lundi 14 mars 2011

L’ODYSSÉE DE L’ESPÈCE


L’ODYSSÉE DE L’ESPÈCE

Il y a dix millions d'années, en Afrique tropicale, parce que la forêt disparaît, quelques grands primates se lèvent et se mettent à marcher sur deux pieds. Face aux dangers de la savane, comme tous les êtres vivants, ils se défendent et s'adaptent. Leur cerveau grandit, leur conscience se développe. Ils inventent, ils s'organisent, ils parcourent la terre et les océans. Ils conquièrent le monde. Nous sommes leurs enfants. Que nous soyons bretons, chinois, indiens ou africains, que notre peau soit blanche, noire ou cuivrée… Nous descendons tous d'une seule lignée. Dix millions d'années, c'est plus de cinq cent mille générations. Inlassablement, nos aïeux ont transmis leur savoir à leurs enfants, pour qu'il arrive jusqu'à nous. Aujourd'hui, la part de ce savoir que l'on appelle science nous permet de remonter jusqu'à eux. De fouiller notre terre pour y trouver leurs traces, faire surgir notre passé… Et raconter ce que l'on sait de l'extraordinaire odyssée de notre grande famille.

Orrorin et Toumaï
Les premiers pas le rassurent. Peut-être même éprouve-t-il le plaisir de la nouveauté. De là-haut Orrorin se sent plus grand, plus fort et il peut voir les siens de loin. La longue marche commence, vers la nourriture, vers de nouveaux abris. Orrorin est le premier bipède connu de notre lignée est-africaine. Et nous le savons par quelques bouts d'os fossilisés trouvés en l'an 2000.

Australopithèque
De nombreuses espèces disparaissent, comme le chalicotère. D'autres survivent en évoluant. Parmi elles, quelques hominidés vont réussir à s'adapter : les Australopithèques. Ils sont mieux connus depuis un beau jour de l'année 1973… où l'équipe franco-américaine dirigée par Yves Coppens, Donald Johanson et Maurice Taïeb, commence à mettre au jour les restes fossilisés d'une petite Australopithèque. Nous sommes dans le nord de l'Ethiopie, dans le triangle des Afars. Son nom scientifique sera donc Australopithèque afarensis.

Homo Habilis
Nous sommes maintenant à moins 3 millions d'années. Un autre grand tournant de notre préhistoire va avoir lieu... Le premier véritable Homme est sur le point de naître. Un changement de climat sera, une fois encore, à l'origine de cette naissance : un grand coup de froid sur la planète. Ce nouvel Hominidé, le premier Homme à proprement parler, est l'un des plus grands inventeurs de notre lignée. Ce nouvel Hominidé, le premier Homme à proprement parler, est l'un des plus grands inventeurs de notre lignée. On l'appelle Homo habilis.

Homo Ergaster et Homo Erectus
Homo Ergaster. C'est le nom que l'on a donné à ce conquérant pour le distinguer des autres. Il va découvrir des terres vierges prêtes à être explorées. Génération après génération, au gré des glaciations qui font baisser le niveau des mers, ou des réchauffements qui les font remonter, ces hommes peuplent la Terre. Pas encore toute la Terre, mais déjà toutes les terres qu'ils peuvent atteindre.

Homme de Neandertal
Europe méridionale, - 200 000 ans. Neandertal s'est adapté aux rigueurs des toundras et des steppes qui couvrent la majeure partie de l'Europe, au sud de la calotte glaciaire. Ce faisant, il est même devenu une force de la nature. Son ossature massive, son corps trapu, les parois de son crâne épaisses sont des défenses naturelles. De plus, il couvre son corps de peaux et de fourrures - les premiers vêtements. De tous nos ancêtres, Neandertal est le plus robuste, le plus endurant. Il va peupler l'Europe pendant des centaines de milliers d'années…

Homo Sapiens
Nous sommes dans le sud de l'Europe, il y a environ 40 000 ans. Le climat et la végétation ressemblent un peu à ceux de l'Ecosse d'aujourd'hui. Et même en période glaciaire, l'été rend la vie plus douce à tous les êtres vivants, plantes ou animaux. Neandertal domine toujours cette partie du monde. Il vit en petites tribus familiales, se déplace selon les saisons, en suivant les migrations de son gibier. Il profite de toutes les richesses de la nature. Pourtant les jours du peuple Neandertal sont comptés. Il va s'éteindre dans quelques millénaires… Avant de partir, il va faire une rencontre stupéfiante.

