jeudi 29 avril 2021

VINLAND SAGA – TOME 24


VINLAND SAGA – TOME 24
 
Thorfinn fait une fois de plus un rêve sinistre dans lequel il se voit escalader une falaise pour atteindre le Vinland mais une nuée de morts l’en empêchent. Il se réveille grâce à Gudrid qui entend sa souffrance à travers ses gémissements. La jeune femme aimerait beaucoup intervenir dans ses songes, mais Thorfinn s’y voit hélas toujours complètement seul. Le lendemain, Leif expose au groupe de Thorfinn le chemin à emprunter pour rejoindre le Vinland et estime une période de six semaines de voyage. Cependant, les eaux autour du Groenland sont bloquées par la banquise en hiver, aussi il vaut mieux reporter l’expédition à l’été. En attendant, il faut tout organiser pour le départ, notamment recruter des volontaires pour la construction d’un nouveau pays...
 

Vinland Saga – Tome 24
Scénariste : Makoto Yukimura
Dessinateur : Makoto Yukimura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Aventure, Historique
Titre en vo : Vinland Saga vol.24
Parution en vo : 23 octobre 2020
Parution en vf : 08 avril 2021
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 213
 
Mon avis :
 L’année passée – 2020, la fameuse année des débuts du Covid-19 comme chacun sait – j’avais eu l’immense plaisir de découvrir un manga assez récent et pour le moins original puisque traitant d’une époque et d’un peuple rarement abordés au Pays du Soleil Levant, les Vikings, je veux, bien entendu, parler de Vinland Saga. Un manga oh combien sympathique, fort plaisant à suivre et servi par des dessins de toute beauté dont j’avais fait, à juste titre, le manga de l’année 2020 ! Et donc, après quelques mois d’absence – il faut remonter à novembre dernier avec la critique du vingt-troisième tome – ce fut avec un certain plaisir que j’ai retrouvé Thorfinn et ses compagnons avec un vingt-quatrième volet qui, ma foi, sans être exceptionnel – nous sommes davantage ici dans un tome de transition – m’aura permis de me replonger avec plaisir dans une saga qui reste toujours aussi prenante… Ainsi, dans ce nouveau volet de Vinland Saga, son maitre d’œuvre, le sieur Makoto Yukimura, s’attarde sur les préparatifs de nos héros pour leur fameux et si attendu voyage vers le Vinland, fameuse région qui se trouve sur le continent nord-américain et que les vikings, historiquement parlant, ont bel et bien colonisés quelques temps avant de disparaitre dans les méandres de l’Histoire. Forcément, ici, il n’y a aucune scène d’action à proprement parler et l’on a davantage droit à des scènes de dialogues entre les divers protagonistes. Cependant, celles-ci sont plutôt intéressantes et entre les interrogations sur ce qu’est véritablement cette expédition au Vinland ou le fait d’apporter ou non la paix par une plus grande puissance militaire, il apparait que le mangaka nous livre ici des questionnements loin d’être anodins. Alors certes, tout cela ne reste qu’un tome de transition, mais bon, en toute sincérité, des tomes de transitions aussi bons, j’en demande davantage ! Bref, vous l’avez compris, pour ma part, Vinland Saga est toujours aussi bon et, une fois achever la lecture de ce vingt-quatrième tome, je n’attends qu’une seule chose : découvrir la suite bien sur !
 

Points Positifs
 :
- Certes, ici, nous sommes dans ce que l’on appelle être un tome de transition, cependant, force est de constater que celui-ci n’en est pas moins plutôt bon et que les nombreux dialogues entre les protagonistes et les diverses questions soulignées n’en sont pas moins plutôt intéressants et raviront les fans de ce manga.
- Doit-on apporter la paix avec ses voisins en imposant une plus grande force militaire ou par le biais d’une interconnexion commerciale ? Question fort judicieuse qui nous est posée ici !
- Comme je l’ai souligné à chaque fois dans mes critiques, une des grandes forces de Vinland Saga, c’est, bien entendu, sa partie graphique : Makoto Yukimura est un dessinateur fort talentueux qui nous livre une fois de plus des planches fort détaillées pour ne pas dire magnifiques pour certaines.
- L’humour n’est jamais bien loin dans ce manga et, ma foi, disons que celui-ci ne dénote nullement dans l’intrigue.
- On sent le travail en amont de la part de l’auteur, ce qui renforce la crédibilité de l’ensemble, ce, même si, bien entendu, Vinland Saga reste une œuvre de fiction.
- Malgré sa sobriété, la couverture n’en reste pas moins fort belle.
 
