mercredi 30 juin 2021

LES CANTOS D'HYPÉRION – LA CHUTE D'HYPÉRION


LES CANTOS D'HYPÉRION – LA CHUTE D'HYPÉRION

L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ? Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux ; ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion. Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le Gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours. Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?


Les Cantos d'Hypérion – La Chute d’Hypérion
Auteur : Dan Simmons
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 10 mai 1990
Edition Poche : 03 avril 2018
Titre en vo : The Hyperion Cantos – The Fall of Hyperion
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Guy Abadia
Editeur : Folio SF
Nombre de pages : 727

Mon avis : Comme je vous l’avais dit il y a quelques semaines, Les Cantos d’Hypérion sont un cycle de science-fiction divisés en deux parties distingues, chacune composée de deux tomes : ainsi, dans les deux premiers volumes, le lecteur suit les pérégrinations des sept pèlerins qui partent sur la lointaine planète Hypérion où vit le terrifiant Gritche tandis que les deux derniers volumes de la saga, eux, se dérouleront quelques siècles plus tard et que les protagonistes principaux seront Endymion et une certaine Énée – mais chut, n’en disons pas plus, chaque chose en son temps. Cependant, si les différences entre les deux parties des Cantos sont, assez naturellement, nombreuses et flagrantes, cela se comprend aisément : après tout, cette « suite » fut écrite quelques années plus tard, l’action se déroule alors que les protagonistes des deux premiers tomes sont morts (enfin…) tandis que le contexte, lui-même, a considérablement changé. Par contre, ce qui a surpris bien des lecteurs – y compris moi-même – c’est que, entre Hypérion et La Chute d’Hypérion, on a parfois l’impression de lire un roman différent ; oh, certes, pas complètement puisque l’intrigue générale, les personnages, les lieux sont plus ou moins les mêmes, cependant, entre une flopée de nouvelles têtes qui prennent une importance capitale, une action qui se déroule un peu partout sur les divers mondes de l’Hégémonie, et même, du côté du Techno-Centre, des allers retour dans le passé, le futur et surtout, le fait que l’on voit beaucoup moins les pèlerins du premier volume (même si ceux-ci sont toujours actifs, rassurez-vous, sauf qu’ils doivent partager la vedette cette fois ci), nul doute que tous ses changements en auront perturber plus d’un. Mais ce n’est pas tout puisque, la plus grande différence, à mes yeux, entre Hypérion et La Chute d’Hypérion, c’est le style qui passe d’un récit intimiste, où la principale action est de voyager d’un point A (L’Arbre-Monde des Templiers) à un point B (Les Tombeaux du Temps) en quelques jours tout en se racontant tranquillement sa vie, son passé, le pourquoi du comment de s’être trouver sélectionner pour participer à ce pèlerinage – et ce qui a permis à ce malin de Dan Simmons, de nous offrir par ce biais un condensé de tous les genres de SF, réalisant un superbe melting-pot – dans le premier tome, a quelque chose de complètement différent dans le second. En effet, ici, l’action prend le pas sur tout le reste, et si, bien entendu, les moments plus calmes, les pauses dans le récit, sont toujours présents, nul doute que la structure narrative de La Chute d’Hypérion se déroule a cent à l’heures, qu’elle fourmille d’événements et que, sincèrement, il est très difficile de poser son bouquin tellement les événements se succèdent aux révélations et celles-ci aux coups de théâtre. Et comme, en plus, par le biais de nouveaux protagonistes comme, principalement, la présidente de l’Hégémonie, Meina Gladstone, ainsi que le cybride Joseph Severn, second essai de personnalité récupéré du poète John Keats, le lecteur découvre une nouvelle vision des choses, d’autres points de vus et d’autres préoccupations, La Chute d’Hypérion, du coup, lorgne beaucoup plus du côté du Space Opéra et une dimension cosmique que son prédécesseur, lui, n’avait pas. Ici, en effet, en plus des préoccupations de chaque protagoniste, des envies et des doutes des pèlerins, c’est l’avenir de l’Hégémonie, et donc, de centaines de milliards d’êtres humains, qui est en jeu. Du coup, les passages avec Gladstone et ses collaborateurs – conseillers, sénateurs, militaires – sont un pur régal. Et si l’on ajoute à cela toute la dimension philosophique déjà présente dans Hypérion et qui se trouve renforcée ici par la présence de Joseph Severn, des passages tout simplement exceptionnels et qui marqueront a jamais les lecteurs (quand Sol offre sa fille au Gritche… Martin Silenus empalé sur l’Arbre du Gritche, les derniers jours de Severn, qui meurt une seconde fois, de la même manière que Keats, quelques siècles plus tôt, de la description de l’apocalypse final et de Meina Gladstone face à une foule en colère composée d’un millions de personnes), nul doute que si, déjà, Hypérion était un chef d’œuvre, sa suite, La Chute d’Hypérion, dans un style à la fois proche et tellement différent, en est un aussi. Si j’avais les connaissances nécessaires en poésie, je me serais probablement attardé sur la construction du récit faite par Simmons autour des œuvres de John Keats, tant une grande partie de celles-ci transparaissent dans les Cantos. De même, si j’en avais le talent, tout simplement – mais aussi le temps, et l’envie – j’aurais abordé, car ils les méritent, chacun des personnages, avec leurs problématiques personnelles et leurs implications et places respectives dans l’intrigue. Pour finir, et toujours pour les mêmes raisons, j’aurais pu vous parler de tout le coté religieux qui transparait de cette œuvre, de ce besoin de créer, être en relation avec une entité supérieure, mais aussi, du rapport entre l’homme et la nature et de la destruction de toute espèce pouvant rivaliser avec lui et même, quelque part, de la vision de Dan Simmons qui, avec l’Infosphère, créa l’Internet avant Internet. Mais bon, je le reconnais, je ne suis ni suffisamment doué, ni très courageux pour tout cela. Ainsi, je me contenterais, en guise de conclusion, de rappeler, une fois de plus, tout le bien que je pense de ce cycle, de son importance même dans l’histoire de la science-fiction. Et comme je vous l’ai dit, si Hypérion était un chef d’œuvre, La Chute d’Hypérion l’est également, et les deux récits forment, sans nul doute, l’un des ouvrages de SF les plus réussis de l’histoire. Mais bon, rappelez-vous, tout cela n’est pas finie puisque, quelques siècles vont s’écouler, un certain poète fera des siennes tandis que le Gritche pourrait bien repointer le bout de son nez (qu’il doit avoir forcément piquant), mais l’on se retrouvera, pour cela, dans Endymion


