lundi 29 août 2016

HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ


HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ

Voldemort est de retour et exerce son pouvoir sur le monde entier. Sorciers comme Moldus sont maintenant en danger. Des Mangemorts apparaissent à Londres et provoquent l'effondrement du Millennium Bridge, tout en kidnappant au passage le fabricant de baguettes Ollivander. Durant l'été, Harry, qui vient de fêter son seizième anniversaire, rencontre Albus Dumbledore dans une gare. Le vieux directeur, avec l'aide d'Harry, veut essayer de convaincre un ancien professeur de l'école, Horace Slughorn de reprendre sa place à Poudlard. Slughorn accepte. Après cela, Harry se rend au Terrier, chez les Weasley et retrouve Ron et Hermione. Au même moment, Bellatrix Lestrange et sa sœur Narcissa Malefoy se rendent chez Severus Rogue. Narcissa avoue que Voldemort a confié à Drago une mission très importante et elle a peur qu'il échoue. Rogue jure qu'il protégera Drago au péril de sa vie en faisant un Serment Inviolable. Dans le monde de la magie, Harry, Ron et Hermione se rendent sur le Chemin de Traverse. Là, ils surprennent Drago Malefoy et sa mère se rendant à une espèce de cérémonie dans l'allée des Embrumes, ce qui intrigue fortement Harry.


Harry Potter et le Prince de sang-mêlé
Réalisation : David Yates
Scénario : Steven Kloves, adapté du roman homonyme de J. K. Rowling
Musique : Nicholas Hooper, John Williams
Production : Warner Bros et Heyday Films
Genre : Fantastique, Drame, Action
Titre en vo : Harry Potter and the Half-Blood Prince
Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 juillet 2009
Durée : 154 mn

Casting :
Daniel Radcliffe : Harry Potter
Rupert Grint : Ron Weasley
Emma Watson : Hermione Granger
Michael Gambon : Albus Dumbledore
Maggie Smith : Minerva McGonagall
Alan Rickman : Severus Rogue
Warwick Davis : Filius Flitwick
Robbie Coltrane : Rubeus Hagrid
Jim Broadbent : Horace Slughorn
David Bradley : Argus Rusard
Gemma Jones : madame Pomfresh
Tom Felton : Drago Malefoy
Bonnie Wright : Ginny Weasley
Matthew David Lewis : Neville Londubat
Alfred Enoch : Dean Thomas
Devon Murray : Seamus Finnigan
William Melling : Nigel
Jessie Cave : Lavande Brown
Freddie Stroma : Cormac McLaggen
Georgina Leonidas : Katie Bell
Isabella Laughland : Leanne
Anna Shaffer : Romilda Vane
Evanna Lynch : Luna Loovegood
Robert Knox : Marcus Belby
Jamie Waylett : Vincent Crabbe
Josh Herdman : Gregory Goyle
Scarlett Byrne : Pansy Parkinson
Louis Cordice : Blaise Zabini
Ruby Evans : Flora Carrow, une jumelle
Amber Evans : Hestia Carrow, une jumelle
Mark Williams : Arthur Weasley
Julie Walters : Molly Weasley
James Phelps : Fred Weasley
Oliver Phelps : George Weasley
David Thewlis : Remus John Lupin
Natalia Tena : Nymphadora Tonks
Helena Bonham Carter : Bellatrix Lestrange
Helen McCrory : Narcissa Malefoy
Timothy Spall : Peter Pettigrow
Dave Legeno : Fenrir Greyback
Ralph Ineson : Amycus Carrow
Suzanne Toase : Alecto Carrow
Rod Hunt : Thorfinn Rowle
Jason Isaacs : Lucius Malefoy
Ralph Kings : Gibbon
Harry Stimpson : un mangemort
Steeve Thomsson : un mangemort
Hero Fiennes-Tiffin : Tom Elvis Jedusor / Voldemort enfant
Frank Dillane : Tom Elvis Jedusor / Voldemort adolescent
Ashley Whitehead : l'enfant à l'orphelinat
Tom Moorcroft : Regulus Black
Amelda Brown : madame Cole, la femme de l'orphelinat
Elarica Gallacher : la serveuse

