JUSTE
LA FIN DU MONDE
Louis,
écrivain à succès, sent que sa fin est très proche. Le jeune homme traverse le
monde en avion pour retrouver son pays natal et annoncer la terrible nouvelle à
sa famille. Mais, à peine arrivé chez les siens qu'il n'a pas vus depuis douze
ans, Louis sent que l'atmosphère est particulièrement électrique. Alors que sa
mère tente nerveusement d'organiser une réunion familiale comme dans le passé,
Antoine, son frère, se montre très agressif, tandis que Suzanne, sa sœur,
semble dépassée par les événements. Seule Catherine, la discrète épouse
d'Antoine, donne l'impression de comprendre Louis...
Juste la fin du monde
Réalisation : Xavier
Dolan
Scénario : Xavier
Dolan
Musique : Gabriel
Yared
Production : Sons
of Manual, MK2
Genre : Drame
Titre
en vo : Juste la fin du monde
Pays
d'origine : Canada, France
Langue
d'origine : français
Date
de sortie : 21 septembre 2016
Durée : 99
mn
Casting
:
Gaspard
Ulliel : Louis, le cadet
Vincent
Cassel : Antoine, l’aîné
Nathalie
Baye : Martine, la mère
Léa
Seydoux : Suzanne, la benjamine
Marion
Cotillard : Catherine, la
femme d'Antoine
Antoine
Desrochers : Pierre,
l'ancien petit-ami de Louis
Sasha
Samar : le chauffeur de taxi
Arthur
Couillard : le petit
garçon dans l'avion
Patricia
Tulasne : l'hôtesse de l'air
Jenyane
Provencher : la jeune fille
sur le trampoline
Mon
avis : Je ne vais pas
vous mentir, j’étais loin d’être emballer par ce film avant même de commencer a
le regarder, car bon, comment dire, si le postulat de départ, cette histoire d’un
individu qui, après des années d’absences, décide de renouer avec les siens
afin de leur apprendre qu’il va mourir, bref, si cette histoire pouvait se
laisser regarder, force est de constater que pour ce qui était de l’originalité,
cela sentait le déjà-vu a plein nez. Mais bon, j’avais entendu quelques bonnes
critiques au sujet de ce long métrage (de très mauvaises aussi), le casting plutôt
bon, alors ma foi, pourquoi pas ? Sauf que… sauf que, assez rapidement, j’ai
franchement déchanté… Car a un moment donné, peut-être que ce genre de films
correspondent a un certain public, peut-être que certains lui trouveront tout
un tas de qualités, mais sincèrement, moi, ce n’est pas mon cas : l’intrigue
n’avance guère, on passe notre temps a devoir subir de très longs monologues
qui partent un peu dans tous les sens tandis que le héros de l’histoire, Louis,
se contente de regarder ses divers interlocuteurs d’un air las, la bande
originale est mauvaise pour ne pas dire pathétique et au final – attention spoiler
– eh ben, oh surprise, ne voila-t-il pas que le fameux Louis finit par ne rien
dire avant de repartir, et ce, après une scène tout bonnement ridicule avec un
oiseau… Alors bon, peut-être ne suis-je pas assez intelligent pour savoir
apprécier cette adaptation a sa juste valeur, mais sincèrement, je pense que le
problème est ailleurs et qu’a un moment donné, il faut reconnaitre que ce Juste la fin du monde n’est pas un grand
film, tout simplement. Bon alors ? Franchement, je ne le pense même pas
car si l’histoire n’est pas mauvaise, si même le fait que le héros finisse par
ne rien dire a ses proches pouvait passer, a un moment donné, devoir se taper
une heure et demi de blabla stérile qui n’amène a pas grand-chose, pour moi,
cela ne sert a rien, tout simplement…
Points
Positifs :
-
S’il y a une chose que l’on ne peut enlever a ce film, c’est son casting qui
est impeccable. D’ailleurs, c’est ce qui le sauve un peu car bon, comment dire,
lorsqu’on a l’écran des Vincent Cassel, des Nathalie Baye ou des Marion
Cotillard, on n’a pas n’importe qui, loin de là. Et justement, ceux-ci relèvent
le niveau de l’ensemble, surtout le premier.
-
Curieusement, Gaspard Ulliel qui interprète Louis, est plus en retenue que les
autres, cependant, je trouve que cela lui va plutôt bien et il finit par en
être touchant.
-
Le synopsis de départ est tout sauf original, cependant, il reste assez
efficace dans son genre.
Points
Négatifs :
- Lorsqu’un
film se compose principalement de longues, très longues scènes de monologues
qui partent dans tous les sens et qui n’en finissent plus, désolé mais au bout
d’un moment, il est difficile de ne pas s’ennuyer ferme, ce qui fut mon cas
avec ce Juste la fin du monde…
-
Pour l’originalité, eh ben on repassera car bon, comment dire, le pauvre héros
gay qui fuie sa famille – on devine bien pourquoi – et qui finit par choper le
sida, ce qui le condamne, c’est du vu et du revu.
-
Il s’agit de l’adaptation cinématographique de la pièce éponyme de Jean-Luc
Lagarce et qui connut le succès en… 1990 ! Et là, on se dit qu’un tel
scénario, se déroulant a l’époque, serait mieux passé vu comment étaient
considérés les gays et les séropositifs alors. Sauf que Xavier Dolan rate le
coche en transposant l’intrigue dans un passé plus récent – il suffit de voir
les téléphones portables – et là, ça passe moins bien.
-
Certes, Juste la fin du monde est
basé sur les noms dits, les difficultés de communications au sein d’un famille,
mais bon, a un moment donné, même quand on a du mal a parler, on peut dire un
minimum, même infime, or, ici, ce n’est pas le cas, pourtant, des dialogues, il
y en a des tonnes sauf que ça tourne en rond a n’en plus finir sans que cela
mène quelque part.
-
C’est quoi ce choix de chansons ridicules que l’on est obligés de se coltiner
au long du film ?
-
La scène de l’oiseau qui sort du coucou, a la fin.
Ma
note : 4/10
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