GHOST OF TSUSHIMA
GHOST
OF TSUSHIMA
En
1274, l'armée mongole dirigée par Khotun Khan, cousin de Kubilaï Khan, accoste
sur les plages de l'île japonaise de Tsushima face à 80 samouraïs dirigés par
le Jitō de l'île, le daimyo Shimura, et son neveu Jin Sakai – recueilli et
élevé par ce dernier à la suite du meurtre de son père et du décès de sa mère,
sœur du Daimyo Shimura. Les samouraïs sont facilement balayés par les Mongols
qui ont l'avantage du nombre mais disposent aussi de l'expérience de Khotun
Khan qui a étudié le code d'honneur et les tactiques des samouraïs afin de les
retourner contre eux. Jin Sakai est laissé pour mort à la fin du carnage. À son
réveil Jin constate qu'il a été sauvé par une voleuse du nom de Yuna qui lui
demande en retour de l'aider à sauver son frère Taka, prisonnier des Mongols.
Jin lui en fait la promesse mais tente dans un premier temps de délivrer son
oncle, retenu prisonnier au château de Kaneda, mais échoue facilement battu par
Kothun Khan.
Ghost of Tsushima
Éditeur
: Sony
Interactive Entertainment
Développeur
: Sucker
Punch Productions
Concepteur
: Nate
Fox, Jason Connell
Musique
: Shigeru
Umebayashi, Ilan Eshkeri
Date
de sortie : 20 août 2021
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action-Aventure,
Infiltration
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS5
Mon
avis : Ce fut, indéniablement, le dernier
très grand jeu de la PS4, un soft
sublime, quasiment sans le moindre défaut et qui prouva à la communauté de
joueurs que, même si la quatrième console de chez Sony était en fin de vie et sur le point d’être remplacée par une
certaine PS5 – sauf que, pandémie de
Covid oblige, les choses ne se déroulèrent pas de la même façon que d’habitude
et que, plus d’un an après la sortie de cette dernière, il est toujours pour le
moins complexe de s’en procurer – elle en avait encore pas mal dans le ventre
et capable, donc, de nous offrir quelques beaux chef d’œuvres… Ce jeu, donc,
vous l’avez compris, il s’agit de Ghost
of Tsushima, soft d’aventure dans un monde ouvert – comme c’est un peu
devenu la norme ces dernières années – et qui nous plonge en plein Japon
médiéval lors des tentatives d’invasions mongoles sur l’archipel nippon. Bien évidement,
ici, il y avait de quoi être dubitatif malgré tout : ainsi, les mondes
ouverts, c’est sympa mais ce n’est pas exempt de défauts non plus, les
principaux étant, finalement, la grandeur de la carte et la multiplication de
quêtes secondaires et d’objectifs qui, la plupart du temps, ne servent qu’a
prolonger artificiellement une durée de vie déjà conséquente. Du coup, les
joueurs, échaudés par la tournure prise par certains softs ces dernières
années, comme Assassin’s Creed pour
ne citer que l’exemple le plus évident, pouvaient craindre que, malgré toutes
les promesses des concepteurs de Ghost of
Tsushima, on ne retrouve les traditionnels défauts déjà omniprésents dans
la saga phare de chez Ubisoft – voir,
bien entendu, Assassin’s
Creed Odyssey. Fort heureusement, ici, si l’on ne peut pas nier la
présence de certains défauts propres au genre – au bout d’un moment, il faut le
reconnaitre, cela peut devenir lassant de tomber sur des patrouilles mongoles
ou de devoir prendre d’assaut un campement ou une forteresse adverse – l’ensemble
est nettement mieux gérer, quand aux fameuses quêtes secondaires, celles-ci sont
bien plus abouties et intéressantes que chez la concurrence – sans atteindre la
perfection de The
Witcher 3 non plus, il faut l’admettre… Et puis, il y a aussi le
scénario en lui-même de ce Ghost of Tsushima
qui renvoie la saga Assassin’s Creed
dans les cordes et qui nous montre, au demeurant, ce que les concepteurs de
cette dernière pourraient faire s’ils osaient prendre un peu plus de risques.