Points Positifs :
- Le second volet de ce qui est, incontestablement, un des plus grands chefs d’œuvres de la science-fiction. Avec La Chute d’Hypérion, Dan Simmons conclut avec maestria la première partie de son cycle majeur en nous livrant ce qu’il faut bel et bien appeler être un chef d’œuvre, tout simplement !
- La structure narrative change complètement vis-à-vis du premier tome, cependant, cela ne nuit absolument pas au plaisir de la lecture, surtout que, ici, nous sommes davantage dans un récit pur et dur de space opéra où l’action prime sur la réflexion, bien que cette dernière soit toujours présente.
- Le plaisir, bien entendu, de retrouver les pèlerins, de découvrir quels seront leur sort, mais aussi, de découvrir de nouveaux protagonistes dont, certains – comme Joseph Severn ou Meina Gladstone – occupent une place majeure au sein du récit.
- Le coté grandiloquent de l’ensemble : il faut dire que, avec Les Cantos D’Hypérion, Dan Simmons nous offre plus qu’une simple œuvre de SF : poésie, étude des religions, conquête spatiale, problématique des intelligences artificielles, comportement des humains vis-à-vis des autres espèces, etc.
- Certains passages sont tout simplement exceptionnels et marquent les esprits.
- Le Gritche, les Tombeaux du Temps, les Templiers, le Techno-Centre… mais où Simmons a-t-il été cherché tout cela ?!

Points Négatifs :
- Si la structure narrative est plus simple dans La Chute d’Hypérion que dans Hypérion, force est de constater que ce roman reste, dans l’ensemble, assez complexe et risque de déplaire a un certain public qui ne souhaiterait guère se prendre la tête…

Ma note : 9,5/10

mardi 29 juin 2021

X-MEN – GRAND DESIGN – X-TINCTION


X-MEN – GRAND DESIGN – X-TINCTION
 
Du Massacre Mutant à X-Tinction Agenda, en passant par le procès de Magnéto et les premières apparitions de Longshot, Gambit ou Cable : retrouvez une période folle de l'histoire des X-Men sous la plume d'Ed Piskor qui conclut ici sa relecture du premier âge d'or des mutants – période Chris Claremont.
 

