lundi 1 décembre 2008

ABBEY ROAD


ABBEY ROAD

The Beatles

1 - Come Together (John Lennon/Paul McCartney) 4:20
Chant : John Lennon
2 - Something (George Harrison) 3:05
Chant : George Harrison
3 - Maxwell's Silver Hammer (John Lennon/Paul McCartney) 3:27
Chant : Paul McCartney
4 - Oh! Darling (John Lennon/Paul McCartney) 3:26
Chant : Paul McCartney
5 - Octopus's Garden (Ringo Starr) 2:50
Chant : Ringo Starr
6 - I Want You (She's So Heavy) (John Lennon/Paul McCartney) 7:47
Chant : John Lennon
7 - Here Comes the Sun (George Harrison) 3:03
Chant : George Harrison
8 - Because (John Lennon/Paul McCartney) 2:45
Chant : George Harrison, John Lennon et Paul McCartney
9 - You Never Give Me Your Money (John Lennon/Paul McCartney) 4:02
Chant : Paul McCartney
10 - Sun King (John Lennon/Paul McCartney) 2:25
Chant : John Lennon, George Harrison et Paul McCartney
11 - Mean Mr. Mustard (John Lennon/Paul McCartney) 1:06
Chant : John Lennon
12 - Polythene Pam (John Lennon/Paul McCartney) 1:12
Chant : John Lennon
13 - She Came in Through the Bathroom Window (John Lennon/Paul McCartney) 1:57
Chant : Paul McCartney
14 - Golden Slumbers (John Lennon/Paul McCartney) 1:31
Chant : Paul McCartney
15 - Carry That Weight (John Lennon/Paul McCartney) 1:36
Chant : George Harrison, Paul McCartney et Ringo Starr
16 - The End (John Lennon/Paul McCartney) 2:20
Chant : Paul McCartney, John Lennon et George Harrison
17 - Her Majesty (John Lennon/Paul McCartney) 0:23
Chant : Paul McCartney


Abbey Road
Musicien : The Beatles
Parution : 26 septembre 1969
Enregistré : 22 février – 20 août 1969
Durée : 47:00
Genre : Pop Rock
Producteur : George Martin
Label : Apple

Musiciens :
John Lennon : guitares acoustique et électrique, orgue, piano, chant, effets sonores
Paul McCartney : guitare basse, guitare acoustique et électrique, piano, orgue, chant, effets sonores
George Harrison : guitare acoustique, guitare électrique, guitare basse, orgue, synthétiseur Moog, chant
Ringo Starr : batterie, percussions, chant
Mal Evans : piano, harmonica, harmonium, percussions, enclume, chant
George Martin : clavecin, orgue, piano, harmonium
Billy Preston : orgue (sur I Want You (She's So Heavy))

