jeudi 30 décembre 2021

LIFE ITSELF


LIFE ITSELF
 
Amoureux depuis l’université, Will et Abby, deux jeunes New-yorkais, se marient. Alors qu’ils s’apprêtent à devenir parents, leur trajectoire se mêle à d’autres destins. Ceux de Dylan, jeune femme perturbée qui tente d’apaiser sa souffrance, d’Irwin, qui élève sa petite-fille dans un monde dangereux, de M. Saccione, riche propriétaire terrien espagnol, et de son intendant Javier, entouré de sa femme Isabelle et de leur fils Rodrigo. De New York à l’Espagne, nous croisons les parcours d’êtres humains de générations différentes qui n’étaient pas appelés à se rencontrer…
 

Life Itself
Réalisation : Dan Fogelman
Scénario : Dan Fogelman
Musique : Federico Jusid
Production : FilmNation Entertainment, Amazon Studios
Genre : Drame
Titre en vo : Life Itself
Pays d’origine : Etats-Unis, Espagne
Parution : 21 septembre 2018
Langue d'origine : Anglais, Espagnol
Durée : 117 min
 
Casting :
Oscar Isaac : Will Dempsey
Olivia Wilde : Abby Dempsey
Antonio Banderas : Mr. Saccione
Mandy Patinkin : Irwin
Olivia Cooke : Dylan
Kya Kruse : Dylan, enfant
Alisa Sushkova : Dylan, bébé
Jordana Rose : Mary, enfant
Annette Bening : Dr. Kate Morris
Laia Costa : Isabel
Àlex Monner : Rodrigo
Adrian Marrero : Rodrigo, enfant
Samuel L. Jackson : lui-même
Sergio Peris-Mencheta : Javier
Jake Robinson : Henry
Isabel Durant : Charlie
 
Mon avis :
 Pas bête l'ami Dan Fogelman ! Vu l'énorme succès de sa série This Is Us, le bougre a décidé de faire plus ou moins la même chose avec un long-métrage, c'est-à-dire une fresque de destins entrecroisés où se mêlent les grands bouleversements de la vie – l'amour, le deuil, etc. – dans un dessein de mosaïque forcément plus grande. C'est sans doute pour cette raison que la critique américaine l'a descendu en flèche – beaucoup l'ont par ailleurs considéré comme un des pires films de 2018 – en n'y voyant là qu'une variation tout autant mélodramatique qu'opportuniste de son plus grand succès à ce jour. Pourtant, même s'il n'est pas une totale réussite, il faut le reconnaitre Life Itself  mérite tout de même d'être réhabilité de sa sinistre réputation au vu du nombre assez conséquent de qualités qu'il contient... « Le narrateur n'est pas fiable ! », cette phrase proclamée par le personnage d'Olivia Wilde alors en pleine préparation de sa thèse littéraire est bien entendu la donne essentielle pour comprendre la vue d'ensemble que Dan Fogelman veut donner à son histoire et, par là même, la manière dont il a de nous de la narrer. Cela part d'une idée toute simple : dès qu'une histoire sur quelqu'un est racontée, elle est forcément soumise au point de vue de son auteur, de ce qu'il en a digéré lorsqu'il l'a lui-même entendue ou vécue avant de la transmettre à son tour, de ce fait, elle n'en devient plus qu'une version détournée. Ainsi, selon l'étudiante, il ne pourrait y avoir qu'un narrateur véritablement fiable, ce serait la vie elle-même, seulement, au vu de l'aspect littéralement chaotique de cette dernière, sa fiabilité reste contestable. Et c'est là que le justement bien nommé Life Itself prend tout son sens en nous montrant que le côté jugé a priori aléatoire de la vie n'est pas une certitude si on le considère non pas sur une existence mais sur plusieurs où un schéma bien plus grand se dessinerait faisant bel et bien de la vie un narrateur fiable... Rassurez-vous, ce n'est pas si compliqué que ça en a l'air, d'autant plus que l'ouverture magnifiquement absurde – avec Samuel L. Jackson himself en guest-star – se charge de vous démontrer à elle toute seule à quel point un narrateur ne peut pas être fiable. C'est d'ailleurs celle-ci que nous introduit au premier chapitre – il y aura quatre en tout plus un cinquième conclusif – et à la destinée de son premier personnage incarné par Oscar Isaac. La volonté de narration trompeuse y prendra encore plus de sens avec l'histoire de cet homme incapable de se remettre de son grand amour perdu – Olivia Wilde – où tout nous est ainsi rapporté par son esprit fracassé à cause du chagrin et de son questionnement sur ses propres souvenirs. Dans une chronologie complètement morcelée, un événement-clé en apparence aléatoire et incompréhensible par celui qui l'a vécu marquera les esprits pour devenir le point de départ d'un dessein bien plus grand englobant une multitude d'autres existences à travers le temps et l'espace. Face à l'impossibilité d'entrevoir encore le vaste schéma qui se dessine, ce premier point de vue se terminera sur un choc, un uppercut narratif pour mieux nous montrer la tragédie de l'impossibilité d'apporter une quelconque interprétation à un drame jalonnant une vie sur le court-terme. On se taira, bien entendu, sur la teneur des autres chapitres et de leurs personnages afin de ne pas trop en révéler mais sachez juste que Life Itself va bien tourner à un brillant exercice de mise en abîme narrative exploitant totalement l'idée de son concept, la narration du film en elle-même va se révéler à la hauteur en retraçant le destin de multiples existences sur des années de vécu pour n'en saisir que des instants fugaces mais essentiels à ce qui se joue sur un plus grand plan. Au delà de la globalité du propos, chaque chapitre pris indépendamment va se révéler intéressant, que cela soit par des personnages toujours travaillés et attachants, des merveilles de dialogues donnant une justesse de vérité dans les moments décisifs des différentes intrigues et, enfin, des acteurs en totale adéquation avec l'ensemble, toujours capables de nous toucher à tout moment par la sincérité de leurs jeux, ce qui, par ailleurs, est plutôt logique au vu du casting. Hélas, car tout n’est pas parfait dans ce film, cette construction d'un schéma plus vaste va se retourner contre le film. Une fois, la destinée de certains personnages posée et le discours compris, nul besoin d'élargir notre grand œil omniscient de spectateur pour comprendre où Dan Fogelman veut nous emmener par la main, Life Itself va ainsi devenir complètement prévisible sur sa ligne d'arrivée en parfaite opposition à ses prémices surprenants et cela va nuire considérablement sur ce que l'on veut nous faire ressentir. Il reste encore de jolis moments à se mettre sous la dent mais rien n'y fait, le film a beau tout faire pour essayer d'arracher des larmes à nos petits corps, le fait d'avoir abattu ses cartes trop tôt nuit bien trop à créer le tourbillon d'émotions dans lequel il espérait nous emporter avec sa conclusion... On ressort donc de Life Itself avec l'impression d'avoir vu un exercice narratif étonnant et même plutôt brillamment convaincant la plupart du temps mais qui n'a toutefois pas eu conscience qu'il se tirait une balle dans le pied en exposant trop frontalement ses propres plans avec ce risque de perdre tout effet de surprise et de yeux mouillés que sa dernière partie se devait de provoquer. Néanmoins, le film de Dan Fogelman a tellement de jolis et bons moments qu'il est bien loin du mélo catastrophique annoncé, à vrai dire, on espérerait même que d'autres en prennent de la graine au niveau de leurs ambitions et de leur écriture...
 