X-Men – Grand Design – X-Tinction
Scénario : Ed Piskor
Dessins : Ed Piskor
Encrage : Ed Piskor
Couleurs : Ed Piskor
Couverture : Ed Piskor
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : X-Men – Grand Design – X-Tinction
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 27 août 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 24 juin 2020
Nombre de pages : 130
 
Liste des épisodes
X-Men – Grand Design – X-Tinction 1-2
Uncanny X-Men 268
 
Mon avis :
 Au départ, j’avais été plutôt enthousiaste vis-à-vis du X-Men – Grand Design du sieur Ed Piskor – artiste indépendant plus connu pour ses travaux sur le petit monde du rap outre-Atlantique – même si je reconnaissais qu’un tel projet était davantage destiné aux vieux fans des X-Men qu’a une nouvelle génération qui serait littéralement perdue par ce récit bourré de références et qui tiendrait davantage du résumé. Cependant, après un premier volet plutôt réussi et intéressant, le second, Second Genèse, qui abordait la première partie de la renaissance des X-Men sous la houlette du légendaire Chris Claremont, m’avait franchement déçu : tenant encore plus d’un simple résumé qu’autre chose, faisant l’impasse sur moult aventures marquantes de nos mutants préférés et possédant quelques modifications majeures par l’auteur qui, il faut le reconnaitre, étaient un peu contestables, ce second tome de Grand Design était loin d’être à la hauteur de nos espérances. Ainsi, ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je me suis lancé dans la lecture du troisième volet de la trilogie, ce X-Tinction dont je vais vous parler aujourd’hui… Ici, Ed Piskor allait s’attaquer à une partie majeure de l’histoire des X-Men sous la houlette de Claremont avec, excuser du peu, quelques events majeurs comme Mutant Massacre, le Procès de Magnéto, la bataille face à l’adversaire à Dallas – cultissime – la période australienne, le Seuil du Péril, Inferno et X-Tinction Agenda. Bref, il y avait de quoi faire avec tous ces événements majeurs qui avaient marquer les lecteurs au cours des années 80 et, première bonne surprise, dans l’ensemble, le sieur Piskor s’en sort plutôt bien, du moins, autant qu’il le peut car, il faut le reconnaitre une fois de plus, si vous n’avez pas une parfaite connaissance de l’histoire des X-Men, vous serez littéralement perdus par ces successions d’événements et de références qui s’enchainent ! Qui plus est, vers la fin, on comprend enfin pourquoi l’auteur avait apporté quelques modifications à l’histoire de nos mutants préférés de même que l’on saisit pourquoi un événement aussi important que Age of Future Past brillait par son absence dans le second volet. Le choix de l’auteur est risquer mais, ma foi, finit par plutôt bien fonctionner et nous fait relativiser, en quelques sortes, quelques griefs que l’on pouvait avoir a son encontre dans le tome précédant… Cependant, malgré cela, il faut reconnaitre que ce Grand Design reste un projet particulier qui, dans l’ensemble, est uniquement destiné aux vieux fans des X-Men qui pourraient, éventuellement, trouver ici le moyen de replonger dans les récits légendaires de leur jeunesse, ce, sous un regard différent mais fatalement moins somptueux. Les autres, plus jeunes, bien évidement, passeront leur chemin et, ma foi, ne rateront pas grand-chose : après tout, quitte à découvrir le passé des X-Men, autant lire les récits originaux, autrement plus réussis, vous ne trouvez pas !?
 

Points Positifs
 :
- Graphiquement, comme je l’avais dit dans la critique des volets précédents, nous sommes en plein indé et il est clair qu’Ed Piskor est un dessinateur au style pour le moins particulier, absolument pas grand public, cependant, si vous êtes fans d’artistes non conventionnels et que vous apprécier les genres un peu anticonformiste, c’est un pur régal pour les yeux.
- Force est de constater que le sieur Ed Piskor s’en sort nettement mieux avec ce dernier volet de la trilogie que dans le tome précédant. De plus, on comprend enfin certaines modifications importantes de son intrigue vis-à-vis de l’œuvre originale et, ma foi, les explications, sans être transcendantes, n’en restes pas moins convenables.
- Mutant Massacre, le Procès de Magnéto, la bataille face à l’adversaire à Dallas, la période australienne, le Seuil du Péril, Inferno, X-Tinction Agenda, quelques belles sagas que l’on retrouve avec plaisir !
- Cela reste tout de même un fort bel objet et puis, cette couverture est certes simple mais oh combien magnifique !
 
