PROMÉTHÉE
– LA CITADELLE
Des
siècles avant notre ère, des armées immenses continuent de se livrer une lutte
sans merci. De nos jours, des vaisseaux extraterrestres réguliers survolent le
ciel de Washington, imposant une règle drastique sur la procréation à la
nouvelle humanité. Dans une citadelle d’Haïti, où la résistance s’organise,
appuyée par la dissidence alien, la lutte contre les aliens s’intensifie. Les
sauts dans le temps se poursuivent dans ce tome spectaculaire et continuent
d’apporter leurs lots de réponses et de mystères.
Prométhée – La Citadelle
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Jean
Diaz
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 22
janvier 2020
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Série
interminable dont je me demande, sans arrêt, si l’on est prêt d’en voir le
bout, Prométhée,
œuvre du sieur Christophe Bec, est de retour, en ce mois de janvier 2020, avec
un vingtième volume, ce qui, comme vous pouvez l’imaginer, commence à faire
beaucoup… Bien entendu, je n’ai pas grand-chose à l’encontre des bandes
dessinées qui se prolongent dans le temps – quelque soit le genre – puisque,
après tout, lorsque la qualité est au rendez vous, lorsque, scénaristiquement, cela
se justifie, ma foi, pourquoi bouder son plaisir ? Le problème, et,
justement, c’est le cas avec Prométhée,
c’est que certaines se prolongent indéfiniment dans le temps, sans que cela ne
se justifie véritablement, perdant, petit à petit, bon nombre de fans de la
première heure et ne conservant, finalement, que celles et ceux qui, un peu
piégés, aimeraient, à présent, découvrir comment tout cela s’achèvera, même si,
pour cela, il faut encore se coltiner une dizaines de tomes… Vous l’avez
compris, avec Prométhée, je suis dans
cet état d’esprit et je dois même reconnaitre que cela fait belle lurette que
je n’attends plus rien de cette saga qui, pourtant, avait démarrée si bien –
que de bons souvenirs m’avaient laisser les débuts du premier cycle… Ainsi, prenons
ce vingtième tome : qu’apporte-t-il donc à l’intrigue, fait-il,
véritablement, avancer le schmilblick ? En toute sincérité, pas vraiment
et c’est cela le pire ! Ainsi, si tout un tas de protagonistes – dont on
en avait oublié une bonne partie – se réunissent sur un fort, sur l’île de Haïti,
si l’on a droit a une longue (et pas passionnante pour un sou) bataille navale
dans la Grèce antique et si, ici et là, on suit le sort d’autres protagonistes,
comment ne pas reconnaitre que l’on ressort de la lecture de cet album avec l’impression
que, en fait, il ne s’est pas passer grand-chose de véritablement passionnant,
bien au contraire… Bref, encore un tome qui n’apportera pas grand-chose a une
série dont on n’attend plus rien, alors, pourquoi poursuivre Prométhée ? Ma foi, comme je vous l’ai
dit, comme d’autres, je me suis laisser piégé et la curiosité étant ce qu’elle
est…
Points
Positifs :
- Scénaristiquement,
cela avance à l’allure d’un escargot malade, cependant, si vous êtes fans de la
saga depuis ses débuts et si, par curiosité, vous souhaiteriez connaitre le fin
mot de l’histoire, ma foi, vous parcourrez cet album, certes, sans grand
attrait, mais bon, en vous disant que, après tant d’années, vous n’allez pas
abandonner en court de route…
-
Même si, scénaristiquement, c’est toujours aussi complexe, même s’il y a
tellement de protagonistes qu’on ne sait plus qui est qui, même si l’on se perd
facilement au beau milieu de toutes ces sous-intrigues, on sent, tout de même,
que Christophe Bec maitrise plus ou moins son sujet et sait où il va. Bref, Prométhée méritera, sans nul doute, une
relecture une fois que la saga sera achevée…
Points
Négatifs :
- Une
série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est
que, une fois de plus, au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore
très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la
base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les
amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les
lecteurs ?
-
Encore une fois, la fort désagréable impression qu’il ne s’est pas passer grand-chose.
Il faut dire que, avec un scénario qui avance trop lentement et qui se perd
dans une multitude de sous-intrigues, l’exploit serait de ne pas se perdre !
-
Pour ce qui est des dessins, il faut reconnaitre que la saga n’a jamais briller
particulièrement, cependant, depuis que Stefano Raffaele est parti, il y a
quelques volumes, c’est encore pire, Jean Diaz étant, selon moi, beaucoup trop
conventionnel et moyen pour, vraiment, livrer une prestation acceptable…
-
La bataille navale dans la Grèce antique est non seulement trop longue mais en
plus, n’apporte pas grand-chose à l’intrigue.
-
Il y a eu tellement de personnages depuis le début – sans oublier ceux que l’on
suit a divers étapes de leur vie, dans différentes lignes temporelles – qu’il
est très facile de s’y perdre et de ne plus savoir, par moments, qui est qui…
-
Ah ! Prométhée renoue
allègrement avec les couvertures moches !
Ma
note : 5/10
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