samedi 31 août 2019

DIX POUR CENT – SAISON 3


DIX POUR CENT – SAISON 3

L’approche du bilan de fin d’année met l’agence en ébullition. Enceinte de 7 mois, Andréa est sur le point de dépasser Mathias quand elle découvre que Jean Dujardin, son client, est resté coincé dans la peau du personnage de son film – un soldat qui a déserté en 1914 – et qu’il vit dans la nature depuis la fin du tournage. Elle doit aussi faire face à la jalousie de Colette quand Hicham tente de s’immiscer dans sa grossesse. Depuis sa rupture d'avec Sofia, Gabriel n'est plus que l'ombre de lui-même. Camille fait ses débuts en tant qu'agent de jeunes talents.


Dix pour Cent – Saison 3
Réalisation : Fanny Herrero
Scénario : Fanny Herrero
Musique : Loïk Dury, Christophe Minck
Production : Mon Voisin Productions, Mother Production, Ce qui me meut, France Télévisions
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Dix pour Cent – Saison 3
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 14 novembre 2018 – 27 novembre 2018
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Camille Cottin : Andréa Martel, associée et agent artistique
Thibault de Montalembert : Mathias Barneville, associé et agent artistique
Grégory Montel : Gabriel Sarda, associé et agent artistique
Liliane Rovère : Arlette Azémar, associée et agent artistique
Fanny Sidney : Camille Valentini, l'assistante d'Andréa Martel
Assaâd Bouab : Hicham Janowski, nouvel actionnaire majoritaire d'ASK
Laure Calamy : Noémie Leclerc, l'assistante de Mathias Barneville
Nicolas Maury : Hervé André-Jezack, l'assistant de Gabriel Sarda
Stéfi Celma : Sophia Leprince, ex hôtesse d'accueil de l'agence devenue actrice
Philippine Leroy-Beaulieu : Catherine Barneville
Jean Dujardin : Jean Dujardin
Monica Bellucci : Monica Bellucci
Julien Doré : Julien Doré
Gérard Lanvin : Gérard Lanvin
Guy Marchand : Guy Marchand
Isabelle Huppert : Isabelle Huppert
Béatrice Dalle : Béatrice Dalle
Audrey Fleurot : Audrey Fleurot
Claude Lelouch : Claude Lelouch
Dominique Besnehard : Dominique Besnehard
Françoise Fabian : Françoise Fabian
JoeyStarr : JoeyStarr
Line Renaud : Line Renaud

Mon avis : Indéniablement, Dix pour Cent aura été, pour ma part, l’heureuse découverte de cette fin d’été, une série que je ne connaissais pas le moins du monde, dont le postulat de départ, a la base – la vie d’une agence d’agents de stars du cinéma français – ne m’intéressait guère et qui, pourtant, au final, aura été, a mes yeux, une des séries humoristiques les plus agréables que j’ai eu l’occasion de voir depuis bien longtemps. Et donc, après une première saison parfaite dans son genre et une seconde pour le moins sympathique mais un poil en dessous – il faut dire que, au bout d’un moment, le concept est toujours le même et que l’on a davantage tendance à s’intéresser a la vie des agents plutôt que des stars – j’attendais avec impatience cette fameuse troisième saison, une saison qui, pour la petite histoire, n’est pas la dernière… Et je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, sans atteindre des sommets qualitatifs exceptionnels, il ne faut pas exagérer, cette nouvelle saison de Dix pour Cent est bonne, franchement bonne même si, il faut le reconnaitre, certains défauts subsistent. D’ailleurs, commençons par ceux-ci : ainsi, il y a la problématique des stars invitées… Si certaines marquent les esprits et apportent un plus indéniable, comme Jean Dujardin, Béatrice Dalle ou Monica Bellucci, les autres, elles, sont loin d’être du même niveau – Gérard Lanvin, inintéressant au possible, Isabelle Huppert et Julien Doré. Ensuite, il y a le fait que même au niveau du casting principal, si certains protagonistes sont suffisamment développés et intéressants a suivre, j’ai toujours, au bout de trois saisons, beaucoup de mal avec la jeune Camille dont je me moque totalement de ses états d’âmes… Mais en dehors de ces quelques défauts, le reste, tant l’intrigue que le développement des protagonistes, est suffisamment plaisant pour ravir les spectateurs qui, depuis la première saison, suivent les aléas de la vie de cette agence d’impresarios : coups bas entre collègues, situations ubuesques a traiter avec les acteurs et les actrices, relations entre les protagonistes, on ne s’ennui guère au cours de cette troisième saison de Dix pour Cent et comme l’humour est toujours au rendez vous, tout est en place pour, une nouvelle fois, passer un très bon moment devant son petit écran… Ajoutons à cela une conclusion qui apporte un sacré bouleversement pour la suite de la série et, je vous laisse imaginer a quel point j’ai hâte de découvrir la suite de cette sympathique série française dont je n’attendais strictement rien et qui m’aura franchement emballé ; mais bon, là, il va falloir patienter quelques temps…


