BLACK
SCIENCE – LA BOÎTE DE PANDORE
En
créant le Pilier, une machine capable de découvrir de nouvelles couches
dimensionnelles, Grant McKay ne pensait pas qu'il s'embarquerait dans telle
aventure. Dès le départ, rien ne se passa comme il le souhaitait. Sa femme et
ses enfants faisaient partie du groupe qui l'accompagnait dans cette
expérience. En découvrant un monde nouveau et hostile, son épouse ne put
atteindre le Pilier et resta dans cette dimension. La machine de Grant avait
été sabotée et, alors qu'ils atteignirent un lieu là encore dangereux, Grant se
sacrifia pour que ses collègues sauvent ses enfants et fuient dans une toute
autre dimension. Au présent, à peine arrivée dans un nouveau monde, l'équipée
est faite prisonnière. Des créatures les attachent à des poteaux et s'apprêtent
à les dévorer. Profitant d'une légère confusion, un individu en armure fait
irruption et sauve les prisonniers. Il s'agit de Kadir, l'homme en qui Grant
avait laissé tous ses espoirs, celui qui est responsable aussi des bugs du
Pilier...
Black Science –
De Charybde en Scylla
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Matteo Scalera
Encrage : Matteo
Scalera
Couleurs : Dean
White
Couverture : Matteo
Scalera
Genre : Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Black Science – Volume 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 28
janvier 2015
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 07 mai 2015
Nombre
de pages : 160
Liste des
épisodes
Black
Science 7-11
Mon
avis : En septembre dernier, je me
lançais enfin dans la lecture du premier
tome de l’une des œuvres actuelles du sieur Rick Remender, sans nul doute l’un
des meilleurs scénaristes de comics actuels, je veux bien évidement parlé de Black Science. Ainsi, en partant d’un
postulat loin d’être original en SF – celui du voyage entre les dimensions – l’auteur
avait sut, néanmoins, nous captiver d’entrée de jeu par le biais d’un récit oh
combien immersif où l’action se déroulait sans le moindre temps mort, où les
retournements de situations et autres flashbacks relançaient sans cesse l’histoire
et où, ma foi, les protagonistes et autres créatures, brillaient de par leur
charisme… ainsi que par leurs défauts – et sur ce point, le protagoniste
principal, le scientifique Grant McKay était un bel exemple d’individu oh
combien détestable… Du coup, ce fut avec un certain enthousiasme que, deux mois
après, j’ai put aborder la suite de ce Black
Science et, ma foi, après lecture de la chose, force est de constater que
mon avis n’a guère changer a l’égard de cette œuvre. Car en effet, dans ces
cinq nouveaux épisodes qui composent ce second tome, nous sommes entrainés à
nouveau par un scénario qui se déroule a cent a l’heure et qui nous fait voir
du pays ; oh certes, cette fois ci, il y a moins de voyages entre les
dimensions puisque, principalement, les protagonistes se trouvent sur la même
planète du début a la fin – en dehors d’une intrigue en parallèle sur une Terre
aux airs d’Egypte antique dans un monde moderne – cependant, ne serais-ce que
pour la diversité de la faune et de la flore et des civilisations proposés, on
ne s’ennui pas une seconde. De plus, si le premier tome contenait déjà son
petit lot de révélations, ici, celles-ci sont bien plus nombreuses et l’on
découvre que tout un tas de protagonistes, même parfois les plus imprévus,
cachent en eux de bien sombres secrets. Ajoutons a cela des personnages un peu
louches qui se mettent a jouer les héros et que l’on découvre donc sous un
nouveau jour et, enfin, la mise en avant du shaman indien qui, jusque là,
jouait les troisièmes rôles, sans oublier, bien sur, la découverte que les
voyageurs entre les dimensions semblent être bien nombreux et l’on ne peut que
louer, une fois de plus, le sieur Remender pour la maitrise scénaristique de
son œuvre, bien plus complexe qu’on pourrait le penser de prime abord. Et d’ailleurs,
puisque j’en suis à vous parler de complexité, sur ce point, il faut
reconnaitre que l’on a parfois du mal à comprendre vraiment qui est qui, je
veux bien évidement parler de ce Grant McKay aux faux airs d’Indiana Jones qui
fait son apparition dans ce volume : est-ce celui que l’on avait suivit
depuis le début ou un de ses doubles d’un autre univers parallèle ? Bonne
question dont on attend vivement la réponse !
Points
Positifs :
- Le
premier tome de Black Science avait
placé la barre plutôt haut et cette suite est quasiment aussi bonne :
scénaristiquement, cela reste plutôt bon et une fois de plus, on ne s’ennui pas
une seule seconde a la lecture de ces cinq nouveaux épisodes de la série.
-
Que de révélations dans ce second tome ! Certains protagonistes cachent de
bien sombres secrets, d’autres, comme Kadir, se révèlent plus héroïques que
jamais et l’on en sait enfin davantage au sujet du Shaman, personnage jusqu’alors
complètement sous exploité…
-
La thématique familiale et les problèmes qui vont avec, petite marotte de Rick
Remender qui revient a chaque fois dans
ses œuvres, est toujours au cœur de ces épisodes, principalement, ici, par le
biais de la vision qu’on les enfants de Grant McKay de leur père – vision, accessoirement,
complètement différente pour le frère et la sœur.
-
Une fois de plus, les créatures indigènes sont franchement charismatiques et
marquent les esprits.
-
Coté dessins, Matteo Scalera livre une nouvelle fois une prestation digne de
son talent, et comme en plus, la colorisation de Dean White est de fort bonne qualité,
on ne peut se plaindre, du moins, si l’on accroche au style de l’artiste, bien
sur.
Points
Négatifs :
-
A force de voir différentes versions du même protagoniste, je veux bien
évidement parler de Grant McKay, on commence à s’y perdre ; d’ailleurs,
sur ce point, celui qui apparait dans ce second tome et qui nous la joue
Indiana Jones, c’est celui que l’on connaissait où un double issu d’une autre dimension !?
-
Comme je l’avais dit lors de la critique du premier tome de Black Science, le style de Matteo
Scalera est pour le moins particulier et je pense que celui-ci fait parti de
ces dessinateurs que soit on adore, soit on déteste, du coup, il se peut que
certains n’accrochent pas a cet artiste pour le moins… hum, au trait sauvage !?
-
Le choix de la couverture n’est peut-être pas le meilleur…
Ma
note : 8/10
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