Tout commença il y a près de neuf ans, lorsque a une heure de grande écoute, une chaine du service public, France 3 pour ne pas la citer, diffusa ce qui fut alors présenter comme étant un documentaire exceptionnel : L’Odyssée de l’espèce. Retraçant l’évolution humaine des tous premiers pas de nos plus anciens ancêtres, qui, pour simplifier les choses, quittèrent les branches des arbres pour s’aventurer dans la savane il y a environ 7 a 6 millions d’années, jusqu'à l’Homo Sapiens, c'est-à-dire, nous-mêmes, en passant par l’Homo Habilis ou l’Homme de Neandertal, tout au long de 90 minutes, le spectateur découvrait alors, de façon imagée, parfois théâtrale des instants de vie parmi les plus marquants de la longue, très longue histoire humaine, celle de nos ancêtres, de leurs évolution, de leurs découvertes, et de la propagation des connaissances. Bien évidement, exceptionnel, ce documentaire l’était bel et bien, sans nul doute possible et la volonté, que dis-je, le courage de France 3 de le diffuser a une heure de très grande écoute se vit récompenser par la plus belle des manières a l’époque, c'est-à-dire, par un excellent audimat ce qui nous montre que lorsque la télé prend des risques, elle en est parfois récompensée. Et même si prêt d’une décennie s’est écoulée depuis cette toute première diffusion, je garde encore en mémoire mes toutes premières impressions d’alors, forcement très bonnes, ainsi que les louanges des divers médias et du public en général ; oui, indéniablement, il y eut un avant et un après L’Odyssée de l’espèce en France, ce qui est dommage, cependant, c’est que ce genre d’initiatives soit, encore aujourd’hui, bien trop rare.

Bien évidement, le temps a passé depuis et j’ai eu l’occasion, au fil des années de voir et revoir de multiples rediffusions de ce documentaire, soit dans sa version originale, par le biais du DVD rapidement acheter après sa première diffusion, soit celle comportant moult explications scientifiques, et se rapprochant de fait du documentaire tel que l’on est habituer d’ne voir sur nos petits écrans. Du coup, a force, je dois avouer que ces multiples rediffusions me lassèrent un peu, surtout qu’entre temps, tout un tas de « suites » virent le jour, comme Homo Sapiens, Le sacre de l’Homme, Toumaï et même L’Odyssée de la vie, elles aussi multi-diffusées sur le service public au fil des ans. Pourtant, si lassitude il y eut, mon intérêt pour ce documentaire (et pour les autres par ailleurs) ne faiblit pas comme j’ai put le remarquer hier après midi après l’avoir revu, chose que je n’avais pas faite depuis un bon bout de temps. Bien évidement, l’effet de surprise s’est depuis longtemps envolé, mais même ainsi, au bout de presque une décennie et de moult rediffusions, il est incontestable, selon moi, que L’Odyssée de l’espèce n’a rien perdu de son intérêt.