Points Négatifs :
- Une fois de plus, au vu de la richesse de l’histoire des X-Men – et il s’en passait des choses au cours des années 80, Claremont étant un auteur oh combien prolifique – tout cela tient davantage du simple résumé qu’autre chose.
- Ce n’est pas avec ce genre de projet que les nouvelles générations s’intéresseront au passé des X-Men et il faut reconnaitre que si les plus jeunes souhaitent découvrir celui-ci, autant lire l’œuvre originale que de se coltiner un long résumé qui leur sera, dans l’ensemble, incompréhensible s’ils ne possèdent pas les références nécessaires.
- Le style d’Ed Piskor, très indé, risque de déplaire fortement au grand public qui est davantage habitué a un style nettement plus conventionnel.
- Je reconnais que Uncanny X-Men 268 est un épisode culte – on y retrouve, sous la houlette de Jim Lee – la première rencontre, en pleine Seconde Guerre Mondiale, entre Logan, Captain America et une toute jeune Veuve Noire, cependant, a force de le lire et le relire, cela commence à faire un peu beaucoup…
 
Ma note : 7/10

lundi 28 juin 2021

X-MEN – GRAND DESIGN – SECONDE GENÈSE


X-MEN – GRAND DESIGN – SECONDE GENÈSE

L'histoire des X-Men, de la formation de la nouvelle équipe avec Wolverine, Tornade et Diablo jusqu'à l'arrivée de Malicia en passant par la lutte contre le Phénix Noir. Le deuxième volet de la trilogie déjà culte d'Ed Piskor.


X-Men – Grand Design – Seconde Genèse
Scénario : Ed Piskor
Dessins : Ed Piskor
Encrage : Ed Piskor
Couleurs : Ed Piskor
Couverture : Ed Piskor
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : X-Men – Grand Design – Second Genesis
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 29 août 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 02 mai 2019
Nombre de pages : 130

Liste des épisodes
X-Men – Grand Design – Second Genesis 1-2
Giant-Size X-Men 1

Mon avis : Pas plus tard qu'hier, j’avais eu l’occasion, pour ne pas dire le plaisir, de vous parler d’un certain X-Men – Grand Design, œuvre du sieur Ed Piskor, artiste indé peu connu du grand public et qui, dans cet album, nous livrait sa vision des premières années des aventures des X-Men, a une époque où la série n’avait pas encore connu la gloire, je veux bien évidement parler des années 60. Le résultat, sur lequel on pouvait éprouver quelques doutes, à priori, s’était avéré être une véritable réussite : il faut dire que, davantage qu’un simple résumé des premières années des X-Men, Ed Piskor avait agrémenter celles-ci de ses propres idées, en faisant intervenir, ici et la, des personnages qui n’apparaitront que bien plus tard, ce, sans dénaturer nullement l’œuvre originale. Un bien bel album, donc, qui annonçait une suite – Grand Design étant en fait une trilogie – et qui, comme son nom l’indique, allait aborder les choses sérieuses, c’est-à-dire, comme son nom l’indique, Seconde Genèse, les débuts et l’âge d’or des X-Men – c’est-à-dire, la reprise en main par Chris Claremont, des sagas comme celle du Phénix, celle des Broods, bref, a priori, que du bon, du très bon même ! Pourtant, après lecture de la chose, force est de constater que le résultat final est loin, très loin même, d’être aussi bon que celui du premier volet… La raison ? En fait, ici, le problème est assez simple dans l’ensemble : traiter des X-Men des années 60, en modifiant quelques points de détails, par si par là, c’est une chose, aborder l’age d’or de l’équipe, la période Claremont/Byrne, la saga du Phénix et autres grands moments du tournant des années 70/80, c’est une autre paire de manches. Premièrement, parce qu’ici, le matériel est d’un tout autre calibre, scénaristiquement parlant, deuxièmement, parce que nous sommes encore bien nombreux a avoir grandi avec ces épisodes oh combien cultes, troisièmement, pour la simple et bonne raison que si, dans le premier volet, les modifications d’Ed Piskor tombaient juste, ici, ce n’est absolument pas le cas, l’auteur se lançant dans des idées pour le moins regrettables pour certaines tandis que certains oublis, franchement fâcheux, sont a notés – ainsi, tandis que le Hurleur brille par sa quasi-absence, quid, donc, d’une saga comme celle de… Days of Future Past !? Au final, ce second volet de X-Men – Grand Design n’est qu’un simple résumé, pas forcément réussi, de l’âge d’or des X-Men, une belle déception, donc, surtout quand on pense a la qualité du premier album. Reste la partie graphique, qui ravira les amateurs d’indé, mais bon, cela reste bien insuffisant pour satisfaire les fans des mutants, loin de là…


Points Positifs :
- Graphiquement, comme je l’avais dit dans la critique du premier volet, nous sommes en plein indé et il est clair qu’Ed Piskor est un dessinateur au style pour le moins particulier, absolument pas grand public, cependant, si vous êtes fans du genre et que vous apprécier les genres un peu anticonformiste, c’est un pur régal pour les yeux.
- Si vous êtes un fan plus récent des X-Men, ce X-Men – Grand Design – Second Genesis peut-être un bon moyen de connaitre, superficiellement, quelques grandes sagas qui ont jalonnées l’équipe au tournant des années 70/80, bref, l’époque qui fut celle de leur âge d’or, tout simplement.
- Cela reste tout de même un fort bel objet et puis, cette couverture est certes simple mais oh combien magnifique !

