BREAKING
BAD – SAISON IV
Walter
White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la
méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre
qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de
ses anciens étudiants, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Jesse a tué Gale
d'une balle sous l’œil gauche. Le garde mexicain, Victor, qui gardait Walt et
Jesse retrouve le jeune homme, en état de choc, et le ramène au laboratoire
secret où Mike détient Walter. Désormais, tous les moyens sont bons pour gagner
du temps pour les deux chimistes. Skyler se doute de la situation et fait tout
pour la cacher à son fils et sa sœur ; elle déplace la voiture de Walt et
inspecte l'appartement de son ex-mari. Hank ne peut rien faire, toujours
paralysé et aigri malgré les attentions de Marie, ni Saul, totalement
paranoïaque. Finalement, Walter essaie de négocier avec Mike pour qu'ils
reprennent le travail, mais c'est le garde Victor qui commence à « cuisiner » : il a retenu tous les
gestes des chimistes et s'estime prêt à gérer le laboratoire. Quand Gus
apparait enfin, il ne dit rien, enfile une combinaison et égorge Victor avec un
cutter sous les yeux des chimistes et Mike avant de partir pour les laisser
reprendre le travail. Les trois hommes se débarrassent du corps en le
dissolvant dans de l'acide fluorhydrique puis rentrent chez eux. Walt et Jesse
savent à quoi s'en tenir : ils sont en vie, mais vont regretter leur geste, qui
les menace tous car une enquête de police est lancée dans l'appartement de
Gale.
Breaking Bad – Saison IV
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario
: Mark Johnson
Musique : Dave
Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season IV
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 17 juillet 2011 – 9 octobre 2011
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 50 minutes
Casting :
Bryan
Cranston : Walter White alias « Heisenberg
»
Aaron
Paul : Jesse Pinkman
Anna
Gunn : Skyler White
Dean
Norris : Hank Schrader
Betsy
Brandt : Marie Schrader
RJ
Mitte : Walter White Jr.
Bob
Odenkirk : Saul Goodman
Giancarlo
Esposito : Gustavo « Gus » Frings
Jonathan
Banks : Mike Ehrmantraut
Ray
Campbell : Tyrus Kitt
Lavell
Crawford : Huell
Maurice
Compte : Gaff
Steven
Michael Quezada : Steven Gomez
Emily
Rios : Andrea Cantillo
David
Costabile : Gale
Boetticher
Christopher
Cousins : Ted Beneke
Nigel
Gibbs : Tim Roberts
Mark
Margolis : Hector
Salamanca alias Tio
Marius
Stan : Bogdan
Michael
Shamus Wiles : George Merkert
Steven
Bauer : Don Eladio
Bill
Burr : Kuby
Charles
Baker : Skinny Pete
Jim
Beaver : Lawson
Jeremiah
Bitsui : Victor
Jere
Burns : le leader du groupe
Javier
Grajeda : Juan Bolsa
Matt
L. Jones : Badger
Rutherford
Cravens : le courtier en hypothèque
Ashley
Kajiki : la gérante du Pollos
Tina
Parker : Francesca
Gonzalo
Menendez : lieutenant
Kalanchoe
Jason
Douglas : lieutenant Munn
Mon
avis : Le problème principal qui survient
de manière régulière dans les séries, particulièrement celles qui viennent d’outre-Atlantique,
c’est que la plupart du temps, aussi bons soient leurs concepts de départ,
aussi bonnes soient les premières saisons, il arrive toujours un moment où la
qualité finit par pâtir, ou les intrigues commencent à tourner en rond et où, a
coup sur, on se tape la saison de trop voir une fin loin d’être a la hauteur de
nos espérances. Fort heureusement, avec Breaking
Bad, ce n’est pas le cas, et si, bien entendu, ce n’est pas encore aujourd’hui
que je vous parlerai de la fin de ce qui fut sans nul doute la plus grande
série de ces dernières années (désormais, je peux l’affirmer sans le moindre
problème) puisque cette critique est consacrée a la quatrième saison de ce pur
petit bijou, un constat s’impose : non seulement, pour ce qui est de la
qualité, les saisons passent mais celle de Breaking
Bad ne baisse pas, mais j’irais même plus loin, celle-ci… aura augmenter,
atteignant un niveau insoupçonné pour ne pas dire impressionnant. Pourtant, les
choses avaient fort bien débutées lors d’une première
saison qui n’avait qu’un défaut, son faible nombre d’épisodes – fichu grève
des scénaristes – et tant la seconde
que la troisième
avaient confirmé l’immense qualité de cette série décidément pas comme les
autres – et en aucune façon destiné a tout le monde. Mais si jusque là, tout