Bien évidement, si le format choisis alors s’éloigne des reportages scientifiques auxquels on est habituer en temps normal (voir ARTE), pour être tout a fait franc, les concepteurs de L’Odyssée de l’espèce n’ont rien inventer, se contentant de s’inspirer de ce que la BBC avait fait, par exemple, avec leur célèbre Sur la terre des dinosaures (et dont j’ai écrit la critique sur ce même blog la semaine dernière) sortit quelques années plus tôt : documentaire diviser en plusieurs parties, chacune consacrée a une période donnée et, bien évidement, a l’un de nos ancêtres, scènes de vie, théâtralisation des événements importants comme, par exemple, la découverte du feu, celle de la pierre taillé, et voix off narrative qui nous donne a la fois quelques informations sur les événements en cour comme sur ce que l’on voit a l’écran. Mais n’y voyez rien là aucun manque d’originalité mais plutôt la reprise d’une formule qui a fait ses fruits et a ce propos, il est indéniable que Jacques Malaterre a fait là un superbe travail de réalisateur. Bien évidement, les mauvaises langues se sont tout de même fait entendre, un peu de la même manière que dans le cas de Sur la terre des dinosaures : tout cela n’était que de la spéculation, personne, au jour d’aujourd’hui, n’a la certitude que les événements se sont déroulés ainsi, quant a la caution scientifique d’Yves Coppens (mais il n’était pas seul sur ce coup là), on n’en viendrait presque a lui trouver beaucoup a redire, certains mettant en cause ses compétences ; mal accessoirement bien français que de rejeter ce qui vient de chez soit et de s’extasier sur les autres et après l’on s’étonnes que nos « cerveaux » trouvent du travail ailleurs ? Mais quoi qu’il en soit, comme c’est également le cas pour Sur la terre des dinosaures, disons nous bien qu’un documentaire comme L’Odyssée de l’espèce est à prendre avant tout pour ce qu’il est, c'est-à-dire, un concentré des connaissances du moment (que de nouvelles découvertes pourront dans l’avenir contredire), une extrapolation d’événements qui ont eu lieu il y a une éternité et dont, avouons le, un flou total continuera a planer et, surtout, un formidable travail de vulgarisation scientifique, et cela me semble le plus important : comment croyez vous que le simple quidam accroche a un reportage où un type barbu au milieu de son chantier de fouilles va nous parler pendant une demi heure de toutes les hypothèses possible et inimaginables sur la façon dont l’Homo Erectus taillait ses silex alors que dans L’Odyssée de l’espèce, la question est réglée en deux minutes ? Réducteur, simpliste ? Non, éducatif car tous ne sont pas capables ou ne veulent même pas entendre parler de reportages scientifiques et si des documentaires comme L’Odyssée de l’espèce permettent d’attirer un nouveau public, c’est tant mieux ! La connaissance, toujours la connaissance, et pour le plus grand nombre, c’est cela qui compte, et quand en plus, la qualité est au rendez vous, que demande le peuple ?

mercredi 9 mars 2011

TELLEMENT PROCHES


TELLEMENT PROCHES

Famille : Groupe de personnes réunies par des liens de parenté et un fort sentiment de solidarité morale et matérielle. Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu'il épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, Jean-Pierre à Créteil. Mais ce soir, plus que d'habitude, Alain est à bloc, il bout comme une cocotte prête à exploser. Il en a marre, marre de se planter à chaque fois sur le chemin pour aller à Créteil, marre de se taper les petits conseils de vie de Jean-Pierre et de sa femme Catherine qui élève ses enfants comme des chevaux, marre d'attendre de dîner l'estomac vide en regardant les spectacles soporifiques de leur fille Gaëlle, marre de regarder pour la énième fois la vidéo de leur mariage, marre aussi de son autre belle-sœur Roxane, qui, affolée par son horloge biologique, a jeté son dévolu sur Bruno, jeune interne en médecine qui se demande un peu comment il a atterri à ce dîner. C'est vrai, Alain en a marre de ces dîners familiaux, mais il ne sait pas encore ce qui l'attend véritablement ce soir-là... Ni les jours qui suivent

