OLIVE
ET TOM
Olivier
Atton, jeune écolier de CM2 arrive dans la ville de Fujisawa pour réaliser son
rêve : gagner la Coupe du monde de football. En effet cette ville est très
réputée pour ses jeunes talents. Olivier pense s'inscrire à l'école de Saint
Francis qui est la meilleure de la ville. Cependant en chemin il va croiser la
route d'une bande de copains sympathiques, inscrits eux à l'école rivale : New
Pie. Les deux écoles doivent se partager le terrain de la ville mais Thomas
Price ne l'entend pas de cette oreille. Le perdant de leur dernière
confrontation devait céder le terrain, mais les joueurs de la New Pie
s'obstinent. Thomas leur propose alors un défi : chaque capitaine de chaque
équipe de New Pie doit tenter de lui mettre un but. Si un seul d'entre eux
marque, ils auront le droit au terrain. Mais le gardien de but de Saint Francis
repousse une à une les attaques adverses. Olivier décide alors de lui lancer un
défi et envoie le ballon jusque dans le jardin de Thomas Price qui capte le
ballon et relève le défi. Ils se croisent dans la rue. Thomas ne pense pas une
seconde qu'il est pu envoyer le ballon aussi loin et envoie une frappe sur
Olivier qui, lui aussi, va retourner le ballon à l'envoyeur en le faisant
passer sous un camion.
Olive et Tom
Réalisation
: Hiroyoshi
Mitsunobu, Isamu Imakake
Scénario : Hiroyoshi Mitsunobu, Isamu Imakake, d’après le manga
de Yōichi Takahashi
Musique : Hiromoto Tobisawa
Générique : Hiromoto Tobisawa
Production : Madhouse
Genre : Shōnen, Sport, Football
Titre
en vo : Kyaputen Tsubasa
Pays
d’origine : Japon
Chaîne
d’origine : TV Tokyo
Diffusion
d’origine : 13 octobre 1983 – 27 mars 1986
Langue
d'origine : japonais
Nombre
d’épisodes : 128 x 25 minutes
Casting :
Youko
Ogai : Olivier Atton
Hirotaka
Suzuoki : Mark Landers
Kouichi
Hashimoto : Thomas Price
Eiko
Yamada : Ben Becker
Chika
Sakamoto : Patty
Nobuo
Tobita : Ed Warner
Shintarou
Oohata : Danny Mellow
Mie
Suzuki : Philippe Callaghan
Reiko
Kitou : Julian Ross
Hideyuki
Tanaka : Roberto
Hiroko
Maruyama : Bruce Harper
Shigeru
Nakahara : Paul Diamond
Miki
Narahashi : Jason Derrick
Houchu
Ohtsuka : Ralph Peterson
Hisao
Ohyama : Sandy Winter
Keiichi
Nanba : Karl-Heinz Schneider
Yasunori
Matsumoto : Louis Napoléon
Mon
avis : Les plus jeunes d’entre nous ne le
croiraient probablement pas mais il fut un temps, finalement, pas si lointain
que cela – les années 80/90 – où un simple dessin animé avait le pouvoir de
pousser les enfants et les adolescents à pratiquer un sport : le cas le
plus flagrant étant Jeanne et Serge
(avec un Serge qui n’apparaissait quasiment jamais mais ceci est une autre
histoire), série animée qui fut responsable de bien des vocations en
volley-ball… Alors je ne sais pas si Olive
et Tom, adaptation du manga a succès de Yōichi Takahashi, eu la même influence, pour
ce qui est du football, probablement pas car les jeunes de mon temps n’avaient
pas besoin d’un dessin animé pour se lancer dans la pratique de ce sport,
cependant, d’un point de vu personnel, il fut l’un des responsables – avec la
Coupe du Monde 1990 – de mon attrait pour un sport qui, jusque là, me laissait plutôt
froid… Pourtant, le néophyte qui regarderait un épisode de ce vieux dessin
animé – tout cela date tout de même du début des années 80 au Japon – aurait bien
du mal, par moments, a y reconnaitre du football tant tout est exagéré dans ces
matchs : des gamins qui courent pendant des kilomètres pour remonter le
ballon tout en discutant de la marche a suivre, des sauts improbables a sept ou
huit mètres de hauteur, des tirs surpuissants qui repoussent gardiens et défenseurs
