BERSERK
– TOME 15
Deux
ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la
Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné
en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. En arrivant près d'un village situé
près de la Vallée des Brumes, un endroit où le brouillard règne toute l'année,
Guts a sauvé une jeune fille des brigands qui l'agressaient. Cette jeune fille,
appelée Jill, était maltraitée par des adultes du village. Ce dernier est
victime d'attaques de sortes d'elfes, qui ne se contentent pas de dévorer du bétail,
mais aussi des humains. Ayant identifié la nature démoniaque des elfes, Guts se
prépare à les affronter !
Berserk – Tome 15
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 15
Parution
en vo : 29 janvier 1998
Parution
en vf : 05 septembre 2006
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Depuis le tome
précédent, l’intrigue de Berserk,
sans nul doute un des meilleurs mangas de ces trente dernières années, en a
finit avec son long flashback qui nous narrait la jeunesse de notre héros, sa
rencontre avec la Troupe du Faucon de Griffith et le drame qui survint dans un
exceptionnel treizième
volume, point d’orgue, indéniablement, de la saga de par son intensité
narrative. Du coup, on retrouve donc le Guts des débuts, cet homme apparemment
sans cœur, impitoyable, qui ne souhaite qu’une seule chose, se venger de son
ancien meilleur ami, Griffith. Un héros pour le moins spécial mais que l’on
comprend mieux désormais que son passé a été dévoilé de main de maitre par
Kentaro Miura et, un héros que l’on retrouve en grande forme dans cet arc,
celui des Enfants perdus, qui au
départ, ne me disait rien d’exceptionnel, et qui, singulièrement, du moins a
mes yeux, s’est avéré être bien plus intéressant que je ne le pensais. Il faut
dire que le sieur Miura, en nous narrant cette histoire d’enfants d’un village
paumé enlevés par de soit disant elfes, réussit a merveille a maintenir l’attention
du lecteur : par le biais d’une intrigue simple et touchante – celle de
Jill, jeune fille battu qui rêve d’évasion et qui finit par découvrir que cette
prétendue reine des elfes est son ancienne amie, disparue depuis des années – l’auteur
fait tranquillement avancer son histoire, faite principalement de vengeance,
mais en faisant de Guts en redresseur de torts décidément pas comme les autres.
Une fois de plus, Kentaro Miura n’est pas tendre avec les humains en général et
si Berserk reste une œuvre très
sombre et implacable, l’ensemble est contrebalancé par les facéties d’un Puck
qui apportent un peu de joie dans cette noirceur. Bref, sans atteindre les
sommets de L’âge d’Or, Berserk poursuit son petit bonhomme de
chemin, ce, tout en nous captivant, volumes après volumes. Et c’est loin d’être
finit !
Points
Positifs :
-
Malgré un départ loin d’être enthousiasmant – mais comment passer après le
mythique treizième tome – force est de constater que l’arc des Enfants perdus s’avère être plus
intéressant que je ne le pensais. Il faut dire que cette histoire d’enfants
enlevés par de soit disant elfes et qui finissent transformés en démons est plutôt
pas mal.
-
Au départ, je voyais la soit disant reine des fées comme un démon comme un
autre, or, en faisant de celle-ci une ancienne amie de la jeune Jill et en nous
expliquant pourquoi elle a été transformée, il est clair que la diablesse a
gagné en consistance.
-
L’affrontement entre Guts et les hommes-insectes, bien plus compliqué que
prévu.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une
fois de plus une prestation excellente – a la hauteur de son talent, bien sur !
-
Encore une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Même si cet arc narratif est sympathique, nous restons loin des heures de
gloire de la saga.
-
Les facéties de Puck apportent un peu de légèreté à une œuvre décidément très
sombre. Attention tout de même a ne pas tomber dans le n’importe quoi.
Ma
note : 8/10
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