Points Négatifs :
Bien entendu, cela reste un tome de transition et les choses sérieuses ne débuteront vraiment que dans le prochain volet.
- Un volume peut-être un poil trop calme pour celles et ceux qui préfèrent l’action à la réflexion.
- Il y a de quoi être un peu dubitatif quand à ce nouveau personnage qui fait son apparition ici. Certes, cela est un peu dans l’air du temps et il n’y a pas de mal à cela, loin de là, cependant, vu l’apparence de celui-ci et l’exagération qui l’entoure, cela fait un peu trop selon moi…
 
Ma note : 7,5/10

mardi 27 avril 2021

LES MONDES EXTRATERRESTRES


LES MONDES EXTRATERRESTRES
 
En appliquant les lois de la vie sur Terre au reste de la galaxie, cette série mêle science-fiction et réalité pour imaginer d'autres vies sur d'autres planètes. Sur l'exoplanète Atlas, la force de la pesanteur crée une atmosphère épaisse, propice au développement d'organismes volants ou aéroportés. Une vraie leçon d'adaptabilité. Les fourmis, les scorpions et les lucioles fournissent aux biologistes des indices pour conjecturer sur la vie sur l'exoplanète Janus, et le polyphénisme des pentapodes. Des étoiles jumelles créent une atmosphère riche en oxygène sur Eden, où une biosphère fourmillante rappellerait les cycles de prédation et de reproduction sur la Terre. Une espèce hyper avancée s'installe sur l'exoplanète Terra, condamnée dans l'orbite d'une étoile vieillissante. Elle doit coloniser un autre monde, à l'aide de robots.
 

Les Mondes Extraterrestres
Réalisation : Leanne Klein
Narrateur : Sophie Okonedo
Production : Wall to Wall Media
Genre : Documentaire
Titre en vo : Alien Worlds
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 02 décembre 2020
Langue d'origine : Anglais
Durée : 4 x 43 mn
 
Mon avis :
 A priori, Les Mondes Extraterrestres, documentaire de Netflix paru sur nos écrans à la fin de l’année dernière avait tout pour me plaire. Comme son nom l’indiquait, celui-ci abordait le cas des fameuses exoplanètes que les astronomes du monde entier découvrent de plus en plus, au fil des années – actuellement, ces dernières sont au nombre de 4000 – et, plus particulièrement, de leur faune, la vie étant, finalement, oh combien banale dans un univers aussi vaste – et, sur ce point, ce serait plutôt croire que seul la Terre porte la vie qui serait stupide et non le contraire ! Bref, un documentaire traitant de l’exobiologie et qui imaginerait qu’elle forme pourraient prendre la vie sur des planètes extrasolaires assez variées, comme je vous l’avais dit, cela ne pouvait que me plaire. Hélas, mille fois hélas, le résultat fut loin d’être à la hauteur de mes espérances, loin de là… Bon, prenons déjà les points positifs : visuellement, Les Mondes Extraterrestres est un pur régal et les images en CGI émerveilleront les amateurs, ensuite, il y a le bestiaire proposé, souvent original, de même, les liens, attendus avec notre propre faune terrestre n’est pas inintéressant et les paroles des nombreux intervenants plutôt judicieuses… Le souci, c’est que l’on à droit à deux gros défauts, dont un propre à de nombreux documentaires et qui est terriblement agaçant, je veux, bien entendu, parler de la répétition des mêmes scènes ! En effet, à chaque épisode, nous avons droit à trois ou quatre scènes qui sont répétées en boucle, ce qui a de quoi en énerver plus d’un. Ensuite, il y a un souci assez majeur également, le fait que, finalement, on nous montre plus souvent des fourmis, des faucons, des poissons ou des scorpions plutôt que cette fameuse faune alien qui s’avère être bien trop rare à l’écran en comparaison. Cela est fort dommage car Les Mondes Extraterrestres possédait un bon potentiel de départ et qu’il y avait, selon moi, de quoi faire beaucoup mieux, mais bon, pour ce qui est de la vie – imaginée – sur les planètes extrasolaires, j’essaierai de me procurer certains ouvrages sur le sujet, cela sera toujours préférable à ce documentaire sympathique mais terriblement frustrant…
 