avant de trouer le filet, gardiens qui prennent appuis sur les poteaux lorsqu’ils
sont pris a contre pied et autres joyeusetés pullulent dans Olive et Tom – Captain Tsubasa pour les intimes. De même, a y regarder de plus prêt,
tout cela est tout sauf original puisque l’on retrouve, forcément, le jeune
gars idéaliste qui a un but dans la vie et qui rencontrera des adversaires de
plus en plus forts sur son chemin, des adversaires qui, pour certains, seront
ses ennemis avant de, finalement, apparaitre sous un meilleur jour et finir par
devenir ses amis, etc. Bref, rien de nouveau sous le soleil, ou presque… car
malgré ma description peu flatteuse envers Olive
et Tom, je dois reconnaitre, qu’à coté, j’ai rarement été aussi emballé par
un dessin animé de sport comme j’ai put l’être par celui-ci : les matchs
sont souvent du grand n’importe quoi, peut importe, les personnages sont tous
stéréotypés, et alors, il leur faut dix minute pour remonter le terrain, on l’oublie
rapidement… oui, on passe outre toutes ces exagérations, tout ce côté grand
guignolesque et on prend plaisir a suivre ces matchs, ces rebondissements et
ces personnages qui, finalement, sont tellement attachants. Alors certes, j’ai
conscience qu’avec du recul, je ne pense pas qu’un tel dessin animé, s’il
sortait de nos jours, ai autant de succès qu’Olive et Tom en son temps, quoi que, pour avoir revu l’intégralité
de la série avec mon fils cadet ces dernières semaines, je pense que, encore
aujourd’hui, le duel entre Oliver Atton et Mark Landers a de quoi en passionner
plus d’un et, qui sait, faire naitre quelques vocations !?
Points
Positifs :
-
Sans nul doute le dessin animé de sport par excellence, du moins, pour ceux et
celles de ma génération. Certes, le football que l’on voit dans Olive et Tom a peu de choses a voir avec
le vrai sport, mais bon, une fois que l’on est prit au jeu, que l’on fait l’impasse
sur le coté grand guignol des matchs, force est de constater que tout cela
devient fort captivant et que l’on prend un plaisir certain a suivre cette
série.
-
L’une des grandes forces de ce dessin animé est, bien entendu, ses personnages :
ainsi, entre Olivier, Mark Landers, Thomas, Ed Warner (mon préféré) et tous les
autres, même les plus obscurs, on ne s’ennui jamais et on prend rapidement fait
et cause pour certains aux détriments des autres – d’un point de vu personnel,
je suis un fan absolu de Landers et Warner et ne supportait pas ce geignard d’Olivier.
-
L’effet nostalgique fonctionnant a plein régime avec Olive et Tom, toutes les improbabilités du dessin animé – et elles
sont légions – passent plutôt bien, même les plus ridicules comme la catapulte
infernale des frères Derrick, les gardiens qui prennent appuis sur les poteaux
ou les tirs surpuissants qui repoussent les gardiens dans leurs buts !
-
Pour l’avoir connu personnellement, Olive
et Tom peut encore faire naitre des vocations, aussi incroyable que cela
puisse paraitre…
Points
Négatifs :
-
Coté animation, on ne peut nier que ce dessin animé accuse fortement son âge et
que cela se voit nettement.
-
Bon, même si on est fan de ce dessin animé, il est clair que le coté grand
guignolesque des matchs, c’est franchement n’importe quoi par moments !
-
Des personnages oh combien stéréotypés malgré leurs charismes respectif.
-
Indéniablement, Olive et Tom fait
parti de ces dessins animés qui ont marqué une époque et bien des esprits mais
qui risque de déplaire aux jeunes générations qui souriront devant une
animation plutôt pauvre et des matchs de foot totalement improbables.
Ma
note : 7,5/10
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