Tout d’abord, je ne pouvais débuter la critique de ce film sans présenter mes excuses a ma femme : lorsqu’il y a quelques semaines, elle me ramena deux DVD en rentrant des courses, autant je fus satisfait du premier de ceux-ci, La route (voir critique sur ce même blog en février de cette année), autant le second, intitulé Tellement proches et prétendue, je cite, « comédie de l’année », me laissa hautement dubitatif pour ne pas dire perplexe ; hein, quoi, comment, mais qu’est ce que c’est que ce truc encore ? Une comédie ? Française, et avec l’autre gus d’Omar et Fred par-dessus le marché ? Mais ca ne va pas la tête ? Bref, vous l’avez compris, je n’étais pas franchement emballé par ce film et encore moins pour ce qui était de le voir. Vendredi soir dernier, ma femme le vit et au bout de dix minutes, me supplia de la rejoindre tellement il était drôle. Campant sur les positions, je refusais alors tout en entendant, toute la soirée, ses rires fusant allègrement de la chambre. Hum, me serais-je tromper ? Toujours méfiant mais curieux de voir ce qui avait put pouvoir provoquer une telle hilarité chez ma femme, je lui promis alors de le regarder ce mardi, je que je fis… et là, je compris… oui, je compris mon erreur, ma terrible erreur au sujet de ce film. Ce qui fait, du coup, que je me dois de présenter mes excuses à ma femme, et, accessoirement au film lui-même.

N’y allons pas par quatre chemins, cela faisait des années que je ne rigolais pas autant devant un film ! Oui, je sais que j’ai souvent tendance à m’emballer et a exagérer les choses, c’est mes origines latines qui veulent ca, mais en toute sincérité, faites moi confiance pour une fois, je peux vous assurer que, dans le cas présent (ce qui ne signifie pas qu’en temps normal, je raconte n’importe quoi), il ne faut voir dans mon enthousiasme a l’égard de cette comédie aucune exagération, loin de là. Comédie, oui, le mot est lâché et si un film mérite le qualificatif de comédie, c’est bel et bien ce Tellement proche. Bien évidement, ce n’est pas le seul, d’autres sont dans le même cas, et, pourquoi le nier, lui sont infiniment supérieurs, mais sincèrement, prenez donc ce petit film sans prétention avec des acteurs connus, mais loin d’être des stars du septième art, un synopsis de base loin d’être original, les relations familiales, saupoudrez le tout d’une sacrée bonne dose d’humour, mélanger bien l’ensemble et vous obtenez ce Tellement proche, et là, c’est partit pour une heure quarante de franche rigolade, entre situations ubuesques, tellement hallucinantes que l’on en est presque a se décrocher la mâchoire et des personnages – ah ces personnages ! – à la fois littéralement loufoques, pathétiques, extrêmes dans ce qu’il faut bien appeler leur folie, leur habitudes, leur coups de gueule, il est tout bonnement impossible pour le spectateur de ne pas rire aux éclats tout au long du film. Car tout est drôle, de bout en bout et ca démarre au quart de tour avec une première partie d’anthologie où, pendant près d’une demi-heure non stop, on se marre quasiment en permanence devant ce que l’on voit a l’écran, et là, en toute sincérité, je peux vous assurez que des comédies, dans ma vie, j’en ai vu des tonnes, mais que cette première demi-heure dans Tellement proche, c’est quasiment du jamais vu. Et je n’exagère toujours pas. Mais vous croyez que la suite est plus calme ? Détrompez vous, ca n’arrête jamais ou presque car si l’on n’atteint pas les sommets de cette première partie, la suite du film se poursuit de la plus belle façon et les éclats de rire, pour ne pas dire les fous rires se succèdent tandis que l’on se demande franchement comment cela peut être possible de rigoler autant !?