Points Positifs
 :
- Du Dan Fogelman pur jus : reprenant la trame narrative de son plus gros succès jusqu’alors, je veux, bien évidement, parlé de la série This Is Us, le réalisateur nous livre un long métrage terriblement efficace qui plaira, naturellement, aux fans de son autre création, mais également à un public qui sera, probablement, conquis par ce bel exercice narratif qui mêle fort habilement divers destins et diverses époques tout en finissant par lier tout cela ensemble.
- Un casting cinq étoiles sur lequel il n’y a rien à redire et qui rempli parfaitement le job : Oscar Isaac, Olivia Wilde, Antonio Banderas, Annette Bening, pour ne citer que les plus connus et même Samuel L. Jackson en guest star dans un rôle franchement amusant.
- Diverses histoires de mêlent et s’emmêlent fort habilement et, dans l’ensemble, elles sont toutes passionnantes et touchantes.
 
Points Négatifs :
- On comprend trop rapidement où le réalisateur veut en venir et si la seconde partie du film est de qualité, on y perd tout de même en suspens puisqu’on se doute bien de la conclusion qui est plus qu’évidente.
- Du Dan Fogelman pur jus : évidement, tout cela ressemble terriblement à This Is Us dans sa structure et l’on peut comprendre que certains trouvent à redire à cela.
- Bien évidement, on n’échappe pas à quelques poncifs propres aux films US dans leur ensemble – étalages de grands sentiments et autres joyeusetés du même genre…
 
