HOUSES OF THE HOLY
Led Zeppelin
1 - The Song
Remains the Same (Page,
Plant) 5:28
2 - The Rain
Song (Page,
Plant) 7:39
3 - Over the
Hills and Far Away (Page,
Plant) 4:47
4 - The
Crunge (Bonham,
Jones, Page, Plant) 3:13
5 - Dancing Days (Page, Plant) 3:41
6 - D'yer Mak'er (Page, Plant, Jones, Bonham) 4:22
7 - No Quarter (Page, Plant, Jones) 6:59
8 - The Ocean (Page, Plant, Jones, Bonham) 4:30
Houses of the
Holy
Musicien : Led Zeppelin
Parution
: 28 mars 1973
Enregistré : janvier
1972 – août 1972
Durée : 40:56
Genre
: Hard Rock, Heavy Metal, Blues Rock, Folk Rock
Producteur : Jimmy Page
Label : Atlantic Records
Musiciens :
Robert
Plant : chant
Jimmy
Page : guitares acoustique et
électrique, production
John
Paul Jones : basse, orgue,
piano, piano électrique, mellotron, synthétiseurs, basse synthétiseur, chœurs
sur The Ocean
John
Bonham : batterie, chœurs sur The Ocean
Mon
avis : Après le monumental succès, oh
combien justifié, de Led
Zeppelin 4, indéniablement, le meilleur opus du groupe – a égalité avec
le second,
lui aussi excellent – il était évidant que Robert Plant, Jimmy Page et
compagnie allaient être attendus au tournant. Il faut dire qu’il n’est jamais
évidant, non seulement de se renouveler, mais aussi, de passer après un chef d’œuvre,
ainsi, d’entrée de jeu, Houses of the
Holy, premier album du groupe à posséder un véritable titre, partait avec
un sacré désavantage… Pourtant, avant même une première écoute, cet album
possédait un premier point positif : sa pochette. Nous montrant une ribambelle
d’enfants nus et violacés – en réalité, un frère et une sœur, démultipliés –
dans la célèbre Chaussée des Géants, cette dernière, qui choquerait de nos
jours, il faut le reconnaitre, apparaissait comme étant fort réussie,
indéniablement. Pourtant, si cette dernière a de quoi marquer les esprits, il
apparait, nettement, que le contenu de l’album en lui-même, est loin, assez
loin même, d’être aussi bon que celui des précédents opus… Oh, certes, il ne
faut pas non plus tomber dans l’exagération, Houses of the Holy n’est pas un mauvais album, loin de là ;
après tout, c’est de Led Zeppelin que l’on parle ! Cependant, si on doit
comparer celui-ci aux quatre premiers opus du groupe, force est de constater
que nous sommes loin, assez loin même, de la qualité de ces derniers. Ainsi,
entre un manque flagrant de titres que l’on peut qualifier d’incontournables
absolus – seul, selon moi, No Quarter,
tient la comparaison – et quelques chansons un peu limites dont on se demande
comment les membres du groupe ont put laisser passer de telles blagues – D'yer Mak'er – il me semble évidant que,
malgré le succès commercial de ce Houses
of the Holy à l’époque, nous sommes loin, très loin même de ce que Led
Zeppelin avait fait de mieux, auparavant. Reste, indubitablement, la volonté du
groupe d’avoir pris des risques musicaux et d’être sortit de sa zone de confort,
ce qui, ma foi, est toujours louable, mais bon, insuffisant, tout de même, à
mes yeux, pour en faire un grand album et, quelque part, c’est cela le plus
important…
Points
Positifs :
- Rendons
à César ce qui lui appartient et, donc, aux membres du groupe, cette volonté d’avoir
exploré de nouveaux paysages musicaux, d’avoir pris des risques, d’être un peu
sortis de leurs zones de confort. Certes, le résultat est loin d’être à la
hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre d’un album de Led Zep, mais
bon…
-
Bien entendu, No Quarter est le meilleur
titre de cet album, est de loin, cependant, certaines chansons comme Dancing Days, Over the Hills and Far Away ou The
Song Remains the Same méritent le détour.
-
La pochette, elle, est une vraie réussite. Certes, de nos jours, elle serait interdite
et nombreux auraient été ceux qui auraient hurlé au loup, mais bon, fortement
inspirée des Enfants d’Icare d'Arthur
C. Clarke et nous montrant des enfants violacés escaladant la Chaussée des Géants,
force est de constater que, visuellement, elle marque les esprits.
Points
Négatifs :
-
Un opus qui ne tient pas la comparaison avec ses prédécesseurs, et pas qu’un
peu. Alors, certes, ces derniers flirtaient allègrement avec la perfection,
particulièrement le second et le deuxième album, mais bon, il faut tout de même
reconnaitre que Houses of the Holy
est trop moyen pour satisfaire totalement bon nombre de fans de Led Zeppelin.
-
Un manque flagrant de véritables incontournables dans cet album, quelques
titres réussis mais d’autres, trop moyens pour être honnêtes… Le résultat, forcément,
déçoit un peu…
-
Le pseudo reggae, D'yer Mak'er, est
franchement mauvais ! Mais comment les membres du groupe ont-ils été
capables de nous pondre un tel étron ?!
Ma
note : 7/10
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