : Milo
Laetitia Casta : Lila
Pierre Niney : docteur Bruno Juiphe
Orelsan : Fabulo
Ramzy Bedia : Tony Tonic, le coach sportif
Olivier Baroux : Pascal, le fils de Claude
Jérémie Galan : l'infirmier de l'émission sans compétences
Florent Bernard : le vendeur de costumes
Chloé Lemarinel : la fille malade
Marina Rollman : la chirurgienne
Stephan Wojtowicz : le médecin
Jean-Toussaint Bernard : Lolo
Vincent Macaigne : Ludo
Cédric Meusburger : le serveur aveugle
François Civil : Luc
Inès d'Assomption : Tina, la fille de Tony Tonic
Serge Bagdassarian : Giovani Farfalle
Gilbert Melki : Jacques, le père de Marc
Sarah Zaghroun : Jessica, la compagne de Jacques
Laurent Bateau : Daniel, le père d'Anne
Carole Franck : Danielle, la mère d'Anne
Seth Gueko : Dan, le frère d'Anne
Charles Clément : Ange, le père de Valérie
Héléna Noguerra : Marie-Ange, la mère de Valérie
Noémie Lvovsky : Patricia, la mère de Marina
Samir Decazza : le pâtissier
Jean-Rachid : Michel Benssoussan
Edouardo Sainz : José
Yannig Samot : le vigneron
Axel Baille : le couturier
 
Mon avis :
 Alors là, c’est peut-être le truc le plus improbable et le plus stupéfiant qu’il m’a été donné de voir depuis bien longtemps… Il faut dire que si j’avais déjà entendu vaguement parler de La Flamme, depuis sa sortie, en octobre 2020 – bref, en pleine période Covid, histoire de mieux situé la chose – sur Canal+, je dois reconnaitre également que ce que je pensais n’être qu’une émission qui parodiait d’autres émissions ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, quelque part, après vingt ans, sensiblement, à tomber sur des émissions de téléréalité toutes plus débiles les unes que les autres – au point même que je me dise à quel point il est tout bonnement impossible pour les jeunes générations d’imaginer ce qu’a put être la télévision autrefois, c’est-à-dire, un média hautement critiquer par les élites intellectuelles mais au contenu tellement supérieur à ce que l’on nous propose depuis deux décennies – je ne me voyais pas me lancer dans une parodie de téléréalité. Mais je n’avais pas compté sur mon épouse et ses bonnes idées et donc, après que celle-ci ait regardé les deux premiers épisodes de La Flamme, celle-ci m’a convaincu de tenter l’expérience, ce, même si j’étais grandement dubitatif… Et là, comment dire… ce fut la révélation ! Tirer d’une série américaine, Burning Love de Ben Stiller, La Flamme parodie donc de la plus délicieuse des façons des émissions débiles comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire – les connaisseurs savent bien de quoi je parle – et ce, avec une qualité pour le moins impressionnante. Ainsi, le concept de ces émissions de téléréalité est repris avec justesse et si vous êtes un habitué de celles-ci – ou, tout simplement, si vous avez déjà eu l’occasion d’en regarder, occasionnellement – cela fonctionne encore mieux puisque vous serez en terrain familier. Alors bien évidement, ici, tout est traité d’une manière parodique, celle-ci étant poussée à son paroxysme et même si certaines scènes tombent souvent dans le grand guignolesque, il faut reconnaitre que celles-ci fonctionnent de fort belle manière au point que les fous rires seront légions tout au long des neuf épisodes qui composent La Flamme. Ajoutons à cela un casting pour le moins impressionnant composé de très nombreuses têtes d’affiches qui ne se prennent absolument pas au sérieux et vous obtiendrez, incontestablement, une belle réussite. Innatendu, certes, mais qui vous fera passer un bon, que dis-je, un très bon moment ! Histoire de prolonger le plaisir, La Flamme aura connu une suite, parue il y a quelques mois, Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra qui, comme son nom l’indique, parodie Koh-Lanta, mais bon, ceci est une autre histoire dont je vous parlerai très bientôt…
 

Points Positifs
 :
- Une excellente parodie d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire et qui vous fera hurler de rire tout au long de neuf épisodes hauts en couleurs et qui se dévorent avec un plaisir certain !
- Un casting pour le moins impressionnant et bourré de têtes d’affiches hexagonales qui, au demeurant, ne se prennent absolument pas au sérieux.
- Chapeau bas à Jonathan Cohen dans le rôle de Marc : un mec tellement con et prétentieux qu’on ne peut que l’adorer !
- Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la ceinture, La Flamme est, naturellement, fait pour vous !
- Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
 
Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, La Flamme vous laissera de marbre, bien entendu…
- Le premier épisode est grandiose, ensuite, on tombe un peu dans un certain traintrain qui reste bon mais convenu.
- Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 28 août 2022

NOTRE LANGUE AUX CHATS


NOTRE LANGUE AUX CHATS
 
Dans ce documentaire captivant et attendrissant, des experts analysent le comportement des chats pour dévoiler les véritables capacités de ces félins toujours à l'affût, souple et bondissant.
 

Notre Langue aux Chats
Réalisation : Andy Mitchell
Narrateur : Divers
Production : Netflix
Genre : Documentaire
Titre en vo : Inside the Mind of a Cat
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 18 août 2022
Langue d'origine : Anglais, Japonais
Durée : 67 mn
 
Mon avis :
 Sans atteindre l’excellence de Kedi – Des Chats et des Hommes qui nous entrainait du coté d’Istanbul afin que l’on découvre le sort de quelques chats des rues de la mégalopole turque, Notre Langue aux ChatsInside the Mind of a Cat – est un documentaire de chez Netflix qui, comme son nom l’indique, est avant toute chose destiné aux nombreux, que dis-je, aux très nombreux amoureux des chats. Bien entendu, ici, il ne faut pas aller une quelconque originalité puisque si, effectivement, Kedi brillait par ses qualités narratives et par le fait que le public occidental connaissait mal l’importance des chats errants dans la ville turque, Notre Langue aux Chats reste un documentaire nettement plus banal dans son traitement et il faut reconnaitre que les amoureux des chats n’apprendront pas grand-chose de véritablement nouveau ici… Pourtant, malgré ce constat et cette impression de déjà-vu dans moult reportages et émissions consacrées a nos amis les félins, Notre Langue aux Chats n’en est pas moins un documentaire plutôt sympathique, intéressant et fort plaisant à regarder – d’ailleurs, les néophytes, eux, apprendront sans nul doute pas mal de choses en le regardant. Bref, vous l’avez compris, sans être totalement indispensable, Notre Langue aux Chats est un documentaire qui mérite le détour – d’où son succès depuis sa sortie il y a quelques jours – et qui ravira celles et ceux qui vivent en colocation avec un ou plusieurs chats. Alors, si c’est votre cas, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
 

Points Positifs
 :
- Un documentaire plutôt sympathique, fort plaisant à regarder et qui, bien évidement, est avant toute chose destiné aux très nombreux amoureux des chats !
- Bien entendu, si vous êtes un inconditionnel de nos amis les félins, Notre Langue aux Chats ne vous apprendra pas grand-chose de nouveau, cependant, il n’en reste pas moins fort instructif et si vous êtes un néophyte, force est de constater que vous allez nettement mieux connaitre les chats après le visionnage de ce documentaire.
- Les nombreux chats qui apparaissent au cours de ce documentaire.
 
Points Négatifs :
- Aussi sympathique soit ce documentaire, il faut reconnaitre que celui-ci n’apporte pas grand-chose de nouveau aux yeux de celles et ceux qui connaissent bien les chats – ainsi, les nombreuses révélations sont bien connues des inconditionnels de nos petits félins familiers…
- Dommage que Notre Langue aux Chats soit aussi court. Je pense qu’il y avait de quoi faire un peu plus.
- Un documentaire avant toute chose destinée aux amoureux des chats ou, dans un sens plus large, des animaux. Ceux qui ne supportent pas les félins passeront leur chemin…
- Un titre français un peu débile, il faut le reconnaitre !
 