Ma note : 7,5/10

mardi 28 décembre 2021

DON'T LOOK UP


DON'T LOOK UP
 
Le docteur Randall Mindy et sa doctorante Kate Dibiasky sont astronomes. Leurs calculs montrent qu'une comète va détruire la Terre dans six mois. Confrontés au peu d’empressement de la présidente des États-Unis pour la dévier de sa trajectoire, ils entreprennent une tournée médiatique afin d’annoncer la fin du monde et de mobiliser le grand public. La comète large de 5 à 10 km, est baptisée du nom de sa découvreuse, Dibiasky. Une fois que les autorités sont convaincues, une mission est envoyée pour dévier sa trajectoire, mais de manière inexplicable, elle fait demi-tour. Il s'agit en fait d'une décision de la présidente des États-Unis, Janie Orlean, car son plus gros donateur Peter Isherwell, le créateur de l'entreprise technologique Bash, a découvert avec ses équipes que cette comète contenait des milliers de milliards de dollars de métaux précieux susceptibles selon ses dires d'enrichir considérablement la planète et de mettre fin à la pauvreté dans le monde. Bash met alors au point une mission pour faire exploser la comète à l'aide de drones de sa conception, ses débris si précieux, des dizaines de météorites censées alors retomber sur la Terre en causant des dégâts mais sans la détruire, pouvant ensuite être récupérées. Le déni parcourt notamment l'Amérique sur la réalité du danger, la présidente fait campagne sur le thème Don't look up (ne regardez pas en l'air !) tandis que Randall et Dibiasky tentent de convaincre le monde des risques de cette mission et du danger approchant. Jusqu'à ce que la comète apparaisse dans le ciel au vu de tout le monde. La mission Bash va-t-elle réussir ?
 

Don't Look Up
Réalisation : Adam McKay
Scénario : Adam McKay
Musique : Nicholas Britell
Production : Hyperobject Industries, Netflix
Genre : Comédie Dramatique, Catastrophe
Titre en vo : Don't Look Up
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 24 décembre 2021
Langue d'origine : Anglais
Durée : 145 min
 
Casting :
Leonardo DiCaprio : Dr Randall Mindy
Jennifer Lawrence : Kate Dibiasky
Rob Morgan : Dr Clayton « Teddy » Oglethorpe
Meryl Streep : la présidente Janie Orlean
Jonah Hill : Jason Orlean
Cate Blanchett : Brie Evantee
Mark Rylance : Peter Isherwell
Tyler Perry : Jack Bremmer
Timothée Chalamet : Yule
Melanie Lynskey : June Mindy
Ron Perlman : le colonel Ben Drask
Himesh Patel : Phillip
Ariana Grande : Riley Bina
Gina Gershon : Kathy Logolos
Michael Chiklis : Dan Pawketty
Paul Guilfoyle : le général Themes
Kid Cudi : DJ Chello
Chris Evans : Devin Peters
Tomer Sisley : Adul Grelio
Ross Partridge : Keith Ollens
Edward Fletcher : Dr Ginnerson
 
Mon avis :
 La bonne, que dis-je, la très bonne surprise de cette fin d’année sur Netflix et la preuve absolue – mais on est de plus en plus convaincu de cela – que les plateformes de streaming n’ont plus grand-chose à envier au grand écran. Car bon, comment dire, s’il y a bien un film à regarder – sur le petit écran – en ces derniers jours de 2021, c’est, indéniablement, ce Don't Look Up, film catastrophe et satirique qui, avec sa flopée de stars hollywoodiennes, est peut-être un des longs métrages les plus pertinents qu’il m’a été donné de voir ces derniers mois. Mais place, pour commencer, à un petit résumé de la chose… L’astrologue doctorante Kate Dibiasky – Jennifer Lawrence – fait la découverte d’une énorme comète, prête à s’abattre sur la Terre et découvre qu’il ne reste qu’un peu plus de six mois pour agir. En tandem avec le docteur Randall Mindy – Leonardo DiCaprio – leur mission sera de persuader leur nation, voire le monde entier, à prendre conscience de la menace qui plane sur leur avenir. En s’arrêtant là, le postulat se superpose très bien avec l’arrivée de la récente pandémie de Covid-19, qui aura sans doute eu un impact dans la finition du script. Cela se ressent à plusieurs niveaux et ce long métrage nous tombe du ciel pour faire le point sur une hiérarchie défectueuse, d’un manque d’écoute et de communication sidérante et d’une hystérie collective, que l’on cultive sur les chaînes d’information publique ou sur les réseaux sociaux. Le terrain de jeu est vaste pour Adam McKay, le maitre d’œuvre de ce film, mais ce n’est pas un souci pour ce dernier, qui préférera esquisser certains sujets afin de mieux appuyer son raisonnement. On a démarré avec une tension franche, sans tergiverser dans le drame absolu, mais alors que l’on commence à franchir le seuil de la toute-puissance américaine, on nous laisse à la porte du Bureau Ovale, et, mieux que ça, on taxe sous notre nez cette attente inimaginable. Mais scénario oblige, on finit par y entrer dans une ambiance jazzy et à la découverte d’une présidente – Meryl Streep – qui ne porte guère d’intérêt à cette problématique, au profit des polémiques mineures. Ce sera ainsi tout du long, au détour de courte insertion de séquences de vie, où la planète continue de tourner sur elle-même. Les scientifiques ne sont pas pris au sérieux et alors que l’on file peut-être vers une délivrance, un PDG – Mark Rylance – se présente comme la caricature parfaire d’une chimère entre Steve Jobs et Elon Musk. On en rira, jusqu’à ce que le dernier acte bascule dans l’effroi le plus total et c’est dans cette maîtrise des tonalités, que le réalisateur gagne à rendre ses arguments, déjà excessifs à souhait, encore plus pertinents. Repêché par Netflix à la Paramount, Don’t Look Up n’est rien d’autre que le miroir d’une société, épuisée par ses contraintes, sa politique aseptisée et son ambiance condescendante. Les protagonistes sont à bout, en décalage avec les idées reçues, qui empoisonnent un libre-arbitre, faussement défendu et généreusement protesté. Du héros blanc raciste aux victimes féminines, toujours dans le collimateur et toujours dans l’ombre des véritables responsables, on se tord de rire et de douleur, comme nous rappeler le goût d’un malaise que l’on aurait dilué dans un sourire niais, sans personnalité et sans humanité. Tout le grand Hollywood est présent pour en témoigner et pour presser un peu plus fort sur des plaies ouvertes, en espérant que l’on finisse par se sentir impliqué, aussi bien dans cette parodie dramatique que de notre côté de l’écran, mais ceci, bien entendu, est une autre histoire et vu comment va la société depuis quelques années, il y a de quoi être très pessimiste…
 