Points Positifs
 :
- Une thématique plutôt intéressante qui nous fait découvrir la faune – imaginaire – de planètes extrasolaires. Souvent originale, basée, naturellement, sur nos propres animaux terrestres, les quelques créatures proposées méritent le détour et satisferont les amateurs du genre.
- Visuellement, il n’y a rien à redire, Les Mondes Extraterrestres est superbe et les images en CGI nous offrent diverses faunes aliens pour le moins époustouflantes !
- Les commentaires des nombreux intervenants ne sont pas inintéressants, bien au contraire.
 
Points Négatifs :
- Un sentiment de gâchis regrettable. En effet, plutôt que de nous proposer moult planètes et davantage de créatures, on nous montre, un peu trop, la faune terrestre et des scientifiques qui se lancent dans de longs monologues qui finissent, fatalement, au bout d’un moment, par lasser le spectateur.
- Il n’y a pas énormément de scènes consacrées aux créatures aliens et, en plus, celles-ci sont répétées en boucle lors de chaque épisode. Franchement, je déteste ce procédé dans les documentaires !
- Le dernier épisode, sans être inintéressant, est un peu moins réussit puisqu’il nous montre une civilisation avancée et des robots.
- Quatre épisodes de quarante minutes environ, c’est peu…
 
Ma note : 6,5/10

lundi 26 avril 2021

L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 33


L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 33
 
Il y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans. Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où surgit un Titan colossal… Le Grand Terrassement déclenché par Eren avance implacablement, n’épargnant aucun endroit, excepté l’île du Paradis. Mikasa, Armin et leur groupe sont en route pour Odiha où ils espèrent trouver un aéronef pour rattraper Eren par la voie des airs. Mais en contrepartie, ils ne peuvent plus espérer sauver Revelio, où vivent les familles d’Annie, Reiner et les autres...
 

L’attaque des Titans – Tome 33
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Action, Fantastique
Titre en vo : Shingeki no Kyojin vol. 33
Parution en vo : 08 janvier 2021
Parution en vf : 07 avril 2021
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Nous approchons à grand pas de la conclusion de L’attaque des Titans puisque ce trente-troisième volume est l’avant dernier de la saga et que, alors que ce dernier paraissait en France, au même moment, au Japon, début avril donc, le tout dernier épisode du manga est paru, mettant fin, donc, à ce qui restera comme étant un des mangas les plus importants, si ce n’est, le plus important, de la décennie écoulée ! Bref, une page s’apprête à être tournée pour les fans de l’œuvre du sieur Hajime Isayama qui, en cette année 2021, feront donc leurs adieux à L’attaque des Titans, manga qui, il faut le reconnaitre, en aura marqué plus d’un, surtout parmi les plus jeunes d’entre nous – les plus agés, comme moi, en ont vu d’autres et, sans être méchant, nettement mieux même. Mais bon, nous n’en sommes pas encore là, du moins, en France, et attaquons nous à présent à cet avant dernier volet de L’attaque des Titans… Après un trente-deuxième tome où des alliances plutôt inattendues s’étaient faites afin de contrer un Eren devenu complètement mégalomane et qui avait décidé de déclencher le Grande Terrassement afin de dévaster l’humanité, nous retrouvons donc nos héros lancés à la poursuite de leur ancien camarade. Bien entendu, cette course poursuite est loin d’être évidente et un protagoniste important du manga y laissera la vie… Hansi ! Une mort, au demeurant, moins marquante que celles auxquels ont été habitués jusqu’à alors, expédiée, selon moi, à la vite, ce qui est dommage au vu de l’importance du personnage. Cependant, si l’on peut trouver à redire au sujet de ce décès finalement décevant, pour le reste, force est de constater que, qualitativement parlant, il y a de très bons moments comme toutes ces scènes où l’on a droit a de véritables massacres de masses par les Titans lâchés par Eren dans la nature. L’horreur à son paroxysme et le constat, évidant, que non seulement Eren est devenu un salopard génocidaire de la pire espèce mais que, désormais, le personnage ne peut plus être sauvé au vu de ses actes ! Mais bon, nous n’en sommes pas encore là et il va donc falloir patienter encore quelques mois et la sortie de l’ultime volet de L’attaque des Titans afin de découvrir ce que le mangaka nous à réserver pour son final… que l’attente va être longue !
 

