vendredi 9 octobre 2020

OLYMPUS MONS – MISSION FAROUT


OLYMPUS MONS – MISSION FAROUT
 
« Farout », mot anglais à connotation argotique signifiant « lointain ». Farout, planète naine 100 fois plus éloignée du Soleil que la Terre. Il s'agit du second corps le plus lointain jamais observé dans notre système solaire. Durant leur retour sur Terre, l'androïde alien Einstein a révélé à la cosmonaute russe Elena Chevtchenko l'existence d'une lointaine planète naine, aux confins du système solaire, une planète de glace. La civilisation qui l'a créée y a installé ce qui pourrait bien être le remède à tous les maux de l'Humanité. Elena va se porter volontaire pour cette nouvelle expédition.
 

Olympus Mons – Mission Farout
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Natalia Marques
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 07 octobre 2020
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Il y a de cela un peu plus d’un an, en septembre 2019 pour être plus précis, j’avais le plaisir, sur ce même blog, de vous proposer la critique du sixième tome de Olympus Mons, BD de science-fiction du sieur Christophe Bec, un album que je pensais être alors, le tout dernier de la saga. Bien évidement, si l’auteur en était resté là, Olympus Mons aurait échappé à ce qui est arrivé à Prométhée, autre série fort similaire de Bec et qui ne semble pas avoir de fin – pour la petite histoire, en janvier dernier, je vous proposais la critique du vingtième tome – c’est-à-dire, l’impression fort tenace qu’a force de poursuivre l’aventure, l’auteur n’a pas sut achever sa création à temps. Cela est fort dommage car Olympus Mons n’avait pas besoin d’une suite, le sixième tome concluant fort bien une intrigue qui, selon moi, aurait dut en rester là, du coup, vous pouvez imaginez a quel point je suis tombé des nues en apprenant qu’un septième tome allait voir le jour et que, donc, nous aurions droit a un second cycle qui, ma foi, risquait fort de prolonger inutilement une œuvre qui aurait mieux fait d’en rester a son cycle initial. Mais bon, malgré mes craintes et mes doutes, je me suis tout de même procurer ce Mission Farout, septième tome, donc, de Olympus Mons, sans en attendre ni monts ni merveilles et, curieusement, j’en suis sortit nettement plus emballer que je ne l’aurais cru ! En effet, alors que, pour moi, l’aventure Olympus Mons était achevée, cette suite s’est avérée être nettement plus intéressante que prévue et, ma foi, après l’avoir lu, j’ai changer d’avis au sujet de la décision de Christophe Bec de prolonger l’expérience : certes, cela reste une BD plutôt conventionnelle dans son traitement, sans grande surprise pour les fans de Olympus Mons et de Prométhée – les deux œuvres sont très semblables – et qui ne révolutionnera aucunement le genre, cependant, cette nouvelle intrigue qui entraine Elena Chevtchenko aux confins du Système Solaire est, ma foi, plutôt prometteuse, du moins, pour celles et ceux qui apprécient le genre et, plus particulièrement, les créations du sieur Bec. Ainsi, dès ce premier tome de ce nouveau cycle, nous avons droit a deux intrigues en parallèle, quelques flashbacks plutôt intéressants, un voyage spatial sur Farout qui se trouve au-delà de Pluton, une nouvelle menace qui semble planer sur l’humanité, quelques énigmes quand a ces aliens qui semblent nous surveiller depuis des éons et même sur le fameux androïde Einstein qui ne serait peut-être pas celui que l’on croit. Ajoutons à cela un rêve érotique pour le moins coquin et l’on obtient, au final, un début de cycle qui, sans être extraordinaire, a de quoi ravir les fans de Christophe Bec, l’ensemble apparaissant comme étant plutôt prometteur. Espérons juste que ces premières bonnes impressions ne soient pas qu’une vulgaire illusion, bien entendu…
 

Points Positifs
 :
- Alors que l’on pouvait craindre le pire avec ce second cycle de Olympus Mons, il s’avère que celui-ci débute fort bien et pourrait parfaitement s’avérer être une bonne surprise. Bien entendu, cela reste un récit de SF assez conventionnel de la part de Christophe Bec, mais bon, si vous êtes fans de l’auteur, celui-ci ne vous déplaira pas…
- Nouvelle mission, cette fois-ci, à l’autre bout du Système Solaire, nouvelles énigmes, nouvelles menaces, on retrouve des figures majeures du premier cycle tandis que de nouvelles têtes font leur apparition, bref, tout un tas d’éléments sont déjà en place pour ravir les amateurs du genre.
- Stefano Raffaele n’est pas un dessinateur qui possède un style époustouflant, cependant, ici, force est de constater qu’il livre, dans l’ensemble, un travail plutôt bon et nettement plus aboutit que dans certains de ses anciens travaux…
- Une couverture plutôt réussie, il faut le souligner.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, on ne m’enlèvera pas de l’esprit qu’Olympus Mons n’avait pas forcément besoin d’une suite et que la série aurait put parfaitement s’en tenir a ses six volumes initiaux.
- Ce qu’il y a de fascinant avec Christophe Bec, c’est que l’auteur semble avoir deux ou trois thèmes de prédilections et qu’il tourne toujours autour de ces derniers. Ainsi, dans le cas présent, Olympus Mons ressemble tellement à Prométhée que l’on comprend tout de suite que, pour ce qui est de l’originalité, on repassera…
- Même si Stefano Raffaele livre ici un travail plus aboutit qu’auparavant, il faut reconnaitre que son style, particulier, est encore perfectible et qu’il a toujours autant de mal avec les visages des protagonistes.
 
Ma note : 7/10

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