LE
CYCLE D’ELRIC – ELRIC DES DRAGONS
Voici
la tragique histoire de Melniboné, l'île aux Dragons, qui fut maîtresse du
monde. Il y a de cela bien longtemps. Désormais les Dragons dorment et
Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos,
dernier de sa race, nourri de drogues et d'élixirs qui le maintiennent tout
juste en vie. La menace plane; alors il rend visite au Seigneur du Chaos,
Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il fait ainsi les premiers pas sur le
chemin de l'éternelle aventure : le Navire des Terres et des Mers le porte à la
cité pestilentielle de Dhozkam, et son destin le pousse à franchir la Porte des
Ténèbres; au-delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime...
Grandes ambitions, passions monstrueuses. Idéaux et trahisons. Souffrances
atroces et joies cyniques. Tourments de l'amour et douceur de haïr. Un passé
ancien, qui ne peut revivre que dans les plus immondes cauchemars.
Le Cycle d’Elric – Elric des Dragons
Auteur
: Michael
Moorcock
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Première
Parution : 4 septembre 1972
Edition
Française : 12 octobre 2005
Titre en
vo : Elric
of Melniboné
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Daphné
Halin
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 190
Mon
avis : Avec Elric des Dragons, premier volet du Cycle d’Elric, sans nul doute l’une des œuvres de Fantasy les plus
importantes de ces cinq dernières décennies, j’aborde pour la toute première
fois, sur ce blog, l’œuvre d’un auteur, l’écrivain britannique Michael Moorcock
et son univers particulier, celui du Champion Éternel, héros malgré lui,
accablé d’un lourd destin, en proie aux luttes incessantes du Chaos et de
l’Ordre et dont les diverses incarnations, en de multiples plans du Multivers
ont donner à la littérature des noms aussi célèbres que Hawkmoon, Erekosë,
Corum et, bien sur, dans le cas le plus connu, Elric de Melniboné, le prince
albinos, porteur de la terrifiante et aussi connue que son porteur, l’épée
Stormbringer. Cependant, ce n’est pas ma première incursion chez Moorcock mais
comme cela faisait belle lurette que j’avais lu ses divers ouvrages, je me suis
dit que l’occasion était trop belle de me replonger dedans… Et bien évidement,
pour cela, seul Elric pouvait ouvrir le bal, ce prince albinos tourmenté, qui
ne cesse de se questionner sur les coups du sort qui le frappent et qui lutte
sans cesse contre le destin, les forces du Chaos et, bien évidement, sa célèbre
épée Stormbringer, alliée et ennemi à la fois… Le problème qui se pose,
cependant, c’est que le Cycle d’Elric
à tout de même pas mal vieillit et que, en plus, Moorcock ne l’a pas écrit dans
l’ordre puisqu’il n’a cessé, tout au long de sa vie, d’y revenir, encore et
encore – par exemple, cet Elric des
Dragons date de 1972 alors que les premières nouvelles mettant en scène le
personnage datent elles du début des années 60. Mais bon, si l’on fait l’impasse
sur un style un peu maladroit par moments et si l’on ne se trompe pas dans l’ordre
de lecture – il suffit pour cela de faire confiance aux éditions Pocket – il serait tout de même dommage
de passer a coté de ce qui est bel et bien un monument de la Fantasy avec ce
héros aux antipodes de tout ce que l’on nous avait proposé jusque là… Alors, si
vous souhaitez découvrir l’univers de Moorcock, si vous souhaitez vivre les
aventures d’Elric, héros maudit en lutte contre son destin, n’hésitez pas plus
longtemps et plongez donc dans cet Elric
des Dragons qui ouvre le cycle de fort belle manière. Et même si ce tome n’est
pas le plus réussi, il n’en reste pas moins suffisamment intéressant, ne
serais-ce que pour nous éclairer sur le passé de celui qui restera a jamais
comme l’un des héros les plus charismatiques de la Fantasy…
Points
Positifs :
- Le
début de ce qui est l’un des cycles de Fantasy parmi les plus importants de ces
cinq dernières décennies. Il faut dire qu’avec ce héros hors du commun et qui
sortait littéralement des sentiers battus et cet univers où la lutte entre le
bien et le mal est remplacée par celle entre la Loi et le Chaos, cela nous
change grandement des traditionnels poncifs du genre.
-
Elric, sans nul doute l’un des personnages de Fantasy parmi les plus
charismatiques qui aient été crée. Il faut dire que ce prince d’un ancien peuple
de conquérants qui s’avère davantage être un contemplatif, amateur de lectures,
plutôt faible physiquement (du moins au début) et qui plus est, albinos,
détonnait pas mal au sein de la production traditionnelle du genre. D’ailleurs,
c’est encore un peu le cas de nos jours.
-
Elric des Dragons est une belle
entrée en matière pour le cycle car même si cet ouvrage a été écrit quelques
années après les premiers ouvrages et qu’il se déroule avant les grands moments
de la saga, il s’avère être une bonne entrée en matière pour mieux connaitre l’univers
de Moorcock.
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que le Cycle d’Elric
commence à accuser son age et que, par moments, certaines choses paraissent un
peu simplistes, surtout le style de Moorcock qui n’a jamais été réputé pour
être un grand écrivain. Certes, cela ne généra pas les plus vieux d’entre nous,
mais bon, pour les plus jeunes, une telle œuvre peut paraitre plus difficile d’accès…
-
Elric des Dragons n’est pas le
meilleur tome de la saga, loin de là et je trouve que l’auteur fait le strict
minimum par moments, ce qui est dommage car il se passe tout un tas d’événements
importants et que bon nombre de protagonistes majeurs font leurs apparitions.
-
L’un des défauts récurrents du cycle dans son ensemble et qu’il a été écrit
dans le désordre le plus total, du coup, on alternera sans arrêt entre des
textes datant des années 60, d’autres des années 70 et les derniers des années
80 et 90. Bref, attendez-vous à des changements de styles intempestifs !
Ma
note : 7,5/10
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