TREES
– DEUX FORÊTS
En
Norvège, l'Arbre situé près de la station arctique de Blindhail a émis un
puissant signal électromagnétique provoquant de nombreux dommages dont
l'hélicoptère des scientifiques sur place qui s'est écrasé. Joanne Creasy est
la seule rescapée de cet accident. Reprenant doucement goût à la vie, elle
reçoit un message en provenance du gouvernement l'invitant à se rendre au plus
vite à leur siège de Londres. Sur place, elle est accueillie par le
sous-secrétaire d'Etat intérieur. Celui-ci souhaiterait qu'elle se rende dans
les îles Orcades pour y mener une étude de la région entourant l'Arbre local.
Le gouvernement ne veut pas se retrouver avec une catastrophe similaire à celle
de Blindhail. Sur place, aucune fleur noire ne serait apparue mais un véritable
flou entoure le site. Pendant ce temps, le maire nouvellement élu de New York
essaie de gérer les différents clans qui le sollicitent, de la police à ses
propres alliés politiques...
Trees – Deux
forêts
Scénario
: Warren Ellis
Dessins
: Jason Howard
Encrage : Jason
Howard
Couleurs : Jason
Howard
Couverture : Jason
Howard
Genre : Fantastique,
Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre
en vo : Trees - Vol 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 11
octobre 2016
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 28 octobre 2016
Nombre
de pages : 144
Liste
des épisodes
Trees 9-15
Mon
avis : Il y a de cela sensiblement un an,
je vous parlais avec un enthousiasme non dissimulé du premier
volume de Trees, œuvre du
scénariste Warren Ellis et du dessinateur Jason Howard et qui, en partant d’un
postulat maintes fois utilisé, c’est-à-dire, celui d’une invasion de notre
planète par des extraterrestres, avait superbement renouvelé le genre en
faisant de ces derniers des arbres pour le moins titanesques et qui, un beau
matin, avaient débarqué en plusieurs points du globe tandis qu’au fil des
années qui suivirent, eh bien, ces fameux arbres semblaient agir comme si l’humanité
n’existait pas. Bref, une entrée en matière pour le moins audacieuse et plutôt intéressante
surtout que, très rapidement, tandis que les arbres restaient un peu dans l’ombre
malgré leur présence imposante, le scénariste mettait en avant tout un tas de
protagonistes vivant à proximité de ces derniers, des hommes et des femmes aux
sentiments bien humains – amour, volonté de survivre, soif de pouvoir – mais dont
la vie, indéniablement, avait été bouleversée par l’arrivée de ces arbres…
Bref, un excellent premier tome qui donnait bigrement envie de découvrir la
suite, sauf que, eh bien, celle-ci se fit beaucoup trop attendre et ce n’est
donc qu’une année plus tard, qu’enfin, j’ai put me lancer dans la suite de ce Trees. Bien évidement, l’enthousiasme
était au rendez vous, or, assez rapidement, première mauvaise surprise, ce
volume ne s’intéressait, principalement, qu’a deux personnages principaux – le nouveau
maire de New-York et une survivante de la station polaire du premier tome –
alors que, pour rappel, le précédant avait mis l’axent sur une bonne
demi-douzaine de personnages. Un petit choc, indéniable, et, il faut le
reconnaitre, une légère déception surtout que ce n’est qu’a la toute fin de ce
second volume que l’on entraperçoit une poignée de ces protagonistes manquants…
Fort heureusement, malgré ce choix pour le moins singulier de mettre de coté
une partie non négligeable du casting, le contenu narratif, lui, reste toujours
aussi bon : ainsi, en alternant les deux lieux où ont lieu l’intrigue –
New-York et une ile au large de l’Ecosse – le lecteur est très rapidement
captiver par l’avancée du scénario et les quelques révélations et autres
hypothèses distillées chichement par le sieur Ellis – un rapport entre ces
arbres et les anciennes civilisations humaines ? Certes, les recherches
scientifiques de Joanne Creasy sont bien plus passionnantes que les magouilles
du nouveau maire de New York, mais bon, malgré cela, ces dernières ne sont pas
non plus inintéressantes, ne serais-ce que pour voir comment peut se comporter
l’homme dans un environnement post-apocalyptique. Pour ce qui est des dessins,
si vous avez apprécier le style de Jason Howard, vous retrouvez donc avec
plaisir des planches plutôt dynamiques et réussies dans l’ensemble – même s’il
faut reconnaitre que certaines sont un peu en deçà – et ce n’est pas en raison
de ces dernières que vous risquerez d’être déçus par un tome qui, ma foi, reste
plutôt bon dans l’ensemble ; dommage tout de même qu’il y ait cette focalisation
sur deux protagonistes uniquement et espérons que Warren Ellis remette un peu
en avant les autres qui, sincèrement, m’auront bien manqués dans ce second tome
de Trees…
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver enfin la suite de l’une des séries de science fiction
les plus originale de ces dernières années. Il faut dire que cette invasion de
la Terre par des arbres géants sort franchement des sentiers battus et qu’il y
a de quoi se poser bien des questions quand a leur présence…
-
Quelques pistes intéressantes sont abordées dans les épisodes de ce second
volume, principalement celle qui met en avant la présence des arbres et les lieux
archéologiques de très anciennes civilisations.
-
Toute la partie avec Joanne Creasy mérite le détour, surtout que c’est là où on
en apprend le plus sur les arbres. De plus, c’est là aussi que l’on voit
comment les gouvernements font tout pour dissimuler certains faits a la
population – ce qui, mine de rien, peut se comprendre aisément au vu des
arguments présentés.
-
Jason Howard livre une fois de plus une prestation de bonne qualité et si vous
êtes fan de l’artiste, alors, vous ne serez pas déçus dans l’ensemble.
-
Dans l’ensemble, le rythme est plutôt lent, Warren Ellis souhaitant prendre son
temps, mais bon, ce n’est pas désagréable et cela permet à l’auteur d’avancer
petit a petit…
- Le design de la couverture est simple mais celle-ci
n’en reste pas moins superbe !
Points
Négatifs :
- On
passe d’une demi-douzaine de protagonistes principaux a… deux ! Forcément,
tout ce petit monde nous manque cruellement tout au long de ce second tome de Trees…
-
Je ne vais par dire que toute la partie new-yorkaise est inintéressante, cela
serait fortement exagéré, mais bon, si on doit la comparer avec celle se
déroulant en Ecosse, disons qu’elle reste inférieure malgré quelques bonnes
idées.
-
Le rythme assez lent de ce comics peut déplaire a certains lecteurs qui
trouveront que, mine de rien, il ne se passe pas grand-chose !
-
Jason Howard livre une prestation de qualitée dans l’ensemble, certes,
cependant, il est un peu en deçà sur certaines planches…
Ma
note : 7,5/10
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