Ma note : 7/10

LE LIVRE DE TOUTES LES HEURES – ENCRE


LE LIVRE DE TOUTES LES HEURES – ENCRE
 
Depuis des temps immémoriaux, le trône de Dieu est vacant. Ses Anges et tous ceux dont le sang se charge d'une parcelle de divin, les Amortels, se sont divisés en deux clans : les Souverains et l'Alliance. Le conflit qui les oppose s'étend à tout le Vélum, ce tissu de mondes en comparaison duquel notre Terre n'est qu'une trace de crasse sous l'ongle d'un pouce. Pour Joey, le roi Finn, Puck, Jack Flash et Thomas Messenger, la fin du monde a déjà eu lieu, en 2017 ou peut-être à 20h40... Peu importe, car le Livre de Toutes les Heures peut être réécrit : il suffit de posséder la bonne encre et une vraie peau d'Ange.
 

Le Livre de Toutes les Heures – Encre
Auteur : Hal Duncan
Type d'ouvrage : Fantastique
Première Parution : 04 janvier 2008
Edition Française : 27 septembre 2012
Titre en vo : Ink – The Book of All Hours
Pays d’origine : Royaume-Uni
Langue d’origine : anglais
Traduction : Florence Dolisi
Editeur : Folio SF
Nombre de pages : 992
 
Mon avis :
 Il y a de cela quelques jours, j’avais eu le plaisir de vous parler du premier volet d’un ouvrage complètement barré, complètement inclassable et absolument pas grand public pour un sou, Le Livre de Toutes les Heures. Œuvre du sieur Hal Duncan, écossais de son état et qui se fit donc connaitre, il y a une dizaine d’années par ce dytique hors du commun, Vellum – le titre du premier volet, donc – avait sut me convaincre, que dis-je, m’enthousiasmer de fort belle manière de part son univers original et complètement fou, sa narration entièrement déstructurée, ses protagonistes hauts en couleurs et son utilisation du temps et des univers parallèles pour le moins audacieuses. Bien entendu, un tel parti pris narratif ne pouvait que diviser le lectorat : après tout, avec une œuvre comme Le Livre de Toutes les Heures, soit on adore, soit on déteste et il est plutôt compréhensible, au vu de la complexité de ce roman, que bon nombre de lecteurs aient abandonné les frais dès le premier volet… Cependant, celles et ceux qui auront accroché à Vellum, celles et ceux qui auront adoré cet univers tellement original n’auront put que se plonger avec plaisir dans Encre, second volet, donc, du Livre de Toutes les Heures… Comme il était attendu, ici, la lecture de l’ouvrage se trouve simplifiée : non pas que Hal Duncan ait changé son style narratif mais disons plutôt que le lecteur, désormais, est plus que familier avec la façon de faire de l’auteur. Cependant, n’allez pas croire qu’il y ait une quelconque facilité à la lecture de Encre : c’est toujours aussi complexe, le récit part à nouveau dans tous les sens, il est à nouveau très facile de se perdre dans cette foule de protagonistes aux multiples identités, assenées que nous sommes par de multiples références culturelles, légendaires ou historiques, cependant, si vous accrocher à ce style narratif et aux très nombreuses idées pour le moins audacieuses du sieur Duncan, alors, le plaisir sera une fois de plus au rendez vous et vous allez passer un très bon moment de lecture devant cette œuvre hors-norme qui ne peut laisser personne indifférent ! Alors bien sur, tout n’est pas parfait dans Encre – comme cela déjà été le cas avec Vellum – et entre la présence de quelques longueurs et le fait que toutes les idées de l’auteur ne fonctionnent pas, il est évidant que nous ne pouvons pas parler de véritable chef d’œuvre pour ce Livre de Toutes les Heures. Cependant, nous n’en sommes pas loin, vraiment pas loin et il est évidant que nous avons affaire ici à une œuvre décidément hors norme qui marquera grandement les esprits. Alors certes, parfois, un peu plus de simplicité ne fait pas de mal, mais bon, découvrir une œuvre comme Le Livre de Toutes les Heures, cela a de quoi marquer une vie de lecture car, après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on a le plaisir de se plonger dans une œuvre aussi audacieuse…
 