Points Positifs
 :
- Peut-être un des films les plus pertinents de l’année et, accessoirement, une indéniable réussite. Il faut dire que davantage qu’un film catastrophe, Don’t Look Up est une formidable satyre sur notre société actuelle et ses travers. Ici, tout le monde en prend pour son grade : les politiques, les militaires, les médias, les réseaux sociaux, les complotistes, les artistes, bref, quasiment tout le monde.
- Captivant de bout en bout, terriblement drôle et caustique, on ne s’ennui pas une seule seconde avec ce film qui nous fait passer un superbe moment. Par ailleurs, malgré sa durée pour le moins conséquente, on ne voit pas le temps passé…
- Il y a plusieurs lectures dans ce film et il faut savoir regarder au-delà du simple film catastrophe à grand spectacle pour mieux comprendre ce qui est vraiment visé ici : c’est-à-dire, le je m’en foutisme générale vis-à-vis du changement climatique.
- Une flopée de stars du grand écran sont au rendez vous : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet, Ron Perlman, pour ne citer que les plus connus. Bref, il y a de quoi faire avec ce casting cinq étoiles !
- Petite mention à Ariana Grande dans un rôle où elle se moque superbement d’elle-même.
- Difficile de ne pas penser à la crise du Covid en regardant ce film…
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, ce genre de film satyrique n’est peut-être pas fait pour tout le monde et certains risquent de ne pas accrocher, ce qui est dommage, mais bon, tout cela reste une affaire de gouts personnels…
- Je ne suis pas tout à fait sur que les pro-Trump, les fous des réseaux sociaux, les complotistes et les fanatiques de Apple ne tiquent pas à certains moments.
 
Ma note : 8/10

lundi 27 décembre 2021

GOLDORAK


GOLDORAK
 
Des astronautes sont en mission d'inspection près du Camp de la Lune Noire, à la recherche de la présence de lasernium. En arrivant à proximité de l'ancienne base du Grand Stratéguerre dévastée par Goldorak, un vaisseau sort de terre et envoie un objet en direction du Japon. Le mont Fuji est touché ! Pendant ce temps-là, alors que Vénusia finit une opération sur un jeune garçon à l'hôpital universitaire de Bunkyō, un Golgoth balance une boule de feu qui vient endommager l'édifice. Vénusia court un grave danger, l'immeuble menace de s'effondrer et sa vie est menacée... Heureusement, Alcor qui vient de finir une réunion de travail quelque peu olé-olé, prend son OVT qui était remisé au garage. In extremis, il vient à la rescousse pour sauver son amie, qu'il n'a pas revue depuis le départ d'Actarus pour Euphor. L'armée japonaise essaie tant bien que mal de contrôler la situation, mais elle échoue. Alcor est en colère, seul Actarus et Goldorak peuvent les sauver, mais ils les ont abandonnés... Yros d'Arkhen, dernier général de la division Ruine fait irruption dans le Parlement japonais. Il demande l'évacuation générale de tout le peuple japonais, afin que son peuple puisse prendre possession de l'archipel. Ils ont sept jours pour obtempérer...
 

Goldorak
Scénario : Xavier Dorison, Denis Bajram
Dessins : Denis Bajram, Alexis Sentenac, Brice Cossu
Couleurs : Yoann Guillo
Couverture : Denis Bajram
Editeur : Kana
Genre : Science-Fiction
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 15 octobre 2021
Nombre de pages : 168
 
