samedi 30 juin 2018

X-O MANOWAR – DE SOLDAT À GÉNÉRAL


X-O MANOWAR – DE SOLDAT À GÉNÉRAL

Aric coule des jours paisibles dans la planète Gorin. Il mène une petite vie tranquille en s'occupant de la terre et en vivant avec celle qu'il aime, Schon. Pourtant, sa bien aimée n'est pas totalement satisfaite. Elle aimerait apprendre à lire et à écrire pour avoir une activité respectable mais les Cadmiums oppressent le peuple azure depuis longtemps et elle ne peut donc faire ce qu'elle veut. Aric ne veut pas revivre un conflit et il suggère d'accepter son sort. Pourtant, dès le lendemain, des soldats passent en grand équipage. Voyant le vieil homme encore robuste, ils lui disent qu'il est réquisitionné pour se battre contre les Cadmiums. Il n'a pas le choix et doit accepter, malgré les supplications de sa compagne. La guerre s'annonce terrible, d'autant que les hommes réquisitionnés n'ont pas le droit d'avoir des armes. Ils serviront juste de chair à canon sur le champ de bataille.


X-O Manowar – De Soldat à Général
Scénario : Matt Kindt
Dessins : Tomas Giorello, David Mack, Zu Orzu, Doug Braithwaite, Cafu
Encrage : Tomas Giorello, David Mack, Zu Orzu, Doug Braithwaite, Cafu
Couleurs : Diego Rodriguez, Andrew Dalhouse
Couverture : Lewis Larosa
Genre : Science-Fiction, Super-Héros
Editeur : Valiant Comics
Titre en vo : X-O Manowar – Soldier
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 juillet 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Bliss Comics
Date de parution : 27 avril 2018
Nombre de pages : 232

Liste des épisodes
X-O Manowar – Soldier 1-3
X-O Manowar – General 1-3

Mon avis : Si les comics occupent une place non négligeable dans ma vie d’amateur de bande dessinée, force est de constater que, jusqu’à ce jour, j’étais passer a coté de l’un des acteurs les plus importants outre-Atlantique, je veux bien évidement parler des éditions Valiant, pourtant renommée pour quelques créations a succès, tant critique que pour ce qui est des ventes. Les choses auraient put en rester là si je n’avais pas été intrigué, en tombant par hasard, sur ce premier volet du relaunch de X-O Manowar, un personnage dont je n’avais jamais entendu parler mais dont les quelques extraits que j’avais put lire m’avaient poussé à me procurer cet album. Le postulat de départ est assez simple : un ancien guerrier, exilé sur une autre planète, essaye de vivre loin de la guerre qu’il a toujours connu, ce, en compagnie d’une autochtone a la peau bleu plutôt séduisante. Bien évidement, et sans la moindre surprise, notre héros qui n’aspire plus qu’a la paix sera rapidement rattrapé par son passé guerrier et incorporé de force dans l’une des armées de cette planète. Bref, on a déjà connu plus original comme scénario, il faut le reconnaitre et ce n’est surement pas avec cette entrée en matière que le néophyte risque d’être attirer par X-O Manowar. D’un autre coté, malgré cette faiblesse scénaristique évidente, tout cela n’en reste pas moins une entrée en matière parfaite pour ceux et celles qui ne connaitraient pas ce personnage, ce qui est on cas, ce relaunch un peu particulier ne faisant pas table rase du passée mais permettant a un nouveau public de découvrir ce bien singulier Aric de Dacie et son armure oh combien puissante. Mais bon, la découverte d’un nouveau personnage, d’un nouvel univers, c’est sympa mais encore faut-il que le reste vaille le détour, alors, est-ce le cas ? Ma foi, dans l’ensemble, oui, mais sans qu’il y ait de quoi sauteur au plafond : ainsi, Matt Kindt, l’auteur, nous propose un sympathique récit de SF guerrière plutôt politisé qui n’est pas désagréable, de plus, pour ce qui est des dessins, dans l’ensemble, c’est plutôt correct voir bon – suivant les propres gouts de chacun – ce qui donne au final un ensemble qui n’est pas extraordinaire, il faut le reconnaitre, mais suffisamment bon pour que l’on n’ai pas l’impression d’avoir perdu son temps – ni son argent – et que, ma foi, l’envie de découvrir la suite et le fin mot de l’histoire soit au rendez vous. Bref, à voir ce que la suite nous donnera…