Mon avis : Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé n’est que le second film de la saga que j’ai eu l’occasion de voir en entier, l’autre étant, bien entendu, Harry Potter à l’école des sorciers, premier volet de l’adaptation cinématographique de l’œuvre culte de J. K. Rowling et dont je vous ai parlé sur ce blog il y a de cela un peu plus d’un an environ. Une hérésie, peut-être, pour certains, que ce fait, pourtant, a bien y regarder, la chose n’est pas vraiment anormale a mes yeux vu que, depuis la sortie sur grand écran du tout premier film de Harry Potter, en 2001, je n’ai jamais été totalement emballé par l’univers des aventures de l’apprenti sorcier a la cicatrice… Alors certes, probablement suis-je passé, au fil de toute cette année, à coté de quelque chose d’énorme ? Franchement, je n’en doute pas, mais bon, comment dire… les histoires mettant en scène de jeunes héros et moi, ça n’a jamais été ma tasse de thé, alors, les mésaventures d’une bande de gamins dans une école de magie, bah, non, désolé. Pourtant, et comme je le disais lors de la critique du premier volet de la saga, tout n’est pas a jeter dans Harry Potter, loin de là, et je peux parfaitement comprendre que cette œuvre soit culte aux yeux de beaucoup ; disons juste que ce n’est pas pour moi, c’est tout… quoi que… ma foi, lorsque, hier soir, je me suis décidé a regarder ce Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé, eh ben ma foi, une fois passé le choc initial – c’est-à-dire, le vieillissement des personnages car j’en était rester aux enfants du premier film – j’eu l’agréable surprise de me rendre compte que cet énième volet de la saga était bougrement plus intéressant, et franchement, de loin ! Sans nul doute en raison du fait que l’intrigue est désormais bien plus sombre que lors des débuts, que tout cela est davantage mature, plus abouti et que, oh agréable surprise, la fin est même sacrément tragique ! Bref, que nous sommes loin du sympathique film pour enfants que fut Harry Potter à l’école des sorciers… Alors certes, malgré cela, je ne suis pas encore totalement convaincu par la chose puisque, après tout, cela reste un truc avec des personnages trop jeunes a mon gout (ils ne sont certes plus des enfants mais des adolescents, ce qui ne change guère le problème), que les amourettes de ces derniers m’ont plus ennuyer qu’autre chose et que, comme en plus, j’ai louper une bonne partie de l’histoire, il m’a fallut un certain temps d’adaptation pour me remettre dans le bain… Mais bon, quoi qu’il en soit, même si Harry Potter n’est toujours pas ma tasse de thé et ne le sera sans nul doute jamais, ma foi, je commence à me dire qu’il serait dommage de passer a coté de cette œuvre et que, pourquoi pas, il serait temps, un jour, de découvrir cette œuvre dans son intégralité…


Points Positifs :
- Le coté bien plus sombre si on compare ce film aux débuts de la saga, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose. Les personnages sont plus tourmentés, l’ambiance plus lourde et la mort finit même par frapper un des protagonistes parmi les plus importants. Ah, ça nous change du film pour enfants des débuts !
- Le fan retrouvera avec plaisir l’univers de J. K. Rowling, fort bien adapté, au demeurant, sur grand écran.
- Décors, effets spéciaux, costumes, ambiance sont une fois de plus au rendez vous pour faire de ce film un incontournable pour les fans de la saga voir même pour un public plus large ; il faut reconnaitre que tout cela n’est pas déplaisant finalement…
- Rogue, Drago, des personnages du coté obscur de la Force comme je les aime !
- Hermione et Ron, deux personnages plutôt sympathiques.

Points Négatifs :
- Malgré un coté bien plus sombre dans ce film, tout cela reste tout de même destiner a un public plus jeune et il faut reconnaitre que si l’on est totalement allergique a ce genre d’œuvres, alors, ce n’est pas évidant d’accrocher totalement.
- Les émois amoureux de nos adolescents m’auront laissé totalement froid, pour ne pas dire que tout cela m’aura considérablement ennuyé.
- Dans le même genre, qu’est ce qu’elle a l’air fade la copine de Harry…
- Ce n’est pas la faute de ce film si j’ai loupé quasiment tous ceux qui l’ont précédé, mais bon, du coup, force est de constater que Harry Potter est une œuvre qui se doit d’être vu dans son intégralité, sinon, on passe à coté de beaucoup de choses.