Mon avis : Abbey Road ! Un disque des Beatles, peut être le plus connu dans l’histoire du rock, grâce à sa pochette légendaire, la plus parodiée et copiée au monde : les quatre de Liverpool, traversant la rue sur un passage piéton, devant leurs studio. Tout simplement mythique ! Alors, que pourrais je ajouter de plus à un tel monument de la musique du vingtième siècle, à une œuvre qui appartient incontestablement à l’histoire, le genre d’albums comme on en fera plus jamais (et je n’exagère pas en affirmant cela). Car, quelque soit nos préférences musicales, que l’on veuille l’admettre ou non, il y a les Beatles et les autres. Et ceux-ci, malgré les immenses talents d’innombrables groupes ou chanteurs solos ne peuvent que se battre que pour la seconde place (les Stones ? Forcement), sans que cela soit désobligeant. Car les Beatles, c’était la classe à l’état pur, le génie, le charisme et tant d’autres choses. Et comme par la force des choses, ils ne pourront jamais se reformer, ils garderont intact cette aura de perfection qui se serait perdu avec le temps. Mais alors, comment critiquer Abbey Road ? L’affaire pourrait être inutile, bon nombre de personnes l’ont fait avant moi, et avec infiniment plus de talent. Tout simplement en vous parlant de ce que disque représente pour moi. Si pour les spécialistes, le plus grand album des Beatles (accessoirement de l’histoire du rock) est, a tord ou a raison, mais la n’est pas le problème, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, Abbey Road est souvent considérer comme étant aussi bon, voir meilleur. S’il est incontestable que tout n’était plus rose entre les quatre de Liverpool lors des enregistrements de celui-ci, à l’été 1969, et que ça ne datait pas d’hier, ceux-ci tinrent à finir en beauté, et sur ce sujet, ce fut une réussite. Car Abbey Road est le véritable dernier album des Beatles, et non Let it Be, paru en 1970, mais enregistrer début 69, et lorsqu’il parut, Lennon annonça aux autres qu’il quittait le groupe, même si l’annonce officielle de la séparation ne se fit que plus tard. A l’époque, les fans espéraient encore, et en attendant de devoir apprendre à vivre sans les Beatles, ils avaient de quoi être gâtés. Cette fois ci, plus de Double Blanc « fourre tout », plus de fausses BO peu intéressantes (mais tellement supérieures à tant de productions musicales que cela en ait effrayant), mais un album atypique en raison de son medley de la face 2 (oui, à l’époque du vinil, il fallait tourner le disque) mais rempli de perles inoubliables comme seul les scarabées avaient le don de pondre. Et à ce propos, je tenais à revenir plus particulièrement sur les deux titres de George Harrison, Something et Heres Comes the Sun, pour moi, les deux sommets d’un disque qui en comporte beaucoup. Ces deux chansons sont tout bonnement ses meilleures, et avec elles, Harrison prouvait au monde entier qu’il était lui aussi un très grand compositeur, mais aussi que la vie pour lui dans l’ombre des deux génies ne devait pas être évidente… Mais Something, repris par les crooners de la terre entière pendant des siècles et des siècles, aura connu toute la reconnaissance qu’elle mérite, et est peut être, l’une des plus belles chansons de tous les temps, si ce n’est la plus belle. Et les génies ? Franchement, cela devait être déprimant pour la concurrence à l’époque : même plus trop concerné par le groupe, John Lennon nous pond un Come Together monumental, un I Want You aux paroles si « simplistes » mais extraordinaire de part son intensité, et un Because enchanteur, chanté par les trois Beatles a capela à trois reprises avant de mixer le tout, donnant l’impression d’entendre neuf chanteurs ; un régal. Si le brave Ringo nous amuse avec une petite composition de son cru, c’est bien entendu Paul McCartney qui est, une fois de plus, le maître d’œuvre de l’album. Et ce, surtout grâce au medley qui clôt l’album, constitué de chansons qui n’en étaient qu’au stade d’ébauches, et qui, jointes les unes aux autres, nous offre un inoubliable festival long de 16 minutes où les Fab Four se donnent à cœur joie et sont, tout simplement au sommet de leur art (pas mal pour des types sensés s’engueuler en permanence !). Un medley, on pourrait croire que nos barbus ne sont pas foulés pour une fin. Détrompez vous, écoutez le, et vous comprendrez ce que je veux dire… Abbey Road est l’un de mes disques préférés, à l’intensité toujours aussi forte, comme si c’était la première fois que je le découvrais, à chaque écoute. Et rien que pour les deux inoubliables chansons de George Harrison, j’ai envie de le réécouter. Un monument du rock, et de la musique tout simplement. Alors, à tous ceux qui se prennent pour des soit disant « stars » à notre époque, qu’ils prennent quelques petites leçons car, visiblement, la claque pourrait être magistrale. Mais bon, il parait que l’on ne doit pas comparer les époques, alors, autant rappeler les derniers vers de The End : « and in the end, the love you take is equal to the love you make »… Cela peut paraître simpliste mais le pire, c’est que c’est vrai.