Points Positifs :
- Si la seconde saison de Dix pour Cent avait été un poil moins réussie que la précédente, force est de constater que cette troisième saison renoue, elle, avec certains des meilleurs épisodes de la série. Du coup, le fan a de quoi faire avec les nouvelles péripéties de l’agence ASK et de ses membres.
- Le plaisir de retrouver, une fois de plus, des personnages qui nous sont devenus familiers au bout de trois saisons. Bien évidement, certains se démarquent nettement du lot : Andréa, Mathias, Hicham et Noémie, cette dernière étant la plus drôle du lot.
- Parmi les stars invitées, Jean Dujardin, Béatrice Dalle et Monica Bellucci sortent nettement du lot et leurs épisodes respectifs valent vraiment le coup.
- Pour ce qui est de l’humour, celui-ci est toujours au rendez vous.
- Un dernier épisode qui relance pas mal les enjeux pour la prochaine saison.

Points Négatifs :
- Comme je l’avais dit dans mes critiques précédentes, si Dix pour Cent est une série sympathique et drôle, nous sommes à mille lieux d’un chef d’œuvre. Il ne faut pas exagérer non plus…
- Toutes les stars invitées ne marquent pas autant les esprits : Isabelle Huppert passe encore un peu mais Gérard Lanvin est inintéressant au possible quant à Julien Doré, sincèrement, c’est un peu comme dans la seconde saison mais en pire.
- Plus les saisons défilent et plus je me moque des états d’âmes de Camille Valentini…
- Ceux qui détestent cordialement le petit monde du cinéma français risquent fortement de ne pas accrocher à cette série qui, forcément, ne parle que de cela.

Ma note : 7,5/10

DIX POUR CENT – SAISON 2


DIX POUR CENT – SAISON 2

Mathias, séparé de sa femme, est réveillé en pleine nuit par Virginie Efira. L'actrice a été photographiée par un paparazzi alors qu'elle embrassait un homme en sortant d'une boîte de nuit. Or la jeune femme est en pleine promotion de son dernier film, dans lequel elle partage l'affiche avec Ramzy Bedia... son compagnon à la ville. Tandis qu'Andrea tente d'oublier Colette dans les bras d'autres femmes, Gabriel est devenu l'agent de Sophia.


Dix pour Cent – Saison 2
Réalisation : Fanny Herrero
Scénario : Fanny Herrero
Musique : Loïk Dury, Christophe Minck
Production : Mon Voisin Productions, Mother Production, Ce qui me meut, France Télévisions
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Dix pour Cent – Saison 2
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 19 avril 2017 – 10 mai 2017
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Camille Cottin : Andréa Martel, associée et agent artistique
Thibault de Montalembert : Mathias Barneville, associé et agent artistique
Grégory Montel : Gabriel Sarda, associé et agent artistique
Liliane Rovère : Arlette Azémar, associée et agent artistique
Fanny Sidney : Camille Valentini, l'assistante d'Andréa Martel
Assaâd Bouab : Hicham Janowski, nouvel actionnaire majoritaire d'ASK
Laure Calamy : Noémie Leclerc, l'assistante de Mathias Barneville
Nicolas Maury : Hervé André-Jezack, l'assistant de Gabriel Sarda
Stéfi Celma : Sophia Leprince, l'hôtesse d'accueil
Philippine Leroy-Beaulieu : Catherine Barneville
François Civil : Hippolyte Barneville
Ophélia Kolb : Colette Brancillon
Gabrielle Forest : Hélène Kerr
Isabelle Candelier : Annick Valentini
Jean-Yves Chatelais : François Bréhier
Virginie Efira : Virginie Efira
Ramzy Bedia : Ramzy Bedia
Fabrice Luchini : Fabrice Luchini
Christophe Lambert : Christophe Lambert
Norman Thavaud : Norman Thavaud
Julien Doré : Julien Doré
Aymeline Valade : Aymeline Valade
Isabelle Adjani : Isabelle Adjani
Guy Marchand : Guy Marchand
Juliette Binoche : Juliette Binoche