Ma note : 7,5/10

dimanche 28 août 2016

L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 19


L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 19

Dans un monde ravagé par des titans mangeurs d’homme depuis plus d’un siècle, les rares survivants de l’Humanité n’ont d’autre choix pour survivre que de se barricader dans une cité-forteresse. Le jeune Eren, témoin de la mort de sa mère dévorée par un titan, n’a qu’un rêve : entrer dans le corps d’élite chargé de découvrir l’origine des titans, et les annihiler jusqu’au dernier… Le bataillon d’exploration arrive au mur Maria pour reboucher, grâce à la faculté de durcissement d’Eren, la partie détruite cinq ans plus tôt par les titans. L’opération réussit, mais alors qu’ils s’apprêtent à passer à la phase suivante, l’ennemi surgit et bloque leur seule voie de repli. Une bataille décisive s’engage à présent !


L’attaque des Titans – Tome 19
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Action, Dark Fantasy, Dystopie, Horreur, Tragédie
Titre en vo : Shingeki no Kyojin
Parution en vo : 8 avril 2016
Parution en vf : 24 août 2016
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 192

Mon avis : Que le temps est long entre deux tomes de L’attaque des Titans puisque, mine de rien, cela remontait déjà à mai dernier que nous avions laissé le Bataillon d’Exploration en pleine reconquête du Mur Maria et, accessoirement, aux prises avec le Titan Simiesque – alias, le père d’Eren – et notre brave Reiner, le Titan Cuirasser. Bref, après une longue partie où les différentes factions humaines avaient plus tendance à se battre entre elles, ce qui avait apporté son lot de révélations, parfois surprenantes d’ailleurs, les Titans sont de retour et en nombre, comme un affrontement final – mais est-ce que ce sera le cas – là où, finalement, tout avait commencé… Alors bien sur, dans ce dix-neuvième volume de la saga, l’action prime avant tout, ce qui est logique vu que nous avons droit, pour la énième fois, a une réédite de l’affrontement entre Eren et Reiner, sauf que, cette fois ci, non seulement ce dernier a aussi a faire au reste du Bataillon d’Exploration mais aussi, a une nouvelle arme qui le met en grand danger ; d’ailleurs, j’avais bien cru que, cette fois ci, le Titan Cuirasser allait y passer… Ce ne sera pas le cas par le biais de l’intervention de Berthold, plus déterminé que jamais, ce qui annonce un autre affrontement titanesque (pardonnez-moi l’expression) dans le prochain tome. Bref, un tome bourré d’action que je vous disais ? Certes oui mais pas uniquement puisque, encore fois, Hajime Isayama réussi à nous refourguer son lot de révélations, principalement sur le sort de Marco, personnage mort depuis le quatrième tome… Ajoutons a cela les états d’âme du Major Erwin et une situation qui s’annonce vraiment problématique pour nos héros et on obtient au final un très bon tome, certes pas le meilleur mais, en tous cas, qui nous donne grande envie de découvrir la suite… sauf que là, il va encore falloir patienter de nombreux mois…


Points Positifs :
- Le combat qui oppose Reiner à Eren et au Bataillon d’Exploration tient toutes ses promesses, surtout que le premier manque d’y passer d’un cheveu !
- Les révélations au sujet de la mort de Marco et où l’on découvre le rôle qu’aura joué Reiner, Berthold et Annie dans celle-ci.
- Scénaristiquement, c’est captivant au possible et on ne s’ennuie pas une seule seconde tout en lisant ce tome d’une traite ! Il faut dire que l’auteur manie habillement les scènes d’actions et les retournements de situations.
- Quand on repense aux dessins du sieur Hajime Isayama lors des débuts de la série et que l’on voit comment il manie le pinceau désormais, on se dit qu’il y a eu une sacrée évolution.

Points Négatifs :
- Je veux bien croire que Armin soit plutôt futé dans son genre, mais bon, au bout d’un moment, a force de toujours tout deviner, il en devient presque lassant le bougre…
- Certains protagonistes ont une fâcheuse manie a geindre un peu trop souvent.
- L’attaque des Titans est une série qui a tout de même de grosses difficultés avec ses couvertures puisque, encore une fois, un grand bof !

