samedi 31 octobre 2020

THE REPORT


THE REPORT
 
Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA se lance dans la guerre contre le terrorisme en pratiquant notamment des interrogatoires brutaux voire sadiques sur les détenus arrêtés et emprisonnés. Membre importante du Parti démocrate, la sénatrice Dianne Feinstein charge l'un de ses hommes, Daniel J. Jones, de mener une enquête sur leurs méthodes douteuses et immorales, dissimulées au peuple américain. Son investigation explosive révèle leurs techniques d'interrogatoire renforcées protégées et adoubées par le gouvernement américain, qui donna son soutien et son accord à la CIA pour qu'elle torture les suspects afin de leur soutirer des informations capitales. Après plusieurs années de recherches prouvant l'existence de ces pratiques cruelles passées sous silence, Jones rédige un rapport d'environ 500 pages, commandité par le United States Senate Select Committee on Intelligence, mais sa publication s'avère plus compliquée que prévu. En effet, la Maison-Blanche et la CIA mettent tout en œuvre pour étouffer les révélations de son enquête.
 

The Report
Réalisation : Scott Z. Burns
Scénario : Scott Z. Burns
Musique : David Wingo
Production : VICE Studios, Unbranded Pictures, Margin of Error, Topic Studios
Genre : Drame
Titre en vo : The Report
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 novembre 2019
Durée : 120 mn
 
Casting :
Adam Driver : Daniel J. Jones
Annette Bening : Dianne Feinstein
Jon Hamm : Denis McDonough
Jennifer Morrison : Caroline Krass
Tim Blake Nelson : Raymond Nathan
Benjamin McKenzie : un officier de la CIA
Jake Silbermann : un officier de la CIA
Matthew Rhys : un journaliste du New York Times
Ted Levine : John O. Brennan
Michael C. Hall : Thomas Eastman
Maura Tierney : Bernadette
Sarah Goldberg : April
Lucas Dixon : Julian
Dominic Fumusa : George Tenet
Noah Bean : Martin Heinrich
Douglas Hodge : James Elmer Mitch
Corey Stoll : Cyrus Clifford
T. Ryder Smith : Bruce Jessen
Fajer Al-Kaisi : Ali Soufan
Linda Powell : Marcy Morris
John Rothman : Sheldon Whitehouse
Joanne Tucker : Gretchen
Ian Blackman : Cofer Black
Zuhdi Boueri : Abu Zubaydah
Carlos Gómez : José A. Rodriguez
Ratnesh Dubey : Khalid Sheikh Mohammed
Scott Shepherd : Mark Udall
Kate Beahan : Candace Ames
James Hindman : inspecteur-général Buckley
Austin Michael Young : Agent Miller
Joseph Siravo : John Rizzo
 
Mon avis :
 L’actualité étant ce qu’elle est, c’est-à-dire, non pas le pseudo nouveau reconfinement qui n’en n’est pas vraiment un – écoles ouvertes, travail, bon nombre de commerces ouvert sauf pour ce qui est de la restauration ou de la culture – et qui a débuter ce vendredi en raison de la recrudescence des cas de Covid-19, mais plutôt, les nombreux actes terroristes commis par des islamistes depuis quelques semaines – dont le point d’orgue aura été la décapitation d’un professeur, tout juste avant les vacances de la Toussaint, coupable selon certains, de blasphème envers le Prophète. Ainsi, quelques politiques, depuis ce jeudi et une attaque meurtrière dans une église à Nice, auront émis l’idée d’une espèce de Guantanamo à la Française, c’est-à-dire, un lieu où l’on jetterait aux oubliettes tous ces fous de Dieu qui sont dans une logique de guerre de civilisations… Une idée comme une autre – après tout, isoler ces derniers des prisonniers de droit commun n’est pas mauvaise – et qui m’aura donné envie, le hasard faisant bien les choses, de regarder The Report, film de chez Amazon Studios et qui revenait sur l’enquête parlementaire qui, il y a quelques années, accusa, à raison, la CIA d’avoir torturé des centaines d’individus soupçonnés a tord ou a raison de terrorisme sans que cela ait servi a quoi que ce soit. Un sujet finalement toujours d’actualité et qui revient sur une part d’ombre franchement pas glorieuse pour un sou de l’administration Bush, coupable, comme chacun sait, de bien d’autres. Qui plus est, il y avait Adam Driver, qui est l’un de mes acteurs préférés, dans le rôle principal, c’est-à-dire, celui de Daniel J. Jones, enquêteur coriace du Sénat et qui, pendant des années, va batailler ferme malgré tous les bâtons que la CIA et la Maison Blanche – l’administration Obama, eh oui ! – afin que n’éclate la triste vérité… Bref, un sujet intéressant, de bons acteurs, de quoi faire de The Report un bon film, sauf que, eh bien, comment dire… je ne nie pas que le visionnage de ce long métrage ne m’a pas intéresser, je ne nie pas que j’aurais appris des choses sur la manière dont a été mené l’enquête et sur les pratiques pas orthodoxes pour un sou de la CIA, cependant, à un moment donné, comme cela m’est déjà arriver de le dire a plusieurs reprises sur ce blog, quand je me retrouve face a une biographie – mine de rien, c’est plus ou moins ça – je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’un documentaire aurait été non seulement plus judicieux mais, surtout, nettement plus complet. Mais bon, ce n’est que mon avis personnel et pour ceux qui préfèrent le cinéma aux documentaires, n’hésitez pas à voir The Report, film plutôt intelligent et instructif dans l’ensemble et qui ravira les amateurs du genre…
 