Mon avis :
 Oui, mille fois oui, ma génération aura eu beaucoup de chance ! Ce constat, je me le fais depuis une bonne quinzaine d’années et plus le temps passe, plus, en regardant ce qu’est devenu la société actuelle, je me dis que je suis né à la bonne époque. Certes, en affirmant cela, certains vont me taxer de vieux con qui, comme bien d’autres avant lui, ne cessaient de chanter les louanges du bon vieux temps en méprisant ouvertement la nouvelle génération. Le problème c’est que, parfois, les vieux cons ont raison et si je ne suis pas là pour vous faire un débat sur l’état sociétal actuel qui est bien triste, au moins, je peux vous parler de l’époque bénie où les dessins animés nippons sont arrivés chez nous, a la fin des années 70, et où ces derniers ont bouleversés à jamais la vie de millions – oui, de millions – de jeunes occidentaux à tout jamais. Ceux-ci, dont, qui étaient diffusés dans Récré A2 ou Le Club Dorothée puis, plus tard, sur feu La 5, n’auront pas connu de successeurs dignes de ce nom, qualitativement parlant, la bien-pensance et les politiques ayant finit par avoir leur peau : dommage pour les plus jeunes d’entre nous, quant à nous, les vieux de la vieille, comment ne pas garder de somptueux souvenirs de dessins animés aussi marquants que Capitaine Flam, Albator, Cobra, Les Chevaliers du Zodiaque, Ken le Survivant, Dragon Ball et, bien évidement, du premier d’entre eux, de celui par qui tout est arrivé… Goldorak ! Mais bon, celui-ci semblait relégué dans nos lointains souvenirs d’enfance depuis belle lurette – quatre décennies tout de même – ce, jusqu’à ce que, en ce mois d’octobre 2021, ne survienne une surprise monumentale qui en aura bouleversé plus d’un, je veux, bien évidement, parler de la parution de la bande dessinée d’une petite bande de vieux fans qui, indéniablement, aura été un des gros événements de cette fin d’année ! On n’y croyait plus. Et pour tout dire, on avait même un peu oublié Actarus depuis son départ de la Terre pour la planète Euphor dans le dernier épisode du dessin animé Goldorak diffusé en 1980. Autant dire que la suite et la fin de cette aventure sous la houlette de Xavier Dorison, Denis Bajram, Alexis Sentenac et Brico Cossu a comme un petit air de fête. En effet, les quatre compères ont mis en place un scénario sombre et bien ficelé, qui fait le lien entre la série animée d’antan et l’époque actuelle. Ainsi, les auteurs reprennent à leur compte tout le background de l’univers du robot géant pour le transposer en 2021 et mettre en perspective une intrigue sacrément intéressante, où rien n’est tout blanc ou tout noir, bien au contraire. Scénaristiquement, Dorison et Bajram montrent toute leur verve en réveillant un Actarus et un Goldorak rangés aux oubliettes, un Alcor perdu dans son business, Vénusia occupée à prendre soin des autres... et tous les autres personnages retombés dans l'ombre et que l’on retrouve avec grand plaisir. Du coté des dessins, Bajram, Cossu et Sentenac ont réussi le tour de force de garder l’identité graphique de Go Nagaï, le mangaka créateur de l’univers, tout en y insufflant un souffle nouveau, grâce notamment à des traits fins et détaillés. Quand à la colorisation, le sieur Yoan Guillo apporte une plus-value indéniable grâce à une palette de couleurs remarquables ! Bref, au final, ce Goldorak mouture 2021 est un véritable chef d’œuvre. Ni plus, ni moins, du moins, si, comme moi, vous êtes un vieux fan nostalgique, cœur de cible, indéniablement, de cette BD pas comme les autres mais qui aura fait plaisir, énormément plaisir même, a bon nombre de quadras qui ont gardé leur âme d’enfant…
 

Points Positifs
 :
- Une des plus belles surprises de cette fin d’année 2021 ! Il faut dire que le pari de donner une suite à Goldorak, œuvre culte en occident, principalement en France – curieusement, celui-ci ne marcha guère dans son pays d’origine, les japonais préférant l’œuvre précédente de Go Nagaï, Mazinger Z – était pour le moins audacieux, or, au vu du résultat final, il apparait comme étant une réussite indéniable !
- Bien évidement, si vous faites parties de ma génération, si vous êtes nés au cours des années 70 et que vous avez connu de plein fouet la vague Goldorak à l’époque, alors, cette BD est faite pour vous ! L’effet nostalgie fonctionne naturellement à plein régime et comme, en plus, l’œuvre en elle-même est de qualité, que demandez de plus !?
- Chapeau bas à Xavier Dorison et Denis Bajram pour nous avoir offert un très bon scénario qui nous permet de retrouver Actarus et ses compagnons, dix ans après la conclusion de la série, pour une nouvelle aventure où ils seront aux prises, une fois de plus, avec les forces de Vega. Sauf que, cette fois ci, les choses sont un peu plus complexes que prévues…
- Pour ce qui est des dessins, le trio composé de Denis Bajram, Alexis Sentenac et Brico Cossu livre une fort belle prestation et ceux-ci rendent un bel hommage au grand Go Nagaï.
- Une couverture à la fois simple mais oh combien réussie !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, aussi bonne soit ce Goldorak, celui-ci est, avant toute chose, destiné a un public plutôt agé qui aura connu les heures de gloire du dessin animés sur le petit écran. Bref, si vous n’êtes pas nés dans les années 70, je ne suis pas tout à fait sur que cette BD vous touche vraiment, malgré ses qualités, quand aux plus jeunes, ils resteront probablement de marbre devant celle-ci.
 
