mardi 16 avril 2019

THE OA – SAISON 1


THE OA – SAISON 1

Eduard Marina  est un cadre, père de famille, marié, heureux et amoureux. Son quotidien tranquille est chamboulé du jour au lendemain : un accident de la route cause la mort de toute sa famille, à savoir, sa femme et ses enfants…. Inconsolable, même ses proches ne peuvent rien faire pour atténuer la peine de cet homme. Un soir, il fait surprenante rencontre qui vient tout remettre en cause. En effet, une mystérieuse femme âgée, qui se dit scientifique, lui offre la possibilité de voyager dans des univers parallèles à la recherche d’un avenir plus heureux pour sa femme… Sauf que, voyages après voyages, les choses semblent toujours finir en drame…


The OA – Saison 1
Réalisation : Brit Marling et Zal Batmanglij
Scénario : Brit Marling et Zal Batmanglij
Musique : Rostam Batmanglij, Danny Bensi, Saunder Jurriaans et Jay Wadley
Production : Plan B Entertainment, Anonymous Content
Genre : Fantastique
Titre en vo : The OA – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 16 décembre 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 55 minutes

Casting :
Brit Marling : Prairie Johnson / L'AO / Nina Azarova
Emory Cohen : Homer Roberts
Scott Wilson : Abel Johnson
Alice Krige : Nancy Johnson
Phyllis Smith : Elizabeth « Betty » Broderick-Allen
Patrick Gibson  : Steve Winchell
Brendan Meyer  : Jesse
Brandon Perea : Alfonso « French » Sosa
Ian Alexander : Buck Vu
Jason Isaacs : Dr Hunter Aloysius « Hap » Percy
Hiam Abbass : Khatun
Riz Ahmed : Elias Rahim
Sharon Van Etten : Rachel
Will Brill : Scott Brown
Paz Vega : Renata
Zoey Todorovsky : Nina Azarova
Nikolai Nikolaeff : Roman Azarov
Marcus Choi : Mr Vu
Robert Eli : Principal Gilchrist
Zachary Gemino : Carlos Sosa
Robert Morgan : Sheriff Stan Markham
Michael Cumpsty : Dr Leon Citro
Zendaya : Fola

Mon avis : Je dois reconnaitre, alors que j’ai achevé le visionnage, pas plus tard qu’hier, de la première saison de The OA, que rares sont les œuvres qui me laissent, après coup, pour le moins perplexe… ainsi, en temps normal – et je pense que c’est un peu le cas de tout le monde – soit une œuvre me plait, soit je la trouve bidon, soit, dans le pire des cas, je la trouve trop moyenne pour être honnête. Mais dans le cas présent, comment dire… Certes, ce n’est pas un chef d’œuvre, bien au contraire, certes, ce n’est pas totalement nul, se serait exagérer d’affirmer cela, pourtant, je n’arrive pas à me décider vis-à-vis de cette première saison de The OA : concept génial et original, grand délire où l’on retrouve tout et n’importe quoi, scénario qui ose sortir des sentiers battus, foutage de gueule monumental, œuvre empreinte de poésie et qui donne à réfléchir sur les concepts de vie après la mort et sur les mondes parallèles, grand guignolesque littéral avec cette danse ridicule et des délires mystiques !? Oui, The OA, c’est un peu tout cela à la fois si je dois être tout a fait franc, c’est-à-dire, un truc quasiment inclassable où le meilleur côtoie le pire, où de formidables idées succèdent a du grand n’importe quoi, où le spectateur ne cesse de vaciller, sur une corde bien raide, entre le génial et des scènes tellement nulles qu’elles en deviennent navrantes ! Du coup, forcément, comment chanter les louanges de cette série ? En toute sincérité, pour ma part, c’est impossible, pourtant, tout n’est pas à jeter, bien au contraire et, quelque part, je ne peux m’empêcher de me dire que sans cette fichue danse a la con, beaucoup de choses seraient passé, mêmes les plus discutables. Mais bon, a un moment donné, trop c’est trop, dans un sens comme un autre, et alors que cette série aurait put être excellente, tous ses défauts, toutes ses exagérations et tous ses délires font que, malgré toute ma bonne volonté, je n’ai pas put adhérer au concept. Et maintenant que je suis arrivé à la fin de cette première saison, me vient une question : vais-je oser me lancer dans la deuxième, vais-je en avoir le courage ? Franchement, au moment où j’écris ces lignes, je n’en n’ai pas la moindre idée…


Points Positifs :
- L’idée de départ est plutôt bonne avec cette histoire d’une jeune aveugle qui, après avoir disparue pendant sept ans, réapparait en ayant mystérieusement retrouvée la vue. Comment est-ce arriver, où était-elle, comment s’est-elle échappée ? Tout un tas de questions auxquels on attend, bien entendu, des réponses.
- Les premiers épisodes sont franchement bons. Se focalisant davantage sur le retour de Prairie auprès des siens, sur les conditions de son enlèvement et de ses premiers temps sous l’emprise de l’inquiétant Hap, tout cela se regarde plutôt bien.
- Le concept de vie après la vie, d’autres dimensions, le coté un peu féerique de certaines scènes.
- Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, ce n’est pas de ce coté là que la série est critiquable.

Points Négatifs :
- Une intrigue qui tombe tout de même trop rapidement dans le grand n’importe quoi – et c’est un amateur de fantastique qui vous le dit. Il faut dire que le scénario part par moments dans un délire total et que si je n’ai aucun problème avec le concept de vie après la mort, d’univers parallèles et autres joyeusetés du même genre, lorsque l’on commence a voir un type ressusciter suite a une danse… non, là, trop c’est trop !
- Cette fichue danse, justement… Mais quel fut l’idiot qui a eu cette sombre idée !? Non seulement, elle est ridicule mais en plus, les protagonistes ne cessent de danser en poussant des cris absurdes…
- Mouais, le petit groupe de jeunes et la prof prennent trop facilement pour argent comptant tout ce que Prairie leur dit.
- Le final est tellement ridicule que j’en ai explosé de rire ; ce qui, je pense, n’était pas le but des auteurs.

Ma note : 6/10

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