Mais peut être que, tout simplement, en plus d’acteurs en pilotage automatique dans le bon sens du terme, comme en particulier le couple François-Xavier Demaison (Jean-Pierre)/ Audrey Dana (Catherine), l’avocat commis d’office qui rêve de grandes affaires et la maitresse de maison parfaite qui se font passer pour juifs car leur fille est inscrite dans une école juive (en primaire) car celle-ci a le meilleur taux de réussite au bac, la sœur, Joséphine de Meaux (Roxanne) totalement halluciné dans sa relation avec Omar (Bruno) qui se demande bien pourquoi il est toujours largué sur l’autoroute, sans oublier, bien évidement Vincent Elbaz (Alain) eternel gamin devant l’eternel qui ne supporte pas sa belle famille, ce qui nous fait le plus rire, ce sont, justement, ces fameuses situations familiales : qui n’a jamais râler en devant aller a un repas de famille (hum…)? Qui n’as jamais invité que les adultes pour ne pas avoir à supporter les enfants (tient tient, ca me rappelle l’une de mes dernières soirées) ? Qui n’a jamais mis en avant ses propres enfants, montrer leurs œuvres au grand désespoir de ses invités ? Qui n’a jamais eu à se taper sa belle famille, hein, qui ? Et oui, si Tellement proches fonctionne aussi bien, en plus de la qualité des acteurs, c’est grâce a la justesse de toutes ces scènes que tout le monde a vécu dans sa vie, des scènes de la vie quotidienne, des situations, des rapports familiaux, des tensions qui font tout le sel de l’existence. Alors, non seulement on meurt de rire devant le comique de ces fameuses scènes, mais celles-ci sont amplifier par nos propres souvenirs, notre propre expérience. Oui, Tellement proches, c’est vous, c’est nous, c’est moi, et c’est pour cela que ca marche aussi bien.

Mais alors, car il y a un mais, pourquoi une telle fin aussi misérable ? Pourquoi venir presque tout gâcher avec cet épilogue franchement inutile, qui n’apporte rien du tout au film, par ailleurs excellent, où l’on retrouve les personnages mal vieillis pour la plupart (décidément en France, on a du mal avec le vieillissement des acteurs dans les films), certains plus que d’autre ce qui en devient ridicule, pleine de bons sentiments et qui, a aucun moment, ne fonctionne ? Oui, franchement, pourquoi ? Alors, un conseil : si vous regardez un jour Tellement proches, éteignez votre lecteur DVD des que débute la scène finale, cela vous évitera cette sensation de gâchis final. Mais pour le reste, tout le reste… oh mes amis, un pur régal !!!

mardi 8 mars 2011

SUR LA TERRE DES DINOSAURES


SUR LA TERRE DES DINOSAURES

Imaginez que vous pourriez être le témoin de l'ère des dinosaures, que vous pourriez voir un diplodocus naître, un tyrannosaure chasser, un torosaurus charger, que vous pourriez traverser les 160 millions d'années du règne des dinosaures sur la terre. Grâce aux techniques d'images de synthèse les plus à la pointe, Sur la terre des dinosaures redonne vie au monde tel qu'il était il y a 220 millions d'années, époque à laquelle les dinosaures sont apparus sur la terre. 160 millions d'années d'histoire : de leur apparition à leur soudaine extinction. Sur la terre des dinosaures révolutionne le monde des documentaires.

Épisode 1 – Une nouvelle dynastie
-220 millions d'années – Trias supérieur – Arizona
La Terre du Trias voit cohabiter divers groupes de reptiles, qui s'affrontent pour la suprématie dans un climat tropical sec, avec de fortes alternances entre saisons.

Épisode 2 - L'Ère des géants
-152 millions d'années – Jurassique supérieur – Colorado
Le climat de la Terre est à présent chaud et humide, la forêt (composée de conifères pour l'essentiel) alterne avec des savanes, parcourues par de gigantesques dinosaures sauropodes, dont le Brachiosaure et le Diplodocus.

Épisode 3 – Mers cruelles
-149 millions d'années – Jurassique supérieur – Angleterre
L'actuel continent européen est à l'époque un archipel au climat tropical bordé de récifs coralliens. Si les dinosaures règnent sur la terre ferme, d'autres reptiles les remplacent en mer.

Épisode 4 – Les maîtres du ciel
-127 millions d'années – Crétacé inférieur – Brésil, Amérique du Nord et Espagne
Cet épisode retrace le périple d'un vieux mâle d’Ornithocheirus, ptérosaure géant de 15 mètres d'envergure, depuis les côtes de l'actuel Brésil jusqu'à l'Europe, au-dessus de l'Océan Atlantique en formation. Il rencontrera au fil de son voyage la faune de trois continents.