Ma note : 8/10

vendredi 26 août 2016

BENNY'S VIDEO


BENNY'S VIDEO

Benny, un garçon de 14 ans, vit dans une chambre encombrée d'écrans vidéo sur lesquels, à longueur de journée, il se passe des films-catastrophes et des polars violents. Même le spectacle de la rue ne lui parvient que par une caméra installée devant sa fenêtre. Un jour, dans un vidéoclub, il fait la rencontre d'une fille de son âge qu'il invite chez lui. Alors qu'il lui exhibe fièrement un pistolet d'abattage, celle-ci s'amuse à le défier de s'en servir sur elle. Benny s'exécute et la blesse grièvement. La fille crie, Benny s'affole et, pour la faire taire, tire à plusieurs reprises et la tue. Avec un calme déconcertant, il éponge le sang et cache le cadavre.


Benny's Video
Réalisation : Michael Haneke
Scénario : Michael Haneke
Musique : Johann Sebastian Bach
Production : Wega Film
Genre : Drame psychologique
Titre en vo : Benny's Video
Pays d'origine : Autriche, Suisse
Langue d'origine : allemand
Date de sortie : 14 avril 1993
Durée : 105 mn

Casting :
Arno Frisch : Benny
Angela Winkler : la mère, Anna
Ulrich Mühe : le père
Ingrid Stassner : la jeune fille
Stephanie Brehme : Evi
Stefan Polasek : Ricci

Mon avis : Après visionnage de ce Benny’s Video, il ressort indéniablement que je ne suis pas vraiment fait pour le cinéma de Michael Haneke : certes, je ne peux pas nier que nous avons là un bon film possédant une thématique forte et tout un tas de sens sur l’adolescence, le poids des images, la déstructuration de l’individu devant la force des images, la banalisation de la violence mais aussi, dans un sens plus propre a l’Autriche, patrie du réalisateur, a cette dénonciation du peuple autrichien qui, trop longtemps, on préféré cacher leur responsabilité pendant la période nazie – ici, mis en parallèle avec ces parents qui dissimulent l’acte horrible de leur fils, histoire de conserver une bonne image. Bref, tout un tas d’éléments pour faire un bon, que dis-je, un très bon film, or, et si nombreux sont ceux qui tiennent ce long métrage en très haute estime, personnellement, j’ai eu le plus grand mal a accrocher, un peu comme ce fut le cas avec Le Ruban Blanc, film primé a Cannes en 2009 et qui m’aura plus déçu qu’autre chose… Car bon, comment dire, lorsqu’un long métrage qui n’est même pas très long commence à me faire tomber dans les bras de Morphée, lorsque je commence à bailler et à trouver le temps long, c’est que, quelque part, il y a comme un souci. Alors certes, il y a tout les points positifs que j’ai cité précédemment et oui, je ne le nie pas, au bout d’un moment, je m’en suis presque voulu a moi-même de ne pas y accrocher plus que cela… quoi que, après tout, le problème viendrait-il uniquement de moi ? Franchement, toutes ces longues séquences où il ne se passe pas grand-chose, qui s’attardent sur des passages de vie du quotidien, a quoi bon ? Et puis ce rythme, lent mais lent… Mouais, probablement que certains hurleront au loup en lisant ces quelques lignes et, effectivement, peut-être que c’est tout simplement moi qui suis allergique au sieur Haneke, mais quelque part, je me demande si dans le cas de Benny’s Video, j’ai complètement tort ?


Points Positifs :
- Une excellente thématique, très forte, et qui met en avant tout un tas de sujets forts comme le poids des images dans la société moderne, la déstructuration de l’individu devant la force des images, la banalisation de la violence ainsi que la dénonciation du peuple autrichien qui a longtemps préféré cacher sa responsabilité pendant la période nazie.
- Le rôle principal, cet adolescent totalement insensible et qui ne vit que dans un univers virtuel est tout simplement excellent, et ce, même s’il est tout sauf sympathique, loin de là.
- La scène de la mort de la jeune fille, que l’on voit de façon indirecte, sur un écran, marque les esprits.

