dimanche 14 avril 2019

BERSERK – TOME 17


BERSERK – TOME 17

Deux ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. Enfermé dans une cage, sans épée et en piteux état, Guts ne sait pas comment il peut s'en sortir. Il avait complètement oublié Puck et ne se rappelle qu'il était là que lorsque le petit elfe lui ramène les clés de sa cellule. Traversant ensuite le camp de manière furtive, Guts s'approche de la tente où est rangé son équipement, qui est celle de dame Farnèse. Cela arrange le guerrier qui se dit qu'il sera encore plus simple de s'en aller s'il tient un otage. Pénétrant à l'intérieur, il découvre la jeune fille en train de se flageller puis de prier, et il en profite pour se glisser derrière elle. Après l'avoir assommée et s'être équipé, Guts prend la jeune femme ligotée sur son épaule et entreprend de sortir de la tente. Il est attendu par un comité d'accueil mais il réussit sans mal à prendre un cheval et à partir grâce à l'otage. Mais une fois qu'il a quitté le camp, un arbalétrier se lance à sa poursuite, qui compte l'abattre de loin...


Berserk – Tome 17
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 17
Parution en vo : 29 mars 1999
Parution en vf : 03 janvier 2007
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Décidément, les volumes se suivent et ne se ressemblent pas pour Berserk si ce n’est que, pour ce qui est de la qualité, celle-ci est toujours aussi élevée. Il faut dire que, alors que, aujourd’hui, j’aborde le dix-septième tome du manga, jusqu’ici, je n’ai connu que, dans le pire des cas, du très bon, dans le meilleur, de l’exceptionnel, rien que ça ! Mais pour en revenir à nos moutons, et donc, a l’histoire elle-même, après avoir finit par vaincre Rosine, la prétendue Reine des Fées dans le volume précédent et, dans le même album, avoir été capturé par les troupes papales menées par Dame Farnese, nous retrouvons, dans ce dix-septième tome, la suite directe de ce nouvel arc narratif, plutôt court lui-même mais intéressant puisque, dans celui-ci, Farnese, donc, mais aussi Serpico commencent a jouer un rôle majeur dans la saga. L’opposition entre Guts et la jeune femme se poursuit donc dans le premier tiers de ce volume et si certains pouvaient encore en douter, il apparait grandement que cette dernière est plutôt du genre névrosé et que sa foi en Dieu tient davantage de l’extrémisme qu’autre chose. Cependant, Farnese n’en reste pas moins un personnage intéressant et dont on n’a pas finit d’entendre parler… Cependant, aussi important soit cet arc narratif, le gros de ce dix-septième tome est ailleurs, plus précisément, du coté du Royaume du Midland, perdu de vu depuis le sauvetage de Griffith par la Troupe du Faucon des geôles royales – voir ici. Cela nous permet de voir ce qui est advenu du royaume, du roi et de la princesse Charlotte et, force est de constater que, entre épidémie de peste et invasion étrangère, Midland a connu des jours meilleurs… Mais, tandis que plane un certain mystère vis-à-vis d’un rêve au sujet d’un singulier faucon blanc et que Guts se lance sur les traces de Casca, portée disparue – ce qui nous permet, au passage, de revoir Rickert – on retrouve, dans les dernières pages, Farnese et sa troupe qui escortent un bien étrange inquisiteur, sans nul doute un futur adversaire de choix pour Guts. Bref, comme j’ai coutume de le dire à chaque fois : vivement la suite !


Points Positifs :
- La suite d’une saga qui, décidément, volumes après volumes, est toujours aussi excellente ! Accessoirement, c’est rare d’avoir affaire a une œuvre aussi bonne et qui ne possède quasiment aucune fausse note.
- Farnese, un personnage qui prend de plus en plus d’importance et qui, de par ses névroses et son mysticisme, est une vraie réussite ! Bien entendu, il faut lui adjoindre le bien mystérieux Serpico qui la suit comme une ombre.
- On a des nouvelles du Royaume de Midland, on revoit quelques vieilles connaissances et, de plus, quelques nouveaux protagonistes – je pense à l’inquisiteur et a ses hommes – sont diablement charismatiques !
- Un beau dialogue entre Guts et le vieux forgeron.
- Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente !
- Une couverture sobre mais efficace.

Points Négatifs :
- Un tome peut-être un peu plus mou, scénaristiquement parlant, que ses prédécesseurs. Il faut dire que, même si, mine de rien, il se passe pas mal de choses dans celui-ci, il y a davantage de blabla, surtout dans sa seconde partie. Bien entendu, ici, Miura fait avancer tranquillement ses pions et annonce la suite de sa saga…

Ma note : 8/10

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