Épisode 5 - Les lutins des glaces
-106 millions d'années – Crétacé moyen – Antarctique
Près du pôle, l'Antarctique a aussi ses propres dinosaures. Mais le climat tempéré froid, avec de longs hivers enneigés, et plus encore une nuit polaire longue de plusieurs mois, n'autorise que la présence d'espèces adaptées.

Épisode 6 - Mort d'une dynastie
-65,5 millions d'années – Crétacé supérieur – Montana, États-Unis
Les dinosaures règnent encore sur Terre ; leur peuple est dominé par les Tyrannosaures, qui prélèvent leur tribut sur les espèces végétariennes, Hadrosaures ou Cératopsiens. Mais l'environnement change autour d'eux et surtout, une intense activité volcanique projette des cendres et gaz toxiques, qui affectent l'ensemble des êtres vivants.

Mes enfants ayant depuis ces derniers mois nourris une passion sans borne pour les dinosaures, et ce, a la plus grande joie du vieil amoureux de ces formidables reptiles qui autrefois peuplaient notre planète que je suis, je m’efforce, des que possible, de les combler de multiples manières : que cela soit par le biais des jouets, comme les Playmobils par exemple, des livres (qu’ils ont déjà mais on peut toujours trouver mieux) et maintenant, par l’acquisition du DVD comportant les six épisodes (oui je sais, il en existe un septième dans un autre DVD mais bon, ce fut une question de prix) de l’excellent reportage de la BBC intitulé Sur la terre des dinosaures. Paru en 1999, celui-ci m’avait suffisamment marqué a l’époque, tant par la qualité de ses images de synthèses, alors exceptionnelles et qui donnaient véritablement l’impression de voir évoluer de vrais dinosaures, ce qui, personnellement, fut un petit choc agréable lors de sa première diffusion en France, mais aussi de part sa qualité générale, tant dans la pertinence des scénarios proposés – de véritables documentaires animaliers mais avec des dinosaures – que par les commentaires, sobres, sérieux et, de part chez nous, doublés par un André Dussollier en grande forme et visiblement inspiré par le sujet. Du coup, l’idée de me le procurer pour le revoir avec mes enfants devint une évidence, et, épisodes après épisodes, nous avons tous les quatre, regarder avec plaisir – les yeux de certains brillaient a tel apparition tant attendue, et je suis dans le lot – les six parties qui composent ce documentaire ces derniers jours.

Bien évidement, il y aurait probablement a redire sur tel détail : par exemple, tout les épisodes ne sont pas de qualité égale, il faut le reconnaître et l’on passe de l’excellent L'Ère des géants a d’autres, comme Les lutins des glaces ou Mort d'une dynastie moins réussis selon moi (ce qui est plus problématique pour le dernier puisqu’il nous narre tout simplement la disparition des dinosaures), mais cela ne signifie nullement que la qualité n’est pas au rendez vous, disons que certains placent la barre tellement haut que l’on ne peut s’empêcher d’être déçu par d’autres. Mais quoi qu’il en soit, et quelque soit les préférences de chacun (qui fait que l’on va apprécier un épisode plus qu’un autre), ce qui est certain, c’est que chaque épisode de Sur la terre des dinosaures apporte son lot d’intérêt a l’ensemble : que cela soit la période peu connue des près-dinosaures au Trias dans Une nouvelle dynastie, l’évolution des jeunes diplodocus dans L'Ère des géants, les reptiles marins et volants dans Mers cruelles et Les maîtres du ciel, les dinosaures de l’antarctique et la survie d’espèces anciennes dans Les lutins des glaces voir même les conditions climatiques et leur durcissement a la fin du Crétacé, ainsi que leur conséquences sur la faune et la flore dans Mort d'une dynastie, chaque épisode de Sur la terre des dinosaures apporte son lot d’intérêt et de découvertes pour le simple quidam, passionné ou non de la chose, qui n’est pas paléontologue.