Mon avis : Une sacrée bonne surprise que ce Dix pour Cent, série française que je ne connaissais pas le moins du monde et que j’ai découvert, totalement par hasard, il y a de cela quelques jours, par le biais de mon épouse qui avait décidée de se lancer dans son visionnage sur Netflix. Une bonne surprise, totalement inattendue puisque, en temps normal, je ne suis pas un grand fan des séries françaises quand a la thématique de cette série, c’est-à-dire, la vie au sein d’une agence d’agents de stars, force est de constater que cela me laissait pour le moins froid – et en plus, des stars françaises, c’est tout dire… Pourtant, je me suis laissé prendre au jeu, d’abord d’un œil distrait puis, assez rapidement, franchement enthousiasmer même si, bien entendu, nous sommes ici a mille lieux d’un chef d’œuvre. Tout cela, j’en conviens, je l’ai déjà dit dans ma critique de la première saison de Dix pour Cent, cependant, cette série fut une si bonne surprise à mes yeux – surtout que je n’en n’attendais strictement rien – que je ne peux pas m’empêcher de me répéter… Mais alors, si la première saison m’avait plut, quid, donc, de la seconde ? N’allions nous pas tomber dans la réédite pure et simple ? N’allions nous pas commencer à nous lasser par une structure narrative qui n’a pas évoluée d’un iota, c’est-à-dire, un épisode est égal a la présence d’une ou deux stars ?! Eh ben, première bonne nouvelle : pas le moins du monde ! Oh certes, pour l’originalité, on repassera et il faut reconnaitre qu’il y a très peu de prises de risques scénaristiques dans cette seconde saison de Dix pour Cent, de même, avoir droit a des stars qui jouent leurs propres rôles, parfois, cela fonctionne plutôt bien, parfois, loin de là… Cependant, malgré cette réédite qui n’est pas illogique au vu de la série en elle-même depuis ses débuts, il reste le plaisir de retrouver des protagonistes qui nous sont devenus, désormais, familiers, et qui sont, dans l’ensemble, assez sympathiques – sur ce point, la montée en puissance de Laure Calamy qui interprète Noémie Leclerc, l'assistante de Mathias Barneville, est une très bonne chose, l’actrice étant, décidément, rigolote. De plus, une nouvelle tête fait son apparition, un certain Hicham Janowski – interprété par Assaâd Bouab – actionnaire majoritaire de la boite et, ma foi, son arrivée apporte un souffle nouveau a une intrigue qui, dans l’ensemble, reste toujours aussi plaisante a regarder et, ma foi, toujours aussi drôle. Bref, comme je l’avais dit lors de ma critique de la première saison de Dix pour Cent, si vous voulez passer un bon moment sans vous prendre la tête et si le milieu du cinéma – français – vous passionne, alors, il serait dommage de passer a coté de cette série oh combien sympathique !


Points Positifs :
- Après une première saison assez réussie et fort plaisante Dix pour Cent revient de fort belle manière et confirme, dans l’ensemble, tout le bien que l’on pouvait penser vis-à-vis de cette série. Certes, ce n’est pas un chef d’œuvre mais au moins, on passe ici un fort bon moment de détente devant ces six nouveaux épisodes, c’est le principal.
- Le plaisir de retrouver des personnages qui nous sont, désormais, devenus familiers avec, au passage, la montée en puissance de Noémie Leclerc, l'assistante de Mathias Barneville, qui apporte une touche humoristique du plus bel effet.
- L’effet de surprise est certes passé, mais bon, la série est toujours aussi efficace et la présence de nombreuses stars du cinéma français, souvent, dans des rôles plein d’autodérisions, est toujours aussi agréable.
- Un humour toujours aussi présent ; c’est bon de se détendre, de temps en temps, entre deux séries un peu plus sérieuses…
- L’arrivée de Hicham Janowski, le nouvel actionnaire majoritaire de la boite, apporte un plus scénaristique certain.