Points Positifs
 :
- Un très bon tome, dans la lignée de ses prédécesseurs et qui nous prouve, une fois de plus, que Hajime Isayama maitrise parfaitement son sujet et est toujours aussi doué pour nous tenir en haleine avec des retournements de situations innatendu et des scènes spectaculaires en diable. C’est bientôt finit et, ma foi, c’est toujours aussi bon !
- Toutes les scènes de massacre valent le détour et, ma foi, voir des milliers de pauvres humains se faire piétinés, écrasés, massacrés par des centaines de Titans gigantesques a quelque chose de fascinant, surtout que certaines scènes sont très dures…
- Et encore un personnage majeur qui y passe : cette fois-ci, c’est au tour de Hansi !
 
Points Négatifs :
- Pour ce qui est des dessins, c’est du Hajime Isayama, c’est-à-dire que l’on alterne entre des planches que l’on peut qualifier de correctes et d’autres un poil plus discutables pour ne pas dire discutables. Alors certes, en comparaison des débuts, il y a eu une légère évolution, mais bon, cela reste tout de même inférieur à ce que nous proposent bon nombre de mangakas.
- La mort d’Hansi est, selon moi, trop rapidement expédiée et manque de panache. Dommage au vu de l’importance du personnage, un des plus importants depuis les débuts du manga.
- Les fans absolus d’Eren sont dévastés par le basculement de celui-ci dans une folie génocidaire et ne s’en sont toujours pas remis !
- Pour ce qui est de la couverture, force est de constater que celle-ci n’est pas terrible…
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 25 avril 2021

DAWN OF X – TOME 6


DAWN OF X – TOME 6
 
Maraudeurs 6 : la bataille fait rage dans la baie de Madripoor entre l'équipage du Maraudeur et les impitoyables tueurs envoyés par le groupuscule d'Homines Verendi.
Excalibur 6 : dans les profondeurs de l'Outremonde, l'affrontement final entre l'armée de la Fée Morgane et les membres d'Excalibur vient de débuter.
Fallen Angels 6 : Après avoir longuement traqué Apoth, Psylocke revient cette fois mieux armée et compte bien mettre un terme aux agissements de l'énigmatique personnage.
New Mutants 6 : À la tête de l'opération de sauvetage des otages emprisonnés par les mercenaires du cartel du Costa Perdita, Armor et Big Bang vont faire face à une résistance acharnée.
X-Force 6 : Le professeur Xavier endosse à nouveau son costume de diplomate afin de signer un traité de coopération avec le président de Terra Verde. Cependant cet accord ne semble pas plaire à tout le monde...
X-men 6 : Lors de l'attaque kamikaze organisée contre la Forge d'Orchis, Charles Xavier avait recruté la sulfureuse Mystique pour une mission nécessitant ses talents de transformiste. Une alliance de façade où chaque partie défend des intérêts secrets.
 

Dawn of X – Tome 6
Scénario : Jonathan Hickman , Gerry Duggan , Ed Brisson , Benjamin Percy , Bryan Hill , Tini Howard
Dessins : Marcus To, Matteo Lolli, J. Cassara, Szymon Kudranski, Matteo Buffagni, Flaviano Armentaro
Encrage : Marcus To, Matteo Lolli, J. Cassara, Szymon Kudranski, Matteo Buffagni, Flaviano Armentaro
Couleurs : Federico Blee, Erick Arciniega, Frank D’Armata, Guru eFX, Sunny Gho, Carlos Lopez
Couverture : Pepe Larraz
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : Dawn of X – Volume 6
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 22 avril 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 09 décembre 2020
Nombre de pages : 168
 
Liste des épisodes
X-Men 6
Marauders 6
Excalibur 6
New Mutants 6
X-Force 6
Fallen Angel 6
 
