mercredi 26 février 2014

LES LAMES DU CARDINAL – L’ALCHIMISTE DES OMBRES


LES LAMES DU CARDINAL – L’ALCHIMISTE DES OMBRES

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d’Europe. Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d’élite, une compagnie clandestine d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu’ils ont rendez-vous, par une nuit d’orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d’un complot à venir, ils sont loin d’imaginer l’ampleur de la tragédie qui va s’abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l’Alchimiste des ombres…


Les Lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres
Auteur : Pierre Pevel
Type d'ouvrage : Fantasy, Cape et d’Épée
Première Parution : 18 juin 2009
Edition Poche : 29 août 2013
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Editeur : Folio SF (Gallimard)
Nombre de pages : 416

Mon avis : Tout juste avant de partir pour une semaine du côté de la Belgique afin de prendre des congés bien mérités, je vous avais parlé sur ce blog du premier tome d’une trilogie française (cocorico pour une fois) qui avait fait énormément parler d’elle, et surtout en bien, depuis sa sortie, je veux bien évidement parler de l’étonnant et non moins excellent Les Lames du Cardinal, roman mêlant à la fois la Fantasy – dragons, magie – aux plus beaux fleurons de la littérature de Cape et d’Épée dont le plus bel exemple est, bien entendu, Les Trois Mousquetaires. Œuvre de Pierre Pevel, un auteur issu du monde du jeu de rôle, ce premier volume des Lames du Cardinal était rapidement apparu comme étant l’un des romans les plus réussis de ces dernières années, ne serais ce que pour son originalité. Mais qui dit premier tome dit forcément suite et donc, alors que je me trouvais en Belgique, j’ai tout simplement dévoré celle-ci en trois soirées environ, ce qui, en temps normal, est signe qu’un bouquin me plait. Alors, est ce que cela fut le cas ? En fait, oui et non puisque si indéniablement, ce fut avec un grand plaisir que j’ai poursuivi la lecture des aventures du Capitaine La Fargue et de ses fameuses Lames, si j’ai grandement apprécié que mon personnage préféré, Arnaud de Laincourt (eh oui, ce n’est pas Saint-Lucq), finisse par en faire partie, si un personnage comme l’Italienne, digne héritière d’une certaine Milady de Winter, ne pouvait que me plaire et si, une fois de plus, Pevel nous gratifie d’une intrigue toujours aussi captivante, au final, j’aurais été moins emballer par ce second volume de la saga : peut-être qu’il n’y a plus d’effet de surprise et que comme on est en terrain connu, on est moins enthousiaste, peut etre en raison d’une intrigue certes bonne mais un peu inférieure à la précédente ou peut etre que, pris entre le début et la fin de la saga (dont la critique ne tardera guère vu que je suis en train de l’achever), cet Alchimiste des Ombres est un peu pris en tenaille, l’auteur réservant le meilleur, et surtout, les révélations et la résolution de l’ensemble, pour son final ? Oui, peut-être un peu de tout cela mais quoi qu’il en soit, ce second tome des Lames du Cardinal n’en démontre pas moins que nous avons affaire à une excellente série.


Points Positifs :
- Tant de par l’ambiance générale, l’univers où se déroulent l’histoire et une intrigue toujours aussi captivante, nous sommes ici dans la lignée du premier tome ; bref, c’est du tout bon !
- Ah, Arnaud de Laincourt rejoint enfin les Lames !
- Un nouveau personnage et quel personnage : la belle et terrible espionne, Alessandra di Santi, dite l’Italienne.
- Moins d’action mais le coté intrigue qui prend le pas n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire.
- Fortement apprécié la mission de Leprat, ainsi que son final pour le moins tragique qui rehausse encore davantage tout le bien que je pensais sur ce personnage.

Points Négatifs :
- Forcément, l’effet de surprise n’étant plus là, on peut avoir tendance à ne plus etre aussi émerveiller ou enthousiasmer par un scénario qui reste pourtant de fort bonne facture.
- Ce second tome semble comme couper en deux, une partie où l’Italienne occupe une place de premier choix et une autre où… elle brille par son absence ; mais on comprend mieux les choses dans le dernier volume de la saga.
- Certaines Lames sont franchement sous-exploitées : Almadès, bien entendu, mais aussi Ballardieu.
- Mouais, bof le fameux Alchimiste des Ombres en tant qu’adversaire des Lames ; je m’attendais à mieux de sa part.

Ma note : 8/10

dimanche 23 février 2014

LA NOUVELLE REVUE DE L’HISTOIRE N°70


LA NOUVELLE REVUE DE L’HISTOIRE  N°70 – LA POUDRIÈRE DES BALKANS
Janvier/Février 2014

La poudrière des Balkans
- Histoire des Balkans
- Les guerres balkaniques de 1912-1913
- Les conflits balkaniques et la politique britannique
- 1914-1915 – La Serbie dans la guerre
- L’Armée d’Orient (1915-1919)
- L’échec du royaume yougoslave
- L’état oustachi de Croatie
- Le combat perdu des tchetniks
- Churchill et les résistances yougoslaves et grecques
- Yougoslavie : une désintégration programmée

Editorial : La « poudrière balkanique » toujours actuelle
Commémoration du centenaire de 1914 – Entretien avec le général André Bach
- Gaston d’Orléans, un adversaire de Richelieu
- Michel de Nostredame, un médecin des âmes
- L’avènement et le triomphe du marché
- L’aventure française au Sahara
- Quand la France était en Syrie
- Le septennat de Giscard d’Estaing

Mon avis : C’est souvent quand on s’y attend le moins que l’on est agréablement surpris (d’un autre côté, si l’on s’y attend, on n’est pas surpris non plus) et donc, alors que j’avais un apriori plutôt important en découvrant, il y a quelques semaines déjà, le sujet de ce premier numéro de La Nouvelle Revue de l’Histoire de cette année 2014, consacré aux Balkans, la lecture de ce dernier, effectuée pour sa majeure partie au cours de ma semaine passée en Belgique, s’est avérée pour le moins fort instructive. Il faut dire qu’alors que je m’attendais aux habituels lieux communs sur la problématique balkanique, assez rapidement, je me suis souvenu, en lisant le dossier principal, à quel point la NRH est capable non seulement de nous proposer des articles de fort bonne qualité mais aussi, et surtout, d’aller là où la concurrence ne va jamais. Ainsi, prenez l’exemple le plus flagrant : les guerres balkaniques qui ont précédé de peu le premier conflit mondial et que je connaissais de nom depuis mon adolescence sans en connaitre davantage que le nom ; c’est bien expliqué, fort instructif et plutôt intéressant au vu de ce qui arriva par la suite, ne serais ce que cette année, comme chacun sait (enfin, je l’espère), nous fêtons le centenaire de la première guerre mondiale. De plus, le reste du dossier est du même acabit et si avec celui-ci, on ne devient pas non plus du jour au lendemain incollable sur les Balkans au vingtième siècle, force est de constater que l’on apprend pas mal de choses sur une région, finalement, fort mal connue. Ajoutons pour finir quelques articles intéressants comme celui consacré à Gaston d’Orléans, le frère de Louis XIII voir même celui sur l’ancien président, Giscard d’Estaing et l’on a au final un numéro assez bon qui fait débuter de fort bonne manière cette nouvelle année à la Nouvelle Revue de l’Histoire.


Points Positifs :
- Un dossier principal plutôt bon et qui apporte un éclairage nouveau sur une région de l’Europe, les Balkans, que l’on connait finalement assez mal, et ce, alors qu’elle est au cœur de bien des conflits depuis longtemps.
- L’article consacré à Gaston d’Orléans, figure historique fort méconnue de l’Histoire de France.

Points Négatifs :
- Un petit bémol tout de même au sujet du dossier balkanique puisque celui-ci fait quasiment l’impasse sur la région post-vingtième siècle.
- Soit je suis ignare soit l’auteur de l’article sur Nostradamus à abuser de substances illicites lors de son écriture car je n’ai strictement rien compris ?!

Ma note : 7/10

EDWARD AUX MAINS D'ARGENT


EDWARD AUX MAINS D'ARGENT

Une grand-mère raconte une histoire à sa petite fille pour lui expliquer d'où vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelé Edward créé par un inventeur vivant seul dans un sombre château perché sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son œuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrêmement acérées à la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre château jusqu'au jour où Peg Boggs, représentante en cosmétiques, se présente à sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle décide de l'emmener au sein de son foyer situé dans une tranquille banlieue résidentielle. Edward commence alors à partager la vie de Peg, son mari Bill, et leur fils Kevin âgé de 12 ans. Il devient très vite le nouveau centre d'intérêt du quartier et est d'abord accueilli à bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines.