Points Négatifs :
- Comme je l’avais dit dans ma critique de la première saison, si Dix pour Cent est une série sympathique, plaisante, drôle, cependant, nous sommes à mille lieux d’un chef d’œuvre. Il ne faut pas exagérer non plus…
- Si certaines stars sont effectivement amusantes dans leurs rôles, ce n’est pas le cas de tout le monde, ce qui fait que l’on n’accrochera pas forcément a toutes les intrigues et autres sous-intrigues.
- Bien évidement, les protagonistes restent assez stéréotypés dans l’ensemble et, scénaristiquement, il y a un petit manque d’originalité par moments.
- Ceux qui détestent cordialement le petit monde du cinéma français risquent fortement de ne pas accrocher à cette série qui, forcément, ne parle que de cela.

Ma note : 7/10

vendredi 30 août 2019

DIX POUR CENT – SAISON 1


DIX POUR CENT – SAISON 1

Cécile de France est pressentie pour jouer dans une grosse production hollywoodienne. Quand Gabriel, son agent, apprend qu’elle est finalement écartée à cause de son âge, il n’ose pas lui avouer la nouvelle... C’est Camille, jeune assistante fraîchement débarquée à Paris, qui va sans le savoir gaffer et révéler la vérité à Cécile. Se sentant trahie par son agent, Cécile quitte l’agence... mais Mathias s’arrange pour la récupérer, volant ainsi sa star préférée à Gabriel. Désormais conseillée par Mathias, à quoi Cécile sera-t-elle prête pour finalement décrocher ce rôle ?


Dix pour Cent – Saison 1
Réalisation : Fanny Herrero
Scénario : Fanny Herrero
Musique : Loïk Dury, Christophe Minck
Production : Mon Voisin Productions, Mother Production, Ce qui me meut, France Télévisions
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Dix pour Cent – Saison 1
Pays d’origine : France
Chaîne d’origine : France 2
Diffusion d’origine : 14 octobre 2015 – 28 octobre 2015
Langue d'origine : français
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Camille Cottin : Andréa Martel, associée et agent artistique
Thibault de Montalembert : Mathias Barneville, associé et agent artistique
Grégory Montel : Gabriel Sarda, associé et agent artistique
Liliane Rovère : Arlette Azémar, associée et agent artistique
Fanny Sidney : Camille Valentini, l'assistante d'Andréa Martel
Laure Calamy : Noémie Leclerc, l'assistante de Mathias Barneville
Nicolas Maury : Hervé André-Jezack, l'assistant de Gabriel Sarda
Stéfi Celma : Sophia Leprince, l'hôtesse d'accueil
Philippine Leroy-Beaulieu : Catherine Barneville
François Civil : Hippolyte Barneville
Ophélia Kolb : Colette Brancillon
Gabrielle Forest : Hélène Kerr
Isabelle Candelier : Annick Valentini
Amélie Etasse : Magalie
Alain Rimoux : Samuel Kerr
Lee Delong : Miranda Jones
Jean-Yves Chatelais : François Bréhier
Arben Bajraktaraj : Gabor Rajevski
Robert Plagnol : Clément
Anthony Sonigo : Augustin
Scali Delpeyrat : l'investisseur
Cécile de France : Cécile de France
Françoise Fabian : Françoise Fabian
Line Renaud : Line Renaud
Nathalie Baye : Nathalie Baye
Laura Smet : Laura Smet
Audrey Fleurot : Audrey Fleurot
Julie Gayet : Julie Gayet
Joey Starr : Joey Starr
François Berléand : François Berléand
Zinedine Soualem : Zinedine Soualem