Points Négatifs :
- Que de longueurs dans ce film, et pourtant, il n’est pas long ce qui est franchement problématique. Il faut dire que le rythme, d’une lenteur abyssale, n’aide franchement pas et n’aide pas à s’imprégner de l’intrigue.
- Toutes les meilleures thématiques et idées du monde ne suffisent pas a faire un bon film et a un moment donné, il faut une bonne histoire, quelque chose qui tienne la route, or, ici, en dehors d’une succession de scènes fortes entrecoupées de passages longuets au possible, ce n’est pas vraiment le cas…

Ma note : 6/10

jeudi 25 août 2016

THE WITCHER 3 – HEARTS OF STONE


THE WITCHER 3 – HEARTS OF STONE

Des jeunes filles un poil naïves vont depuis quelques temps dans les égouts d’Oxenfurt pour tenter d’embrasser un crapaud qui serait censé se transformer en prince charmant à ce contact labial. Evidemment, aucune n’est reparue, et en particulier la servante du sieur Olgierd von Everec, que ce-dernier souhaiterait donc retrouver. Le contrat que Geralt de Riv accepte est donc celui de ce personnage bien étrange, nimbé de mystère et qui va entrainer notre Sorceleur dans une aventure où il côtoiera le mal à l’état pur…


The Witcher 3 – Hearts of Stone
Éditeur : Bandai Namco
Développeur : CD Projekt RED
Concepteur : Konrad Tomaszkiewicz
Date de sortie : 13 Octobre 2015
Pays d’origine : Pologne
Genre : Action-RPG
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : En juin dernier, je vous avais proposé la critique de ce qui restera, à mes yeux, sans nul doute le jeu de la décennie, je veux bien évidement parlé du troisième volet de The Witcher, soft polonais d’action-RPG qui avait atteint des sommets qualitatifs tellement élevés que, sincèrement, lorsque viendra le moment d’abandonner l’univers de Geralt, je pense que tout autre jeu me paraitra bien fade a coté… Fort heureusement, la quête principale, colossale au vue de sa durée de vie, n’était pas la seule que nous avaient proposée les polonais de Projekt Red puisque, depuis la sortie du jeu, en mai 2015, deux DLC sont parus, Blood and Wine, il y a quelques mois et donc, ce Hearts of Stone qui nous préoccupe aujourd’hui et qui est paru en fin d’année dernière. Bref, deux nouvelles opportunités de replonger dans l’univers de The Witcher, ce qui, forcément, ne pouvait que ravir les fans de la saga. Et ma foi, force est de constater que si Blood and Wine promait énormément, ce Hearts of Stone que je viens tout juste de conclure fut a la hauteur de mes espérances ! En effet, et pour moins de dix euros, ce qui est bel et bien une somme modique surtout qu’il m’aura fallut une bonne quinzaine d’heures pour en voir le bout (ce qui est plus que la plupart des jeux modernes), Hearts of Stone est l’exemple parfait de ce que devrait être un bon DLC : un vrai complètement plutôt qu’une suite de missions sans intérêt, un scénario travailler et passionnant, de nouvelles têtes charismatiques et des situations qui n’ont rien a envier au jeu principal, bref, un sans faute ou presque puisque, il faut l’avouer, s’il fallait bien trouver un petit défaut a ce DLC, alors, ce serait la nouvelle région, située au nord-est de Novigrad, et qui est trop petite et pas dépaysante pour un sou. Mais en dehors de ce petit défaut, le reste, lui, est à la hauteur de Wild Hunt, ou plutôt, dans la lignée de ce dernier : la quête principale nous fera voir du pays tout en mêlant habillement les fausses pistes et les situations on ne peut plus variées (ah, la mission du mariage est un pur moment de bonheur), les protagonistes – Olgierd Von Everec, particulièrement, Gaunter de Meuré – sont charismatiques, quand aux boss, ces derniers représentent enfin un véritable challenge, ce qui n’avait pas forcément été le cas dans Wild Hunt. Bref, vous l’avez compris, avec Hearts of Stone, les petits gars de Projekt Red démontrent une fois de plus tout leur savoir faire et, surtout, confirment a nouveau qu’au moins eux, ils ne se moquent pas de leurs fans en nous pondant un DLC qui, en toute sincérité, n’a strictement rien a envier a beaucoup d’autres jeux actuels… et dire qu’il parait que Blood an Wine est encore meilleur !