Points Positifs
 :
- Dans l’ensemble, si vous vous intéressez a l’histoire récente, un film comme The Report ne peut que vous plaire au vu du sujet qu’il traite, c’est-à-dire, l’utilisation de la torture par la CIA suite au 11 Septembre et la manière dont celle-ci aura tout fait pour que la vérité n’éclate pas. Il aura fallut la détermination d’un homme pour cela et, ma foi, les amateurs ont de quoi passer un bon moment devant ce film.
- Pour ce qui est des acteurs, rien à dire, le casting est de qualité. Petite mention, bien entendu, à Adam Driver qui, sans être éblouissant, est assez bon.
- Une œuvre qui nous amène à réfléchir quand à la pertinence de l’utilisation de la torture dans la recherche de la vérité.
- Au vu de l’actualité très récente qui touche la France et des idées proposées par certains politiques, il est clair que le visionnage de The Report est une bonne chose.
 
Points Négatifs :
- Je ne peux pas m’empêcher de me dire que, au vu du sujet de ce film, un documentaire aurait été nettement plus complet et instructif.
- Cela se regarde, c’est intéressant, je ne le nie pas, cependant, pas de quoi hurler au chef d’œuvre, loin de là.
- Bien évidement, une œuvre comme The Report n’est franchement pas destinée au grand public qui lui préférera des films plus simples d’accès pour ne pas dire plus basiques. C’est dommage mais c’est ainsi…
 
Ma note : 7/10

vendredi 30 octobre 2020

VINLAND SAGA – TOME 19


VINLAND SAGA – TOME 19
 
Floki n’est pas du tout content d’apprendre que l’assassinat de Thorfinn a échoué. Il y a clairement des traîtres dans sa troupe qui n’ont pas voulu tuer le jeune homme. Aussi, Floki ordonne de tuer tous ceux qui ne se sont pas conformés à la règle. Puis, il doit expliquer à son petit-fils, Baldur, qu’il est important d’étudier car il sera un jour amené à gouverner les Jomsvikings. De son côté, Thorfinn est amené auprès de Vagn. Il n’est pas très content car ce n’est pas ce qui était convenu. Mais sa rencontre avec Vagn n’est pas vaine car l’homme a une terrible révélation à lui faire...
 

Vinland Saga – Tome 19
Scénariste : Makoto Yukimura
Dessinateur : Makoto Yukimura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Aventure, Historique
Titre en vo : Vinland Saga vol.19
Parution en vo : 21 avril 2017
Parution en vf : 08 février 2018
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 213
 