Mon avis : Alors celle-là, je dois vous avouer que je ne m’y attendais pas le moins du monde… En effet, avec Dix pour Cent, tous les éléments étaient en place pour que je ne regarde jamais cette série, que dis-je, c’était tellement évidant que le fait d’avoir finit par regarder cette première saison et, surtout, d’avoir eu envie de me plonger dans la suite, restera indéniablement comme étant une des plus grosses surprises de cette année 2019 à mes yeux… Il faut dire qu’entre le fait que Dix pour Cent est une série française – celles-ci étant pour le moins rarissimes sur ce blog, comme vous l’avez peut-être remarqué – et son postulat de départ, c’est-à-dire, la vie d’une agence d’agents d’acteurs et d’actrices… français, tout était en place pour que je n’essaye même pas de regarder ne serais-ce qu’un seul épisode. Or, a ma grande surprise, alors que mon épouse s’était lancée dans le visionnage de cette première saison et que je vaquais à mes occupations, je ne suis surpris à jeter un œil, au fil des deux premiers épisodes, de plus en plus attentifs, ce, jusqu’à ce que, finalement, je ne me décide de tenter l’expérience… La raison ? En fait, celle-ci est tout simple : même si, a priori, je n’ai pas grand-chose à secouer du petit monde du cinéma français, même si les productions télévisuelles hexagonales me laissent pour me moins froid, Dix pour Cent n’en reste pas moins une série drôle, terriblement drôle quand on y pense : ainsi, entre des protagonistes certes stéréotypés mais assez attachants, un humour omniprésent et, surtout, de véritables stars qui interprètent leurs propres rôles, ce, avec une certaine dose d’autodérision, il apparait grandement que cette série est la preuve éclatante que, parfois, il faut savoir passer outre ses propres idées reçues, le jeu en valant la chandelle. C’est tout naturellement le cas avec Dix pour Cent, une série sans grandes prétentions mais plutôt plaisante et qui, ma foi, m’aura donné envie de me plonger dans la suite, histoire de continuer à passer de très bons moments dans ce petit monde du cinéma français…


Points Positifs :
- Une très bonne surprise que cette première saison de Dix pour Cent qui s’avère être une série bien plus intéressante qu’on pourrait le penser de prime abord. Abordant à merveille le milieu du cinéma et, plus précisément, celui des agents des stars, cette série mérite largement le détour et vous fera passer un bon moment.
- Grosso modo, il y a une, voir deux stars qui interprètent leurs propres rôles lors de chaque épisode et, ma foi, avec une bonne dose d’autodérision. Petite mention à François Berléand, Audrey Fleurot et Cécile de France ; mais les autres sont pas mal non plus…
- Les personnages sont plutôt stéréotypés mais ils n’en restent pas moins assez réussit et attachants.
- Un humour plutôt omniprésent qui vous fera passer, indubitablement, de bons moments. Il faut dire que les situations coquasses sont multiples.

Points Négatifs :
- Pas de quoi sauter au plafond non plus : Dix pour Cent est une série sympathique, plaisante, drôle, cependant, nous sommes à mille lieux d’un chef d’œuvre. Après, elle n’a pas non plus prétention à l’être.
- Ils sont sympas les personnages, c’est un fait, mais il est vrai qu’ils sont franchement stéréotypés et ne nous surprennent guère…
- Ceux qui détestent cordialement le petit monde du cinéma français risquent fortement de ne pas accrocher à cette série qui, forcément, ne parle que de cela. Dommage car, une fois passer ses propres réticences, on se rend compte que le jeu peut en valoir la chandelle.

Ma note : 7,5/10

jeudi 29 août 2019

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 187 – MIGRATIONS, COMMENT ELLES ONT CONSTRUIT L’OCCIDENT


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 187 – MIGRATIONS, COMMENT ELLES ONT CONSTRUIT L’OCCIDENT
Juillet 2019

Au sommaire :
Édito : Ces migrants qui ont construit l’Occident
Actualités
- La Domus Aurea de Néron ressort de Terre
- Un célèbre jeu d’échecs retrouve une pièce perdue
- Il y a douze mille ans, Angoulême régnait déjà sur la BD
- Aux origines des vignobles français
- Le tatouage, une mode qui revient de loin
- Que sont devenus les survivants du Vésuve ?
- Tanis, la Thèbes oubliée du Nord
Dossier : Migrations, comment elles ont construit l’Occident
- Cadrage
- De l’Afrique à l’Europe
- Les Grecs s’étendent en Méditerranée
- Deux barbares devenus romains
- La longue errance du peuple juif
- Persécutions et exil religieux
- Welcome to America
- Le nationalisme se met en train
- Roms : voyage au bout de l’exclusion
- Les grandes crises migratoires du XXXème siècle
- Faits et chiffres
- Tempête en vue
Interview « Il ne faut pas s’attendre à un afflux massif de populations subsahariennes » de François Héran
Muséologies
- Des lions et des hommes
- Hors du monde, la carte et l’imaginaire
- Félix Fénéon, les arts lointains
- La Joconde nue
Livres & Idées
- La religion industrielle
- Napoléon aux cents visages
- Louis XIV voyageur
- L’œil blessé