Points Positifs :
Hearts of Stone est plus qu’un simple DLC et n’a strictement rien à envier a beaucoup d’autres softs : entre son scénario en béton, ses protagonistes charismatiques et quelques scènes qui resteront dans les mémoires, c’est repartit pour une nouvelle virée inoubliable dans l’univers de The Witcher !
- Bien évidement, on retrouve tout ce qui avait fait la grande force de Wild Hunt, c’est-à-dire, un univers immense, des graphismes somptueux, des jeux de lumière incroyables, des personnages tellement crédibles qu’ils en deviennent troublant, un scénario captivant, etc.
- Le scénario : en partant d’un simple contrat sur un monstre – le fameux crapaud – qui a élu domicile dans les égouts d’Oxenfurt, on tombe dans une intrigue qui, finalement, n’a rien à envier à un certain Faust…
- Olgierd Von Everec : lorsqu’il apparait, au début du jeu, j’étais un peu dubitatif mais au fur et a mesure de l’avancée de l’histoire, il s’est avéré être bien plus complexe qu’on pouvait le penser de prime abord – d’où mon choix final a s’en encontre.
- Les missions de la quête principale sont franchement excellentes et entre le duel contre le crapaud géant, la scène du mariage (hilarante), le casse d’un coffre fort a Oxenfurt, la virée dans le monde onirique inventé par l’épouse d’Olgierd et le final oh combien diabolique, on ne s’ennui pas une seconde !
- Certains auront pesté contre ces boss quasiment invincibles, personnellement, je trouve que ce fut une bonne chose et que cela à apporter quelque chose au chalenge !
- Coté durée de vie, on nous avait promis dix heures environ, il m’en aura fallut une quinzaine pour en venir a bout – quête principale, missions annexes, chasse au trésor, contrats…

Points Négatifs :
- Pas vraiment de dépaysement ici puisque juste une petite portion au nord-est de Novigrad est développée dans ce DLC.
- Les quêtes annexes et les chasses au trésor sont peu nombreuses, hélas ; que voulez vous, j’en voudrais toujours plus !
- Quasiment aucun lien avec l’intrigue du jeu principal, ce qui est dommage et apporte même quelques petites incohérences comme ces gardes qui ne cessent de clamer « longue vie a Radovid » alors que ce dernier est mort depuis belle lurette…
- Quelques petits bugs, ici et la, mais sans grande conséquence au final.

Ma note : 8,5/10

mercredi 24 août 2016

THE PIPER AT THE GATES OF DAWN


THE PIPER AT THE GATES OF DAWN

Pink Floyd

1 - Astronomy Domine (Syd Barrett) 4:12
2 - Lucifer Sam (Syd Barrett) 3:07
3 - Matilda Mother (Syd Barrett) 3:08
4 - Flaming (Syd Barrett) 2:46
5 - Pow R. Toc H. (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 4:26
6 - Take Up Thy Stethoscope and Walk (Roger Waters) 3:05
7 - Interstellar Overdrive (Syd Barrett, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright) 9:41
8 - The Gnome (Syd Barrett) 2:13
9 - Chapter 24 (Syd Barrett) 3:42
10 - The Scarecrow (Syd Barrett) 2:11
11 - Bike (Syd Barrett) 3:21


The Piper at the Gates of Dawn
Musicien : Pink Floyd
Parution : 5 août 1967
Enregistré : 21 février 1967 – 21 mai 1967
Durée : 41:59
Genre : Rock psychédélique, Folk psychédélique
Producteur : Pink Floyd
Label : Columbia/Tower

Musiciens :
Syd Barrett : guitares, chant
Roger Waters : basse, chant
Richard Wright : claviers, chant
Nick Mason : batterie et percussions

