mardi 1 novembre 2016

L’INTÉGRALE X-MEN 1982


L’INTÉGRALE X-MEN 1982

Le professeur Charles Xavier poursuit un rêve. Voir les hommes et les mutants vivent ensemble dans la paix et l'harmonie. Pour mener à bien son œuvre, il réunit une équipe de héros dotés d'un gène X qui fait d'eux des êtres supérieurs, les X-Men ! L'équipe vient à peine de retrouver son leader original, Cyclope, qu’elle se trouve confronter à une menace intergalactique aux côtés de Corsaire (qui vient de révéler à Scott qu'il était son père) et des Starjammers. Les X-Men combattent Deathbird alliée a une race extraterrestre pour le moins belliqueuse, les Broods, et aident Lilandra à récupérer son trône à la tête de l'Empire Shi’ar. Sauf que ce premier affrontement contre les Broods laissera des traces – Collossus et Xavier n’en sortiront pas indemnes – et qu’il ne fait qu’annoncer un second qui verra nos héros, alliés a Carol Danvers, ancien membre des Avengers privés de ses pouvoirs depuis un combat face a Malicia, malmenés comme jamais oh confins de la Galaxie…


L’Intégrale X-Men 1982
Scénario : Chris Claremont
Dessins : Dave Cockrum, Bill Sienkiewicz, Brent Anderson
Encrage : Jo Rubinstein, Bob Wiacek
Couleurs : Glynis Wein, Don Warfield
Couverture : Dave Cockrum
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Uncanny X-Men 1982
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Janvier 1982 – Décembre 1982
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 15 septembre 2004
Nombre de pages : 300

Liste des épisodes
Uncanny X-Men 153-164
Nightcrawler’s Inferno – Uncanny X-Men Annual 6

Mon avis : John Byrne s’en étant allé début 1981 suite à une ultime saga pour le moins culte, Days of Future Past, nos X-Men avaient connus, du moins, pour ce qui est dessinateurs, une espèce d’année de transition où, il faut le reconnaitre, Dave Cockrum, ancien artiste de la série, occupait principalement le devant de la scène. Mais scénaristiquement, Claremont avait une nouvelle fois fait fort, opposant nos mutants mal aimés à des adversaires de taille comme Fatalis, le Club des Damnés et, principalement, Magnéto, surtout pour ce dernier dans un double épisode d’anthologie. Du coup, on pouvait craindre que la suite soit moins somptueuse, fatalement, surtout que l’année 1982 débutait avec un épisode sans grand intérêt, celui du Conte de Kitty – sympa mais neuneu, il faut le reconnaitre… Fort heureusement, dès le second, les choses sérieuses commencent et, ma foi, disons que celle-ci se poursuivront jusqu’à la fin de l’année, voir, pour être précis, jusqu’à l’année 1983, rien que ça ! Car avec la Saga des Broods, Chris Claremont, grand amateur de science-fiction devant l’éternel, va opposer ses X-Men, quasiment tout au long de l’année, à une race extraterrestre qui doit énormément à la créature d’Alien : insectoides géants qui pondent des œufs dans le corps de leurs victimes, ces Broods, véritables parasites sans la moindre empathie, vont représenter une menace de premier choix pour nos héros, menace qu’ils affronteront dans les premiers et les derniers épisodes de cette année 1982. Entre les deux, Claremont effectue une petite pause, histoire de souffler un coup, et, bien entendu, si l’épisode où Xavier se souvient de sa jeunesse en Israël avec Magnéto a son importance, ne serais-ce que pour comprendre les liens entre les deux personnages, et si, bien évidement, celui où la jeune Illyana tombe sous l’emprise du démon Belasco sera primordiale pour la suite, je n’en dirais pas autant de celui où les X-Men on affaire a… Dracula – non, ce n’est pas une blague ! Et, histoire d’enfoncer le clou, il fallait que le bougre repointe le bout de son nez dans un Annual fidèle à la réputation de ce genre d’épisodes spéciaux, c’est-à-dire, loin d’être indispensables, loin de là… Enfin bon, malgré cette petite faute de gouts, il ne faut pas oublier la passionnante Saga des Broods, et comme en plus, celle-ci n’est pas finie…


Points Positifs :
- Vu que la Saga des Broods occupe le devant de la scène tout au long de sept épisodes en cette année 1982, il me semble évidant qu’elle en est tout simplement incontournable. Et comme en plus, celle-ci est plutôt bonne dans son ensemble, surtout vers la fin où les X-Men sont en très mauvaise posture après avoir été infectés par les Broods, force est de constater que nous avons là, une fois de plus, droit a une des grandes sagas qui auront fait de cette série tout bonnement la meilleure des années 80.
- Bien évidement, les Broods ne sont qu’un simple copié collé de la créature dans Alien, cependant, ils n’en restent pas moins assez réussis, surtout que la menace qu’ils représentent n’est pas anodine et que nos héros en bavent énormément pour en venir a bout !
- L’épisode où Xavier se souvient de sa première rencontre avec Magneto nous permet d’en savoir davantage au sujet de la relation entre les deux personnages – et, accessoirement, on apprend qu’Eric, jeune, a connu les camps de la mort…
- L’épisode où Illyana tombe sous l’emprise de Belasco, oh combien primordial pour l’avenir du personnage.
- La présence de Carol Danvers, ancienne Avengers et a l’époque, privée de ses pouvoirs et qui est quasiment un membre de l’équipe.

Points Négatifs :
- Malheureusement, questions dessins, ce n’est pas vraiment ça et si je n’irais pas jusqu’à affirmer que Dave Cockrum est dénué de talent, cela serait tout bonnement faux, reconnaissons qu’il est a mille lieux d’un John Byrne et que la série a énormément perdu depuis le départ de ce dernier…
- Franchement, Dracula en tant qu’adversaire des X-Men, ce n’est pas trop ma tasse de thé !
- Le pire, c’est que le Prince des Vampires revient faire un tour dans l’Annual 1982 et si dans l’épisode de la série régulière, l’histoire se laissait lire, là, c’est un peu raté pour ne pas dire beaucoup.
- Par moments, j’en ai ras le bol de cette fichue morale a deux balles propre a l’époque : « il ne faut pas tuer, les X-Men ne tuent pas, si on tue on sera comme l’ennemi », etc. Mouais, eh, les gars, réveillez vous, ce sont des Broods en face ! Heureusement, Logan est là pour avoir un peu de jugeote…
- Comme d’habitude, la colorisation accuse fortement son age.

Ma note : 8/10

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