Points Positifs :
- Un point de départ parfait pour découvrir Aric de Dacie, le fameux X-O Manowar, un des personnages majeurs des éditions Valiant.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a pas grand-chose à dire et ceux-ci sont plutôt bons, Tomas Giorello et Doug Braithwaite (surtout le premier a mes yeux) faisant preuve d’un certain talent.
- Scénaristiquement, cette histoire de guerre interminable entre trois peuples dans une autre planète est plutôt plaisante à suivre, surtout qu’un certain travail a été effectué quand a la création de ces races extraterrestres.
- Mais que sont ces singuliers Monolithes noirs qui apparaissent vers la fin et détruisent tout sur leur passage ?!
- Un nombre conséquent de bonus dans cette édition.
- Une couverture plutôt réussie.

Points Négatifs :
- Même si tout cela est plutôt sympathique, il est clair que, scénaristiquement, cela ne brille pas par une franche originalité et que l’on a déjà connu bien d’autres œuvres nettement plus spectaculaires et marquantes.
- Malgré tout, des protagonistes qui ne brillent pas par un charisme fou et dans le genre héros, Aric est assez stéréotypé finalement.
- Doug Braithwaite dessine plutôt bien, je ne le nie pas, mais je trouve qu’il y a un souci avec son encrage ; quelque chose de plus marqué aurait mis en valeur son trait.

Ma note : 7/10

vendredi 29 juin 2018

HELLBOY – L'APPEL DES TÉNÈBRES


HELLBOY – L'APPEL DES TÉNÈBRES

De retour de son long périple sous-marin, Hellboy croyait pouvoir se reposer tranquillement chez Harry, un des amis de Trevor Bruttenholm. Mais alors qu’il se promène aux abords d’une forêt, trois personnes s’approchent de lui et commencent à lui raconter diverses histoires sur Henri Hood. Quelques instants plus tard, l’ancien leader du BPRD se retrouve au milieu de nombreuses sorcières. Celles-ci lui demandent de retrouver Igor Broomhead et celle qu’il a fait revenir, Hécate. Sa mission : les éliminer. Le problème est que les magiciennes n’ont pas un seul moment imaginé qu’Hellboy pourrait les envoyer paître… ce qu’il fait l’instant suivant ! En sortant de la forêt, il se retrouve dans une plaine où la neige tombe drue, au bout de laquelle une armée de soldats morts-vivants l’attend. L’ancien agent du BPRD ne se pose pas de question et se rue sur des adversaires en surnombre. Il fait alors un carnage, mais au bout d’un moment, il n’arrive plus à tous les repousser. Il se réfugie alors dans le bois à proximité. Certains soldats se mettent à le poursuivre, mais des loups géants interviennent et les mettent en déroute…


Hellboy – L'appel des Ténèbres
Scénario : Mike Mignola
Dessins : Duncan Fegredo, Mike Mignola
Encrage : Duncan Fegredo, Mike Mignola
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique, Etrange, Aventure
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Hellboy – Darkness Calls
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 13 mai 2008
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 01 octobre 2008
Nombre de pages : 170

Liste des épisodes
Hellboy – Darkness Calls 1-6

Mon avis : Indéniablement, L’appel des Ténèbres, neuvième tome de Hellboy, est un des plus importants de toute la saga ! Pas le meilleur, c’est une certitude, mais un de ceux qui étaient le plus attendu, un de ceux sur lequel on était en droit de se poser bien des questions et, au passage, un de ceux qui, après coup, s’en est sortit le mieux. La raison ? Elle est toute simple puisqu’après un album, Trolls et Sorcières, où Mike Mignola avait déjà laissé le crayon à d’autres artistes – mais uniquement pour des histoires courtes – ici, c’est à un véritable passage de témoin auquel nous assistons puisque le créateur de Hellboy, s’il dessine encore quelques planches, laisse le gros du travail à celui qui sera son successeur dans la série, Duncan Fegredo ! Vous comprenez maintenant pourquoi le fan était en droit de craindre a une dénaturation de l’œuvre originale, que dis-je, a une hérésie ? Or, a la surprise de tout le monde et surtout des plus pessimistes d’entre nous, force est de constater que le sieur Fegredo s’acquitte fort bien de sa tache : s’inspirant a merveille du style de Mignola – au point même que, par moments, il est difficile de savoir qui a dessiné quoi – l’artiste s’avère être le successeur idéal du maitre, au point même que, passer les premières pages qui choquent forcément un peu, assez rapidement, on ne fait plus attention a ce changement majeur dans la série. Il faut dire que, libéré du travail artistique, Mignola a le temps de nous livrer un scénario a la hauteur de nos espérances, un scénario percutant, bourré de bonnes idées et qui mêle a loisir – et sans le moindre problème – légendes celtiques, anglaises et slaves. Le résultat est étonnant – il faut reconnaitre que lorsque paru cet album, plus grand monde n’escomptais que Hellboy renoue avec la qualité de ses débuts – et même s’il subsiste quelques petites imperfections, force est de constater que vu la tournure prise par les événements, vu ce que Mignola laisse sous-entendre sur la suite de sa saga, le fan, ravi, ne peut-être qu’aux anges, tout simplement !