Points Positifs :
- Probablement l’un des plus grands disques de tous les temps, tous genres confondus, en tous cas, celui qui possède la pochette la plus copiée et parodiée de l’histoire de la musique populaire depuis une quarantaine d’années. Pour un groupe génial mais en fin de course et qui allait se séparer ensuite, force est de constater que les Beatles prouvent, une dernière fois, tout leur immense talent !
- Selon moi, Something et Heres Comes the Sun, les deux titres de George Harrison et qui sont tout simplement les meilleurs de cet album ; accessoirement, le regretté George prouvait enfin au monde a quel point il n’avait rien à envier au duo Lennon et McCartney.
- Le sieur Lennon n’est plus vraiment concerné par le groupe et il arrive encore à nous pondre deux perles monumentales : Come Together et l’extraordinaire et étonnant I Want You (She's So Heavy).
- McCartney est extraordinaire sur Oh! Darling
- Le medley de la face B, bien entendu. Vous croyez que ce n’est que du remplissage ? Oh que non, réécoutez le et admirez !
- George Harrisson qui se lance dans l’utilisation d’un synthétiseur… une première dans l’histoire de la musique, eh oui !
- La pochette, encore et toujours…

Points Négatifs :
- Bah, franchement, pas grand-chose à dire en dehors du fait que certains resterons allergiques a tout jamais au medley qui clôture l’album ; d’un autre coté, je me suis toujours demandé ce qu’auraient donné ces chansons si elles avaient été plus travaillées ? Mais bon, on ne peut pas refaire le passé, encore moins quand il est entré dans la légende.

Ma note : 10/10

L’HISTOIRE SECRÈTE – LE CRÉPUSCULE DES DIEUX


L’HISTOIRE SECRÈTE – LE CRÉPUSCULE DES DIEUX

Juillet 1943, Sicile : un petit groupe de mafiosi s’affère dans les ruines d’un vieux monastère. Ils remontent, bientôt, du sous-sol du bâtiment, ni plus ni moins que la mythique Arche d’alliance qui y reposait depuis plusieurs siècles. Mais les hommes n’ont pas le temps de savourer l’instant, puisqu’un commando nazi attaque les siciliens et s’empare de la relique. Cette mission est l’œuvre de Guillaume de Lecce, l’archonte noir, qui préfère savoir l’arche à ses côtés et ainsi avoir toute latitude pour assoir ses projets : le règne d’un ordre nouveau couchant l’humanité à ses pieds ou plutôt ce qu’il en resterait. Itzak, un joueur d’ivoires allié à la maison des épées, est lui aussi en Sicile, infiltré comme agent de l’OSS, derrière les lignes ennemies. Il attend un petit groupe de soldats américains qui doit lui apporter son soutien pour une mystérieuse mission… Pour commencer, il rencontre dans le petit village de Corleone, le puissant « I nostru calcagnu », le parrain des parrains de « Cosa Nostra ». Le vieil homme lui apprend que Guillaume de Lecce tire une partie de sa vitalité de la fameuse Arche d’alliance : s’en emparer mettrait fin définitivement à sa puissance. Le sicilien demande alors à Itzak de rejoindre ses hommes d’honneurs qui ont du déterrer l’objet… sans savoir bien sûr que Guillaume est déjà passé par là. Ce dernier, d’ailleurs, de mettre au point une arme surpuissante compromettant ainsi fortement les chances du débarquement des forces alliées en France…


L'histoire Secrète – Le Crépuscule des Dieux
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O'Grady
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 01 novembre 2008
Nombre de pages : 48

