THE
OA – SAISON 1
Eduard
Marina est un cadre, père de famille, marié, heureux et amoureux.
Son quotidien tranquille est chamboulé du jour au lendemain : un accident
de la route cause la mort de toute sa famille, à savoir, sa femme et ses
enfants…. Inconsolable, même ses proches ne peuvent rien faire pour atténuer la
peine de cet homme. Un soir, il fait surprenante rencontre qui vient tout
remettre en cause. En effet, une mystérieuse femme âgée, qui se dit
scientifique, lui offre la possibilité de voyager dans des univers parallèles à
la recherche d’un avenir plus heureux pour sa femme… Sauf que, voyages après
voyages, les choses semblent toujours finir en drame…
The OA – Saison 1
Réalisation
: Brit Marling et Zal Batmanglij
Scénario
: Brit Marling et Zal Batmanglij
Musique : Rostam
Batmanglij, Danny Bensi, Saunder Jurriaans et Jay Wadley
Production : Plan
B Entertainment, Anonymous Content
Genre : Fantastique
Titre
en vo : The OA – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 16 décembre 2016
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Brit Marling : Prairie Johnson / L'AO / Nina
Azarova
Emory Cohen : Homer Roberts
Scott Wilson : Abel Johnson
Alice Krige : Nancy Johnson
Phyllis Smith : Elizabeth « Betty » Broderick-Allen
Patrick Gibson : Steve Winchell
Brendan Meyer : Jesse
Brandon Perea : Alfonso « French » Sosa
Ian Alexander : Buck Vu
Jason Isaacs : Dr Hunter Aloysius « Hap » Percy
Hiam Abbass : Khatun
Riz Ahmed : Elias Rahim
Sharon Van Etten : Rachel
Will Brill : Scott Brown
Paz Vega : Renata
Zoey Todorovsky : Nina Azarova
Nikolai Nikolaeff : Roman Azarov
Marcus Choi : Mr Vu
Robert Eli : Principal Gilchrist
Zachary Gemino : Carlos Sosa
Robert Morgan : Sheriff Stan Markham
Michael Cumpsty : Dr Leon Citro
Zendaya : Fola
Mon
avis : Je dois reconnaitre, alors que j’ai
achevé le visionnage, pas plus tard qu’hier, de la première saison de The OA, que rares sont les œuvres qui me
laissent, après coup, pour le moins perplexe… ainsi, en temps normal – et je
pense que c’est un peu le cas de tout le monde – soit une œuvre me plait, soit
je la trouve bidon, soit, dans le pire des cas, je la trouve trop moyenne pour
être honnête. Mais dans le cas présent, comment dire… Certes, ce n’est pas un
chef d’œuvre, bien au contraire, certes, ce n’est pas totalement nul, se serait
exagérer d’affirmer cela, pourtant, je n’arrive pas à me décider vis-à-vis de
cette première saison de The OA :
concept génial et original, grand délire où l’on retrouve tout et n’importe
quoi, scénario qui ose sortir des sentiers battus, foutage de gueule monumental,
œuvre empreinte de poésie et qui donne à réfléchir sur les concepts de vie
après la mort et sur les mondes parallèles, grand guignolesque littéral avec
cette danse ridicule et des délires mystiques !? Oui, The OA, c’est un peu tout cela à la fois si je dois être tout a
fait franc, c’est-à-dire, un truc quasiment inclassable où le meilleur côtoie
le pire, où de formidables idées succèdent a du grand n’importe quoi, où le
spectateur ne cesse de vaciller, sur une corde bien raide, entre le génial et
des scènes tellement nulles qu’elles en deviennent navrantes ! Du coup, forcément,
comment chanter les louanges de cette série ? En toute sincérité, pour ma
part, c’est impossible, pourtant, tout n’est pas à jeter, bien au contraire et,
quelque part, je ne peux m’empêcher de me dire que sans cette fichue danse a la
con, beaucoup de choses seraient passé, mêmes les plus discutables. Mais bon, a
un moment donné, trop c’est trop, dans un sens comme un autre, et alors que
cette série aurait put être excellente, tous ses défauts, toutes ses
exagérations et tous ses délires font que, malgré toute ma bonne volonté, je n’ai
pas put adhérer au concept. Et maintenant que je suis arrivé à la fin de cette
première saison, me vient une question : vais-je oser me lancer dans la
deuxième, vais-je en avoir le courage ? Franchement, au moment où j’écris
ces lignes, je n’en n’ai pas la moindre idée…
Points
Positifs :
-
L’idée de départ est plutôt bonne avec cette histoire d’une jeune aveugle qui,
après avoir disparue pendant sept ans, réapparait en ayant mystérieusement
retrouvée la vue. Comment est-ce arriver, où était-elle, comment s’est-elle
échappée ? Tout un tas de questions auxquels on attend, bien entendu, des
réponses.
-
Les premiers épisodes sont franchement bons. Se focalisant davantage sur le
retour de Prairie auprès des siens, sur les conditions de son enlèvement et de
ses premiers temps sous l’emprise de l’inquiétant Hap, tout cela se regarde plutôt
bien.
-
Le concept de vie après la vie, d’autres dimensions, le coté un peu féerique de
certaines scènes.
-
Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, ce n’est pas de ce coté là
que la série est critiquable.
Points
Négatifs :
-
Une intrigue qui tombe tout de même trop rapidement dans le grand n’importe
quoi – et c’est un amateur de fantastique qui vous le dit. Il faut dire que le
scénario part par moments dans un délire total et que si je n’ai aucun problème
avec le concept de vie après la mort, d’univers parallèles et autres joyeusetés
du même genre, lorsque l’on commence a voir un type ressusciter suite a une
danse… non, là, trop c’est trop !
-
Cette fichue danse, justement… Mais quel fut l’idiot qui a eu cette sombre idée !?
Non seulement, elle est ridicule mais en plus, les protagonistes ne cessent de
danser en poussant des cris absurdes…
-
Mouais, le petit groupe de jeunes et la prof prennent trop facilement pour
argent comptant tout ce que Prairie leur dit.
-
Le final est tellement ridicule que j’en ai explosé de rire ; ce qui, je
pense, n’était pas le but des auteurs.
Ma
note : 6/10
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