Points Positifs :
- Une très longue histoire de Hellboy qui relance totalement la série et annonce, petit à petit, sa conclusion. Il faut dire que Mignola mêle sans le moindre problème légendes celtiques, sorcières britanniques, mythes celtes et que l’ensemble est on ne peut plus cohérant vu comment tout cela est amené. Bref, un album comme on n’en n’attendait plus !
- Mike Mignola passe le relais a Duncan Fegredo aux dessins et, aussi incroyable que cela puisse paraitre, cela fonctionne a merveille ! Bien évidement, le sieur Fegredo s’inspire beaucoup du style du maitre, mais tout de même, je ne m’attendais pas à ce qu’un tel changement passe aussi bien.
- Si vous êtes amoureux des mythes russes, alors, ce neuvième volume de Hellboy ne peut que vous plaire, ne serais-ce que pour le dépaysement que celui-ci va vous offrir.
- Au vu de tout ce que l’on apprend dans cet album, on a hâte de découvrir la suite, surtout que l’on comprend que la fin de la série est pour bientôt…

Points Négatifs :
- Un peu confus par moments tout de même. Il faut dire que Mignola ne cesse de faire des références à ses anciennes histoires et que, par moments, il est facile de s’y perdre.
- Une couverture tout bonnement hideuse !
- Les fans ultras de Mignola regretteront tout de même qu’il ne dessine plus la série.

Ma note : 8/10

mardi 26 juin 2018

HELLBOY – TROLLS ET SORCIÈRES


HELLBOY – TROLLS ET SORCIÈRES

En Malaisie, une petite fille accompagne Hellboy près d'un cours d'eau. Elle lui raconte l'histoire du Penanggalan, celle d'une vieille femme qui en accomplissant ses devoirs religieux fut surprise par un étranger. En se donnant un coup de pied, sa tête fut séparée de son corps et se transforma en démon. Hellboy en rigole et trouve l'histoire idiote. La petite malaise lui dit que cette créature vivait ici il y a quelques années, mais maintenant que les derniers sages sont morts, la créature est revenue. L'agent du BPRD lui dit être venu enquêter en réponse au courrier d’un médecin, concernant une étrange multiplication de morts. Elle avoue ne jamais avoir croisé le médecin et l'emmène là où elle a vu entrer la créature à de multiples reprises. En rentrant dans la grotte, Hellboy découvre un pot au côté duquel les insectes pullulent, comme attirés par une odeur de vinaigre. Hellboy voit aussi un corps, qui a tout l'air d'être très ancien. Il se retourne et voit alors que la petite fille n'a plus de tête…


Hellboy – Trolls et Sorcières
Scénario : Mike Mignola
Dessins : Mike Mignola, P. Craig Russell, Richard Corben
Encrage : Mike Mignola, P. Craig Russell, Richard Corben
Couleurs : Dave Stewart, Lovern Kindzierski
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique, Etrange, Aventure
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Hellboy – The Troll Witch and Others
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 02 octobre 2007
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 01 mai 2008
Nombre de pages : 131

Liste des épisodes
Hellboy – The Penanggalan
Hellboy – The Hydra and the Lion
Hellboy – The Troll Witch
Hellboy – The Vampire of Prague
Hellboy – Dr. Carp's Experiment
Hellboy – The Ghoul
Hellboy – Makoma 1-2