Des critiques, Sur la terre des dinosaures en a connu et en connaitra encore ; évidement, l’on peut pointer du doigt telle inexactitude scientifique, telle spéculation sur le mode de vie d’animaux disparus, pour les dernier d’entre eux, il y a près de soixante cinq millions d’années, mais sachons reconnaître que pour ce qui est de la paléontologie, mais cela est valable dans bien des domaines scientifiques, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier et sera encore moins celle de demain, ainsi, des découvertes ultérieures – le documentaire date tout de même de 1999 – peuvent contredire certaines choses que l’on voit a l’écran, mais les concepteurs du documentaire ont réaliser celui-ci avec les connaissances de l’époque, bien évidement. Quand au comportement des dinosaures proposés, tel qu’il apparaît a l’écran, cela est bien évidement de la spéculation, mais ce n’est pas non plus n’importe quoi ; des erreurs existent, certaines choses doivent approcher de la réalité mais de toute façon, il est évidant que l’on ne saura jamais comment se comportaient exactement des animaux ayant vécu il y a des dizaines et des centaines de millions d’années, on ne pourra que, spéculer, justement.

Quoi qu’il en soit, a mes yeux, Sur la terre des dinosaures est un excellent documentaire qui ne peut que plaire aux amateurs, petits et grands, de ces terribles lézards qui dominèrent le monde pendant plus de cent soixante millions d’années. Personnellement, j’en suis fan même si j’aurais souhaiter voir quelques dinosaures que j’aime bien un peu plus présents a l’écran et que le dernier épisode m’a un peu laisser sur ma faim. Mais en toute sincérité, c’est un très bon documentaire, comme la BBC en a le secret pourrions nous ajouter, et qui plus est, il a plu a mes enfants, et rien que pour ca, ca valait le coup de l’acheter. Reste maintenant ses deux petits frères : Sur la terre des géants et Sur la terre des monstres disparus, tout aussi bons et tout aussi indispensables, mais ceci est une autre histoire.

mardi 1 mars 2011

L'HISTOIRE SECRÈTE – LE MAHDI


L'HISTOIRE SECRÈTE – LE MAHDI

Le 27 septembre 1978, dans la nuit, une nonne fait entrer un cardinal par une porte dérobée du Vatican et elle le conduit jusqu'aux appartements personnels du pape Jean-Paul 1er. Après lui avoir extorqué une information top-secrète, le visiteur injecte une dose de poison mortel au Saint Père, laissant croire à une crise cardiaque au monde entier. Quelques jours plus tard, une poignée d'hommes en noir se rend à l'oratoire de Santa Maria dans la région des Abruzzes en Italie. Ils viennent récupérer un reliquaire contenant une mystérieuse « lame » sur laquelle une rune est dessinée. Le lieu sacré est piégé et quelques uns d'entre eux y laissent la vie dans des conditions aussi ésotériques que sauvages. Deux mois plus tard, depuis son Yacht mouillant au large de Jonestown en Guyana, Howard Hugues lance psychiquement une offensive occulte de grande ampleur. Sur le rivage, une secte empoisonne ses 900 adeptes tandis qu'à l'autre bout de la planète, dans le désert, un leader bédouin rebelle signifie à ses hommes qu'il est temps de passer à l'action. En traquant le yacht d’Hugues depuis Guyana, la CIA s'inquiète. Le bateau du milliardaire fait en effet escale dans le sud de l'Italie, comme pour prendre une mystérieuse livraison, puis au Yémen, après son rachat par la Ben Laden Construction, une entreprise alors en charge du chantier de reconstruction de la Mecque...


