EFFETS
SECONDAIRES
Martin
Taylor retrouve sa femme Emily après avoir purgé une peine de quatre ans de
prison pour délit d'initié. Peu de temps après, Emily fait une tentative de
suicide. Elle consulte alors le psychiatre Jonathan Banks, qui lui prescrit des
médicaments de type ISRS pour tenter de soigner sa dépression. Les médicaments
semblant sans effet bénéfique sur la maladie, Banks lui prescrit de l'Ablixa,
une nouvelle molécule psychotrope — sur laquelle il est chargé par le
laboratoire pharmaceutique de mener une étude clinique —, qui semble agir
parfaitement sur les troubles d'Emily qui tombe dès lors dans la phase
d'hyperactivité de son trouble bipolaire, accompagné d'épisodes de
somnambulisme et d'absences. Dans l'un de ses accès de somnambulisme Emily
poignarde à mort son époux. Découvrant le corps et appelant les secours, elle
est interpellée par la police de New York qui la soupçonne de meurtre. Ses
avocats, aidés de Banks qui s'entretient avec le précédent médecin-psychiatre
traitant d'Emily, la Dr Victoria Siebert, suspectent que la molécule est
responsable de l'état d'Emily et qu'elle ne peut être condamnée pour meurtre en
raison de son trouble mental au moment des faits. Cependant, la presse qui
s'empare de l'affaire, entache petit à petit la réputation de médecin de
Jonathan Banks rendu responsable de la poursuite d'un traitement dangereux sur
sa patiente.
Effets secondaires
Réalisation : Steven
Soderbergh
Scénario : Scott
Z. Burns
Musique : Thomas
Newman
Production : 1984
Private Defense Contractors, Di Bonaventura Pictures et Endgame Entertainment
Genre : Thriller
psychologique
Titre
en vo : Side Effects
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 8 février 2013
Durée : 106
mn
Casting
:
Jude
Law : docteur Jonathan Banks
Rooney
Mara : Emily Taylor
Catherine
Zeta-Jones : docteur
Victoria Siebert
Channing
Tatum : Martin Taylor
Vinessa
Shaw : Deirdre Banks
Mamie
Gummer : Kayla
Andrea
Bogart : Tracey Sutton
David
Costabile : Carl Millbank
Russel
G. Jones : Jeffrey Chlids
Victor
Cruz : l'officier Beahan
Sasha
Bardey : le docteur Peter Joubert
J.
Claude Deering : Zach
Peter
Friedman : Jim, un
collègue de Banks
Sheila
Tapia : l'avocate d'Emily
Polly
Draper : la patronne d'Emily
Ann
Dowd : la mère de Martin
Laila
Robins : une collègue Banks
Josh
Elliot : le présentateur de Good Morning America
Scott
Shepherd : un inspecteur
du NYPD
Mitchell
Michaliszyn : Ezra Banks
Steve
Lacy : le journaliste
Johnny
Sanchez : l'infirmier ECT
Davenia
McFadden : le juge
Carmen
Pelaez : la réceptionniste de la
prison
Devin
Ratray : un patient du docteur
Banks
Mon
avis : Ce ne fut pas
avec un grand enthousiasme que je m’étais lancé dans le visionnage de cet Effets secondaires, triller
psychologique de Steven Soderbergh dont, pour être tout à fait franc, je n’attendais
pas grand-chose. Mais bon, je n’avais rien de particulier à faire, l’occasion c’était
présentée, alors, ma foi, pourquoi pas ? Qui sait, avec un peu de chance,
je pouvais être agréablement surpris ?! Et d’ailleurs, après un début loin
d’être emballant, il faut le reconnaitre, assez rapidement, j’ai commencé a
changer d’avis au sujet de ce film, m’imprégnant de plus en plus dans cette
intrigue ma foi assez prenante : les acteurs, assez bons, y étaient pour
beaucoup, mais l’histoire, par moments étonnante pour ne pas dire surprenante –
lorsque Rooney Mara poignarde son mari surtout – s’améliorait au fil des
minutes au point même que, arriver a la fin du second tiers de l’intrigue et en
comprenant le pourquoi du comment du comportement de notre petite dépressive,
je me suis dit que si cet Effets
secondaires n’était pas un grand film, il restait suffisamment d’éléments
pour le moins réussis pour en faire un sacré bon triller. Et puis,
curieusement, et alors que je ne m’y attendais plus, si jusque là, nous avions
connus une lente montée en puissance qualitative, ce fut la chute, par paliers,
certes, mais une chute tout de même : incohérences scénaristiques,
explications a la limite du grand guignolesque et un final tellement niais que
cela en devenait franchement navrant. Plutôt dommage tout de même car cet Effets secondaires n’était pas dépourvu
de bonnes idées et que le duo d’acteurs principaux, Jude Law et surtout Rooney
Mara était au top. Mais bon, lorsqu’un scénario par en cacahouètes (pour rester
poli) comme celui là au point de tomber dans tous les mauvais stéréotypes du
cinéma américain, un film, aussi bon soit-il, ne peut guère être sauvé…
Points
Positifs :
-
Une intrigue franchement tordue et qui nous laisse sur le derrière lorsque l’on
comprend les tenants et les aboutissements des agissements de certains des
protagonistes.
-
Si Jude Law reste égal à lui-même, c’est Rooney Mara qui se démarque le plus
dans le lot. Il faut dire que son rôle, franchement ambigu, ne laisse pas le
spectateur indifférent.
-
Les deux premiers tiers du film.
-
Les quelques coups de théâtre qui parsèment intrigue ou tout n’est que
manipulations.
Points
Négatifs :
- Le
derniers tiers du film : plus on approche de la fin et plus l’histoire par
dans tous les sens. Dommage car il y avait de quoi mieux faire, tout en
respectant les grandes lignes du scénario.
-
Un happy-end d’une niaiserie navrante et, accessoirement, limite
incompréhensible – bah, si la femme de Jude Law le quitte pour d’obscures
raisons, pourquoi revenir auprès de lui après ?!
-
Mouais, d’un triller psychologique, tout cela se transforme finalement en
simple thriller. Pour l’originalité, on repassera…
-
Il est amusant de constater a quel point le cinéma nord américain a plus de
faciliter a nous montrer des femmes en couple que des hommes. Probablement un
truc de vieux fantasme d’hétéro…
Ma
note : 6,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire