samedi 6 avril 2019

SI JE NE T’AVAIS PAS RENCONTRÉE


SI JE NE T’AVAIS PAS RENCONTRÉE

Eduard Marina  est un cadre, père de famille, marié, heureux et amoureux. Son quotidien tranquille est chamboulé du jour au lendemain : un accident de la route cause la mort de toute sa famille, à savoir, sa femme et ses enfants…. Inconsolable, même ses proches ne peuvent rien faire pour atténuer la peine de cet homme. Un soir, il fait surprenante rencontre qui vient tout remettre en cause. En effet, une mystérieuse femme âgée, qui se dit scientifique, lui offre la possibilité de voyager dans des univers parallèles à la recherche d’un avenir plus heureux pour sa femme… Sauf que, voyages après voyages, les choses semblent toujours finir en drame…


Si je ne t’avais pas rencontrée
Réalisation : Sergi Belbel
Scénario : Sergi Belbel
Musique : Andrew Lockington
Production : Diagonal TV
Genre : Drame, Romance, Science-Fiction
Titre en vo : Si no t’hagués conegut
Pays d’origine : Espagne
Chaîne d’origine : TV3, Netflix
Diffusion d’origine : 15 octobre 2018 – 17 décembre 2018
Langue d'origine : catalan, anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 55 minutes

Casting :
Pablo Derqui : Eduard Marina
Mercedes Sampietro : Liz Everest
Andrea Ros : Elisa
Paula Malia : Clara
Javier Beltrán : Òscar Vila
Berta Garcia : Carla
Joel Bramona : Jan
Sergi López : Manel
Montse Guallar : Maria
Abel Folk : Joan
David Vert : Pere
Muguete Franco : Tere
Miquel Garcia : Lluis
Eli Iranzo : Roser
Mariona Schilt : Elisa enfant
Olalla Escribano : Míriam
Òscar Jarque : double d’Eduard

Mon avis : Si j’ai eu l’occasion, au cours de ma vie, de voir bon nombre de films espagnols, je dois reconnaitre que pour ce qui est des séries, Si je ne t’avais pas rencontrée est une première – oh certes, j’avais bien essayé La Casa de Papel, mais, au bout de deux épisodes, trouvant la chose tellement débile et surjouée, j’avais abandonné les frais. Ainsi, après Dehli Crime, dont je vous ai parlé il y a tout juste une semaine, avec été ma première expérience pour ce qui est d’une série indienne, Si je ne t’avais pas rencontrée est donc ma première série espagnole que j’aurai vu du début à la fin. Cependant, autant la première cité m’aura totalement enthousiasmé, autant la seconde m’aura laissé une impression pour le moins dubitative. Pourtant, les choses commençaient fort bien avec un premier épisode pour le moins excellent et qui, en s’attardant sur la souffrance du protagoniste principal, Eduard, qui venait de perdre femme et enfants et qui estimait qu’il était coupable de ce drame, m’avait énormément touché. Il faut dire que ce terrible coup du sort, ce drame donne de quoi réfléchir au spectateur. Ensuite, nous entrons dans le cœur même de cette série, c’est-à-dire, la possibilité qu’à le héros de naviguer dans divers univers parallèles afin de retrouver les siens, de voir si, ailleurs, ces derniers auront survécu a l’accident. L’idée, familière aux amateurs de SF, est plutôt bonne et promettait moult pistes narratives qui auraient put être bonnes, voir très bonnes, or, après une ou deux premières incursions plutôt réussies, on se rend rapidement compte que tout cela tourne très rapidement en rond, que ce brave Eduard passe son temps à errer dans divers univers parallèles, sans but précis et sans que cela ne fasse avancer une intrigue qui part a la fois dans tous les sens et nulle part. Et puis, survient la fin, assez prévisible puisqu’on se doutait bien, au vu des nombreux indices, qu’il y avait un lien important entre notre héros et ce singulier Dr Everest, mais qui n’en reste pas moins convenable même si, en toute franchise, j’aurai préféré nettement que la série s’achève avec le neuvième épisode, lorsque Eduard pensait que tout cela n’était que délire de sa part… Les auteurs ont donc préféré conclure leur œuvre sur un coté SF, ce qui, de mon point de vu, est dommage, mais bon, une fois arrivé a cet ultime épisode, vu que je n’en n’attendais plus grand-chose, ce choix scénaristique ne me déçu nullement. Après tout, cela faisait bien longtemps que j’avais compris que Si je ne t’avais pas rencontrée ne serait, décidément pas pour moi…


Points Positifs :
- Le postulat de départ est plutôt bon. Il faut dire que cette histoire d’un homme, terrassé par le chagrin suite au décès de sa femme et de ses enfants, et qui a la possibilité de naviguer au sein de moult univers parallèles, en quête d’un monde où lui et les siens vivraient heureux, est plutôt bonne et permettait de lancer moult pistes narratives de qualité.
- Un premier épisode proche de la perfection, pour ce qui est de son intensité dramatique. Ainsi, comment ne pas souffrir avec ce pauvre Eduard ?!
- Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, ceux-ci sont plutôt bons et font le job.
- Quelques épisodes sont assez réussis et je ne nierai pas que, au long de la saison, il y a pas mal de bonnes idées…

Points Négatifs :
- Un postulat de départ excellent mais très mal exploité. Il faut dire que, très rapidement, Eduard tourne en rond avec ses voyages qui se ressemblent tous et qui ne servent, au final, a pas grand-chose.
- La répétition, un nombre incalculables de fois, de certaines scènes.
- Forcément, cela entraine un sentiment de lassitude pour le spectateur…
- Quasiment toutes les scènes où Elisa chante sont pénibles.
- Quel dommage que la série ne se soit pas achevée avec le neuvième épisode, lorsque tout est fait pour nous faire croire que tout cela n’était qu’un délire de la part d’Eduard.
- Scénaristiquement, il y a quand même pas mal d’idioties par moments vu comment réagissent certains protagonistes.

Ma note : 6/10

1 commentaire:

Unknown a dit…

Vous n'avez pas regardé Merlì? Ça, c'est une série exceptionnelle. Je voudrais qu'il y ait des séries comme ça en français, en anglais, en italien. À propos de Si je ne t'avais..., je vois qu'un peu partout on l'affiche comme 'série espagnole' lorsqu'on devrait dire 'catalane'(je ne suis pas catalan, mais j'adore cette langue). Pour le reste, je suis d'accord avec vous, ce n'est pas terrible comme série, et puis, j'aurais aimé un peu d'humour.