BERSERK
– TOME 4
Guts
a été recueilli encore bébé par Sis, la femme de Gambino. Ce père de
substitution a entraîné le jeune garçon aux arts de l’épée afin qu’il intègre
sa bande de mercenaires. A la mort de son épouse, Gambino est devenu plus dur
avec Guts et l’envoie combattre sur les champs de bataille alors qu’il n’est
encore qu’un enfant. Un soir, il vend même en secret le garçon à un autre
mercenaire, le terrible Donovan, qui le viole toute une nuit. Au petit matin,
Guts est désemparé et ne peut douter de celui qui représente cette figure
paternelle. Lors de la bataille suivante, il profite de la confusion des
combats pour tuer Donovan avec plusieurs flèches. Plus tard, Gambino revient
avec une grave blessure, obligeant les docteurs à lui amputer une de ses deux
jambes. Les jours passent et le mercenaire devient de plus en plus violent à
l’égard de Guts qu’il considère comme responsable de tous ses malheurs. Un
soir, alors qu’il a bu plus que d’habitude, il avoue à Guts en hurlant qu’il
l’avait vendu à Donovan. Pour le jeune garçon, c’est tout un monde qui
s’écroule. Devant l’agressivité de Gambino, il saisit son épée et la lui plante
dans le cou...
Berserk – Tome 4
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 4
Parution
en vo : 26 février 1992
Parution
en vf : 19 janvier 2005
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après une entrée en matière haute
en couleur et qui aura ravi les amateurs de Dark Fantasy, Berserk,
manga culte du sieur Kentaro Miura, aura indéniablement franchit un pallier
qualitatif lors du troisième
volume, indéniablement, le plus marquant depuis le début de la saga. Mais
bon, si l’apparition des God Hand avait fait son petit effet aux yeux des
lecteurs, force est de constater que ce quatrième tome, malgré ses très
nombreuses différences narratives, n’en reste pas moins quasiment aussi bon…
Pour rappel, le dernier chapitre du volume précédent nous entrainait dans le
passé de Guts où l’on apprenait que ce dernier avait été recueillit sous un
arbre aux pendus, tout juste nourrisson, par une troupe de mercenaires. Kentaro
Miura faisait donc une pause pour le moins inattendue dans le déroulement de
son intrigue pour nous présenter les origines de son héros : la chose aura
put surprendre, cependant, au vu du résultat final, force est de constater que
le pari fut réussi. Ainsi, dès les premières pages de ce quatrième tome, l’on
assiste, horrifiés, au viol de notre héros par un soudard de la troupe de mercenaires
auquel il appartient. Une scène choquante, sans nul doute, rarissime en bande
dessinée, mais qui explique bien des choses quant au comportement de Guts par
la suite, surtout que, son violeur aura payé le père adoptif de notre héros
pour pouvoir lui faire subir les derniers outrages. Bref, comme on s’en
doutait, on ne rigole vraiment pas dans Berserk,
série d’une violence inouïe, tant physique que psychologique – je vous laisse
imaginer comment réagira Guts en apprenant que celui qui lui tenait lieu de
figure paternelle l’aura vendu a un pédophile !? Cependant, si ce
quatrième tome marque les esprits pour les raisons citées précédemment, une
bonne partie de cet album est consacré a la rencontre que fait notre héros,
quelques années plus tard, avec la célèbre Troupe du Faucon, des mercenaires,
eux aussi, menées d’une main de maitre par le charismatique et oh combien
puissant Griffith ! Cette rencontre sera riche en action puisque nous
assisterons, médusés, à un affrontement dantesque entre Guts et Griffith,
affrontement que Guts finira par perdre, ce qui lui voudra d’appartenir,
désormais, a son vainqueur. Bref, on ne s’ennui pas une seule seconde dans ce
quatrième tome de Berserk et, une
fois la dernière page tournée, la seule chose qu’on a envie, forcément, c’est
de découvrir la suite !
Points
Positifs :
-
Quatrième tome de la saga et c’est toujours aussi bon ! Il est clair que,
même si au départ, on pouvait être dubitatif quand a l’interruption de l’intrigue
en cours pour remonter dans le passé de Guts, au vu du résultat final, il
apparait grandement que Kentaro Miura a réussi son pari. Passionnant, captivant
de bout en bout, riche en scènes choc, on ne s’ennui pas une seconde !
-
Où l’on découvre comment Guts a fait la connaissance de Griffith et de sa
célèbre Troupe du Faucon, avant d’en devenir un des membres. Au demeurant, cela
nous vaut un bel affrontement haut en couleur entre notre héros et celui qui
finira par devenir un God Hand.
-
La première partie où Guts est violé par un des mercenaires de sa troupe, scène
oh combien choquante, surtout lorsque l’on sait que c’est son père adoptif qui
a vendu ainsi notre héros…
-
La relation traumatisante entre Guts et Gambino, son père adoptif, ce qui
explique bien des choses que l’on avait noté dans les premiers volumes de la
saga.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura étant égal à
lui-même, c’est-à-dire, plutôt bon !
Points
Négatifs :
-
Viol d’un enfant, démembrements, morts violentes, protagonistes sans le moindre
scrupule… comme je l’ai déjà souligné, Berserk
n’est pas un manga à mettre entre toutes les mains.
-
Certains auront peut-être un peu de mal avec une certaine exagération de la
puissance de certains personnages : Guts, bien sur, mais surtout Griffith,
encore plus fort !
Ma
note : 8/10
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