SI
JE NE T’AVAIS PAS RENCONTRÉE
Eduard
Marina est un cadre, père de famille,
marié, heureux et amoureux. Son quotidien tranquille est chamboulé du jour au
lendemain : un accident de la route cause la mort de toute sa famille, à
savoir, sa femme et ses enfants…. Inconsolable, même ses proches ne peuvent
rien faire pour atténuer la peine de cet homme. Un soir, il fait surprenante
rencontre qui vient tout remettre en cause. En effet, une mystérieuse femme
âgée, qui se dit scientifique, lui offre la possibilité de voyager dans des
univers parallèles à la recherche d’un avenir plus heureux pour sa femme… Sauf
que, voyages après voyages, les choses semblent toujours finir en drame…
Si je ne t’avais pas rencontrée
Réalisation
: Sergi Belbel
Scénario
: Sergi Belbel
Musique : Andrew
Lockington
Production : Diagonal
TV
Genre : Drame,
Romance, Science-Fiction
Titre
en vo : Si no t’hagués conegut
Pays
d’origine : Espagne
Chaîne
d’origine : TV3, Netflix
Diffusion
d’origine : 15 octobre 2018 – 17 décembre 2018
Langue
d'origine : catalan, anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 55 minutes
Casting :
Pablo Derqui : Eduard Marina
Mercedes Sampietro : Liz Everest
Andrea Ros : Elisa
Paula Malia : Clara
Javier Beltrán : Òscar Vila
Berta Garcia : Carla
Joel Bramona : Jan
Sergi López : Manel
Montse Guallar : Maria
Abel Folk : Joan
David Vert : Pere
Muguete Franco : Tere
Miquel Garcia : Lluis
Eli Iranzo : Roser
Mariona Schilt : Elisa enfant
Olalla Escribano : Míriam
Òscar Jarque : double d’Eduard
Mon
avis : Si j’ai eu l’occasion, au cours de
ma vie, de voir bon nombre de films espagnols, je dois reconnaitre que pour ce
qui est des séries, Si je ne t’avais pas
rencontrée est une première – oh certes, j’avais bien essayé La Casa de Papel, mais, au bout de deux
épisodes, trouvant la chose tellement débile et surjouée, j’avais abandonné les
frais. Ainsi, après Dehli
Crime, dont je vous ai parlé il y a tout juste une semaine, avec été ma
première expérience pour ce qui est d’une série indienne, Si je ne t’avais pas rencontrée est donc ma première série
espagnole que j’aurai vu du début à la fin. Cependant, autant la première cité
m’aura totalement enthousiasmé, autant la seconde m’aura laissé une impression
pour le moins dubitative. Pourtant, les choses commençaient fort bien avec un
premier épisode pour le moins excellent et qui, en s’attardant sur la
souffrance du protagoniste principal, Eduard, qui venait de perdre femme et
enfants et qui estimait qu’il était coupable de ce drame, m’avait énormément
touché. Il faut dire que ce terrible coup du sort, ce drame donne de quoi
réfléchir au spectateur. Ensuite, nous entrons dans le cœur même de cette
série, c’est-à-dire, la possibilité qu’à le héros de naviguer dans divers
univers parallèles afin de retrouver les siens, de voir si, ailleurs, ces
derniers auront survécu a l’accident. L’idée, familière aux amateurs de SF, est
plutôt bonne et promettait moult pistes narratives qui auraient put être
bonnes, voir très bonnes, or, après une ou deux premières incursions plutôt réussies,
on se rend rapidement compte que tout cela tourne très rapidement en rond, que
ce brave Eduard passe son temps à errer dans divers univers parallèles, sans
but précis et sans que cela ne fasse avancer une intrigue qui part a la fois
dans tous les sens et nulle part. Et puis, survient la fin, assez prévisible
puisqu’on se doutait bien, au vu des nombreux indices, qu’il y avait un lien
important entre notre héros et ce singulier Dr Everest, mais qui n’en reste pas
moins convenable même si, en toute franchise, j’aurai préféré nettement que la
série s’achève avec le neuvième épisode, lorsque Eduard pensait que tout cela n’était
que délire de sa part… Les auteurs ont donc préféré conclure leur œuvre sur un
coté SF, ce qui, de mon point de vu, est dommage, mais bon, une fois arrivé a
cet ultime épisode, vu que je n’en n’attendais plus grand-chose, ce choix
scénaristique ne me déçu nullement. Après tout, cela faisait bien longtemps que
j’avais compris que Si je ne t’avais pas
rencontrée ne serait, décidément pas pour moi…
Points
Positifs :
-
Le postulat de départ est plutôt bon. Il faut dire que cette histoire d’un
homme, terrassé par le chagrin suite au décès de sa femme et de ses enfants, et
qui a la possibilité de naviguer au sein de moult univers parallèles, en quête
d’un monde où lui et les siens vivraient heureux, est plutôt bonne et
permettait de lancer moult pistes narratives de qualité.
-
Un premier épisode proche de la perfection, pour ce qui est de son intensité
dramatique. Ainsi, comment ne pas souffrir avec ce pauvre Eduard ?!
-
Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, ceux-ci sont plutôt bons
et font le job.
-
Quelques épisodes sont assez réussis et je ne nierai pas que, au long de la
saison, il y a pas mal de bonnes idées…
Points
Négatifs :
-
Un postulat de départ excellent mais très mal exploité. Il faut dire que, très
rapidement, Eduard tourne en rond avec ses voyages qui se ressemblent tous et
qui ne servent, au final, a pas grand-chose.
-
La répétition, un nombre incalculables de fois, de certaines scènes.
-
Forcément, cela entraine un sentiment de lassitude pour le spectateur…
-
Quasiment toutes les scènes où Elisa chante sont pénibles.
-
Quel dommage que la série ne se soit pas achevée avec le neuvième épisode,
lorsque tout est fait pour nous faire croire que tout cela n’était qu’un délire
de la part d’Eduard.
-
Scénaristiquement, il y a quand même pas mal d’idioties par moments vu comment
réagissent certains protagonistes.
Ma
note : 6/10
1 commentaire:
Vous n'avez pas regardé Merlì? Ça, c'est une série exceptionnelle. Je voudrais qu'il y ait des séries comme ça en français, en anglais, en italien. À propos de Si je ne t'avais..., je vois qu'un peu partout on l'affiche comme 'série espagnole' lorsqu'on devrait dire 'catalane'(je ne suis pas catalan, mais j'adore cette langue). Pour le reste, je suis d'accord avec vous, ce n'est pas terrible comme série, et puis, j'aurais aimé un peu d'humour.
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