Points Positifs
 :
- Une suite quasiment parfaite et qui conclut en beauté un dytique que l’on peut qualifier d’hors du commun. Bien évidement, l’effet de surprise étant passé, la lecture s’en trouve facilité – alors que c’est toujours aussi complexe – quand au plaisir de replonger à nouveau dans cet extraordinaire univers proposé par l’auteur et de connaitre le fin mot de l’histoire, force est de constater que celui-ci est bel et bien au rendez vous !
- Sans surprise, on retrouve le style narratif oh combien spécial d’Hall Duncan, c’est-à-dire, la manière dont il mêle sans cesse, souvent d’un paragraphe à l’autre, d’autres protagonistes qui, pourtant, sont les mêmes, en d’autres lieux, d’autres temps. Bien entendu, c’est toujours aussi complexe mais bon, si vous accrochez, il faut reconnaitre que c’est un pur régal.
- Le plaisir de retrouver cette petite flopée de protagonistes auxquels nous sommes désormais habitués – Phreedom, Thomas, Finann, Jack, Joey, Fox, Don – et qui, naturellement, apparaissent ici sous de multiples identités.
- Si vous possédez de bonnes connaissances historiques et en légendes – d’une manière générale même si ce sont les sumériennes qui sont le plus importantes ici – alors, vous ne serez pas perdu par les très nombreuses références qui parsèment cet ouvrage.
- Un ouvrage tellement fou qu’il en est génial !
 
Points Négatifs :
- Si, dans l’ensemble, Hall Duncan maitrise à merveille son sujet et alterne avec talent ses multiples récits et sous intrigues qui sont toutes liées entre elles, par moments, cela ne fonctionne pas toujours et il faut reconnaitre qu’il y a quelques longueurs qui nuisent un peu au plaisir de la lecture.
- On ne va pas se mentir, comme son prédécesseur, ce second volet du Livre de Toutes les Heures n’est, non seulement, absolument pas destiné au grand public, mais, en plus, de par sa complexité hors-norme, sa structure peu commune et la manière qu’a l’auteur de rendre compliqué ce qui, par moments, pourrait être simple, risque d’en faire fuir plus d’un !
- Un ouvrage tellement fou qu’il peut devenir incompréhensible !
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 24 août 2022

L’AMIE PRODIGIEUSE – SAISON 3


L’AMIE PRODIGIEUSE – SAISON 3
 
Elena Greco reçoit un coup de fil annonçant la disparition de son amie d’enfance Lila. Depuis leur plus tendre enfance, les deux femmes ont créé un lien d’amitié indéfectible. Elena, désormais sexagénaire, décide de raconter l’histoire de leur vie. Celle-ci se déroule dans un quartier pauvre de la ville de Naples à la fin des années 1950. Nino se rend à la présentation du livre d'Elena à Milan. La jeune femme est agréablement surprise et réalise que son amour de jeunesse ne l'a jamais oubliée. Elena annonce qu'elle ne veut pas se marier à l'église, ce qui bouleverse sa famille.
 

L’Amie Prodigieuse – Saison 3
Réalisation : Saverio Costanzo
Scénario : Saverio Costanzo d’après le roman d'Elena Ferrante
Musique : Max Richter
Production : Rai Fiction, HBO
Genre : Drame
Titre en vo : L'Amica Geniale – Stagione 3
Pays d’origine : Italie, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Rai 1, HBO
Diffusion d’origine : 06 février 2022 – 27 février 2020
Langue d'origine : napolitain, italien
Nombre d’épisodes : 8 x 58 minutes
 