Points Négatifs :
- Si le premier volet était, indéniablement, une réussite, dans le cas présent, nous avons affaire à un simple résumé de, sensiblement, une décennie de l’histoire des X-Men. Le problème, et il est de taille, c’est que cette période fut d’une telle richesse, connu tellement de sagas marquantes que, forcément, quand on voit comment ces dernières sont traitées dans le cas présent, c’est presque une hérésie !
- Certaines sagas passent totalement aux oubliettes, comme Days of Future Past par exemple, quand a certains personnages, comme le Hurleur, on le voit a peine, ce qui est un peu débile. Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres…
- Autant les modifications apportées par Ed Piskor tombaient plutôt juste dans le premier volet, autant celles de ce second tome ratent le coche. Il faut dire que, ici, l’auteur s’attaque a une période faste des X-Men, aucunement a celle des années 60, bien faiblardes scénaristiquement parlant…
- Avions nous besoin, pour la énième fois, de nous coltiner Giant-Size X-Men 1, lu et relu un nombre incalculable de fois et qui, accessoirement, accuse fortement son âge !?

Ma note : 6/10

dimanche 27 juin 2021

X-MEN – GRAND DESIGN


X-MEN – GRAND DESIGN

Des mutants aux étranges pouvoirs apparaissent aux quatre coins du globe. Le professeur Charles Xavier les accueille auprès de lui pour en faire des héros tandis que le terroriste Magnéto les enrôle dans sa bataille contre les humains. Redécouvrez les premières années des X-Men dans le style inimitable d’Ed Piskor (Hip Hop Family Tree).


X-Men – Grand Design
Scénario : Ed Piskor
Dessins : Ed Piskor
Encrage : Ed Piskor
Couleurs : Ed Piskor
Couverture : Ed Piskor
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : X-Men – Grand Design
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 03 avril 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 07 novembre 2018
Nombre de pages : 130

Liste des épisodes
X-Men – Grand Design 1-2
Uncanny X-Men 1

Mon avis : On ne va pas se mentir, si les X-Men furent, au cours des décennies 80 et 90 le fer de lance de chez Marvel, pour ne pas dire le comics le plus vendu d’alors – la série principale et le reste de la franchise – la dernière fois que j’ai eu l’occasion de lire quelque chose de potable du coté des Enfants de l’Atome, cela remonte au passage de Grant Morrison avec son excellent New X-Men, bref, au tout début des années 2000, ce qui ne nous rajeunit pas… Depuis lors, ce ne fut que déceptions sur déceptions, au point que j’en suis arrivé, depuis quelques années, à abandonner totalement les X-Men, me contentant, lorsque le cœur m’en dit, de me replonger dans de vieux récits et autres events de ce qui fut, pendant fort longtemps, mon comics préféré. Ayant donc perdu tout espoir de relire un jour quelque chose de potable sur les X-Men, ce fut avec une certaine curiosité que je me suis plonger dans cette mini-série du sieur Ed Piskor, un artiste que je ne connaissais point mais qui, outre-Atlantique, s’était fait un nom par le biais de Hip Hop Family Tree, roman graphique qui, comme son nom l’indique, traite du Hip Hop – bref, comme je n’aime pas le genre, vous voyez ce que je veux dire… Cependant, dès que j’ai entendu parler pour la toute première fois de ce X-Men – Grand Design, mon intérêt fut grand : déjà, pour la partie graphique, davantage indé et qui rappelait le style des comics des années 60, ensuite, pour le postulat de départ de cette œuvre, c’est-à-dire, résumé, en une centaine de pages, toute l’histoire des premiers X-Men – au passage, une suite existe et paraitra, forcément, dans nos vertes contrées d’ici quelques mois… Alors, je sais ce que vous allez me dire : une fois de plus, on fait du neuf avec du vieux et pour l’originalité, on repassera, cependant, si cela est exact, force est de constater que le pari d’Ed Piskor est plus que réussi et que ce X-Men – Grand Design mérite le détour, même si, il faut le reconnaitre, être fan des mutants est primordial pour cela. Car oui, ici, nous nageons en pleine nostalgie et les vieux de la vieille, dans mon genre, retrouveront avec plaisir cette période bénie des débuts où, si les X-Men n’avaient pas encore connu le succès qu’ils eurent par la suite, ils n’en restaient pas moins une bonne série, en tous cas, largement supérieure à ce qu’ils sont désormais. Bien évidement, le néophyte sera totalement perdu et risque de ne pas accrocher au concept car, malgré tout le talent d’Ed Piskor, scénaristiquement parlant, X-Men – Grand Design reste un bel hommage a ce qui fut un des comics les plus importants de la fin du vingtième siècle. Mais pour les fans, eux, comment ne pas reconnaitre qu’ils trouveront ici une œuvre rare, réussie et qui, a sa manière, marquera cette année 2018. Alors certes, ici, on a fait du neuf avec du vieux, mais lorsque l’actualité des X-Men est si navrante depuis des lustres, que voulez vous qu’on fasse a part se replonger dans le passé, oh combien plus glorieux…


