OLYMPUS MONS – MISSION FAROUT
OLYMPUS
MONS – MISSION FAROUT
« Farout »,
mot anglais à connotation argotique signifiant « lointain ». Farout, planète naine 100 fois plus éloignée du
Soleil que la Terre. Il s'agit du second corps le plus lointain jamais observé
dans notre système solaire. Durant leur retour sur Terre, l'androïde alien
Einstein a révélé à la cosmonaute russe Elena Chevtchenko l'existence d'une
lointaine planète naine, aux confins du système solaire, une planète de glace.
La civilisation qui l'a créée y a installé ce qui pourrait bien être le remède
à tous les maux de l'Humanité. Elena va se porter volontaire pour cette
nouvelle expédition.
Olympus Mons – Mission Farout
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano Raffaele
Couleurs : Natalia
Marques
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 07
octobre 2020
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Il y a de cela un peu plus d’un
an, en septembre 2019 pour être plus précis, j’avais le plaisir, sur ce même
blog, de vous proposer la critique du sixième
tome de Olympus
Mons, BD de science-fiction du sieur Christophe Bec, un album que je
pensais être alors, le tout dernier de la saga. Bien évidement, si l’auteur en
était resté là, Olympus Mons aurait échappé
à ce qui est arrivé à Prométhée,
autre série fort similaire de Bec et qui ne semble pas avoir de fin – pour la
petite histoire, en janvier dernier, je vous proposais la critique du vingtième
tome – c’est-à-dire, l’impression fort tenace qu’a force de poursuivre
l’aventure, l’auteur n’a pas sut achever sa création à temps. Cela est fort
dommage car Olympus Mons n’avait pas
besoin d’une suite, le sixième tome concluant fort bien une intrigue qui, selon
moi, aurait dut en rester là, du coup, vous pouvez imaginez a quel point je
suis tombé des nues en apprenant qu’un septième tome allait voir le jour et
que, donc, nous aurions droit a un second cycle qui, ma foi, risquait fort de
prolonger inutilement une œuvre qui aurait mieux fait d’en rester a son cycle
initial. Mais bon, malgré mes craintes et mes doutes, je me suis tout de même
procurer ce Mission Farout, septième
tome, donc, de Olympus Mons, sans en
attendre ni monts ni merveilles et, curieusement, j’en suis sortit nettement
plus emballer que je ne l’aurais cru ! En effet, alors que, pour moi, l’aventure
Olympus Mons était achevée, cette
suite s’est avérée être nettement plus intéressante que prévue et, ma foi,
après l’avoir lu, j’ai changer d’avis au sujet de la décision de Christophe Bec
de prolonger l’expérience : certes, cela reste une BD plutôt conventionnelle
dans son traitement, sans grande surprise pour les fans de Olympus Mons et de Prométhée
– les deux œuvres sont très semblables – et qui ne révolutionnera aucunement le
genre, cependant, cette nouvelle intrigue qui entraine Elena Chevtchenko aux
confins du Système Solaire est, ma foi, plutôt prometteuse, du moins, pour
celles et ceux qui apprécient le genre et, plus particulièrement, les créations
du sieur Bec. Ainsi, dès ce premier tome de ce nouveau cycle, nous avons droit
a deux intrigues en parallèle, quelques flashbacks plutôt intéressants, un
voyage spatial sur Farout qui se trouve au-delà de Pluton, une nouvelle menace
qui semble planer sur l’humanité, quelques énigmes quand a ces aliens qui
semblent nous surveiller depuis des éons et même sur le fameux androïde
Einstein qui ne serait peut-être pas celui que l’on croit. Ajoutons à cela un rêve
érotique pour le moins coquin et l’on obtient, au final, un début de cycle qui,
sans être extraordinaire, a de quoi ravir les fans de Christophe Bec, l’ensemble
apparaissant comme étant plutôt prometteur. Espérons juste que ces premières
bonnes impressions ne soient pas qu’une vulgaire illusion, bien entendu…
Points
Positifs :
-
Alors que l’on pouvait craindre le pire avec ce second cycle de Olympus Mons, il s’avère que celui-ci débute
fort bien et pourrait parfaitement s’avérer être une bonne surprise. Bien
entendu, cela reste un récit de SF assez conventionnel de la part de Christophe
Bec, mais bon, si vous êtes fans de l’auteur, celui-ci ne vous déplaira pas…
-
Nouvelle mission, cette fois-ci, à l’autre bout du Système Solaire, nouvelles
énigmes, nouvelles menaces, on retrouve des figures majeures du premier cycle
tandis que de nouvelles têtes font leur apparition, bref, tout un tas d’éléments
sont déjà en place pour ravir les amateurs du genre.
-
Stefano Raffaele n’est pas un dessinateur qui possède un style époustouflant,
cependant, ici, force est de constater qu’il livre, dans l’ensemble, un travail
plutôt bon et nettement plus aboutit que dans certains de ses anciens travaux…
-
Une couverture plutôt réussie, il faut le souligner.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, on ne m’enlèvera pas de l’esprit qu’Olympus Mons n’avait pas forcément besoin d’une suite et que la
série aurait put parfaitement s’en tenir a ses six volumes initiaux.
- Ce
qu’il y a de fascinant avec Christophe Bec, c’est que l’auteur semble avoir
deux ou trois thèmes de prédilections et qu’il tourne toujours autour de ces
derniers. Ainsi, dans le cas présent, Olympus Mons ressemble
tellement à Prométhée que l’on comprend tout de suite que,
pour ce qui est de l’originalité, on repassera…
-
Même si Stefano Raffaele livre ici un travail plus aboutit qu’auparavant, il
faut reconnaitre que son style, particulier, est encore perfectible et qu’il a
toujours autant de mal avec les visages des protagonistes.
Ma
note : 7/10
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