Casting :
Margherita Mazzucco : Elena « Lenù » Greco
Gaia Girace : Raffaella « Lila » Cerullo
Elisa Del Genio : Lenù enfant
Ludovica Nasti : Lila enfant
Anna Rita Vitolo : Immacolata Greco, mère d'Elena
Luca Gallone : Vittorio Greco, père d'Elena
Imma Villa : Manuela Solara, femme de Silvio
Antonio Milo : Silvio Solara
Alessio Gallo : Michele Solara, le fils de Silvio et Manuela
Valentina Acca : Nunzia Cerullo, la mère de Lila
Antonio Buonanno : Fernando Cerullo, le père de Lila
Dora Romano : Miss Oliviero, professeur à l'école élémentaire
Nunzia Schiano : Nella Incardo
Giovanni Amura : Stefano Carracci
Gennaro De Stefano : Rino Cerullo
Francesco Serpico : Nino Sarratore
Federica Sollazzo : Pinuccia Carracci
Anna Redi : Mme Galiani, professeur de grec et latin au lycée
Clotilde Sabatino : Mme Galiani, professeur de grec et latin au lycée
Ulrike Migliaresi : Ada Cappuccio
Christian Giroso : Antonio Cappuccio
Eduardo Scarpetta : Pasquale Peluso
Giovanni Buselli : Enzo Scanno
Giovanni Cannata : Armando Galiani
Francesco Russo : Bruno Soccavo
Bruno Orlando : Franco Mari
Daria Deflorian : Adele Airota
Matteo Cecchi : Pietro Airota
Matteo Castaldo et Daniele Cacciatore : Peppe Greco
Raffaele Nocerino et Davide De Lucia : Gianni Greco
Cristina Fraticola et Gaia Buongiovanni : Elisa Greco
Sarah Falanga : Maria Carracci
Fabrizio Cottone : Alfonso Carracci
Daniel Campagna et Giuseppe Cortese : Gennaro Carracci
Lia Zinno : Giuseppina Peluso
Francesca Pezzella : Carmela Peluso
Pina Di Gennaro : Melina Cappuccio
Emanuele Valenti : Donato Sarratore
Fabrizia Sacchi : Lidia Sarratore
Miriam D'Angelo : Marisa Sarratore
Catello Buonomo : Pino Sarratore
Federica Barbuto : Clelia Sarratore
Mattia Iapigio : Ciro Sarratore
Elvis Esposito : Marcello Solara
Mimmo Ruggiero : M. Spagnuolo
Patrizia Di Martino : Rosa Spagnuolo
Rosaria Langellotto : Gigliola Spagnuolo
Valentina Arena : Jolanda
Riccardo Palmieri : Gino
Giorgia Gargano : Nadia Galiani
Enrico D'Errico : Pier Paolo Pasolini
Giustiniano Alpi : Rolando Berti
Alessandro Bertoncini : Carlo Fortini
Francesco Saggiomo : Dino Cerullo
Ilaria Zanotti : Giulia Cristaldi
Maria Rosaria Bozzon : Titina
Giulia Mazzarino : Maria Rosa Airota
Maurizio Tabani : Professeur Tarratano
Gabriele Vacis : Guido Airota
Alba Rohrwacher : la narratrice
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, L’Amie Prodigieuse, adaptation de la saga romanesque du même nom de la bien mystérieuse Elena Ferrante – personne ne connait son identité et il se pourrait même qu’il s’agisse d’un homme – aura été, à mes yeux, la très bonne surprise de cette fin d’été 2022. Il suffit, bien entendu, de relire mes critiques de la première et de la seconde saison de cette série italienne pour s’en convaincre et, se dire que, après tout le bien que j’avais put dire au sujet de cette saga dramatique dans l’Italie des années 50 et 60, ce fut avec un enthousiasme pour le moins conséquent que je me suis plongé dans cette suite que j’attendais avec impatience et que, comme ses devancières, j’ai dévoré en quelques jours à peine – et encore, si j’étais en congés, je pense que je pouvais me coltiner une saison en une nuit tellement j’ai été captiver par cette série… Naturellement, je ne vais pas revenir, pour la énième fois, sur la qualité intrinsèque de cette série : qualité du scénario, protagonistes marquants, reconstitution de qualité sans oublier le coté historique et sociétal, tous ces éléments sont présents depuis les débuts de L’Amie Prodigieuse et c’est tout naturellement qu’on les retrouve dans cette troisième saison. Pourtant, après visionnage de cette dernière, je dois reconnaitre que j’ai été un peu moins emballé… Il y aurait-il eut une baisse notable de la qualité ? Que nenni, fort heureusement, disons juste que deux points m’ont déçus, un que l’on peut qualifier de crédible, le second, nettement moins. Premièrement, j’ai regretté que dans cette troisième saison, il soit fait quasiment l’impasse sur bon nombre des protagonistes auxquels on s’était habitués : cela peut se comprendre pour les personnages secondaires vu qu’Elena vis désormais à Florence et que cette saison est centrée sur elle, beaucoup moins pour ce qui est de Lila qui apparait nettement moins à l’écran. Deuxièmement, il y a mon ressentit quand à la tournure prise par les événements et la problématique Nino : mais qu’est-ce que j’ai détesté ce personnage, petit con prétentieux que j’avais envie de cogner lors de chacune de ses apparitions et vu comment s’achève cette troisième saison, vous pouvez comprendre mon désarroi… Mais là, à bien y réfléchir, est-ce vraiment un défaut !? Si l’histoire ne me plait pas, cela ne signifie nullement que celle-ci est mauvaise ! Et puis, si j’ai aimé détester Nino – et, finalement, Elena – c’est que, quelque part, j’ai été complètement happé par le scénario, que ce que je voyais me touchait suffisamment pour que j’éprouve des sentiments, même négatifs comme la colère. Et, finalement, n’est ce pas là le principal ?! Forcément, au vu de ce que je viens de dire, comment ne pas reconnaitre que, une fois de plus, je ne peux que m’incliner devant cette troisième saison de L’Amie Prodigieuse, une série décidément très bonne et qui continu a flirter avec l’excellence, saisons après saisons. Reste à présent un problème, un très gros problème : il va me falloir ronger mon frein et patienter longtemps, très longtemps, pour connaitre le fin mot de l’histoire vu que la quatrième saison ne paraitra qu’en 2023 voir en 2024 et, franchement, c’est long, horriblement long !
 