Mon avis : Depuis ses débuts, Hellboy, l’œuvre culte du sieur Mike Mignola alterne entre albums qui nous permettent de suivre l’avancée de l’intrigue et d’autres qui, tenant davantage de la compilations de petites histoires, permettent a son auteur de nous proposer tout un tas d’aventures, plus ou moins longues, de notre héros infernal. Bon, je ne vais pas vous mentir, je préfère nettement les premiers cités et si je ne suis pas, a priori, totalement contre les albums comportant moult histoires, prétendre que j’en suis fan serait, oh combien, exagéré. Ainsi, prenons donc de Trolls et Sorcières qui renoue avec certains de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, que de par le nombre conséquent de nouvelles qui le composent, s’éparpille un peu dans tous les sens, ce, tandis que l’intrigue principale, elle, est mise de coté… Déjà, rien que pour cela, on pourrait être en droit d’être déçus, pourtant, alors que je n’attendais ni monts ni merveilles de ce huitième album de Hellboy, curieusement, je dois reconnaitre que dans l’ensemble, j’ai été agréablement surpris. Oh certes, ici, il y a du bon et du beaucoup moins bon et toutes les nouvelles ne se valent pas : ainsi, l’excellent The Troll Witch ou The Penanggalan, sont, dans l’ensemble, assez réussis. Mais le meilleur est encore a venir : ainsi, cet album marque un grand tournant dans la saga puisque, pour la toute première fois, d’autres artistes sont aux pinceaux et si, pour le moment, Mignola livre encore le gros du travail, deux nouvelles sont illustrées par P. Craig Russell et, surtout, le grand Richard Corben ! Le premier, je le reconnais, ne m’a guère attirer même si le lieu où se déroule l’histoire avait tout pour me plaire – Prague – par contre, pour ce qui est de Corben, alors là, c’est une toute autre histoire ! Celui-ci, dans son style inimitable, illustre a merveille la plus longue nouvelle de cet album, l’excellent Makoma, légende africaine qui, ici, colle si bien a l’univers de Hellboy et, sincèrement, c’est un pur régal ! Au point même que l’achat de cet album se justifie a lui tout seul pour les dessins de Richard Corben ? Sincèrement, je pense que oui…


Points Positifs :
- La longue nouvelle, Makoma, illustré par le grand Richard Corben, indéniablement, le point d’orgue de ce huitième album ! Il faut dire qu’entre les dessins toujours aussi somptueux de l’artiste et le scénario fort imaginatif d’un Mignola qui marie fort bien cette légende africaine a l’univers de Hellboy, c’est un pur régal !
- Quelques nouvelles méritent le détour : Makoma, bien sur, mais aussi The Troll Witch, The Penanggalan, ainsi que, dans une moindre mesure, The Ghoul – un sympathique clin d’œil a Shakespeare.
- Pour ce qui est des dessins, entre Mike Mignola et Richard Corben, je pense qu’il y a de quoi ravir les amateurs.

Points Négatifs :
- Je ne suis pas un grand fan de ces albums qui tiennent davantage de la compilation de petites histoires qu’autre chose, surtout que, pendant ce temps, l’intrigue principale, celle que l’on suit depuis le début, est mise de coté.
- Je n’ai absolument pas accroché au style de P. Craig Russell. Dommage car la nouvelle qu’il illustre se déroule dans l’une de mes villes préférées, Prague.
- Il y a du bon et du moins bon dans cet album…

Ma note : 7/10

lundi 25 juin 2018

GÉO HISTOIRE 39 – 1624-2001, NEW YORK


GÉO HISTOIRE 39 – 1624-2001, NEW YORK
Juin/Juillet 2018

Géo Histoire 39 – 1624-2001, New York
Edito : Quand l’histoire de Manhattan se joua en… Indonésie
Panorama : Un destin grand format
La fondation : Pour une poignée de florins
L’indépendance : De l’Union Jack à la bannière étoilée
La Guerre de Sécession : Feu sur les bas-fonds !
Focus : On l’appelait le Boss de Manhattan      
Le symbole : Et elle éclaira le monde…
L’immigration : Ellis Island, porte d’entrée pour le rêve américain
La pègre : Main basse sur les quartiers
Focus : L’autre capitale de la Résistance
Les premiers buildings : La course vers le ciel
Le bâtisseur : Robert Moses, l’homme qui a redessiné la ville
Le renouveau : Coup de balai sur Big Apple
Guide : Quand le métro raconte l’Histoire
L’entretien : « New York à longtemps fait figure de Babylone turbulente », de François Weil
Chronologie : De la Nouvelle Amsterdam à la mégalopole rayonnante
L’actu de l’Histoire
Centenaire : Les petits crayons de 14-18
À lire, à voir