Mon avis :
 Si, il faut le reconnaitre, pour le moment, ce troisième cycle de Vinland Saga n’a pas encore eu de volumes qui puissent se comparer aux meilleurs de la saga, force est de constater que, pour le moment, le manga du sieur Makoto Yukimura réussit tout de même à maintenir une certaine constance qualitative que l’on peut, sans problème, qualifier de bonne voir d’excellente si l’on est un fan absolu de la série. Il faut dire que cette lutte de pouvoirs au sein des Jomsvikings, guerriers d’élite vikings dont faisait parti, autrefois, le père de notre héros, Thorfinn, est plutôt captivante et, surtout, bourré de surprises : l’auteur sait tenir le lecteur en haleine et, à chaque fois que ce dernier croit savoir où le premier croit l’amener, un événement, un nouveau protagoniste ou un coup de théâtre innatendu vient relancer la machine de fort belle manière. Ajoutons à cela une certaine dose d’humour qui ne dénote nullement dans l’ambiance générale et l’on pourrait croire que, une fois de plus, nous avons affaire a un excellent volume de Vinland Saga et qu’il n’y aurait rien à redire a son sujet, sauf que, en fait, non, ce, en raison d’un nouveau personnage, Garm. Bon, sincèrement, peut-être que son coté badass aurait plut à un certain public, peut-être plus jeune, mais franchement, entre son look à la mort moi le nœud et sa tête qui flirte allègrement avec quelques mangas que je déteste et dont je tairai le nom, je n’ai absolument pas accrocher à ce nouveau protagoniste, reconnaissant, tout de même, que son habileté et son maniement de la lance nous aura offert une belle passe d’arme face a Thorfinn. Mais bon, en dehors de cette petite fausse note, j’ai plutôt apprécié ce dix-neuvième tome de Vinland Saga et j’ai, bien évidement, hâte de découvrir la suite, cela va de soi !
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, Makoto Yukimura réussit à nous tenir en haleine avec une intrigue bourrée de surprises et de retournement de situations franchement innatendu. Bref, cette lutte de pouvoirs au sein des Jomsvikings est toujours aussi passionnante.
- Si j’ai détesté Garm, je reconnais que son affrontement avec Thorfinn est, pour le moins, spectaculaire.
- Un humour toujours présent et qui nous permet de souffler entre deux scènes plus dramatiques et violentes : bien entendu, Gros-Yeux et Thorkell y sont pour beaucoup.
- Comme je l’ai déjà souligné lors de mes critiques précédentes, une des grandes forces de Vinland Saga, c’est, bien entendu, sa partie graphique : Makoto Yukimura est un dessinateur fort talentueux qui nous livre ici des planches fort détaillées pour ne pas dire magnifiques pour certaines.
- On sent le travail en amont de la part de l’auteur, ce qui renforce la crédibilité de l’ensemble, ce, même si, bien entendu, Vinland Saga reste une œuvre de fiction.
- Le petit épisode spécial consacré à la chienne qui accompagne nos héros est plutôt plaisant même s’il reste réserver aux fans purs et durs, bien entendu.
 
Points Négatifs :
Je suis désolé mais Garm, je ne peux vraiment pas ! Une apparence digne de certains mangas modernes grand public et destiné aux adolescents pour ne pas dire les enfants, mais qu’est-ce qui a pris à l’auteur de nous pondre un tel olibrius !?
- Si l’on retrouve, comme à chaque fois, une certaine exagération propre a la série – et aux mangas en général – ce qui pourra déplaire à certains, il est clair que l’habileté surhumaine et les capacités de Garm n’aident pas les choses.
- Ceux qui ne sont pas fans de l’humour de la série pesteront, bien entendu, vis-à-vis de certaines scènes…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 28 octobre 2020

RIGANTE – LE FAUCON DE MINUIT

 

RIGANTE – LE FAUCON DE MINUIT
 
« Dis-lui qu’un jour je lui arracherai le cœur. » C’est le serment d’un hors-la-loi de dix-sept ans nommé Bane. Né de la trahison, son nom est une malédiction parmi les guerriers Rigantes. Ceux-ci admirent ses talents de combattant, mais craignent la violence de son cœur. Car il a juré de tuer ce père qui n’a pas voulu le reconnaître… Mais son désir de vengeance le conduit loin de ses montagnes natales, vers la grande cité de Roc. Symbole d’éternité et de sainteté, elle cache pourtant la corruption derrière les murs de ses palais flamboyants. Les Prêtres Pourpres y font régner la terreur, persécutant et exécutant les adeptes du Culte de l’Arbre, qui pratique une philosophie d’amour et d’harmonie, guidés par la mystérieuse Dame au Voile. Le chagrin et la mort d’un être aimé conduiront Bane dans l’arène, il y apprendra le métier de gladiateur afin de devenir le meilleur guerrier de tous les temps. Lorsque son passé le rattrapera, il deviendra le seul espoir d’un peuple condamné et s’opposera à la destruction de tout ce qui lui importe encore. Mais pouvait-on attendre autre chose du fils de Connavar, le légendaire Démone-Lame ?
 

Rigante – Le Faucon de Minuit
Auteur : David Gemmell
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première Parution : 1999
Edition Poche : 17 février 2017
Titre en vo : The Midnight Falcon
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Alain Névant
Editeur : Bragelonne
Nombre de pages : 576
 