Points Positifs
 :
- Une troisième saison peut-être un poil moins aboutie selon moi – et encore – mais qui n’en reste pas moins excellente et qui confirme, une fois de plus, tout le bien que l’on peut penser de L’Amie Prodigieuse, une série de superbe qualité qui se regarde, que dis-je, qui se dévore avec toujours autant de plaisir !
- Une troisième saison davantage centrée sur Elena et où l’on suit la jeune femme, désormais mariée, du coté de Florence. Certes, on peut regretter que Lila apparaisse moins, cependant, la relation entre la première, son mari et le fameux Nino a de quoi nous tenir en haleine, surtout pour ce qui est des deux derniers épisodes.
- Puisque l’on parle du loup, abordons le cas Nino : oh que oui je le déteste, mais bon, quelque part, si c’est le cas, c’est que l’intrigue est suffisamment bien écrite pour que je ne sois pas indifférent à ce que je vois à l’écran…
- Pour ce qui est du casting, une fois de plus, que dire de plus à son sujet si ce n’est qu’il est plutôt bon même s’il n’y a pas de têtes d’affiches. Quand à Margherita Mazzucco et Gaia Girace, elles sont toujours aussi bonnes dans leurs rôles respectifs.
- Le coté historique est de plus en plus présent et on entre désormais dans les tristement Années de Plomb qui auront ravagés la péninsule italienne au cours des années 70.
- Une reconstitution de l’Italie des années 60 et 70 que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de parfaite.
 
Points Négatifs :
- Il est tout de même dommage qu’une grosse partie du casting soit passé aux oubliettes ou apparaisse nettement moins – même Lila n’est plus aussi présente à l’écran.
- J’ai de plus en plus de mal avec Elena, un personnage nettement moins plaisant que lors de ses débuts…
- Naturellement, il faut aimer ce genre de série dramatique pour apprécier, comme il se doit, une série comme L’Amie Prodigieuse.
 
Ma note : 7,5/10