RÉVOLUTIONS
Jean
Michel Jarre
1
- Révolution industrielle : Ouverture (Jean Michel
Jarre) 5:20
2
- Révolution industrielle : Part 1 (Jean Michel
Jarre) 5:08
3
- Révolution industrielle : Part 2 (Jean Michel
Jarre) 2:18
4
- Révolution industrielle : Part 3 (Jean Michel
Jarre) 4:11
5
- London Kid (Jean Michel Jarre) 4:28
6
- Révolutions (Jean Michel Jarre) 5:01
7
- Tokyo Kid (Jean Michel Jarre) 5:22
8
- Computer Weekend (Jean Michel Jarre) 4:43
9
- September (Jean Michel Jarre) 4:05
10
- L'Émigrant (Jean Michel Jarre) 3:56
Révolutions
Musicien
: Jean
Michel Jarre
Parution
: 1 août 1988
Enregistré : 1987
– 1988
Durée : 44:24
Genre
: Musique
électronique
Producteur : Jean
Michel Jarre
Label
: Disques
Dreyfus
Musiciens :
Jean Michel Jarre : Akai MPC-60 – Baschet Cristal
Baschet – Dynacord ADD-One – Elka AMK 800 – Elka Synthex – EMS Synthi AKS – EMS
Vocoder 1000 - Fairlight CMI I – Fairlight CMI II – Fairlight CMI III – MCI
JH636 – Osc Oscar – Roland D-50
Dominique Perrier : Elka Synthex – E-mu Emulator –
Ensoniq ESQ-1 – Fairlight – Osc Oscar – Roland D-50 – Roland D-550
Michel Geiss : ARP 2600 – Cavagnolo Midy 20 –
Elka AMK-800 – Geiss Matrisequencer 250 – Kawai K5
Sylvain Durand : Fairlight CMI
Jo Hammer : batterie - Simmons SDX –
Dynacord ADD-One
Hank Marvin : guitare électrique
Bruno Rossignol : direction des chœurs dans Revolution Industrielle, LondonKid et L’Emigrant
Kudsi Erguner : flûte turque dans Révolutions
Xavier Bellenger : chants turcs dans Révolutions
Jun Miyake : trompette dans Tokyo Kid
Sori Bamba : direction des chœurs dans September
Mireille Pombo : lead vocal dans September
Michel Geiss et Claude Ermelin
: enregistrement
et mixage de la partie 4
Mon avis : Il
aura fallut que ce blog ait quasiment huit ans d’existence pour que je vous
parle enfin d’un album de Jean Michel Jarre, sans nul doute l’une des figures
les plus marquantes de l’histoire de la musique électronique – et ce, même si
en France, comme on aime déblatérer sur ceux qui réussissent, il est de bon ton
de le moquer – mais, quelque part, la chose est plus ou moins normale car si je
devais être tout a fait franc, je ne peux que reconnaitre que cela faisait des
lustres, pour ne pas dire une éternité, que je n’écoutais pas un de ses albums.
Pourtant, il fut un temps, vers la fin des années 80, où je ne jurais que par
lui ; certes, c’était bien avant que je ne découvre les Beatles, les
Stones, Bowie et tous les autres, cependant, avant que je ne devienne fan de
ces monuments de la musique populaire de la seconde moitié du vingtième siècle,
j’ai été, moi aussi, comme beaucoup de ma générations, un amateur de cette
musique si étrange composée par le sieur Jarre… Et, histoire de marquer le coup
puisque c’est la première fois que je vous parle de l’un de ses albums, j’ai
choisis ce Révolutions, un opus
souvent décrié par les fans, loin d’être un chef d’œuvre, mais qui,
curieusement, est l’un de mes préférés si ce n’est, mon préféré. Oh bien sur,
les affaires de gouts et de couleurs ne se discutent jamais et dans le cas
présent, si j’apprécie autant ce Révolutions
alors que bon nombre de gens ne le portent pas dans leur cœur, c’est une chose
qui ne s’explique pas vraiment… a moins que… a moins qu’il y ait une histoire
de contexte, de découverte de cet album alors que je lisais pour la toute
première fois Le
Seigneur des Anneaux, que la lecture de ce dernier s’accompagnait de l’écoute
du premier et que, probablement pour toujours, dans mon esprit, l’un va avec l’autre ;
et pourtant, il n’y a vraiment rien a voir entre ces deux œuvres. Mais bon,
après une nouvelle écoute, tant d’années après, j’ai ressenti le même plaisir,
comme si j’étais à nouveau un adolescent, en écoutant Révolution Industrielle et son coté euh… machine outil prononcé, ce
morceau, ou plutôt devrais-je dire ces morceaux (au nombre de quatre) étant, de
mon point de vu, une pure réussite dont je ne me lasse jamais. Bien entendu, il
y a des passages plus faibles dans cet album et par certains cotés, tout est
loin d’être parfait – London Kid n’est-il
pas, justement, un peu trop pop – mais bon, entre le titre éponyme, Révolutions, habile mélange de musique
électronique et de musique orientale, peut-être le titre le plus aboutit de cet
album et un final plutôt correct, on se retrouve avec un opus qui n’est
évidement pas la plus belle réussite de Jean Michel Jarre mais qui, de mon
point de vu, n’en reste pas moins assez bon pour ne pas dire inoubliable… mais
là, je le reconnais, je ne suis absolument pas objectif.
Points
Positifs :
-
Incontestablement, Révolution
Industrielle (Ouverture,
principalement, et les trois autres parties), a mes yeux, mes titres préférés
de cet album, et ce, pour le coté… industrielle de la chose, métallique, par
moments, on se croirait dans une usine, une soufflerie et si l’on ferme les
yeux, on pourrait presque imaginer voir s’animer des machines outils. Difficile
à expliquer, certes, mais personnellement, j’adore ces morceaux.
-
Le morceau éponyme, bien entendu, pour son coté qui mélange musique
électronique et orientale.
-
D’un point de vu personnel, l’effet nostalgique joue énormément avec Révolutions, un album qui a beaucoup
compter pour moi et dont je ne me lasse jamais d’écouter. Bref, vous l’avez
compris, je ne suis absolument pas objectif.
Points
Négatifs :
-
Si la première partie est, selon moi, quasiment sans défauts pour ne pas dire
parfaite, la suite est moins engageante et si certains titres s’en sortent plus
ou moins, pour d’autres, ce n’est pas vraiment le cas.
- Mouais, London
Kid est sympa mais un peu trop pop à mes yeux et dénote pas mal avec le
reste de l’album.
-
Pour être tout à fait sincère, la couverture n’est pas terrible… nostalgie ou
pas, c’est un fait.
-
J’ai parfaitement conscience que Jean Michel Jarre a fait beaucoup mieux dans d’autres
albums et que oui, malgré mes préférences pour celui-ci, Révolutions n’est pas sa plus belle réussite.
Ma
note : 7,5/10
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