Mon avis :
 Depuis quelques mois, David Gemmell est omniprésent sur ce blog puisque j’ai décidé, en cette année décidément bien particulière – Covid-19 – de m’attaquer a l’intégralité des œuvres de l’auteur. Et donc, après le célèbre Cycle Drenaï débuté par le non moins cultissime Légende, quelques ouvrages indépendants et d’autres cycles comme Le Lion de Macédoine et Jon Shannow, depuis quelques semaines, je me suis atteler a ce qui est, sans aucun doute, une des meilleures sagas du sieur Gemmell : Rigante. Il faut dire que, après avoir entendu moult louanges au sujet de ce cycle, j’ai été littéralement emballé par le premier volet de celui-ci, L’Épée de l’Orage, au point même que j’ai estimé, une fois ce dernier lu, qu’il se classait sans problème parmi les meilleures créations de l’auteur britannique. Du coup, vous pouvez imaginer a quel point j’avais hâte de lire la suite des aventures celtico-romanesques de Connavar et de son peuple, les Rigantes, face a la voracité de l’Empire de Roc, l’équivalent local de celui de Rome et, ma foi, inutile de tourner plus longtemps autour du pot, Le Faucon de Minuit est non seulement une suite à la hauteur de son prédécesseur mais, qui plus est, celle-ci est presque aussi bonne – oui, presque parce que j’estime que L’Épée de l’Orage est vraiment excellent ! Pourtant, première surprise, ici, dans ce roman, Connavar n’est plus le héros, non, si ce dernier est présent et occupe une place de choix, c’est un certain Bane, fils batard du roi des Keltoïs, qui se retrouve sur le devant de la scène. Le choix de David Gemmell peut étonner, de prime abord, pourtant, non seulement on finit par s’y faire mais en plus, au bout d’un moment, on arrive au meilleur moment de l’intrigue, c’est-à-dire, l’arrivée de Bane à Roc où il devient un gladiateur réputé, ce, dans le seul et unique but de se venger de celui qui a tuer son aimée. En toute sincérité, toute cette partie dans la capitale impériale est un pur régal surtout que Gemmell, comme à son habitude, nous offre une galerie de personnages charismatiques au possible auquel on s’attache très rapidement : Rage est, selon moi, le protagoniste le plus réussi du roman mais le reste du casting mérite le détour et même les opposants comme, principalement, l'Empereur de Roc Jarasay, ne sont pas en reste. Ajoutons à cela, dans la dernière partie du roman, un retour en terres Rigantes, la suite tant attendue du prologue du premier tome est une bataille finale haute en couleur et l’on obtient un ouvrage franchement excellent qui, finalement, ne pèche que pour deux raisons : sa conclusion, un poil trop rapide comme c’est souvent le cas chez Gemmell et le fait que, a force de raconter tant de choses dans ce second tome, l’auteur finit par en survoler certaines. Mais bon, malgré ces deux défauts, n’hésitez pas une seconde si le premier tome de Rigante vous a plu, cette suite est dans la même lignée et ne vous décevra pas, quand au troisième volet de la saga, il sera toujours temps, après que l’intrigue ait effectuée un petit bon de 800 ans, de vous en parler ultérieurement…
 

Points Positifs
 :
- Si Rigante avait fort bien débuté avec un premier tome tout simplement excellent, force est de constater que Le Faucon de Minuit est plus qu’une suite acceptable : nous avons affaire a un très bon roman qui fait que, pour le moment, Rigante est l’un des meilleurs cycles de Gemmell !
- Si Connavar passe au second plan et n’est plus le héros, ont finit par s’attacher à celui qui le remplace en tant que tête d’affiche, c’est-à-dire, son batard mal-aimé, Bane. Ainsi, de jeune garçon fantasque et bagarreur rempli de haine pour son père, il deviendra un personnage nettement plus complexe et attachant après bien des péripéties.
- Comme c’est toujours le cas chez Gemmell, nous avons le droit à un casting cinq étoiles : il y a Bane et Connavar, bien entendu, mais on retrouve avec plaisir Vorna et pas mal de protagonistes du premier tome comme Jarasay, opposant principal de nos héros mais terriblement bien écrit, quand aux petits nouveaux, Rage est, incontestablement, le personnage qui marque le plus les esprits.
- Toute la partie qui se déroule à Roc est un des grands moments de cet ouvrage.
- Un final dantesque et qui fait suite au prologue du premier volet.
- Même si les noms des divers peuples sont différents, on aura reconnu, bien évidement, les celtes, les romains, les vikings même les débuts de la religion Chrétienne. Du coup, Rigante est plus proche du récit historique même s’il se déroule sur ce que l’on pourrait appeler une Terre parallèle.
- Magie et dieux sont peu présents dans cette œuvre, cependant, la présence des Seidh, une race de divinités, rappellent que celles-ci ne sont jamais bien loin.
 
Points Négatifs :
- Gemmell aborde tellement de sujets, fait tant voyager ses protagonistes que, au bout d’un moment, certains passages ne sont pas suffisamment traités, ce qui est dommage. Je pense qu’une bonne centaine de pages n’auraient pas été de trop dans le cas présent.
- Un final un poil trop rapide, une constance malheureuse chez l’auteur…
- Bien entendu, les détracteurs de l’auteur remarqueront que, dans l’ensemble, la plupart des protagonistes rappellent bien d’autres personnages que l’on a déjà rencontrer dans des œuvres plus anciennes et que Gemmell a souvent bien du mal à sortir de ses stéréotypes.
 