Mon avis : Décidément, les numéros de Géo Histoire se suivent et continuent a aborder des sujets qui ne plaisent pas aux sympathisants de l’extrême gauche et autres prétendus insoumis puisque, après un numéro consacré au soixante-dixième anniversaire de la création de l’état d’Israël, voilà que c’est la ville de New York qui est mise a l’honneur ! Un sacré coup, donc, pour nos amis gauchistes qui ne supportent pas le grand Satan américain mais un pur bonheur pour tous les autres – ceux qui savent faire la part des choses et ceux qui, tout simplement, se moquent des délires des extrémistes de tout poil – surtout que, comme il est de coutume avec cette revue, ce numéro est plutôt intéressant pour ne pas dire fort plaisant, pour peu, bien entendu, que vous souhaitiez en connaitre davantage au sujet des origines et de l’histoire de New York. Ainsi, entre une chronologie instructive, de nombreuses illustrations et quelques articles fort passionnants qui mettent en avant telle figure marquante newyorkaise, il est clair que le lecteur y trouvera son compte. D’un autre coté, il est clair que si l’ensemble est assez réussi, je n’aurai pas été contre davantage de photos et que je trouve pour le moins singulier d’en être resté a… 2001 !? Après tout, depuis lors, dix-sept années se sont écoulées… Bref, un numéro intéressant, certes, mais qui aurait sans nul doute put être un poil plus complet ; après, d’un autre coté, cela reste un magazine et pour en apprendre davantage sur cette mégalopole, il y a des ouvrages spécialisés ou, mieux, visiter New York, tout simplement…


Points Positifs :
- Si vous êtes amoureux de New York ou si, tout simplement, vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de cette ville, alors, ce numéro de Géo Histoire est fait pour vous ! Plutôt complet, fort instructif, on y apprend des tas de choses en parcourant ses pages.
- De belles voir de magnifiques illustrations jalonnent ce numéro et si certaines sont très connues, d’autres, plus obscures, méritent elles aussi le détour.
- Comme d’habitude avec Géo Histoire, on a droit a un magazine complet, bien écrit, instructif et assez plaisant à lire.
- J’ai particulièrement apprécié l’article consacré aux dessins d’enfants pendant 14-18. Magnifiques et touchants à la fois.

Points Négatifs :
- Certaines périodes de la ville sont, de mon point de vu, trop rapidement traitées, de même, pourquoi s’arrêter a 2001 ? Après tout, nous sommes en 2018 et cela commence à dater le 11 Septembre…
- Découvrir New York par ses stations de métro. Oui, pourquoi pas ? Mais bon, je n’ai pas accroché au concept.
- Si vous êtes de tendance extrême gauche, si vous êtes un insoumis, si vous êtes un des tous derniers communiste qui existe en France, alors, vous commencerez à vous demander si Géo Histoire ne fait pas de la propagande pour ces diables d’américains et d’israéliens ?!

Ma note : 7,5/10

dimanche 24 juin 2018

HELLBOY – LE TROISIÈME SOUHAIT


HELLBOY – LE TROISIÈME SOUHAIT

Hellboy a pris une décision importante durant sa dernière mission : il a démissionné du BPRD et s’en est allé en Afrique. Là bas, il rencontre Mohlomi, un vieil homme âgé de plusieurs centaines d’années, que les peuplades alentour surnomment « le grand homme médecin ». Après une longue discussion, Hellboy est fatigué. En s’endormant, il fait un rêve étrange où des lions lui demandent de partir d’Afrique. A son réveil, Mohlomi est toujours là, mais… chose plutôt curieuse, ils sont près de la mer, alors que la veille ils étaient en plein champs. Le vieil homme lui donne alors un pendentif et tous les deux se rapprochent de la côte, une gigantesque vague s’abat sur eux et emmène Hellboy dans les tréfonds des eaux. Trois sirènes se rapprochent de lui et le saisissent. L’une d’elle plante même un clou dans l’une des cornes d’Hellboy. Il est emmené dans un temple où la tante des sirènes l’attend. Celle-ci récompense ses nièces : elle en condamne deux à une mort certaine, la troisième obtient la lame d’une lance ayant appartenue à son père. Hellboy s’apprête à être tué. Son salut viendra pourtant d’un être inattendu…


