jeudi 4 avril 2019

BERSERK – TOME 15


BERSERK – TOME 15

Deux ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village situé près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute l'année, Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette jeune fille, appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce dernier est victime d'attaques de sortes d'elfes, qui ne se contentent pas de dévorer du bétail, mais aussi des humains. Ayant identifié la nature démoniaque des elfes, Guts se prépare à les affronter !


Berserk – Tome 15
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 15
Parution en vo : 29 janvier 1998
Parution en vf : 05 septembre 2006
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Depuis le tome précédent, l’intrigue de Berserk, sans nul doute un des meilleurs mangas de ces trente dernières années, en a finit avec son long flashback qui nous narrait la jeunesse de notre héros, sa rencontre avec la Troupe du Faucon de Griffith et le drame qui survint dans un exceptionnel treizième volume, point d’orgue, indéniablement, de la saga de par son intensité narrative. Du coup, on retrouve donc le Guts des débuts, cet homme apparemment sans cœur, impitoyable, qui ne souhaite qu’une seule chose, se venger de son ancien meilleur ami, Griffith. Un héros pour le moins spécial mais que l’on comprend mieux désormais que son passé a été dévoilé de main de maitre par Kentaro Miura et, un héros que l’on retrouve en grande forme dans cet arc, celui des Enfants perdus, qui au départ, ne me disait rien d’exceptionnel, et qui, singulièrement, du moins a mes yeux, s’est avéré être bien plus intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que le sieur Miura, en nous narrant cette histoire d’enfants d’un village paumé enlevés par de soit disant elfes, réussit a merveille a maintenir l’attention du lecteur : par le biais d’une intrigue simple et touchante – celle de Jill, jeune fille battu qui rêve d’évasion et qui finit par découvrir que cette prétendue reine des elfes est son ancienne amie, disparue depuis des années – l’auteur fait tranquillement avancer son histoire, faite principalement de vengeance, mais en faisant de Guts en redresseur de torts décidément pas comme les autres. Une fois de plus, Kentaro Miura n’est pas tendre avec les humains en général et si Berserk reste une œuvre très sombre et implacable, l’ensemble est contrebalancé par les facéties d’un Puck qui apportent un peu de joie dans cette noirceur. Bref, sans atteindre les sommets de L’âge d’Or, Berserk poursuit son petit bonhomme de chemin, ce, tout en nous captivant, volumes après volumes. Et c’est loin d’être finit !


Points Positifs :
- Malgré un départ loin d’être enthousiasmant – mais comment passer après le mythique treizième tome – force est de constater que l’arc des Enfants perdus s’avère être plus intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que cette histoire d’enfants enlevés par de soit disant elfes et qui finissent transformés en démons est plutôt pas mal.
- Au départ, je voyais la soit disant reine des fées comme un démon comme un autre, or, en faisant de celle-ci une ancienne amie de la jeune Jill et en nous expliquant pourquoi elle a été transformée, il est clair que la diablesse a gagné en consistance.
- L’affrontement entre Guts et les hommes-insectes, bien plus compliqué que prévu.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien sur !
- Encore une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Même si cet arc narratif est sympathique, nous restons loin des heures de gloire de la saga.
- Les facéties de Puck apportent un peu de légèreté à une œuvre décidément très sombre. Attention tout de même a ne pas tomber dans le n’importe quoi.

Ma note : 8/10

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