Captivante, fascinante même par moments au vu des enjeux en court, l’intrigue
de Ghost of Tsushima, toute emprunte de
l’ambiance des films d’Akira Kurosawa, frôle la perfection même si nous avons
ici davantage la vision qu’on les américains du Japon qu’autre chose. Ajoutons
à cela un gameplay de qualité et un système de combat presque parfait – oui, il
y aurait une ou deux choses à dire – et il est évidant que les qualités de ce
soft sont nombreuses, fort nombreuses même, surtout que, mine de rien, je n’ai
toujours pas parlé de la qualité graphique : ici, nous frôlons avec la
perfection, tout simplement et, malgré quelques petits bugs d’affichage, ici et
là, comment ne pas reconnaitre qu’entre des décors somptueux, une gestion du
climat sans faute, une luminosité parfois enchanteresse et une animation
parfaite, nous avons affaire à un soft magnifique, tout bonnement ! Preuve
absolue que la PS4 pouvait encore
nous pondre des chefs d’œuvres avant de, tranquillement, tirer sa révérence, Ghost of Tsushima s’en est trouver davantage
sublimé sur PS5 – la version auquel j’ai
joué ce qui fait de ce dernier le second jeu de cette console après un certain Demon’s
Soul. Encore plus beaux, celui-ci est un pur régal pour les yeux, même
si, finalement, ce n’est qu’un simple portage… Mais bon, quoi qu’il en soit,
que ce soit sur PS4 ou PS5, s’il vous faut un jeu, un seul, c’est
Ghost of Tsushima : somptueux,
possédant un scénario riche et marquant, ce soft est un incontournable absolu
que tout gamer digne de ce nom se doit de posséder. Reste la fameuse question
que l’on peut se poser en guise de conclusion : celui-ci, au vu de son
succès, aura-t-il une suite ? Ma foi, on peut s’en douter même si, pour le
moment, aucune info ne le laisse entendre. Mais bon, en attendant, profitions
de cette petite pépite car bon, après tout, ce n’est pas tout le temps que l’on
a droit à des jeux aussi bons…
Points
Positifs :
- Le
dernier très grand jeu de la PS4, un
chef d’œuvre absolu et qui ne possède que bien peu de défauts, bref, un
incontournable absolu comme il en sort que trop rarement. Accessoirement, Ghost of Tsushima est la preuve évidente
que l’on peut encore sortir des jeux en monde ouvert qui ne tombent pas dans l’accumulation
de défauts du genre, ce qui, ma foi, est une très bonne nouvelle.
-
Scénaristiquement, Ghost of Tsushima est
très bien écrit et vous tiendra en haleine tout au long de l’aventure de Jin
Sakai. Qui plus est, l’évolution de ce dernier, au fil des événements, est plutôt
crédible.
-
Un jeu digne des grands films de sabres japonais et qui nous replonge dans l’ambiance
des œuvres du grand Akira Kurosawa.
-
Jin Sakai est un protagoniste principal franchement réussi, quand au reste du
casting, il est lui aussi de qualité. Petite mention, naturellement, au
seigneur Shimura dont la relation avec son neveu, Jin, est au cœur de l’intrigue,
ce qui, ma foi, nous donnera une conclusion somptueuse !
-
Des quêtes secondaires intéressantes et, la plupart du temps, méritent le
détour.
-
Visuellement, Ghost of Tsushima est
magnifique, que ce soit les décors, les jeux de lumière, la météo, les
animations des personnages, les costumes, etc. Et alors, si vous possédez la
version PS5, comme moi, le jeu n’en
sera que plus sublimé.
-
Une bande originale de qualité et qui nous transporte dans une ambiance nippone
du plus bel effet.
Points
Négatifs :
- Malheureusement,
nous n’échappons pas aux traditionnels défauts du genre même si ceux-ci sont
moins nombreux que dans la concurrence. Ainsi, il peut devenir lassant, au bout
d’un moment, de devoir se coltiner moult attaques de campements ou de
forteresses mongoles et il en va de même avec les multiples patrouilles que l’on
croise toutes les deux minutes.
-
Le système de combat est bon, certes, cependant, il est dommage que l’on ne
puisse pas choisir son adversaire ce qui fait que, par moments, les
affrontements sont un peu trop brouillons…
-
Quelques légers bugs d’affichage nuisent un peu à la beauté de l’ensemble.
Ma
note : 9/10
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