Ma note : 8/10

dimanche 26 décembre 2021

GHOST OF TSUSHIMA


GHOST OF TSUSHIMA
 
En 1274, l'armée mongole dirigée par Khotun Khan, cousin de Kubilaï Khan, accoste sur les plages de l'île japonaise de Tsushima face à 80 samouraïs dirigés par le Jitō de l'île, le daimyo Shimura, et son neveu Jin Sakai – recueilli et élevé par ce dernier à la suite du meurtre de son père et du décès de sa mère, sœur du Daimyo Shimura. Les samouraïs sont facilement balayés par les Mongols qui ont l'avantage du nombre mais disposent aussi de l'expérience de Khotun Khan qui a étudié le code d'honneur et les tactiques des samouraïs afin de les retourner contre eux. Jin Sakai est laissé pour mort à la fin du carnage. À son réveil Jin constate qu'il a été sauvé par une voleuse du nom de Yuna qui lui demande en retour de l'aider à sauver son frère Taka, prisonnier des Mongols. Jin lui en fait la promesse mais tente dans un premier temps de délivrer son oncle, retenu prisonnier au château de Kaneda, mais échoue facilement battu par Kothun Khan.
 

Ghost of Tsushima
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : Sucker Punch Productions
Concepteur : Nate Fox, Jason Connell
Musique : Shigeru Umebayashi, Ilan Eshkeri
Date de sortie : 20 août 2021
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-Aventure, Infiltration
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS5
 
Mon avis :
 Ce fut, indéniablement, le dernier très grand jeu de la PS4, un soft sublime, quasiment sans le moindre défaut et qui prouva à la communauté de joueurs que, même si la quatrième console de chez Sony était en fin de vie et sur le point d’être remplacée par une certaine PS5 – sauf que, pandémie de Covid oblige, les choses ne se déroulèrent pas de la même façon que d’habitude et que, plus d’un an après la sortie de cette dernière, il est toujours pour le moins complexe de s’en procurer – elle en avait encore pas mal dans le ventre et capable, donc, de nous offrir quelques beaux chef d’œuvres… Ce jeu, donc, vous l’avez compris, il s’agit de Ghost of Tsushima, soft d’aventure dans un monde ouvert – comme c’est un peu devenu la norme ces dernières années – et qui nous plonge en plein Japon médiéval lors des tentatives d’invasions mongoles sur l’archipel nippon. Bien évidement, ici, il y avait de quoi être dubitatif malgré tout : ainsi, les mondes ouverts, c’est sympa mais ce n’est pas exempt de défauts non plus, les principaux étant, finalement, la grandeur de la carte et la multiplication de quêtes secondaires et d’objectifs qui, la plupart du temps, ne servent qu’a prolonger artificiellement une durée de vie déjà conséquente. Du coup, les joueurs, échaudés par la tournure prise par certains softs ces dernières années, comme Assassin’s Creed pour ne citer que l’exemple le plus évident, pouvaient craindre que, malgré toutes les promesses des concepteurs de Ghost of Tsushima, on ne retrouve les traditionnels défauts déjà omniprésents dans la saga phare de chez Ubisoft – voir, bien entendu, Assassin’s Creed Odyssey. Fort heureusement, ici, si l’on ne peut pas nier la présence de certains défauts propres au genre – au bout d’un moment, il faut le reconnaitre, cela peut devenir lassant de tomber sur des patrouilles mongoles ou de devoir prendre d’assaut un campement ou une forteresse adverse – l’ensemble est nettement mieux gérer, quand aux fameuses quêtes secondaires, celles-ci sont bien plus abouties et intéressantes que chez la concurrence – sans atteindre la perfection de The Witcher 3 non plus, il faut l’admettre… Et puis, il y a aussi le scénario en lui-même de ce Ghost of Tsushima qui renvoie la saga Assassin’s Creed dans les cordes et qui nous montre, au demeurant, ce que les concepteurs de cette dernière pourraient faire s’ils osaient prendre un peu plus de risques. Captivante, fascinante même par moments au vu des enjeux en court, l’intrigue de Ghost of Tsushima, toute emprunte de l’ambiance des films d’Akira Kurosawa, frôle la perfection même si nous avons ici davantage la vision qu’on les américains du Japon qu’autre chose. Ajoutons à cela un gameplay de qualité et un système de combat presque parfait – oui, il y aurait une ou deux choses à dire – et il est évidant que les qualités de ce soft sont nombreuses, fort nombreuses même, surtout que, mine de rien, je n’ai toujours pas parlé de la qualité graphique : ici, nous frôlons avec la perfection, tout simplement et, malgré quelques petits bugs d’affichage, ici et là, comment ne pas reconnaitre qu’entre des décors somptueux, une gestion du climat sans faute, une luminosité parfois enchanteresse et une animation parfaite, nous avons affaire à un soft magnifique, tout bonnement ! Preuve absolue que la PS4 pouvait encore nous pondre des chefs d’œuvres avant de, tranquillement, tirer sa révérence, Ghost of Tsushima s’en est trouver davantage sublimé sur PS5 – la version auquel j’ai joué ce qui fait de ce dernier le second jeu de cette console après un certain Demon’s Soul. Encore plus beaux, celui-ci est un pur régal pour les yeux, même si, finalement, ce n’est qu’un simple portage… Mais bon, quoi qu’il en soit, que ce soit sur PS4 ou PS5, s’il vous faut un jeu, un seul, c’est Ghost of Tsushima : somptueux, possédant un scénario riche et marquant, ce soft est un incontournable absolu que tout gamer digne de ce nom se doit de posséder. Reste la fameuse question que l’on peut se poser en guise de conclusion : celui-ci, au vu de son succès, aura-t-il une suite ? Ma foi, on peut s’en douter même si, pour le moment, aucune info ne le laisse entendre. Mais bon, en attendant, profitions de cette petite pépite car bon, après tout, ce n’est pas tout le temps que l’on a droit à des jeux aussi bons…
 