Points Positifs :
- Un des plus beaux hommages qu’il m’a été donné de lire sur les X-Men, série, comme chacun sait, tombée en désuétude depuis bien des années. En toute sincérité, j’ai été totalement conquis par ce X-Men – Grand Design alors que, normalement, je suis allergique à ce genre de concepts.
- Graphiquement, nous sommes en plein indé et il est clair qu’Ed Piskor est un dessinateur au style pour le moins particulier, absolument pas grand public, cependant, pour peu que l’on apprécie les artistes avec un A majuscule, alors, c’est un pur régal pour les yeux, surtout que tout cela nous renvoi aux années 60, décennie où naquirent les X-Men.
- Si, dans les grandes lignes, nous avons droit a un long résumé des débuts de la première équipe des X-Men et de leurs faits d’armes, Ed Piskor a été plus loin en mettant en avant tout un tas de protagonistes qui n’apparaitront dans la série que par la suite, parfois dans les années 80, mais aussi en liant un peu quelques événements entre eux, comme cette fameuse force Phénix qui, a l’époque, traversait déjà l’espace pour rejoindre la Terre.
- Un bien bel objet au format un peu particulier, certes.

Points Négatifs :
- Ne nous leurrons pas : X-Men – Grand Design est avant toute chose destiné aux fans des X-Men, les autres risquant d’être totalement perdus devant les très nombreuses références qui parsèment ces pages – surtout que, résumé oblige, scénaristiquement, on survole les événements au pas de course.
- Avions nous besoin, pour la énième fois, de nous coltiner le premier épisode de la série, lu et relu un nombre incalculable de fois et qui, accessoirement, accuse fortement son âge !?

Ma note : 7,5/10

samedi 26 juin 2021

L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 6


L'HABITANT DE L'INFINI – TOME 6
 
Manji, Lin et Shira sont arrivés dans la planque du Mugaï-Ryu, visiblement un établissement de bain, pour rencontrer les autres membres de ladite école. Shinriji accueille le trio, qui rencontre bientôt Giichi et Hyakurin. Cette dernière, qui semble diriger la bande, leur demande donc leur aide en échange de quelques renseignements. Pour Manji, il est pourtant clair que derrière le Mugaï-Ryu se cache quelqu'un de beaucoup plus puissant. Malgré ce petit désagrément, il se décide quand même à s'allier avec eux pour tuer Anotsu durant son voyage à Kaga. Magatsu qui est revenu au dojo du Ittô-Ryu retrouve le corps d'Oren mort, une amie lui donne alors la description de Shira. Lin qui séjourne au Mugaï-Ryu tombe sur Hyakurin, celle-ci apprend la cause de l'alliance entre Manji et Lin et lui affirme que si elle est toujours protégée par des hommes, elle ne va jamais s'aguerrir.
 

L'Habitant de l'Infini – Tome 6
Scénariste : Hiroaki Samura
Dessinateur : Hiroaki Samura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Action, Samouraïs, Drame
Titre en vo : Mugen no jūnin vol.6
Parution en vo : 23 juin 1997
Parution en vf : 24 octobre 2005
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 240
 