Mon avis :
 Avec ce sixième volume de Dawn of X, nous abordons le premier tournant de la relance des séries mutantes par Jonathan Hickman puisque, comme il est devenu de coutume depuis quelques années, chez Marvel, on privilégie désormais les arcs narratifs en six parties, ce qui permet, par la suite, de publier ces derniers en albums. Un album, donc, prometteur puisque l’on était en droit de se dire que les divers sixièmes épisodes de chaque séries allaient nous permettre de conclure une partie des intrigues en court, ce, en attendant la suite. Le souci, car il y a un souci, c’est que tout cela est loin d’être parfait, loin de là… Ainsi, après un cinquième tome qui, sans être exceptionnel, était pour le moins correct, ce nouvel album déçoit énormément, ce, pour de multiples raisons. Bon, premièrement, je reviendrais rapidement sur le fait que le plus gros défaut de Dawn of X, c’est que la relance mutante de Hickman ne possède pas énormément de bonnes séries : deux sur six, c’est peu, beaucoup trop peu – X-Men, bien sur, et X-Force qui est la bonne surprise du lot, quand à New Mutants, seuls la moitié des six épisodes méritent le détour au vu du découpage débile de la série. Ensuite, il y a la partie graphique, franchement peu enthousiasmante en général. Là aussi, ce sont les deux – voir trois avec New Mutants une fois sur deux – mêmes séries qui s’en sortent avec les honneurs. Bref, sur le papier et après l’exceptionnel House of X / Powers of X, Dawn of X était prometteur, cependant, au vu du résultat bancal jusqu’à présent, il y a matière à être franchement déçu… Hélas, histoire d’enfoncer le clou, le peu de choses vraiment positives ne sont pas au rendez vous ici, du moins, pour ce qui est des dessins : en effet, les artistes de X-Men et de X-Force brillent par leur absence et leurs remplaçants ne sont que de vulgaires tacherons qui ne tiennent pas la comparaison. Pour une fin, soi-disant, de cycle, il y a de quoi être dubitatif, mais bon, que voulez vous… c’est pour de semblables raisons que j’avais abandonné les séries régulières de chez Marvel depuis bien des années et quand je pense que les mêmes problèmes sont toujours présents, il y a de quoi me poser des questions quand à la suite de Dawn of X… Non pas que j’ai déjà décidé d’abandonner les frais, mais bon, encore quelques numéros de la sorte et je laisserais tomber tout cela, Hickman ou pas !
 

Points Positifs
 :
- Un sixième volume qui permet, dans l’ensemble, de conclure les premiers arcs narratifs de chaque séries et qui, scénaristiquement parlant, n’est pas inintéressant, loin de là. Bref, sur ce point, les fans n’auront pas perdu leur temps surtout que, en toute franchise, il y a quelques bonnes choses dans tout cela.
- Malgré la grosse problématique des dessins qui touchent toutes les séries de cet album, y compris les meilleures, on ne peut nier que X-Men reste une belle tête d’affiche et que X-Force est toujours aussi plaisant.
- Le coup de théâtre totalement innatendu de la fin de Maraudeurs mérite le détour.
- Dernier épisode de Fallen Angels ! Ma foi, c’est la meilleure nouvelle de ce numéro !
 
Points Négatifs :
- Pas de quoi sauter au plafond avec ces épisodes censés conclure le premier cycle de chaque série. Bref, je commence à me poser de plus en plus de questions au sujet de Dawn of X et persiste à dire que, a trop vouloir s’éparpiller, en refusant de s’en tenir à une ou deux, uniquement, Jonathan Hickman risque de perdre son paris qui démarrait pourtant sous de très bons auspices. Dommage, vraiment dommage…
- Graphiquement, on est proche du désastre absolu dans cet album. Certes, pour certaines séries, c’était un fait accepter depuis longtemps qu’elles n’avaient pas de grands artistes, le souci, c’est que X-Men et X-Force voient leurs têtes d’affiches au repos et que leurs remplaçants ne tiennent absolument pas la route. Un vrai massacre pour nos pauvres yeux que ces deux séries là…
- New Mutants alterne, une fois sur deux, entre des épisodes excellents et d’autres tout bonnement pathétiques. Manque de pot pour nous, cette fois ci, c’est l’autre équipe créative qui est au rendez vous et, franchement, ce n’est pas terrible…
- Maraudeurs reste trop moyen pour être honnête, quand à Excalibur, c’est devenu une série sans le moindre intérêt et ce n’est pas ici que les choses ont changé.
- Sans surprise, Fallen Angels aura été mauvais jusqu’au bout. Mais bon, au moins, c’est finit !
 