Points Positifs
 :
- Le dernier très grand jeu de la PS4, un chef d’œuvre absolu et qui ne possède que bien peu de défauts, bref, un incontournable absolu comme il en sort que trop rarement. Accessoirement, Ghost of Tsushima est la preuve évidente que l’on peut encore sortir des jeux en monde ouvert qui ne tombent pas dans l’accumulation de défauts du genre, ce qui, ma foi, est une très bonne nouvelle.
- Scénaristiquement, Ghost of Tsushima est très bien écrit et vous tiendra en haleine tout au long de l’aventure de Jin Sakai. Qui plus est, l’évolution de ce dernier, au fil des événements, est plutôt crédible.
- Un jeu digne des grands films de sabres japonais et qui nous replonge dans l’ambiance des œuvres du grand Akira Kurosawa.
- Jin Sakai est un protagoniste principal franchement réussi, quand au reste du casting, il est lui aussi de qualité. Petite mention, naturellement, au seigneur Shimura dont la relation avec son neveu, Jin, est au cœur de l’intrigue, ce qui, ma foi, nous donnera une conclusion somptueuse !
- Des quêtes secondaires intéressantes et, la plupart du temps, méritent le détour.
- Visuellement, Ghost of Tsushima est magnifique, que ce soit les décors, les jeux de lumière, la météo, les animations des personnages, les costumes, etc. Et alors, si vous possédez la version PS5, comme moi, le jeu n’en sera que plus sublimé.
- Une bande originale de qualité et qui nous transporte dans une ambiance nippone du plus bel effet.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, nous n’échappons pas aux traditionnels défauts du genre même si ceux-ci sont moins nombreux que dans la concurrence. Ainsi, il peut devenir lassant, au bout d’un moment, de devoir se coltiner moult attaques de campements ou de forteresses mongoles et il en va de même avec les multiples patrouilles que l’on croise toutes les deux minutes.
- Le système de combat est bon, certes, cependant, il est dommage que l’on ne puisse pas choisir son adversaire ce qui fait que, par moments, les affrontements sont un peu trop brouillons…
- Quelques légers bugs d’affichage nuisent un peu à la beauté de l’ensemble.
 
Ma note : 9/10

samedi 25 décembre 2021

SENNA


SENNA
 
À partir d'images d'archives remastérisées, le film raconte le parcours d'Ayrton Senna, du karting à la Formule 1. Les intervenants ne sont qu'entendus en voix off, laissant toute la place à l'image au pilote brésilien. En F1, on suit les débuts du pilote au volant de la Toleman en 1984, jusqu'à son accident mortel du mois de mai 1994 et aux hommages nationaux qui lui seront rendus au Brésil par ses pairs et le pays tout entier.
 

Senna
Réalisation : Asif Kapadia
Narrateur : Divers
Production : Midfield Films, StudioCanal, Universal Pictures, Working Title Films
Genre : Documentaire Sportif
Titre en vo : Senna
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : Néant
Diffusion d’origine : 08 octobre 2010
Langue d'origine : Anglais, Portugais, Français, Japonais
Durée : 106 mn
 