Ma note : 8/10

lundi 26 octobre 2020

THE QUEEN


THE QUEEN
 
Dimanche 31 août 1997. La princesse Diana meurt des suites d'un accident de voiture survenu sous le pont de l'Alma à Paris. Si cette disparition plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Alors qu'une vague d'émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une sœur, une mère ou une fille. Au château de Balmoral en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l'onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés.
 

The Queen
Réalisation : Stephen Frears
Scénario : Peter Morgan
Musique : Alexandre Desplat
Production : Miramax Films
Genre : Biographie, Historique
Titre en vo : The Queen
Pays d'origine : Royaume-Uni, France
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 septembre 2006
Durée : 99 mn
 
Casting :
Helen Mirren : la Reine Élisabeth II
Michael Sheen : le Premier Ministre, Tony Blair
James Cromwell : le Prince Philip, Duc d'Édimbourg
Alex Jennings : le Prince Charles, Prince de Galles
Sylvia Syms : la Reine mère
Roger Allam : Sir Robin Janvrin
Mark Bazeley : Alastair Campbell
Helen McCrory : Cherie Blair
Tim McMullan : Stephen Lamport
Douglas Reith : Lord Airlie
Earl Cameron : le portraitiste
Trevor McDonald : le journaliste
Jake Taylor : le prince William
Dash Barber : le prince Henry
 
Mon avis :
 Le hasard fait souvent bien les choses – ou mal mais ceci est une autre histoire – et donc, tout juste après vous avoir parlé, hier, d’un long métrage de Stephen Frears consacré à l’une des plus grandes souveraines britanniques de l’histoire, la Reine Victoria dans Victoria & Abdul, aujourd’hui, c’est au tour d’une autre reine, Elisabeth II, d’être mise en avant dans un autre film du réalisateur avec The Queen, film que j’ai eu l’occasion de voir hier soir sur Arte. Bon, pour rappel, Victoria & Abdul, en dehors du coté historique de la chose, ne m’avait pas vraiment laissé une grande impression : c’était sympa mais sans plus. Cependant, si une seule œuvre ne suffisait pas pour me faire un avis convenable au sujet de Stephen Frears, force est de constater qu’après une seconde expérience, loin d’être concluante, je commence à me dire que, décidément, ce réalisateur et moi, ce n’est pas une grande histoire d’amour… D’un autre coté, dans le cas de The Queen, d’entrée de jeu, j’étais pour le moins dubitatif en découvrant son synopsis initial : comment avait réagit la famille royale britannique suite au décès, par accident, de la fameuse princesse du peuple, Lady Diana et comment le tout juste nouveau Premier Ministre, Tony Blair, avait été déterminant pour faire changer d’avis la Reine au sujet des funérailles de son ex-belle fille et de l’hommage a lui donner… Bon, dis comme cela, il est clair que ça n’a pas de quoi enchanter les foules, surtout dans mon cas : la famille royale britannique, pourquoi pas, Lady Di, sincèrement, elle m’a toujours insupporté, quand a Tony Blair, le toutou de Bush dans sa guerre en Irak et son sourire de faux-cul, franchement… Bref, rien de transcendant selon moi surtout que, en plus, je ne voyais pas l’intérêt d’en faire un film ? Un documentaire, oui, pourquoi pas, un film ? Non, franchement, non ! Le pire, car il y a toujours un pire, c’est que, entre des images d’archives qui parsèment un peu trop le film, visuellement, j’ai eu l’impression de me retrouver devant un vulgaire téléfilm de la BBC, ce qui m’a laisser dubitatif. Ensuite, si Helen Mirren est convenable en Elisabeth II, que j’ai bien aimé James Cromwell – souvenez vous de lui dans Babe le cochon – en Prince Philippe et que ce fut amusant de retrouver une Helen McCrory – Peaky Blinders – un poil plus jeune, qu’est ce que j’ai détesté la prestation de Michael Sheen encore plus tête à claque que le Tony Blair originel ! Bref, vous l’avez compris, je n’ai pas aimé The Queen et si je reconnais que ce film peut plaire aux nombreux fans éplorés de Lady Di qui ne se sont jamais remis de son décès tragique, pour ma part, ce n’est pas, mais alors, absolument pas pour moi. Quand a Stephen Frears, bon, je sais que l’on a l’habitude de dire « jamais deux sans trois » mais là, je pense que je vais en rester là…
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, The Queen est un film qui intéressera particulièrement les vieux fans de la princesse du peuple, la fameuse Lady Diana, morte tragiquement fin août 1997, à Paris. De même, ceux qui sont passionnés par la famille royale britannique ne peuvent pas passer à coté de celui-ci.
- Historiquement parlant, ce long métrage n’est pas inintéressant, loin de là et même si l’on peut être dubitatif devant un tel florilège hystérique suite au décès d’une ancienne princesse, il faut rappeler deux choses : Diana fut très aimée par le peuple britannique et son décès fut un véritable traumatisme à l’époque.
- Helen Mirren est plutôt crédible en Reine Elisabeth II, il faut le reconnaitre.
- Dans l’ensemble, le casting est de qualité.
 
