MEDIEVIL
Il
y a bien longtemps, Gallowmere était un royaume calme et prospère, où tous les
habitants vivaient heureux. Mais un sorcier maléfique du nom de Zarok aspire à
dominer Gallowmere. Il haïssait ses concitoyens pour leur vie calme et
paisible, leva une armée de démons et partit à la conquête du royaume. Le
champion du roi Sir Daniel Fortesque et son armée parvinrent à stopper
l'avancée des monstres et du sorcier. On raconte encore ses louanges, comment
il combattit les démons les fauchant un à un et bien que mortellement blessé,
il anéantit le sorcier. En fait, tout cela était faux. Blessé mortellement au
tout début de la bataille par le tir des archers ennemis, Sir Fortesque ne put
jamais terrasser Zarok et le roi Peregrin enterra un champion aux exploits
inachevés, qui à défaut de pouvoir siéger au Hall des Héros, eu une crypte
d'ampleur royale. Le nom de Fortesque resta dès lors synonyme de bravoure et de
puissance et la paix s'installa sur Gallowmere pendant cent années, jusqu'au
jour où le sorcier réapparut.
MediEvil
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
Studio Cambridge
Concepteur
: Chris
Sorrell, Jason Wilson
Date
de sortie : 9 octobre 1998
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Genre
: Action-aventure,
Plates-formes
Mode
de jeu : 1 joueur
Média : CD-ROM
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon avis :
Je pense ne l’apprendre a personne, mais bon, qui sait, ce soir, c’est
Halloween, la fameuse fête d’origine nord-américaine qui a traverser l’Atlantique
a la fin des années 90 et qui, depuis, connait un certain succès dans nos
vertes contrées – particulièrement au près des enfants qui peuvent ainsi
amasser un nombre conséquent de bonbons. Du coup, j’en ai profiter pour vous
proposer une critique que je souhaiter publier en une telle occasion, je veux
bien évidement parler de ce qui fut sans nul doute l’un des jeux les plus
sympathiques de la Playstation,
première du nom, MediEvil. Sorti en
octobre 98 – ce qui ne me rajeunit en aucune façon – ce petit soft fut, et je n’exagère
nullement, l’une de mes plus belles surprises vidéoludique, toutes consoles
confondues. Il faut dire que le jeu de la branche anglaise de Sony avait tout pour plaire : déjà,
pour le coté sympathique, comme je l’ai dit, sans prétention aucune, ensuite,
surtout, pour son ambiance et son inspiration avouée de ce qui fut l’un des
films les plus marquants des années 90, L’étrange
Noël de Mr Jack. Car dans MediEvil,
comment ne pas penser immédiatement a l’œuvre de Henry Selick, véritable petit
bijou du genre : décors, personnages, musique, les ressemblances sont
nombreuses mais n’y voyez pas là un simple pompage, loin de là, mais plutôt,
comme je l’ai dit, de l’inspiration pour ne pas dire un bel hommage. Du coup, forcément,
ceux et celles qui avaient aimé L’étrange
Noël de Mr Jack s’étaient plonger avec plaisir dans ce MediEvil, l’ambiance, bien entendu, y étant pour beaucoup mais pas
que… car la petite cerise sur le gâteau, ce fut bien entendu le héros de l’histoire…
enfin, héros est un bien grand mot : Sir Daniel Fortesque, formidable antihéros
plus ou moins couard, improbable mais tellement attachant. Et donc, dès sa résurrection,
au début du jeu, c’est parti pour une aventure inoubliable, formidable mélange
d’aventure et de plate-forme, où vous aurez a faire a des adversaires aussi
variés que des zombis, des citrouilles, des épouvantails, des fourmis géantes
et autres créatures toutes plus réussies les unes que les autres… Une aventure
et un jeu, qui plaira aux petits comme aux grands, intemporel, et qui,
franchement, même presque vingt ans après sa sortie, ne s’est absolument pas
démodée, ce qui, ma foi, est indéniablement la marque des grands jeux. Alors,
si les graphismes d’une autre époque ne vous font pas peur, n’hésitez pas une
seule seconde car MediEvil vaut
vraiment le coup, et puis, qui sait, il se pourrait bien qu’en l’essayant, vous
tomberiez vous aussi sous son charme ?!
Points
Positifs :
- MediEvil est sans aucun doute l’une des
plus belles réussites de la Playstation,
première du nom, et ce, principalement pour son ambiance fortement inspiré (et
c’est une bonne chose) de ce petit bijou de l’animation que fut L’étrange Noël de Mr Jack. Ambiance,
donc, personnages, décors, musique, les ressemblances entre les deux œuvres sont
nombreuses et ce, pour notre plus plaisir.
-
Certains personnages de jeux vidéos entrent tout de suite dans la légende et il
est clair que notre brave Sir Daniel Fortesque en fait parti ; formidable antihéros
comme on n’en fait plus, tenant davantage de Pierre Richard qu’autre chose,
notre sympathique squelette a tout pour échouer dans sa mission, mais
franchement, quel plaisir de déambuler dans les nombreux niveaux que comporte MediEvil en sa compagnie.
-
Un bestiaire que l’on pourrait qualifier de banal – zombis, citrouilles, épouvantails,
etc. – mais qui n’en reste pas moins réussi.
-
Personnages souvent loufoques, un certain humour…
-
Ah, si tous les jeux étaient aussi réussis que ce MediEvil pour ce qui est de sa prise en main, d’une simplicité a
toute épreuve.
-
Un nombre conséquent de niveaux, une durée de vie correcte et on ne s’ennui pas
un instant tout au long de l’aventure.
-
Une bande originale tout simplement parfaite et qui colle parfaitement à l’ambiance
générale du soft.
Points
Négatifs :
- Si je devais trouver un véritable point
faible a MediEvil, alors, ce serait pour signaler que certains passages
lors des phases de plate forme sont un peu compliqués.
- Bien entendu, désormais, MediEvil est un
jeu qui accuse fortement son age – 1998 pour rappel – et pour ce qui est des
graphismes, il est évidant que ceux-ci sont datés, mais bon, si comme moi, cela
ne vous dérange pas de faire l’impasse sur ceux-ci, alors, n’hésitez pas une
seule seconde !
Ma
note : 9/10
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