Casting
Ayrton Senna
Alain Prost
Frank Williams
Ron Dennis
Viviane Senna
Milton da Silva
Neide Senna
Jackie Stewart
Sid Watkins
Galvão Bueno
Reginaldo Leme
Gerhard Berger
Nelson Piquet
Nigel Mansell
Jean-Marie Balestre
Rubens Barrichello
Damon Hill
Michael Schumacher
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, ce fut par le plus grand des hasards, en zappant alors que je ne trouvais pas le sommeil que je suis tombé sur ce documentaire intitulé sobrement Senna. Bien évidement, j’en avais déjà entendu parler, ce, depuis longtemps puisque celui-ci est paru en 2010, ce qui commence à dater, cependant, jusque là, je n’avais jamais eu envie de le regarder ou, du moins, de me convaincre à passer une soirée devant celui-ci – après tout, il y avait toujours mieux a faire… Et puis, quelques images d’archives de celui qui restera à tout jamais comme étant un des plus grands pilotes de Formule 1 de tous les temps ont éveillées ma curiosité, me rappelant tant de souvenirs, me replongeant dans mon adolescence que, assez rapidement, je me suis laisser prendre tranquillement au piège. Après tout, quelque part, c’était on ne peut plus normal : ainsi, fut un temps, je fus un fan de F1 et je ne ratais jamais un grand prix de la discipline… Cela avait débuté, justement, avec l’époque légendaire des duels entre Ayrton Senna et Alain Prost – fatalement, j’étais pour le premier, étant trop jeune pour admettre que le second n’était peut-être pas le méchant de l’histoire – et cela avait continué une bonne douzaine d’années, à l’époque de la domination de Michael Schumacher et de ses sept titres mondiaux – là aussi, j’étais à chaque fois pour ses adversaires avant de reconnaitre, sur le tard, que l’allemand fut un immense pilote. Et donc, revoir ses images de courses mythiques, de ses duels entre des pilotes légendaires, m’ont rappelé tant de souvenirs, tants d’émotions que j’avais alors ressentit que je ne pouvais qu’être emballé par ce documentaire que j’ai donc regardé jusqu’au bout… Fatalement, le final, tout le monde le connait : le Grand Prix de Saint-Marin, à Imola, le premier jour de mai, en 1994 avec le décès d’Ayrton Senna dès les premiers tours de course, ce, suite à un accident terrible qui faisait suite, par ailleurs, à un autre, mortel lui aussi, qui eut lieu lors des essais et qui emporta le pilote autrichien, Roland Ratzenberger. Et là, comment dire… comment ne pas ressentir les mêmes sentiments qu’a l’époque, comment ne pas être horrifié par ce double drame, ces événements qui, après coup, semblaient écris par avance, comment ne pas être toucher par l’effroi et la stupeur des proches, de l’entourage, des autres pilotes ? Oui, Imola restera à jamais comme étant un des événements les plus marquants de ma vie et ce documentaire me l’aura bien rappeler, alors, si vous êtes suffisamment agés pour avoir connu celui-ci, si vous êtes un vieil amateur de Formule 1, un fan de Senna – ou de Prost, après tout, ceux-ci aussi furent tout autant touchés tant les deux pilotes, qui finirent par s’apprécier, resteront à jamais comme étant indissociables – alors, ce documentaire est fait pour vous. Et si vous êtes plus jeune, si vous ne connaissez que la Formule 1 moderne qui n’a bien évidement pas le même charme, alors, vous devez regarder ce documentaire, ne serais-ce que pour en connaitre davantage sur celui qui fut une des plus grandes légendes de sa discipline mais aussi, tout simplement, un des plus grand noms du sport, toutes époques confondues…
 

Points Positifs
 :
- Un documentaire excellent et indispensable pour tous les fans de Formule 1 qui nous permet de revenir sur celui qui restera à jamais comme un des plus grands noms de la discipline : Ayrton Senna !
- Si les images des courses sont connues pour ne pas dire archi-connues, le plus intéressant, ce sont toutes ces images inédites qui nous montrent Senna dans son intimité, que ce soit en civil ou dans le paddock, avant les courses. Bien évidement, les autres pilotes, les directeurs sportifs, sont également au rendez vous et tout cela donne une touche plus humaine à la discipline reine du sport automobile.
- Le week-end dramatique du Grand Prix d’Imola est, naturellement, la partie la plus marquante de ce documentaire, au vu de ses événements et de sa conclusion fatale. Plus de vingt-cinq ans plus tard, revoir ces images est toujours aussi terrible.
- Si vous êtes suffisamment agés pour avoir connu cette époque, alors, ce documentaire ne vous laissera pas indifférent.
- Un bon moyen, pour les plus jeunes, d’en apprendre davantage au sujet de celui qui restera à jamais comme étant un des plus grands noms de l’histoire de la Formule 1.
 
Points Négatifs :
- Si je dois reconnaitre un défaut à ce documentaire, c’est qu’il est trop court. On aurait apprécié qu’il soit un peu plus complet, surtout que certaines saisons de F1 sont rapidement survolées.
- Ce documentaire à un peu tendance à jouer la fausse légende qui faisait de Senna le gentil et de Prost le méchant alors que les choses étaient nettement plus complexes que cela, il faut le reconnaitre.
 
Ma note : 7,5/10