Points Négatifs :
- D’entrée de jeu, il y a un gros problème avec The Queen : en toute sincérité, un tel sujet méritait-il qu’on en fasse un film ? Sincèrement, un documentaire aurait été plus judicieux…
- Mais qu’est-ce que c’est que cette réalisation !? On dirait un téléfilm !
- Beaucoup trop d’images d’archives tout au long du film, sans oublier les fausses images d’archives avec les acteurs, censées rendre celles-ci réelles mais tombant plutôt à plat.
- Franchement, si vous voulez en savoir davantage au sujet de la famille royale, autant regarder la série The Crown, nettement plus intéressante et réussie !
- Michael Sheen réussit l’exploit d’être encore plus insupportable que le véritable Tony Blair, c’est pour dire !
 
Ma note : 6/10

dimanche 25 octobre 2020

NIGHTLY NEWS


NIGHTLY NEWS
 
Les principaux groupes de presse ou les chaînes de télévision ont leur siège à New-York, tout comme les gros organes de la finance mondiale. Cela fait maintenant quelques temps que les simples activistes que l'on retrouve habituellement en train de manifester devant Wall-Street ne sont plus les mêmes. Certains ont rejoint la première église de la fraternité de la Voix. Contrairement aux autres mouvements, celui-ci est très mystérieux. La Voix donne ses consignes à une seule personne : la Main. Celle-ci se charge d'organiser les missions et de diffuser le message de la Voix. A contrario des autres, leurs opérations ne consistent pas en la création de panneaux mais en des prises de position plus radicales. Ainsi, en plein Wall-Street, des coups de feu sont tirés. Les forces de l'ordre se radinent au plus vite, suivies de près par les journalistes. Ce sont ces derniers qui sont en réalité la cible souhaitée par la Main. Des reporters sont abattus en plein tournage par des tirs de sniper... Deux ans auparavant, John Guyton a tout perdu, femme, enfant et boulot. Il vit dans la rue, alors qu'il occupait une haute place dans la finance. Il fait la quête. Un jour, un homme nommé Frère Alexander Jones lui tend la main et lui offre un café, afin de lui expliquer que son sort est du à certaines personnes haut placées qui se jouent de tous...
 

Nightly News
Scénario : Jonathan Hickman
Dessins : Jonathan Hickman
Encrage : Jonathan Hickman
Couleurs : Jonathan Hickman
Couverture : Jonathan Hickman
Genre : Politique, Société
Editeur : Image Comics
Titre en vo : The Nightly News
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Novembre 2006 – Juin 2007
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 22 août 2014
Nombre de pages : 272
 
Liste des épisodes
The Nightly News 1-6
 
Mon avis :
 Les amateurs le savent bien, Jonathan Hickman est, sans aucun doute possible, un des grands noms des comics actuels et même si l’on peut toujours être plus ou moins dubitatif quand a son travail du coté de chez Marvel – autrefois, les Avengers, désormais, la relance des X-Men, sans oublier, bien entendu, un certain Secret Wars qui aura marquer les esprits il y a quelques années – force est de constater que, comme beaucoup de ses comparses, il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il nous propose une œuvre indépendante et donc, entre Pax Romana, Manhattan Projects et, bien évidement, Black Monday Murders qui est un pur bijou, force est de constater que j’ai eu, à de multiples reprises, l’occasion de vous parler, en bien, de ses créations. Ce fut donc, tout naturellement, que je ne pouvais pas faire l’impasse sur Nightly News, la première création de Jonathan Hickman, paru fin 2006 et qui, en son temps, fit grand bruit et démontrait déjà fort bien tout l’immense talent de ce dernier. Ainsi, dans cet album, nous suivons la montée en puissance d'un mouvement politique radical nommé l'église de la fraternité de la Voix. Celui-ci cherche à aller plus loin que les groupes activistes classiques et n'hésite pas à agir. C'est ainsi que l'album montre un des membres de la Voix jouer les snipers sur des journalistes. Jonathan Hickman se sert de Nightly News pour démontrer combien les réseaux d'information sont gangrenés par les familles les plus riches du pays mais aussi par les dirigeants. Cette critique est documentée par des graphiques ou des statistiques, la rendant crédible et convaincante. En fin d'album, les références bibliographiques sont nombreuses et attestent de la volonté d'Hickman de proposer un récit dense et exact. Nightly News est un album très bien mené et qui, selon moi, est la meilleure création de l’auteur à égalité avec Black Monday Murders qui, dans un autre registre, lui ressemble énormément. Quant au visuel, les techniques d'Hickman sont convaincantes, même si ses personnages ont une posture quelque peu figée. Les plus curieux pourront en plus décrypter le scénario de l'auteur puisque celui-ci est entièrement dévoilé sur presque 80 pages en fin d'album ! Engagé et provocant, Nightly News a de quoi nous faire réfléchir quant à la place des médias dans la société, bref, une pure réussite !
 