Mon avis :
 Avec l’arrivée de nouveaux protagonistes dans le volume précédent et des enjeux scénaristiques qui se complexifient de plus en plus au fil du temps, L’Habitant de l’Infini ne se limite plus uniquement à une simple histoire de vengeance – même si celle-ci reste, naturellement, au cœur de l’intrigue – et, au vu des divers camps en présence et de ses personnages moins manichéens qu’on aurait put le penser de prime abord, force est de constater que le manga du sieur Hiroaki Samura prend une tournure de plus en plus intéressante. Ainsi, prenons ce sixième volet  du manga, un tome fort intéressant puisque, dans celui-ci, Manji et Lin, qui ont désormais fait la connaissance du groupe de Hyakurin et ont décidés de faire alliance avec eux, traquent Anotsu qui, pour quitter la ville sans être reconnu, a décider de se travestir en femme ! Un choix qui ne choquerait pas de nos jours – après tout, pourquoi pas – mais qui, dans le contexte du Japon féodal de l’époque, apparait comme étant une véritable hérésie puisqu’un homme se déguisant en femme y perdrait son honneur… Ainsi, pendant tout ce sixième tome de L’Habitant de l’Infini, tout ce petit monde part sur les traces du fameux Anotsu qui semble se trouver à la fois partout et nulle part, celui-ci étant suffisamment malin pour multiplier les fausses pistes et les leurres. Le résultat de cette traque vouée à l’échec aboutira à un face à face pour le moins tendu entre Lin et Shira, la première étant littéralement horrifiée par la barbarie du second, un personnage qui apparait finalement comme étant nettement plus horrible que les membres du Ittô-Ryû dont la jeune fille souhaite se venger. Bref, encore un tome franchement réussi pour L’Habitant de l’Infini, un manga qui, pour le moment, justifie amplement toutes les bonnes critiques que j’avais put lire à son sujet. Espérons que la suite sera toujours aussi bonne mais bon, quelque part, j’en suis persuader !
 

Points Positifs
 :
- Un tome plutôt étonnant où nos héros et leurs nouveaux alliés passent leur temps à traquer un Anotsu travestit en femme et qui s’avère être insaisissable, surtout que celui-ci, faisant preuve d’une certaine malice, multiplie les fausses pistes. Passionnant de bout en bout, cet album nous captive de la première à la dernière page !
- Des protagonistes toujours aussi charismatiques et qui sont tout sauf de simples coquilles vides. Il faut dire que, quel que soient leurs camps respectifs, on a tendance à s’attacher à pas mal d’entre eux et que même de parfaits salauds comme Shira possèdent suffisamment de charisme pour ne pas laisser les lecteurs indifférents.
- Pas mal l’idée du travestissement – surtout pour ce que cela implique vu le contexte de l’époque – ainsi que l’utilisation de diverses prostituées pour tromper tout le monde…
- Comme je le souligne à chaque fois, la partie graphique est une des grandes forces de ce manga. Il faut dire que le mangaka maitrise à merveille son style qui alterne entre crayonnés fort audacieux et planches détaillées de toutes beautés. Un pur régal !
- La couverture avec Hyakurin en tête d’affiche est plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Certains trouveront peut-être que Shira est un personnage trop immonde et violent pour être honnête, même si de tels salauds existent bel et bien, hélas…
- Les dessins de Hiroaki Samura sont superbes mais il faut reconnaitre que, par moments, son style est peu lisible lors de certaines scènes d’actions.
- Une histoire de vengeance, des duels au sabre spectaculaires, des samouraïs, un geste de fantastique, des antagonistes charismatiques et surpuissants, un héros badass qui protège une jeune fille, une petite dose d’humour, manga oblige… mouais, tout cela reste assez habituel, il faut le reconnaitre…
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 25 juin 2021

WOLVERINE – ARME X


WOLVERINE – ARME X
 
Logan n'est pas quelqu'un que l'on peut qualifier de sociable. Fumeur invétéré, il boit énormément et a une fâcheuse tendance à se battre dès qu'on le lui permet. La nuit tombée, plusieurs hommes attendent qu'il sorte de chez lui. Assommé et conduit dans un lieu secret et isolé, Logan devient le cobaye du professeur Thorton qui dirige des recherches gouvernementales. Ses études portent sur la création d'un guerrier parfait obéissant à n'importe quel ordre et bénéficiant de capacités spéciales. Plongé dans un drôle de liquide, avec de nombreux tuyaux enfoncés dans son corps, Logan voit de l'adamantium, un métal précieux et réputé indestructible, être injecté dans son corps. Rapidement, l'un des scientifiques remarque que la situation tourne court. Le crâne du cobaye avait été rasé avant le début de l'opération mais Logan a les cheveux longs. Des griffes apparaissent aussi au scanner. Le professeur Thorston s'interroge et se jette sur le dossier de cet homme. Qui est-il vraiment ? S'il se réveille, parviendront-ils à le maîtriser ?
 