Mon avis : Après un premier numéro estival, datant de juin dernier, qui, en toute franchise, s’était davantage démarquer en raison de sa médiocrité que par le sujet du dossier principal – les femmes, grandes oubliées de la science – qui, pourtant, n’était pas inintéressant, je dois reconnaitre que lorsque j’ai découvert le sujet du dernier numéro en date des Cahiers de Science & Vie, je n’avais guère été emballer : la migration, mouais, bof… Il faut dire que, la première chose qui m’est venu à l’esprit, c’est que, décidément, la ligne éditoriale des Cahiers, autrefois maitre étalon du genre dans la presse française, avait bien changée et que, après un numéro pour le moins féministe, nous avions droit a un autre sur l’immigration, les étrangers, etc. Rien de gravissime en soit, je dois le reconnaitre – sauf pour les électeurs du Front National et de la famille Le Pen – mais bon, quand je pense aux sujets des dossiers des heures de gloire de la revue, bien plus axés sur l’Histoire en elle-même, les civilisations, les inventions, je me dit que nous n’avons pas vraiment gagner au change. Pourtant, autant le numéro précédent était un beau petit plantage des familles, autant celui-ci est d’un tout autre acabit… Il faut dire que, dans le dossier de ce numéro, nous parcourons l’histoire des diverses migrations qui ont touchées l’Occident, ce, de la Préhistoire a nos jours. Du coup, nous avons affaire a un vaste panel fort intéressant de ces très nombreuses migrations qui, finalement, n’ont jamais cessées tout au long des derniers milliers d’années – finalement, seul l’origine des peuples d’origines aura varié suivant les périodes. Il ressort ainsi deux choses : premièrement, que la migration, dans les deux sens, est chose commune pour ne pas dire banale ; deuxièmement, que, par la force des choses, se targuer ensuite de posséder une quelconque ascendance dite pure est la plus parfaite des hérésies ! Bref, un numéro qui rappelle quelques évidences flagrantes mêmes si de nombreuses personnes ont encore énormément de mal à l’admettre ; dommage tout de même qu’il se limite uniquement aux migrations vers l’Occident car si le dossier avait abordé le sujet dans un sens plus large, c’est-à-dire, mondial, il aurait été bien plus intéressant…


Points Positifs :
- Un dossier principal fort intéressant et qui permet de remettre sur le tapis bon nombre d’évidences que certains ont un peu tendance à occulter : oui, les migrations ont toujours eu lieux et oui, malheureusement, la vision qu’ont eue les locaux vis-à-vis des nouveaux arrivants n’aura jamais été des plus accueillantes, bien au contraire…
- Un dossier complet, instructif, plutôt bien écrit et intéressant, que demander de plus ? Au moins, pour une fois, on ne pourra pas dire que l’on a été déçu par les Cahiers.
- Si vous êtes vous-mêmes un immigré ou un descendant d’immigrés, je pense que la lecture de ce dossier vous rappellera bien des choses, quelque soit vos origines par ailleurs.
- Dans la partie actualité, j’ai trouvé intéressant les articles sur les tatouages et sur les survivants de l’éruption du Vésuve qui avait dévasté Pompéi et Herculanum.

Points Négatifs :
- Dommage que le dossier ne traite pas des migrations dans un sens plus large, c’est-à-dire, en abordant le monde entier. Du coup, seul l’Occident – Europe et Etats-Unis – occupe le devant de la scène, ce qui, ma foi, est un peu réducteur, même si, effectivement, c’est souvent dans ce sens là qu’on eu lieu les principaux déplacements humains…
- Indéniablement, un dossier qui ne plaira pas vraiment aux amoureux de la famille Le Pen, aux racistes de tout poils et a celles et ceux qui estiment toujours que les étrangers, quelque soient leurs origines, sont coupables de tous leurs maux – y compris de leur propre médiocrité…
- Comme d’habitude depuis la nouvelle formule des Cahiers de Science & Vie, on regrettera que le dossier n’occupe pas l’intégralité de la revue, comme c’était le cas jadis. Du coup, il est trop court et incomplet, quant aux autres rubriques, sincèrement, autant ne pas trop en parler…

Ma note : 7/10