L'Histoire Secrète – Le Mahdi
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O'Grady
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 16 février 2011
Nombre de pages : 54

Mon avis : Oh, mais, que vois-je donc aujourd’hui !? Mais oui, encore un nouveau tome de L’Histoire Secrète, sans nul doute la BD (or comics qui sont hors catégorie) la plus longue dont je vous ai parlé sur ce blog depuis que celui-ci existe – pour rappel, la critique du premier tome, Genèse, date du 28 janvier 2008, bref, du premier jour d’existence du Journal de Feanor ! Un nouveau tome donc, le vingt-et-unième, et le premier de cette année 2011, histoire d’être le plus complet. Ceci étant dit, et bien dit, quid alors de ce nouvel opus de cette longue, mais si longue saga ? Eh ben, Le Mahdi, puisque tel est le titre de celui-ci, ne surprendra guère les amateurs de l’œuvre de Jean-Pierre Pécau et Igor Kordey puisque l’on retrouve, comme d’habitude, tous les éléments qui ont fait l’intérêt, mais aussi les points faibles de cette série. Alors bien sur, on retrouve le gout prononcé de l’auteur pour l’histoire, son habitude de tout lier, même les événements les plus incongrues, a son intrigue principale, mais aussi, ce côté fourre tout où l’on passe du coq a l’âne sans arrêt, où parfois, le néophyte est complètement embrouiller dans les explications, sans oublier, bien sur, cette structure narrative pour le moins spéciale et qui alterne les hauts et les bas. Alors bien sur, les quelques fous dans mon genre qui ont sut passer outre les multiples défauts de la saga depuis ses débuts feront fit de tout cela et apprécieront, autant que la chose est possible, cette nouvelle incursion dans l’univers des Archontes, les autres, eux… mais que diable feraient-ils encore ici après si longtemps ?! Une nouvelle incursion, un nouveau voyage offert par ce fou de Pécau et qui, du Vatican – où nous est donné une explication quant au mystérieux décès du Pape Jean-Paul, premier du nom – a la Mecque – avec la prise d’otages de celle-ci par les troupes du fameux Mahdi – en passant par, dans le désordre, le suicide collectif – plus de 900 victimes – d’une secte en Guyane, les Brigades Rouges de l’Italie des Années de Plomb, et une entreprise tenu par une famille, Ben Laden, dont l’un de ses membres fera énormément parler de lui par la suite, on trouvera un peu tout et n’importe quoi dans ce vingt-et-unième tome de L’Histoire Secrète. Un tome pas forcément pire que la majeure partie de ses prédécesseurs, mais qui, en toute franchise, est inférieur a certains d’entre eux. Bref, comme d’habitude avec cette série, faite de hauts et de bas, on ne sait jamais à quoi s’en tenir, mais bon, cela fait belle lurette que j’ai l’habitude et je n’en attends plus monts et merveilles…


Points Positifs :
- Bien entendu, si j’en suis encore à suivre cette série, c’est que, quelque part, j’y trouve mon compte sinon, j’aurai abandonné les frais depuis belle lurette. Certes, je commence à suivre celle-ci davantage par curiosité – comment tout cela va finir – que pour ses immenses qualités, mais bon, reconnaissons qu’il y a quelques bonnes idées dans ce tome…
- Justement, que Jean-Pierre Pécau s’intéresse a la mort du Pape Jean-Paul, premier du nom, en est une : un pontificat de 33 jours a peine, énormément de soupçons sur son décès au point même que certains y aient vu un assassinat.
- Ais-je vraiment besoin de le dire encore une fois mais bon, rendons a César ce qui lui appartient et à Pécau ses immenses connaissances historiques.
- Cela fait une éternité qu’Igor Kordey livre des prestations excellentes ; ah, qu’ils sont loin les débuts brouillons des débuts, et c’est tant mieux !

Points Négatifs :
- Un peu dans la lignée du tome précédant, La Porte de l’Eau, nous avons ici un album un peu brouillon par moments et qui n’est pas toujours facile à suivre. Certes, il y a déjà eu bien pire, mais d’un autre coté, il y a déjà eu beaucoup mieux.
- Pour la millième fois, l’habituelle scène où l’on voit Reka nue ; ok, on a compris qu’elle est libertine, plutôt pas mal, sensuelle etc. mais a-t-on besoin que ce personnage en soit réduit a cela ?
- Problème récurant dans L’Histoire Secrète : a force de multiplier les protagonistes, certains sont mis de côté voir carrément oubliés… ainsi, mais où donc est passer Lisbeth !?

Ma note : 6,5/10