Wolverine – Arme X
Scénario : Barry Windsor-Smith
Dessins : Barry Windsor-Smith
Encrage : Barry Windsor-Smith
Couleurs : Barry Windsor-Smith
Couverture : Barry Windsor-Smith
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Wolverine – Weapon X
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 mars 1991 – 04 septembre 1991
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 01 mars 2017
Nombre de pages : 168
 
Liste des épisodes
Wolverine – Weapon X 1-6
 
Mon avis :
 Après vous avoir parlé, il y a tout juste quelques jours, de Wolverine – Les Origines, sans aucun doute une des mini-séries les plus importantes du plus célèbre des mutants de chez Marvel, aujourd’hui, c’est un autre récit majeur du griffu canadien qui a droit aux honneurs sur ce blog, un certain… Wolverine – Arme X. Bon, ici, il faut reconnaitre que nous avons affaire, sans aucune contestation possible, a la plus grande saga de l’inimitable Wolverine : paru en 1991, celle-ci, œuvre du grandissime Barry Windsor-Smith – qui s’occupe de tout ici, scénario, dessins, colorisation – est immédiatement devenue culte et aura mis quasiment tout le monde d’accord, ce, que l’on soit fan, ou non, du personnage. Il faut dire que, contrairement aux Origines du griffu, parut sensiblement une décennie plus tard et qui possédait un petit coté artificiel dans sa forme, dans le cas présent, Marvel nous offre une mini-série de qualité qui tient davantage de l’œuvre d’auteur que de la simple machine à fric. Barry Windsor-Smith, plus inspiré que jamais et qui s’était fait connaitre du grand public par le biais de son travail sur Conan puis, plus récemment, sur Uncanny X-Men – comme on peut le voir dans ses fabuleux épisodes où il met en scène Tornade, voir ici et ici – s’intéresse, là aussi, au passé de notre mutant préféré, cependant, plutôt que de nous dévoiler sa jeunesse et ses origines, l’auteur préfère nous dévoiler ce qui est, sans aucun doute, un des événements les plus importants du passé de Logan, c’est-à-dire, l’opération qui lui fit acquérir son si célèbre adamantium ! A l’époque, bien évidement, nul ne savait par quel biais Wolverine s’était vu affublé d’un squelette et de griffes dans ce précieux métal et vous pouvez imaginer a quel point les lecteurs, avides d’en découvrir davantage sur le passé de l’un des personnages majeurs de la série phare des années 80 et 90 – Uncanny X-Men bien sur – ne pouvaient que se ruer sur cette mini-série… Le résultat frôle presque avec la perfection et si, scénaristiquement, Wolverine – Arme X tient la route, il faut reconnaitre que les dessins de Barry Windsor-Smith sont le point d’orgue de cette saga et que l’artiste nous livre une prestation tout bonnement exceptionnelle – mais qui ne surprendra nullement les fans, bien entendu. Bref, vous l’avez compris, Wolverine – Arme X est un incontournable pour tout amateur de comics ou, du moins, de Marvel qui se respecte : proche de la perfection, magnifique visuellement, dévoilant intelligemment une partie du passé du griffu, maintes fois imité, jamais égalée, cette saga est, sans aucun doute, une œuvre maitresse qui n’a rien perdu de sa force, trente ans après sa sortie. Alors, si vous ne la connaissez pas encore, ne perdez pas plus de temps et jetez vous dessus, c’est du tout bon !
 

Points Positifs
 :
- Sans aucun doute la plus grande saga de Wolverine de tous les temps, et je pèse mes mots. Il faut dire que, ici, nous frôlons allègrement avec la perfection et que tant scénaristiquement que visuellement, il n’y a pas grand-chose à dire tellement ce Wolverine – Arme X est une œuvre majeure des comics de chez Marvel.
- Barry Windsor-Smith est sans aucun doute un des plus grands dessinateurs de l’histoire des comics et il le prouve de fort belle manière dans cette mini-série où il livre une prestation tout simplement magnifique !
- Si la partie graphique est, tout naturellement, le gros point positif de cette mini-série, le scénario, plutôt bon, n’est pas en reste et mérite le détour.
- Comment Logan a-t-il acquis un squelette et des griffes en adamantium ? Cette saga réponde à cette fameuse question et, accessoirement, de fort belle manière.
- La preuve que l’on peut dévoiler une partie du passé d’un personnage majeur et le faire de façon intelligente…
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, si vous êtes totalement allergique au mutant griffu, cette mini-série vous laissera totalement indifférent…
- Même si Barry Windsor-Smith est un superbe artiste, il faut reconnaitre que celui-ci possède un style particulier qui ne plaira peut-être pas au grand public ?!
 
Ma note : 8,5/10