Edward aux mains d’argent
Réalisation : Tim Burton
Scénario : Caroline Thompson, Tim Burton
Musique : Danny Elfman
Production : 20th Century Fox
Genre : Fantastique, drame romantique, comédie
Titre en vo : Edward Scissorhands
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 14 décembre 1990
Langue d'origine : anglais
Durée : 105 min

Casting :
Johnny Depp : Edward
Winona Ryder : Kim Boggs
Dianne Wiest : Peg Boggs
Anthony Michael Hall : Jim
Alan Arkin : Bill Boggs
Kathy Baker : Joyce Monroe
Vincent Price : l'inventeur d'Edward
Robert Oliveri : Kevin Boggs
O-Lan Jones : Esmeralda
Dick Anthony Williams : Officier Allen
Conchata Ferrell : Helen
Caroline Aaron : Marge

Mon avis : Plus de deux décennies après sa sortie, que dire de plus au sujet de ce fameux Edward aux mains d’argent, œuvre culte pour beaucoups et qui marque, mais faut-il le rappeler, la toute première collaboration entre deux des figures les plus marquantes du septième art de ces dernières années, je veux bien évidement parler du réalisateur génial Tim Burton et de l’acteur qui l’est tout autant, Johnny Depp, les deux, visiblement, semblant etre nés pour que leur destin se croise et nous offrir de purs chef d’œuvres !? En fait, pas grand-chose car bon, comment dire, je pourrais revenir sur la magie indéniable qui transparait de ce long métrage, quasiment à chaque séquence, de ce côté indéniablement fataliste, qui nous montre bel et bien que si l’on est différent, si l’on ne rentre pas dans la norme, la vie normale – dans le sens des masses, j’entends bien – est impossible, de cette fort belle histoire d’amour certes pas originale et condamnée dès le départ mais qui n’en fonctionne pas moins, de la fort belle performance du sieur Depp, aux antipodes de ce que l’on connaissait de lui dans 21 Jump Street – bigre, ça m’avait fait un beau choc à l’époque – sans oublier bien entendu, l’hommage appuyé de Burton a un cinéma fantastique dont il deviendra rapidement son plus magnifique représentant ; oui, je pourrais revenir sur tout cela mais comme cela a déjà été dit, maintes et maintes fois, à quoi bon ? Oui, Edward aux mains d’argents et un film magnifique, qui plait toujours autant aux jeunes générations (l’ai testé sur mes enfants) et qui, sans etre non plus un chef d’œuvre absolu du septième art, n’en reste pas moins un excellent film, d’une poésie rare et qui, plus de vingt ans après, se laisse encore regarder, encore et encore…


Points Positifs :
- Indéniablement, la magie qui se dégage de l’ensemble, ce côté féerique mais aussi fataliste qui ne quitte pas le spectateur tout au long du film ; et oui, on sait par avance que tout cela ne finira pas bien mais bon, c’était écrit que deux personnages issus d’un monde aussi différents n’auraient pas droit au bonheur.
- Décors, musique, mise en scène : Tim Burton au sommet de son art.
- Le personnage d’Edward, bien évidemment, charismatique en diable de par le look, mais sublimé par un jeune acteur dont on entendra énormément parler par la suite : Johnny Depp.
- La scène où Winona Ryder danse au beau milieu des flocons de neige est franchement inoubliable.

Points Négatifs :
- Les effets spéciaux commencent à dater et à se voir, mais bon, c’est normal vu le bond technique de ces dernières années et puis, ça n’enlève en rien la magie du film.

Ma note : 8,5/10

samedi 15 février 2014

BRAINDEAD


BRAINDEAD

Lionel Cosgrove, un jeune homme timide flanqué d'une mère envahissante fait la connaissance de la belle Paquita, dont il tombe amoureux. Ce qui n'est pas du goût de sa chère maman, bien décidée à gâcher cette relation. Alors qu'elle espionne l'un de leurs rendez-vous galants au zoo, cette dernière est mordue par un singe-rat de Sumatra. Succombant à ses blessures, elle se transforme alors en zombie cannibale et contamine peu à peu la ville. Seul Lionel peut stopper l'invasion...