Hellboy – Le Troisième Souhait
Scénario : Mike Mignola
Dessins : Mike Mignola
Encrage : Mike Mignola
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Mike Mignola
Genre : Fantastique, Etrange, Aventure
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Hellboy – The Third Wish
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 2002 – 2005
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Delcourt
Date de parution : 14 juin 2006
Nombre de pages : 135

Liste des épisodes
Hellboy – The Third Wish 1-2
Hellboy – The Island 1-2

Mon avis : Après quelques errements narratifs qui avaient put me faire douter quand au bien fondé de la poursuite de ma lecture de la série Hellboy, mon enthousiasme au sujet de celle-ci avait de nouveau grimpé en flèche suite a l’excellent Le Ver Conquérant, certes pas le meilleur volume de la saga mais, en tous cas, un tome suffisamment bon pour que l’on ait envie de poursuivre l’aventure. Hélas, mille fois hélas, je commence a comprendre qu’avec Hellboy, cela soit un peu comme dans les montagnes russes, c’est-à-dire que pour toute montée, il y ait une descente… car oui, après la réussite du Ver Conquérant, il est clair, selon moi, que Le Troisième Souhait renoue avec les volumes un peu plus… comment dire… contestables ! Alors certes, il faut relativiser la chose : après tout, ce septième tome n’est pas le plus mauvais du lot, bien au contraire, de même, au fil des deux récits qui le composent –The Third Wish et The Island – force est de constater que l’on y trouve tout un tas de bonnes idées, des adversaires hauts en couleurs et, surtout, tout un tas de révélations sur le passé de notre planète et le rôle qu’a a jouer notre héros quand a la destruction a venir de celle-ci. Bref, tout un tas d’éléments qui jouaient en la faveur de ce volume. Hélas, a coté de cela, je trouve que certaines choses ne fonctionnent pas, comme cet énième château que Hellboy visite – au bout d’un moment, je ne les compte plus – ces quelques phases de dialogues a n’en plus finir et qui plombent un peu l’avancée de l’intrigue mais aussi un scénario qui, entre les deux récits, se perd un peu – il faut dire, pour rappel, que Mignola a mis trois ans pour publier The Island. Bref, au final, Le Troisième Souhait apparait comme étant un volume intéressant du point de vu du background de la saga et on y apprend tout un tas de choses, cependant, pour ce qui est de l’histoire en elle-même, on a déjà vu beaucoup mieux, c’est une évidence…


Points Positifs :
- On apprend tout un tas de choses dans ce septième tome de Hellboy : ainsi, que ce soit sur les pouvoirs de la main de notre héros ou sur son rôle à jouer dans l’apocalypse à venir mais aussi – et surtout – sur le passé caché de notre planète, le fan de la saga sera aux anges devant tant de révélations.
- Pour ce qui est des dessins, une fois de plus, il n’y a pas grand-chose à redire puisque Mignola est aux crayons. Bref, si vous êtes fans de l’artiste, c’est un pur régal !
- La première histoire, celle avec les sirènes et la sorcière marine m’a bien plu. Au passage, c’est un bel hommage à La Petite Sirène de Hans Christian Andersen.

Points Négatifs :
- La seconde histoire de ce volume, The Island, est intéressante de par ses nombreuses révélations mais plutôt ratée de par son déroulement : on y retrouve pour la énième fois un château que notre héros doit visiter, on se coltine une fois de plus un ver géant et, au bout d’un moment, trop de blabla tue le blabla…
- Je trouve que Mignola s’embrouille un peu dans son scénario, certains passages étant pour le moins obscurs et peu compréhensibles. Un rapport avec le fait qu’il y ait trois années d’écart entre les deux histoires qui composent cet album ?
- J’ai rarement été fan des couvertures de Hellboy mais celle-ci est l’une des plus moches du lot.

Ma note : 7/10