BREAKING
BAD – SAISON II
Walter
White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la
méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre
qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de
ses anciens étudiants, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Après avoir
terminé leur accord avec Tuco dans la casse, Walt et Jessee réalisent que Tuco
peut être fou et violent. En effet, ce dernier tue son associé devant leurs
yeux. Paranoïaques, les deux hommes sont persuadés qu'ils sont les prochains
sur la liste. Tout d'abord, Jessee est convaincu qu'il a vu Tuco dans une
voiture noire passant dans sa rue. Pour Jessee, la seule solution est de tuer
Tuco avant qu'il ne les tue. Mais Walt a une meilleure idée et pense à utiliser
de la ricine, une substance chimique, car Jessee ne sait pas du tout utiliser
une arme à feu. D'autre part, Hank examine la vidéo de surveillance de
l'entrepôt de rodage sans se rendre compte qu'il s'agissait de Walt et Jessee.
Skyler parle du vol à l'étalage de Marie, et apprend que Marie suit une
thérapie pour cleptomanie. Lorsque Walt rentre chez lui, il est essoufflé et se
met à pleurer. Quand sa femme lui demande ce qu'il se passe, il a à peine le
temps de répondre que son téléphone sonne. C'est alors qu'il sort et voit
Jessee dans sa voiture. Lorsqu'il rentre dans la voiture, Walt aperçoit Tuco
sur la banquette arrière et il est armé. Tuco kidnappe Jessee et Walt.
Breaking Bad – Saison II
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario
: Mark Johnson
Musique : Dave
Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season II
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 8 mars 2009 – 31 mai 2009
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 50 minutes
Casting :
Bryan
Cranston : Walter White
alias « Heisenberg »
Aaron
Paul : Jesse Pinkman
Anna
Gunn : Skyler White
Dean
Norris : Hank Schrader
Betsy
Brandt : Marie Schrader
RJ
Mitte : Walter White Jr.
Krysten
Ritter : Jane Margolis
Matt
L. Jones : Badger
Charles
Baker : Skinny Pete
Bob
Odenkirk : Saul Goodman
Harry
Groener : Dr Chavez
David
Ury : Spooge
Dale
Dickey : Femme de Spooge
Danny
Trejo : Tortuga
J.D.
Garfield : Vanco
DJ
Qualls : Getz
Sam
McMurray : Dr Victor
Bravenec
Giancarlo
Esposito : Gustavo « Gus » Frings
Mon avis : Début
septembre dernier, j’avais parlé sur ce blog de la première saison d’une série
qui aura indéniablement marquée ces dernières années mais que je n’ai découvert
(comme souvent) que sur le tard, je veux bien sur parler de Breaking
Bad, probablement la meilleure série américaine de la dernière décennie.
Et d’ailleurs, cette première saison m’avait conforté dans ce constat, fait par
beaucoup, même si elle avait un sacré défaut : son nombre restreint d’épisodes,
sept uniquement, dut au fait qu’a l’époque, toutes les séries US avaient souffert
de la longue grève des scénaristes. Malgré tout, cette première saison de Breaking Bad n’en était pas moins
excellente, et si je ne vais pas revenir ici sur tout ce qui m’avait plu (il
suffit pour cela de lire ou relire ma critique), force est de constater que je
n’avais nullement été déçu par ma découverte de cette série décidément pas
comme les autres. Et bien entendu, mais ce ne fut nullement une surprise, après
visionnage de cette seconde saison, mon opinion n’a pas changer d’un pouce, que
dis-je, en fait, si, et ce, tout bonnement car je l’ai trouvé encore meilleure !
Bien sur, le fait qu’il y ait un nombre conséquent d’épisodes supplémentaires
(13 au lieu de 7, presque le double) y est pour beaucoup : avec plus de
temps pour développer l’intrigue, les scénaristes s’en donnent a cœur joie dans
l’avancée de celle-ci, ils prennent leur temps pour la complexifier tout en
gardant tout ce qui avait fait la force de la première saison, c’est-à-dire, un
humour noir omniprésent, mais aussi, un coté indubitablement plus dramatique
et, ne l’oublions pas, des personnages hauts en couleurs et bien plus complexes
qu’on pouvait le penser. Du coup, on retrouve notre duo improbable, Walter White
et Jesse Pinkman, véritables pieds nickelés mais qui vont toujours plus loin
dans leur trafic de méthamphétamines, trafic qui, accessoirement et malgré bien
des déboires (plutôt drôles souvent), prend de plus en plus d’ampleur. Alors
bien sur, tout l’intérêt de Breaking Bad,
ce n’est pas forcément le trafic en lui-même, celui-ci étant un peu en toile de
fond, mais, bien entendu, les relations entre les personnages, l’évolution de ceux-ci,
leurs réussites et leurs échecs. Ajoutons à cela le spectre de la maladie
toujours présent chez notre héros, son évolution, petit a petit, vers le coté
obscur mais aussi, la problématique de ses relations familiales et son coté de
plus en plus paternaliste envers son jeune partenaire et vous obtiendrez un
savant cocktail imparable toujours aussi captivant et que l’on savoure a chaque
fois avec le même plaisir. En tous cas, une excellente seconde saison qui
annonce, je n’en doute pas, une suite qui promet énormément.
Points
Positifs :
-
Avec quasiment le double d’épisodes vis-à-vis de la première saison, force est
de constater que cette saison 2 de Breaking
Bad est indubitablement plus riche : les personnages sont plus
travaillés, ils prennent de la profondeur, y compris les seconds rôles, et l’intrigue
est développée plus posément, ce qui n’est pas plus mal.
-
On reprend bien entendu tout ce qui avait fait la force de la première saison –
relations entre les personnages, humour noir, etc. – et on repart avec un
cocktail certes déjà connu mais qui n’en reste pas moins efficace.
-
Walter White et Jesse Pinkman, ah, mais quel duo improbable mais finalement
tellement attachants, chacun pour des raisons différentes : sincèrement,
ces deux là sont deux loosers magnifiques mais tellement réussis, surtout qu’il
est difficile de ne pas accrocher… Le premier, pour tout ce qui fait, dans le
plus grand secret, pour sa famille, le second, pauvre gosse paumé, pour son
coté gamin rejeté par sa famille, souvent maladroit et qui n’a jamais eu de
chance dans ses relations avec les autres.
-
Les personnages secondaires, comme je l’ai dit, prennent de l’importance – je pense
principalement a Hank, plus grande gueule, finalement, que bon flic – et pour l’arrivée
de nouvelles têtes comme Saul Goodman,
un certain avocat qui va faire énormément parler de lui par la suite.
- Le personnage de Jane Margolis et sa relation
chaotique avec Jesse.
- Mine de rien, la place qu’occupe la maladie – ici,
le cancer – est omniprésente et fait réfléchir pas mal.
- Un bon nombre de scènes dures voir très dures et
qui marquent les esprits – ah, quand Walter White laisse mourir qui vous savez…
- Mine de rien, certains personnages semblent tout
droit sortir de Freaks, faut voir
comment ils sont défoncés, ce qui apporte une touche comique aux situations les
plus dures.
Points
Négatifs :
-
Breaking Bad n’est pas une série qui
plaira a tout le monde et ce, pour de multiples raisons : pour sa dureté,
certaines scènes peuvent choquer, pour un certain manque de morale par moments,
voir pour son humour particulier. Mais bon, tout cela est une affaire de gouts
avant tout.
Ma
note : 8,5/10
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