Mon avis : Moins de deux mois après vous avoir proposé la critique du douzième volume de L’Histoire Secrète, Lucky Point, tome que l’on pouvait qualifier de… hum, comment dire… moyen bon, nous arrivons a un nouveau tournant de la série puisque, contrairement a ce qui était annoncé lorsque paru Les Sept Piliers de la Sagesse, le prochain, qui devait être une encyclopédie, sera un volume normal ; bref, vous l’avez compris, cela fait deux fois que le sieur Pécau nous fait le coup – après Notre-Dame des Ténèbres – et je pense ne pas me tromper en affirmant que l’on aura droit a un troisième cycle… Mais avant d’y arriver, intéressons nous donc un peu au sujet du jour, ce fameux treizième tome : Le Crépuscule des Dieux. Ici, nous avons droit aux dernières années de la Seconde Guerre Mondiale et d’entrée de jeu, les choses commencent mal puisque, si la présence de l’Arche d’Alliance en Sicile passe encore (après tout, pourquoi pas si l’on veut suivre les idées parfois folles du scénariste), les explications données par le parrain local de la mafia a Itzak (encore une fois, je ne l’avais pas reconnu) sont pour le moins confuses : en effet, ici, Jean-Pierre Pécau s’emmêle littéralement les pinceaux au sujet de Frédéric II, Guillaume de Lecce et la découverte de l’Arche, le premier étant censé la découvrir, d’après ce qui est dit, avant même sa naissance !? Bref, une belle petite coquille qui aurait put tout gâcher et qui nous prouve que, a force de vouloir lier le moindre événement historique aux Archontes et aux Ivoires, même Pécau s’y est perdu… alors je ne vous dit même pas bon nombre de lecteurs qui ont abandonné les frais depuis longtemps. Fort heureusement, la suite, elle, est plus intéressante et si ce tome souffre des mêmes défauts que le précédant, c’est-à-dire, un survol rapide des événements avec de petits sauts dans le temps toutes les trois ou quatre pages, force est de constater que l’intrigue en elle-même n’en reste pas moins plutôt réussie : que ce soit l’utilisation des mégalithes afin de contrôler le climat, les origines de la mafia, la visite du président Roosevelt au roi d’Arabie Saoudite, les recherches atomiques des deux camps et l’utilisation, justement, des bombes par les américains afin d’en finir avec Guillaume de Lecce, tout cela n’est pas dénué de non-sens, même si, je le reconnais, c’est par moments un peu tiré par les cheveux… De son côté, Igor Kordey, lui, retrouve enfin un niveau pour le moins excellent et livre une prestation quasi-sans fautes (en dehors d’une page singulièrement loupée) voir même superbe, si l’on aime son style, par moments. Bref, un tome qui, malheureusement, souffre un peu des mêmes défauts que les deux précédant mais qui, malgré tout, apporte une bonne conclusion a ce second cycle de la saga… enfin, conclusion, je m’avance un peu trop rapidement ; après tout, ce n’est pas finis…


Points Positifs :
- Un tome dans la lignée de ses prédécesseurs et qui vaut particulièrement pour les tentatives, parfois judicieusement choisies, de Jean-Pierre Pécau, de lier tout un tas d’événements divers ayant eu lieu au cours du conflit a son histoire parallèle. C’est parfois tiré par les cheveux, a en croire Pécau, tout, absolument tout est lié, mais une fois que l’on a accepté ce fait, cela passe plus ou moins bien.
- Deux protagonistes majeurs perdent la vie (apparemment) dans ce tome : Itzak et, à la fin, Guillaume de Lecce.
- Bien aimé l’idée de l’utilisation des mégalithes pour créer une arme climatique.
- Un Igor Kordey en excellente forme et qui livre un travail, pour une fois, quasiment irréprochable.
- Retour d’une couverture digne de celles des débuts, c’est-à-dire, réussie – c’était un peu moins le cas depuis quelques tomes…

Points Négatifs :
- Mais quelle immense coquille que nous a pondu Pécau avec ses explications sur la présence de l’Arche d’Alliance en Sicile : chronologiquement, c’est n’importe quoi et vous vous doutez bien que Frédéric II ne pouvait pas trouver l’Arche avant même de naitre !?
- Cela fait trois tomes que ça dure mais après avoir survoler l’histoire pour s’attarder sur des détails – marque de fabrique du premier cycle – désormais, Jean-Pierre Pécau le fait sur un album, deux ou trois années pouvant s’écouler a chaque fois : on est noyé dans les références, on n’arrête pas de faire des petits bonds dans le temps toute les quatre pages, bref, on passe parfois du coq a l’âne et l’ensemble fait un peu décousue…
- Trop de protagonistes tuent les protagonistes, du coup, il n’y a pas de place pour tout le monde et je ne vous parle même pas de ceux que l’on ne voit plus depuis des lustres ; n’est ce pas Dyo !?

Ma note : 6/10