Mon avis : Bien évidement, on ne refait pas le passé mais parfois, on peut tout de même avoir quelques certitudes, ainsi, prenons le cas de Pink Floyd, groupe archi-connu et qui, depuis des décennies, a sut fédérer bien des fans pour son rock progressif et ses concepts albums. Pourtant, parmi ces fans de The Dark Side on the Moon, de Wish You Were Here ou de The Wall, combien connaissent véritablement les débuts du groupe, ou plutôt, qui serait fan également du flamand rose première époque ? Un certain nombre ? Probablement. La majeure partie ? Je ne le pense pas ! Car oui, mille fois oui, Pink Floyd, a la base, ce n’était absolument pas le groupe qui devint célèbre au cours des années 70, pourtant, le casting était quasiment le même sauf que si les sieurs Waters, Wright et Mason étaient déjà là, le maitre d’œuvre d’alors était un certain Syd Barrett, véritable génie, certes, mais individu complètement cintré suite a l’abut de substances illicites qui le firent assez rapidement perdre les pédales. Alors oui, avec du recul, on peut se demander ce qu’aurait donné Pink Floyd avec un Barrett aux commandes ? Un groupe aux sonorités psychédélique fortement marquées, comme il y en avait pas mal à la fin des années 60, un groupe capable d’alterner véritables improvisations déjantées et morceaux pop oh combien réussis, bref, un groupe aux antipodes, presque, de ce qu’il fut par la suite… Et justement, The Piper at the Gates of Dawn, premier album du groupe, est l’exemple parfait de ce qu’aurait put être Pink Floyd : un groupe génial mais pour d’autres raisons, car oui, indéniablement, cet opus est une véritable petite merveille, une pure réussite où alternent des titres pops comme Astronomy Domine, Matilda Mother, Flaming, pour ne citer que quelques exemples, et improvisation déjantée comme le monumental Interstellar Overdrive… Mais bon, comme je l’ai dit en préambule de cette critique, on ne refait pas le passé et quelque part, pour Syd Barrett, d’entrée de jeu, la messe était dite, son génie ne pouvant que s’embraser a force de trop côtoyer le soleil et Pink Floyd, contraint de s’en séparer et de le remplacer finalement par le jeune David Gilmour, de partir vers d’autres horizons… Quand a The Piper at the Gates of Dawn, même si de nos jours il sonnera vraiment bizarrement aux oreilles de beaucoup, il reste un opus indispensable, et ce, pour deux raisons : dans le genre psychédélique, c’est l’un des meilleurs représentants de ce courant du rock, et, bien sur, pour les fans de Pink Floyd, c’est tout de même leur première création et même s’il ne plaira pas a tout le monde, passer a coté serait presque un crime lorsque l’on se prétend fan du groupe…


Points Positifs :
- Pink Floyd avec Syd Barrett, cela vaut le coup, et pas qu’un peu ! Certes, assez rapidement, celui-ci ne fut plus tout seul dans sa tête, mais ici, encore plus ou moins normal, le sieur Syd fait preuve de tout son génie, que ce soit au niveau de l’écriture des textes ou des mélodies – elles sont vraiment bonnes ces petites chansons pop !
- Un opus complètement aux antipodes de ce que fera le Floyd dans les années 70 et qui, bien entendu, déstabilisera bien des fans, cependant, il n’en reste pas moins indispensable pour ces derniers qui voudraient découvrir ce que fut le groupe a ses débuts.
- Interstellar Overdrive qui est le titre qui s’approche le plus de ce que fera le groupe par la suite mais qui n’en reste pas moins un formidable morceau psychédélique qui fait la part belle a l’impro – et il parait que les versions lives que jouaient le groupe a l’époque étaient encore plus délirantes !
- De nos jours, quand on entend le mot rock psychédélique, on à peur, souvent à raison vu que le genre a souvent accoucher de délires sans intérêt, pourtant, ici, ce n’est pas le cas et le Floyd nous le prouve brillamment par le biais de la plupart des titres qui sont de bonnes voir de très bonnes chansons - Astronomy Domine, Matilda Mother, Lucifer Sam, etc.
- La pochette, culte bien sur malgré sa simplicité.

Points Négatifs :
- Maudite époque qui voulait que certains tubes sortis en 45 tours ne soient pas sur les albums, du coup, on fait l’impasse sur Arnold Layne et See Emily Play, deux des titres les plus connus du Floyd période Barrett…
- Un album qui peut fortement déstabiliser certains des fans les plus hardcore du groupe qui n’y retrouveront pas le son habituel de celui-ci.

Ma note : 9/10