Braindead
Réalisation : Peter Jackson
Scénario : Stephen Sinclair, Fran Walsh, Peter Jackson
Musique : Peter Dasent
Production : Trimark Pictures
Genre : Comique, Gore, Zombis
Titre en vo : Braindead
Pays d’origine : Nouvelle-Zélande
Parution : 13 aout 1992
Langue d'origine : anglais
Durée : 104 min

Casting :
Timothy Balme : Lionel Cosgrove
Diana Peñalver : Paquita Maria Sanchez
Elizabeth Moody : Vera Cosgrove, la mère de Lionel
Ian Watkin : l'oncle Leslie Kalkon
Brenda Kendall : l'infirmière Emma McTavish
Stuart Devenie : le père Jon McGruder
Jed Brophy : Thomas Jacob « Void » Randell
Murray Kean : Pete « Scroat » Otis
Lewis Rowe : M. Albert Matheson
Glenis Levesiam : Mme Nora Matheson
Elizabeth Mulfaxe : Rita Bridell
Roger Tryton : Harry Sinclair
Davina Whitehouse : Mary Sanchez, la grand-mère de Paquita
Silvio Famularo : Slaver Don Sanchez, le père de Paquita
Bill Ralston : Stewart Mcalden, l'envoyé spécial du zoo
Peter Jackson : l'assistant des pompes funèbres

Mon avis : Je pense ne pas me tromper en affirmant que dans la vie, il arrive a tout a chacun que l’on tombe sur des œuvres tout simplement cultes, enfin, peut etre pas pour tout le monde, mais qui nous marquent tant qu’on peut les voir et les revoir un nombre incalculables de fois, et ce, avec toujours autant de plaisir. Et justement, d’un point de vue personnel, dans ma petite catégorie des films cultes, il y a un certain Braindead, un truc complètement barré sortit il y a de cela un peu plus de deux décennies et qui, selon moi, représente encore ce qui se fait de mieux dans le genre de films de morts vivants, et ce, avec de l’humour, oui, beaucoup d’humour. Car aussi étonnant que cela puisse paraitre, et cela explique en quelque sorte ma note finale, qui pourra en choquer plus d’un, Braindead est à sa façon le summum du genre, un somptueux melting-pot, une compilation de tout ce que l’on a pu voir auparavant dans les films de zombis, mais, aussi incroyable que cela puisse paraitre, surtout pour quelqu’un qui n’a jamais vu ce film, présenté sous le signe de la dérision, et justement, là est la grande force de ce long métrage. Car, et cela me parait indéniable, le coup de génie de Peter Jackson est justement d’avoir ajouté cet élément comique qui fait toute la différence : car là où le simple quidam, allergique aux films de zombis, n’y verra qu’une énième version de La nuit des morts vivants sans aucun intérêt, le connaisseur, lui, y verra le fer de lance d’un genre qui se prend un peu trop au sérieux en temps normal. Et, du coup, même si Braindead est gore au possible, même si des hectolitres de (faux) sang sont déversés au cours des presque deux heures que dure ce long métrage, même si le nombre de morts est plus que conséquent, même si tout cela est a réservé à un certain public averti, ici, l’élément horrifique est quasiment absent et on passe plus de temps a rigoler, que dis-je, a exploser de rire devant des scènes, un scénario et des protagonistes tous plus barrés les uns que les autres. Un pur coup de génie de la part de Peter Jackson, à voir et à revoir, encore et encore !


Points Positifs :
- Débile à souhait, un scénario complément bateau qui sent la série z a plein né et avec son lot de protagonistes tous plus stéréotypés les uns que les autres (et, accessoirement, souvent limités intellectuellement), Peter Jackson se joue des poncifs du genre et nous offre un film tout bonnement génial.
- L’humour, surtout l’humour : Braindead en est rempli, du début à la fin et tout, dans ce film, est prétexte à de franches rigolades et a l’exagération. Alors bien entendu les plus blasés pourront trouver que tout cela est bien léger, mais sincèrement, quel plaisir… Et puis, entre les deux personnages principaux franchement neuneus, l’oncle pervers et sadique, la mère possessive ou le prêtre adepte des arts martiaux, que de grands moments !
- Même daté, les effets spéciaux sont tout de même pas mal pour l’époque, surtout que le film n’avait pas un budget exceptionnel non plus.
- Débile, débile mais vu le nombre de scènes cultes, Braindead vaut bien d’autres films dits plus sérieux…

Points Négatifs :
- Il faut franchement connaitre et apprécier le genre pour apprécier toute les subtilités de Braindead, et encore, sans tomber dans l’intégrisme car ici, si l’on sent l’hommage de Jackson, le genre est tout de même malmené par un scénario franchement barré.
- Ce film se doit d’etre vu au second degré, bien entendu.
- Bon, oui, je sais, certaines scènes sont un peu trop exagérées…