Ma note : 5,5/10

samedi 24 avril 2021

BACK TO BLACK


BACK TO BLACK

Amy Winehouse

1 - Rehab (Amy Winehouse) 3:35
2 - You Know I'm No Good (Amy Winehouse) 4:17
3 - Me & Mr Jones (Amy Winehouse) 2:33
4 - Just Friends (Amy Winehouse) 3:13
5 - Back to Black (Amy Winehouse, Mark Ronson) 4:01
6 - Love Is a Losing Game (Amy Winehouse) 2:35
7 - Tears Dry on Their Own (Amy Winehouse, Ashford & Simpson) 3:06
8 - Wake Up Alone (Amy Winehouse, Paul O’Duffy) 3:42
9 - Some Unholy War (Amy Winehouse) 2:22
10 - He Can Only Hold Her (Amy Winehouse, Richard & Robert Poindexter) 2:46


Back To Black
Musicien : Amy Winehouse
Parution : 30 octobre 2006
Enregistré : 2006
Durée : 34:55
Genre : R&B/Soul, Jazz
Producteur : Mark Ronson, Salaam Remi
Label : Island Records

Musiciens :
Amy Winehouse : chant, guitare (3, 4, 9), chœurs (3, 7, 9)
Nick Movshon : basse (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Homer Steinweiss : batterie (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Thomas Brenneck : guitare (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Binky Griptite : guitare (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Victor Axelrod : piano (1, 2, 5, 6, 8, 10), Wurlitzer, applaudissements (1, 2)
Dave Guy : trompette (1, 2, 10)
Neal Sugarman : ténor saxophone (1, 2, 10)
Ian Hendrickson-Smith : barytone saxophone (1, 2)
Mark Ronson : applaudissements (1), arrangements (1, 2, 5, 6, 8), tambourine (5)
Vaughan Merrick : applaudissements (1, 2, 5, 6, 8, 10)
Perry Montague-Mason : violon, chef d’orchestre (1, 5, 6)
Chris Tombling : violon (1, 5, 6)
Mark Berrow : violon (1, 5, 6)
Warren Zielinski : violon (1, 5, 6)
Liz Edwards : violon (1, 5, 6)
Boguslaw Kostecki : violon (1, 5, 6)
Peter Hanson : violon (1, 5, 6)
Jonathan Rees : violon (1, 5, 6)
Tom Pigott-Smith : violon (1, 5, 6)
Everton Nelson : violon (1, 5, 6)
Bruce White : alto (1, 5, 6)
Jon Thorne : alto (1, 5, 6)
Katie Wilkinson : alto (1, 5, 6)
Rachel Bolt : alto (1, 5, 6)
Anthony Pleeth : violoncelle (1, 5, 6)
Joely Koos : violoncelle (1, 5, 6)
John Heley : violoncelle (1, 5, 6)
Helen Tunstall : harpe (1, 6)
Steve Sidwell : trompette (1, 6)
Richard Edwards : ténor trombone (1, 6)
Andy Mackintosh : alto saxophone (1, 5, 6)
Chris Davies : alto saxophone (1, 5, 6)
Jamie Talbot : ténor saxophone (1, 5, 6)
Mike Smith : ténor saxophone (1, 6)
Dave Bishop : barytone saxophone (1, 5, 6)
Frank Ricotti : percussions (1, 5, 6)
Gabriel Roth : arrangements (1, 2, 5, 6, 8)
Chris Elliott : arrangements orchestraux, chef d’orchestre (1, 5, 6)
Isobel Griffiths : chef d’orchestre (1, 5, 6)
Salaam Remi : contrebasse (3), batterie (3, 9), piano (3, 7); basse (4, 7, 9), guitare (7, 9)
Vincent Henry : barytone saxophone, ténor saxophone (3, 7); guitare (3, 4, 7, 9), clarinette (4, 7), basse clarinette (4), alto saxophone, flute, piano, celeste (7)
Bruce Purse : basse trompette, flugelhorn (3, 4, 7), trompette (4, 7)
Troy Auxilly-Wilson : batterie (4, 7), tambourine (7)
John Adams : Rhodes (4), orgue (4, 9)
Sam Koppelman : percussions (10)
Cochemea Gastelum : barytone saxophone (10)
Zalon : chœurs (10)
Ade : chœurs (10)

Mon avis : Il aurait été difficile, a moins d’avoir vécu, depuis une bonne douzaine d’années sur une île déserte, de ne pas avoir entendu parler d’Amy Winehouse. Chanteuse britannique de R&B à la carrière météoritique puisque cette dernière passa l’arme à gauche, suite a ses divers abut (alcool, drogues) le 23 juillet 2017 – à l’age de 27 ans, rejoignant ainsi le fameux club des 27, comprenant, entre autres, Robert Johnson, Brian Jones, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison et Kurt Cobain – Amy Winehouse aura, néanmoins, marque de son empreinte une scène musicale décidément bien pauvre depuis le tournant des années 2000… Bien entendu, lors de la sortie de ce Back to Black, en 2006 donc, j’avais d’autres chats à fouetter et si je connaissais plus ou moins les titres majeurs de cet opus, ceux qui passaient en boucle sur les ondes radios – Rehab, You Know I'm No Good et Back to Black – je ne m’étais jamais décider a franchir le pas en me procurant cet album. Ce fut chose faite il y a peu de temps, donc, comme c’est souvent le cas avec moi et, ma foi, à l’écoute de cet opus, la première chose qui me saute aux yeux, ou, plutôt, aux oreilles, c’est que ce Back to Black est un sacré bon album ! Alors bien entendu, je savais par avance que l’univers musical d’Amy Winehouse nous renvoyait fortement à l’époque bénie de la Motown, à ces fabuleuses chanteuses de R&B comme Ella Fitzgerald, Dinah Washington ou Sarah Vaughan, mais bon, je ne m’attendais tout de même pas à ressentir cette impression que ce disque, au lieu d’avoir 13 ans, ne datait pas des années 60 tellement cette impression de voyage dans le temps est tenace. Mais alors me direz vous, n’est ce pas là un simple copié/collé de ce qui se faisait à l’époque du coté de Motown ? Oh que non ! Amy Winehouse possédait suffisamment de talent, de présence et de charisme pour nous proposer son propre univers, et puis… oui, et puis, cette voix, rauque, d’une sensualité rare – oui, j’adore ce genre de voix – comment ne pas être conquis, même pour quelqu’un comme moi qui, a priori, n’est pas le plus grand fan de R&B !? Bref, vous l’avez compris, Back to Black est, indéniablement, un bon disque, un des meilleurs de ces vingt dernières années – oui, certes, la concurrence étant ce qu’elle est, je ne nierai pas que, du coup, c’est un peu plus facile de se démarquer – un opus que tout fan de musique se doit, au moins, d’écouter une fois dans sa vie. Il est bien entendu dommage que la carrière d’Amy Winehouse fut aussi courte et on saura jamais ce qu’elle aurait été capable de nous pondre par la suite, mais bon, ici, nous rentrons dans des considérations qui n’ont pas lieu d’être et il faudra donc se contenter de trois petits albums, dont, ce magnifique Back to Black


Points Positifs :
- Un excellent album de R&B qui nous donne l’impression de plonger dans le temps, nous renvoyant à l’époque de la Motown et de ses chanteuses magnifiques. Indéniablement, Amy Winehouse possédait un talent certain et nous le prouve de fort belle manière dans cet opus, celui qui lui fit acquérir la célébrité.
- Amy Winehouse était, indéniablement, une superbe chanteuse ; cette voix, rauque et sensuelle…
- Si les trois hits que sont Rehab, You Know I'm No Good et Back to Black sont, bien entendu, les grands moments de cet album, le reste n’est pas a jeter, loin de là.
- Un ensemble de qualité, musicalement fort bien structuré et qui s’écoute fort bien. La durée, plutôt courte pour notre époque – une trentaine de minutes – est tout simplement parfaite et nous rappelle qu’un bon album n’a nullement besoin de durer des plombes.
- Une jaquette simple mais terriblement efficace.

Points Négatifs :
- Peut-être quelques titres un poil inférieurs vers la fin de l’album ?
- Je pense qu’il faut être un fan de R&B, de blues et de jazz pour apprécier totalement Back to Black dans son intégralité. Bien entendu, ce n’est pas vraiment un défaut, juste une affaire de gouts personnels.

Ma note : 8/10