était parfait ou presque, que dire de cette quatrième saison !? En fait, énormément
de choses ou un seul mot : exceptionnel ! Car oui, dans cette avant
dernière saison de Breaking Bad, on
touche désormais a ce que l’on peut qualifier de pur chef d’œuvre et tout, je
veux dire, quasiment tout est parfait – autant que les meths fabriquées par
notre cher Walter White. Ainsi, si l’on reprend tout ce qui avait fait la force
et l’intérêt des saisons précédentes, c’est-à-dire, cet humour noir particulier,
ses dialogues croustillants, ses personnages hauts en couleur et inclassables,
cette intrigue captivante au possible, sans oublier, bien sur, l’évolution de
chaque protagoniste, de plus en plus marqué, bref, si on reprend tous ses éléments,
que l’on mélange le tout, on obtient, au final, un produit certes connu et
possédant un canevas désormais traditionnel (c’est-à-dire, un départ de saison
en fanfare, une accalmie vers le milieu et un final a chaque fois explosif)
mais qui n’en fonctionne pas moins, que dis-je, qui fonctionne encore mieux que
précédemment… Dit ainsi, cela a l’air incroyable, et pourtant, il faut le voir
pour le croire car oui, contrairement a 99% des séries US, Breaking Bad se bonifie avec le temps ! Bien évidement, pour ceux
et celles qui n’auraient jamais vu cette série, je ne dévoilerai aucun élément
du scénario (quoi que, au vu de quelques photos de ce billet), mais soyez sur
que le jeu en vaut la chandelle, et sincèrement, pas qu’un peu… mais le pire, c’est
qu’il parait que la cinquième saison est encore meilleure ; la chose
est-elle donc possible !?
Points
Positifs :
-
Comme je l’ai dit dans ma critique, cette quatrième saison de Breaking Bad réussi l’exploit d’être
encore meilleure que les précédentes qui, pourtant, se trouvaient déjà a un
niveau fort élevé. Alors bien sur, tous les éléments qui ont fait le succès de
cette série sont une fois de plus au rendez vous, mais… en quelque sorte,
magnifiés, chaque épisode, quasiment, faisant monter d’un degré, a chaque fois,
l’intérêt de cette série…
-
Un départ en fanfare où notre duo d’ex-pieds nickelés (car ils n’en sont plus
vraiment) se trouve en grand danger face a la menace de leur patron, le
flegmatique et inquiétant Gustavo Frings, quelques épisodes plus calmes (façon
de parler) qui permettent de mettre tranquillement en place l’intrigue
principale de cette saison (bref, les relations de plus en plus conflictuelles
entre Walter et Jesse, la transformation de Skyler, l’enquête de Hank) et un
final… oh la vache… un final explosif dans tous les sens du terme, qui voit
mourir l’un des protagonistes majeurs de la série et qui annonce une sacrée
transformation pour notre Heisenberg.
-
Dialogues excellents (dont certains désormais cultes comme « Je ne suis pas en danger Skyler, je suis le danger ! »),
humour noir, intensité dramatique peu commune, profondeur des personnages et
transformation, mine de rien, de certains d’entre eux (Walter, Skyler),
nombreux coups de théâtre, intrigue captivante, moult scènes inoubliables, décors,
cadrages cinématographiques, justesse scénaristique, etc. Tout, je dis bien
tout, est parfait de bout en bout.
-
Non mais quelle fin de saison ! Pour la mort de l’un des personnages, bien
sur, mais surtout pour ce qu’elle annonce quand au basculement de Walter White,
alias, Heisenberg…
-
Le personnage de Jesse qui apporte fort heureusement une sacrée touche d’humanité
et qui en voit de toutes les couleurs.
-
Vous en connaissez beaucoup des séries où un détail obscur de la première
saison est expliqué deux ou trois saisons plus tard ?
-
Quand je vous dis que tout est parfait dans cette série : même le
restaurant, Los Pollos Hermanos, est devenu culte !
Points
Négatifs :
- Sincèrement,
en dehors du fait que chaque saison est construite de la même manière, c’est-à-dire,
que les premiers et derniers épisodes sont les plus intenses, ceux du milieu
étant plus posés, il n’y a pas grand-chose à dire… et encore, est ce
véritablement un défaut ?
-
Breaking Bad est tout de même une
série particulière qui ne plaira pas à tout le monde, les amateurs d’actions,
les bourrins, les amoureux de choses plus simples et qui n’aiment pas réfléchir
et encore moins suivre des dialogues aussi complexes, pesteront devant cette
série et abandonneront la partie…
Ma
note : 9/10
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