Ma note : 9/10

jeudi 13 février 2014

C'EST CHIC


C'EST CHIC

Chic

1 - Chic Cheer (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 4:42
2 - Le Freak (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 5:23
3 - Savoir Faire (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 5:01
4 - Happy Man (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 4:17
5 - I Want Your Love (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 6:45
6 - At Last I Am Free (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 7:08
7 - Sometimes You Win (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 4:26
8 - (Funny) Bone (Bernard Edwards, Nile Rodgers) 3:41


C’est Chic
Musicien : Chic
Parution : 11 août 1978
Enregistré : 1978
Durée : 41:23
Genre : Disco, funk, R&B, jazz
Producteur : Bernard Edwards, Nile Rodgers, Bob Defrin
Label : Atlantic

Musiciens :
Alfa Anderson : voix
Luci Martin : voix
Bernard Edwards : voix, basse
Nile Rodgers : guitare, voix
Tony Thompson : batterie
Diva Gray : voix
David Lasley : voix
Luther Vandross : voix
Robert Sabino : clarinette, piano, synthétiseur
Andy Schwartz : clarinette, piano, synthétiseur
Raymond Jones : piano
Sammy Figueroa : percussions
Jose Rossy : tubular bells
Marianne Carroll : strings
Cheryl Hong : strings
Karen Milne : strings
Jon Faddis : trompette
Ellen Seeling : trompette
Alex Foster : saxophone
Jean Fineberg : saxophone
Barry Rodgers : trombone

Mon avis : Il est tout de même amusant de constater comme, au fil du temps et des années qui passent, je me surprend à écouter tout un tas d’albums, de chansons et d’artistes que je dédaignais de par le passé ; pour cela, il est question de mes propres gouts qui deviennent, petit à petit, plus éclectiques, mais aussi, point important, le fait qu’en prenant de la bouteille et n’étant plus, depuis belle lurette, le petit con que j’étais, je suis moins fermé dans mes gouts, m’ouvrant a d’autres genres et appréciant fortement les nouveautés… enfin, même si celles-ci ne sont pas si nouvelles que cela. Ainsi, prenez donc le groupe Chic, véritable légende du disco/funk des années 70 et auteurs de quelques hits inoubliables à l’époque, dont, bien évidemment, ce monument qu’est Le Freak qui est tout simplement une de ces fameuses chansons que tout le monde, mais je veux bien dire tout le monde, a, au moins une fois, entendu dans sa vie – au passage, on ne remerciera jamais assez les portiers du non moins mythique Studio 54 d’avoir un jour refuser l’entrée de la boite de nuit aux membres de Chic, ce qui leur permit, dans la foulée, de nous pondre ce véritable chef d’œuvre du disco qu’est Le Freak. Chic, avec à sa tête, le duo Bernard Edwards et Nile Rodgers (oui, le Nile Rodgers que les gamins de maintenant ont connu grâce a Daft Punk, vous croyez qu’il sortait de nulle part ?!) qui nous pondaient tube sur tube à la fin des années 70, faisant danser bien des boites de nuits de par le monde, un duo génial et qui nous offre ici, avec C’est Chic, l’un de leur meilleur album et, accessoirement, l’un des plus beaux fleurons d’une époque, bien évidement révolu. Alors bien entendu, ce n’est pas vraiment mon style préféré, bien évidemment, il y aurait à redire sur cet album mais quand j’entends cette partie rythmique, ces sublimes voix du duo Alfa Anderson/ Luci Martin et surtout, ne serais ce que pour Le Freak, véritable point d’orgue de l’album, comment ne pas se laisser tenter, écouter et imaginer que l’on a fait un bond de 30 ans en arrière, a une époque bien plus insouciante…


Points Positifs :
- Forcément, Le Freak, la chanson la plus connue du groupe, un truc monumental comme il en existe deux ou trois par décennie. Rien que pour ce titre, l’achat de cet album est justifié.
- Si le son est parfaitement représentatif de ce qui se faisait à l’époque, comment ne pas s’extasier devant la partie rythmique (cette ligne de basse !) tout en n’omettant pas que le sieur Rodgers s’en sort comme un chef et puis… les chanteuses bien sûr !
- Un sacré casting tout de même au programme pour ce qui est des musiciens.

Points Négatifs :
- Malheureusement, C’est Chic pèche un peu dans son contenu : un hit phénoménal, Le Freak, un second hit, I Want Your Love, et le reste… euh, comment dire… alterne entre le sympa et le moyen…
- Mais c’est quoi ces bandes bleues moches sur la pochette !?

Ma note : 7/10