PHYSICAL GRAFFITI
Led Zeppelin
1 - Custard Pie (Page, Plant) 4:20
2 - The Rover (Page, Plant) 5:44
3 - In My Time
of Dying (Bonham,
Jones, Page, Plant) 11:06
4 - Houses
of the Holy (Page,
Plant) 4:01
5 - Trampled
Under Foot (Jones,
Page, Plant) 5:38
6 - Kashmir (Bonham, Page, Plant) 8:37
7 - In the Light (Jones, Page, Plant) 8:46
8 - Bron-Yr-Aur (Page) 2:07
9 - Down By the
Seaside (Page,
Plant) 5:15
10 - Ten Years
Gone (Page,
Plant) 6:34
11 - Night
Flight (Jones,
Page, Plant) 3:37
12 - The
Wanton Song (Page,
Plant) 4:10
13 - Boogie with
Stu (Bonham,
Jones, Page, Plant, Stewart, Mrs. Valens) 3:45
14 - Black
Country Woman (Page,
Plant) 4:30
15 - Sick Again (Page, Plant) 4:40
Physical
Graffiti
Musicien : Led Zeppelin
Parution
: 24 février 1975
Enregistré : juillet
1970 – février 1974
Durée : 82:15
Genre
: Hard Rock, Blues Rock, Folk Rock, Rock Progressif
Producteur : Jimmy Page
Label : Atlantic Records
Musiciens :
Robert
Plant : Chant,
Harmonica
Jimmy
Page : Guitares
acoustique et électrique, guitare lap steel, guitare slide, production
John
Paul Jones : Basse, Guitare
acoustique, Mandoline, Claviers, arrangements des cordes et cuivres
John
Bonham : Batterie,
Percussions
Ian
Stewart : Piano sur Boogie With Stu
Mon
avis : Avec Physical Graffiti, sixième opus de Led Zeppelin, nous abordons,
sans aucun doute possible, un album qui aurait put être un chef d’œuvre absolu
mais qui souffre, malheureusement, de sa trop grande richesse dut, bien
entendu, au fameux syndrome des doubles albums… Car bon, comment dire, Jimmy
Page et ses comparses ne furent pas les premiers à s’essayer au jeu des doubles
opus, cependant, le principal problème qui se pose, très souvent avec ces
derniers, c’est que, a trop vouloir remplir un album, il arrive que trop de
quantité ne rime pas forcément avec qualité. Ainsi, si, auparavant, les Stones
s’en étaient sortit merveilleusement bien avec leur Exile on Main Street,
même les grands Beatles, avec leur non moins célèbre Double-Blanc,
auraient gagné à se débarrasser d’un bon tiers voir, carrément, d’une bonne
moitié des titres pour en faire de cet album un incontournable… Bref, vous
l’avez compris, ce n’est jamais simple de se lancer dans de tels opus, surtout
que, pour ce qui est des fans, même les plus complaisants, l’impression que les
musiciens se moquaient un peu du monde en faisant du remplissage n’est jamais
bien loin… Pourtant, les choses ne sont pas aussi simples et il apparait,
néanmoins, que Physical Graffiti est
un grand album : certes, avec moins de titres – issus, pour la plupart,
des opus précédents et qui n’avaient pas été jugés suffisamment bons pour être
retenus, ce qui, ma foi, n’est jamais une bonne nouvelle – celui-ci aurait été
un chef d’œuvre absolu et aurait rivaliser, allègrement, avec le deuxième
et le quatrième
album du groupe, cependant, malgré ce constat, oh combien
dommageable, comment ne pas reconnaitre que, dans l’ensemble, l’on retrouve,
avec un plaisir non dissimulé, un groupe quasiment au sommet de son art, loin
des quelques errances de Houses of the Holy…
Car bon, comment dire, avec des titres majeurs comme In My Time of Dying, Trampled
Under Foot, Houses of the Holy, In the Light et, bien évidement,
l’extraordinaire Kashmir, comment ne
pas reconnaitre que nous avons là du grand, du très grand Led Zeppelin !
Bref, vous l’avez compris, s’il aurait, indéniablement, gagner à être plus
court, Physical Graffiti n’en reste
pas moins un grand album, un incontournable que tout fan de Led Zep ou, de
musique en général, se doit d’écouter au moins une fois dans sa vie… après,
quel dommage tout de même que le groupe ne se soit pas contenter de la moitié
des titres, voir, des deux tiers, mais bon, comme chacun sait, on ne refait pas
le passé…
Points
Positifs :
- Malgré
le fait que l’on ne me fera pas changer d’avis quand au fait que Physical Graffiti aurait gagner à n’être
qu’un simple album, force est de constater qu’il n’en reste pas moins comme
étant un superbe opus, un incontournable même, pour bien des fans du groupe.
Bien entendu, le fait que je ne sois pas franchement attiré par les albums trop
longs aura joué quand a mon ressentit, je ne le cache pas…
-
In My Time of Dying, Trampled Under Foot, Houses of the Holy, In the Light et, bien entendu, Kashmir,
sont des incontournables du groupe et de superbes chansons, particulièrement la
dernière, peut-être un des plus grands titres de Led Zeppelin, un truc énorme,
inclassable et monumental, qui, au demeurant, n’a rien perdu de son intensité,
bien des années plus tard.
-
Musicalement, il n’y a rien à redire, le groupe est, bien évidement, au top. De
plus, ici, Led Zep sait varier, avec brio, les genres, en tous cas, d’une
manière mieux maitrisée que dans l’album précédent, Houses of the Holy.
-
La pochette, bien entendu, est devenue culte au fil du temps et, pour la petite
histoire, celle du vinyle fut la plus chère de l’histoire de la musique…
Points
Négatifs :
-
Indéniablement, Physical Graffiti
souffre du syndrome des doubles albums. Il faut dire que, bien souvent, trop de
contenu tue la qualité et, ici, des titres majeurs, que l’on peut qualifier d’incontournables,
côtoient d’autres, nettement plus moyens, ce qui fait que, plutôt que d’être un
chef d’œuvre, cet opus n’est qu’un grand album…
-
Il ne faut pas occulter le fait que, ici, Plant, Page et compagnie ont un peu
raclés les fonds de tiroirs des années précédentes pour nous pondre un double
album, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle, même s’il faut reconnaitre que
certaines de ces chansons, mises de cotées à la base, étaient, effectivement,
plutôt bonnes.
Ma note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire