lundi 27 janvier 2020

PHYSICAL GRAFFITI

PHYSICAL GRAFFITI

Led Zeppelin

1 - Custard Pie (Page, Plant) 4:20
2 - The Rover (Page, Plant) 5:44
3 - In My Time of Dying (Bonham, Jones, Page, Plant) 11:06
4 - Houses of the Holy (Page, Plant) 4:01
5 - Trampled Under Foot (Jones, Page, Plant) 5:38
6 - Kashmir (Bonham, Page, Plant) 8:37
7 - In the Light (Jones, Page, Plant) 8:46
8 - Bron-Yr-Aur (Page) 2:07
9 - Down By the Seaside (Page, Plant) 5:15
10 - Ten Years Gone (Page, Plant) 6:34
11 - Night Flight (Jones, Page, Plant) 3:37
12 - The Wanton Song (Page, Plant) 4:10
13 - Boogie with Stu (Bonham, Jones, Page, Plant, Stewart, Mrs. Valens) 3:45
14 - Black Country Woman (Page, Plant) 4:30
15 - Sick Again (Page, Plant) 4:40


Physical Graffiti
Musicien : Led Zeppelin
Parution : 24 février 1975
Enregistré : juillet 1970 – février 1974
Durée : 82:15
Genre : Hard Rock, Blues Rock, Folk Rock, Rock Progressif
Producteur : Jimmy Page
Label : Atlantic Records

Musiciens :
Robert Plant : Chant, Harmonica
Jimmy Page : Guitares acoustique et électrique, guitare lap steel, guitare slide, production
John Paul Jones : Basse, Guitare acoustique, Mandoline, Claviers, arrangements des cordes et cuivres
John Bonham : Batterie, Percussions
Ian Stewart : Piano sur Boogie With Stu

Mon avis : Avec Physical Graffiti, sixième opus de Led Zeppelin, nous abordons, sans aucun doute possible, un album qui aurait put être un chef d’œuvre absolu mais qui souffre, malheureusement, de sa trop grande richesse dut, bien entendu, au fameux syndrome des doubles albums… Car bon, comment dire, Jimmy Page et ses comparses ne furent pas les premiers à s’essayer au jeu des doubles opus, cependant, le principal problème qui se pose, très souvent avec ces derniers, c’est que, a trop vouloir remplir un album, il arrive que trop de quantité ne rime pas forcément avec qualité. Ainsi, si, auparavant, les Stones s’en étaient sortit merveilleusement bien avec leur Exile on Main Street, même les grands Beatles, avec leur non moins célèbre Double-Blanc, auraient gagné à se débarrasser d’un bon tiers voir, carrément, d’une bonne moitié des titres pour en faire de cet album un incontournable… Bref, vous l’avez compris, ce n’est jamais simple de se lancer dans de tels opus, surtout que, pour ce qui est des fans, même les plus complaisants, l’impression que les musiciens se moquaient un peu du monde en faisant du remplissage n’est jamais bien loin… Pourtant, les choses ne sont pas aussi simples et il apparait, néanmoins, que Physical Graffiti est un grand album : certes, avec moins de titres – issus, pour la plupart, des opus précédents et qui n’avaient pas été jugés suffisamment bons pour être retenus, ce qui, ma foi, n’est jamais une bonne nouvelle – celui-ci aurait été un chef d’œuvre absolu et aurait rivaliser, allègrement, avec le deuxième et le quatrième album du groupe, cependant, malgré ce constat, oh combien dommageable, comment ne pas reconnaitre que, dans l’ensemble, l’on retrouve, avec un plaisir non dissimulé, un groupe quasiment au sommet de son art, loin des quelques errances de Houses of the Holy… Car bon, comment dire, avec des titres majeurs comme In My Time of Dying, Trampled Under Foot, Houses of the Holy, In the Light et, bien évidement, l’extraordinaire Kashmir, comment ne pas reconnaitre que nous avons là du grand, du très grand Led Zeppelin ! Bref, vous l’avez compris, s’il aurait, indéniablement, gagner à être plus court, Physical Graffiti n’en reste pas moins un grand album, un incontournable que tout fan de Led Zep ou, de musique en général, se doit d’écouter au moins une fois dans sa vie… après, quel dommage tout de même que le groupe ne se soit pas contenter de la moitié des titres, voir, des deux tiers, mais bon, comme chacun sait, on ne refait pas le passé…


Points Positifs :
- Malgré le fait que l’on ne me fera pas changer d’avis quand au fait que Physical Graffiti aurait gagner à n’être qu’un simple album, force est de constater qu’il n’en reste pas moins comme étant un superbe opus, un incontournable même, pour bien des fans du groupe. Bien entendu, le fait que je ne sois pas franchement attiré par les albums trop longs aura joué quand a mon ressentit, je ne le cache pas…
- In My Time of Dying, Trampled Under Foot, Houses of the Holy, In the Light et, bien entendu, Kashmir, sont des incontournables du groupe et de superbes chansons, particulièrement la dernière, peut-être un des plus grands titres de Led Zeppelin, un truc énorme, inclassable et monumental, qui, au demeurant, n’a rien perdu de son intensité, bien des années plus tard.
- Musicalement, il n’y a rien à redire, le groupe est, bien évidement, au top. De plus, ici, Led Zep sait varier, avec brio, les genres, en tous cas, d’une manière mieux maitrisée que dans l’album précédent, Houses of the Holy.
- La pochette, bien entendu, est devenue culte au fil du temps et, pour la petite histoire, celle du vinyle fut la plus chère de l’histoire de la musique…

Points Négatifs :
- Indéniablement, Physical Graffiti souffre du syndrome des doubles albums. Il faut dire que, bien souvent, trop de contenu tue la qualité et, ici, des titres majeurs, que l’on peut qualifier d’incontournables, côtoient d’autres, nettement plus moyens, ce qui fait que, plutôt que d’être un chef d’œuvre, cet opus n’est qu’un grand album…
- Il ne faut pas occulter le fait que, ici, Plant, Page et compagnie ont un peu raclés les fonds de tiroirs des années précédentes pour nous pondre un double album, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle, même s’il faut reconnaitre que certaines de ces chansons, mises de cotées à la base, étaient, effectivement, plutôt bonnes.

Ma note : 8,5/10

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