Points Positifs
 :
- Pour une première, force est de constater que Jonathan Hickman avait fait fort, très fort même tant ce Nightly News est un véritable brulot. Ainsi, dans cet album, ce sont les médias, la presse, les journalistes qui en prennent pour leur grade et, ma foi, entre leur course effrénée à l’audimat, leurs liens avec les politiques et la manière dont ils estiment devoir instruire le peuple, il est évidant que la lecture de cette BD est, non seulement, terriblement d’actualité mais nous amène à réfléchir quand au rôle des médias.
- Une vision cynique, sans concessions finalement, de notre époque actuelle mais terriblement cohérente avec ce que l’on subit, jour après jour, de la part des médias de masse.
- Hickman à effectuer une foule de recherches pour parfaire son scénario et, ma foi, cela s’en ressent tout au long de la lecture.
- Dans Nightly News, Jonathan Hickman s’occupe également de la partie graphique et, là aussi, c’est une pure merveille. Il faut dire que le découpage des planches, la mise en scène, le choix des couleurs et l’importance des textes, souvent longs, sont un plus indéniable pour la réussite de cet album.
- Près de 80 pages uniquement destinées à nous faire comprendre le processus créatif de ce Nightly News. Un pur régal pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus.
 
Points Négatifs :
- Il est évidant qu’une œuvre comme Nightly News est tout sauf destinée au grand public et que, par la force des choses, ceux qui sont habitués au genre super-héroique pur et dur risquent de ne pas accrocher à cette histoire où se mêlent voyages dans le temps, considérations métaphysiques, sens de la vie et de le religion, etc. Bref, une œuvre audacieuse mais qui n’est pas destinée à tout le monde.
- Il en va de même pour la partie graphique qui, elle aussi, risque d’en déstabiliser plus d’un…
- Bon, il faut reconnaitre que, pour ce qui est de la couverture, trop de sobriété tue la sobriété.
 
Ma note : 8,5/10

VICTORIA & ABDUL


VICTORIA & ABDUL
 
À la fin de son règne, lors du jubilé d'or de 1887, on découvre la reine ennuyée par l'obséquiosité servile de son entourage. Sur le plan affectif, elle est seule depuis la mort de son mari, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, trente ans plus tôt, et la scène introductive du banquet souligne cette solitude : les convives n'y paraissent que comme des pantins sans partager aucun sentiment ni propos avec la Reine. Lors de ce banquet, un seul invité se distingue : un des deux Indiens dépêchés par les autorités coloniales depuis la cité d'Agra pour présenter une pièce commémorative. Les deux hommes sont tenus par le protocole de ne jamais dévisager la Reine lorsqu'ils la joueront devant elle, et de se retirer le dos courbé à reculons tout le long du hall. Toutefois l'un d'eux, Abdul Karim, ne respecte pas cette règle et lance à la Reine un regard appuyé. Mais cette dernière le trouva beau, et elle le dira plus tard à son majordome. Par la suite, elle réclame à nouveau sa présence, à la stupéfaction des valets.
 

Victoria & Abdul
Réalisation : Stephen Frears
Scénario : Lee Hall, d'après le roman de Shrabani Basu
Musique : Thomas Newman
Production : BBC Films, Working Title Films, Cross Street Films
Genre : Biographie, Historique
Titre en vo : Victoria & Abdul
Pays d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 septembre 2017
Durée : 111 mn
 
Casting :
Judi Dench : la Reine Victoria
Ali Fazal : Mohammed Abdul Karim
Eddie Izzard : Bertie, Prince de Galles
Tim Pigott-Smith : Sir Henry Ponsonby
Adeel Akhtar : Mohammed
Simon Callow : Giacomo Puccini
Michael Gambon : Robert Arthur Talbot Gascoyne-Cecil
Julian Wadham : Alick Yorke
Olivia Williams : Jane Spencer
Fenella Woolgar : Miss Phipps
Jonathan Harden : Guillaume II
Robin Soans : Arthur Bigge
 
Mon avis :
 Je ne vais pas vous mentir, je n’avais jamais entendu parler de ce film, Victoria & Abdul, ce, jusqu’à il y a quelques jours à peine. Sortit dans un relatif anonymat aux yeux du grand public, particulièrement chez nous, en 2017, ce long métrage historique aurait put y rester, pour ce qui me concerne, si je n’étais pas tombé dessus, complètement par hasard, sur la plateforme Netflix. Une bonne surprise, selon moi, puisque, si je connais assez bien la Reine Victoria, une des plus grandes souveraines que la Grande-Bretagne ait connu – si ce n’est la plus grande, après tout, celle-ci régna fort longtemps à l’époque même où son pays devint la première puissance mondiale, au point même que l’on puisse parler d’époque Victorienne – je dois reconnaitre que cette partie de sa fin de vie, c’est-à-dire, son amitié avec un serviteur indien, Mohammed Abdul Karim qui parvient, au fil du temps, a gagner une place importante au près de la souveraine, m’était totalement inconnu. Bref, ne serais-ce que pour son synopsis initial et le sujet qu’il traitait, ce film avait de quoi attirer mon attention, sauf que, comme c’est malheureusement souvent le cas, toutes les meilleures attentions du monde ne suffisent pas et, dans le cas présent, force est de constater que Victoria & Abdul est une œuvre sympathique mais sans plus… Traité beaucoup trop légèrement selon moi, le film, pourtant intéressant, historiquement parlant, a du mal à sortir de cette impression de mièvrerie navrante qui ne le quitte jamais totalement : ainsi, l’ensemble ressemble davantage a une douce comédie plus ou moins dramatique qu’a autre chose et le fameux Abdul que l’on nous présente apparait comme un individu gentillet qui souhaite s’élever plutôt que comme ce qu’il était véritablement, c’est-à-dire, quelqu’un de nettement plus complexe et imbu de sa personne. De même, il y a comme un souci de temporalité dans ce film : ici, on a l’impression que quelques mois, à peine, se sont écoulés entre le début et la fin de l’intrigue alors, qu’en fait, Mohammed Abdul Karim sera rester au service de la Reine Victoria une bonne douzaine d’années… Bien entendu, tout cela n’est guère important et l’on peut parfaitement apprécier ce film Victoria & Abdul pour ce qu’il est, c’est-à-dire, un film plutôt sympathique et plaisant à regarder qui nous dévoile une partie méconnue de la fin de vie de l’une des plus puissantes reines de l’histoire mondiale. Insuffisant, bien entendu, pour en faire une œuvre incontournable quand aux amateurs d’Histoire, ils feront leurs propres recherches pour en connaitre davantage au sujet de ce bien singulier serviteur indien qui, pendant plus d’une décennie, côtoya la famille royale de l’Empire Britannique…
 

Points Positifs
 :
- Un film plutôt intéressant puisqu’il nous permet d’en apprendre un peu plus sur une partie de la vie de la Reine Victoria et de son amitié, pour le moins singulière, avec un jeune indien musulman qui, petit à petit, franchis les échelons pour devenir un membre important de la cour britannique, ce qui, vous vous en doutez, créera moult jalousies et divers problèmes.
- Si, historiquement parlant, Victoria & Abdul n’est pas totalement exact, dans les grandes lignes, c’est plus ou moins ainsi que cela s’est passé. Ainsi, entre cette amitié innatendu entre la souveraine et son Munshi, les diverses figures historiques qui apparaissent à l’écran et certains événements que l’on nous montre, nous ne sommes nullement dans un quelconque fantasme du réalisateur.
- Si Judi Dench est plutôt crédible en Reine Victoria plus vrai que nature, le reste du casting est assez bon dans l’ensemble.
- Reconstitution historique assez fidèle, décors, costumes. Ma foi, le cinéma britannique nous prouve une nouvelle fois qu’il est le meilleur du genre.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, historiquement, il y aurait pas mal de choses à redire : déjà, Mohammed Abdul Karim fut un individu nettement plus complexe que le jeune et naïf personnage que l’on nous présente à l’écran, ensuite, il y a un énorme problème de temporalité dans ce film où l’on a l’impression que l’intrigue se déroule sur quelques mois alors que, en fait, Abdul Karim resta au service de la souveraine pendant plus de douze ans !
- L’ensemble est traité d’une manière beaucoup trop légère pour être honnête selon moi et l’on navigue, par moments, dans la comédie dramatique plutôt que dans la reconstitution historique.
- Entre le beau gosse que l’on nous montre à l’écran et le véritable Mohammed Abdul Karim, il y a un monde, il suffit de regarder les clichés historiques pour s’en rendre compte.
 
Ma note : 6,5/10