vendredi 11 janvier 2019

BERSERK – TOME 4


BERSERK – TOME 4

Guts a été recueilli encore bébé par Sis, la femme de Gambino. Ce père de substitution a entraîné le jeune garçon aux arts de l’épée afin qu’il intègre sa bande de mercenaires. A la mort de son épouse, Gambino est devenu plus dur avec Guts et l’envoie combattre sur les champs de bataille alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Un soir, il vend même en secret le garçon à un autre mercenaire, le terrible Donovan, qui le viole toute une nuit. Au petit matin, Guts est désemparé et ne peut douter de celui qui représente cette figure paternelle. Lors de la bataille suivante, il profite de la confusion des combats pour tuer Donovan avec plusieurs flèches. Plus tard, Gambino revient avec une grave blessure, obligeant les docteurs à lui amputer une de ses deux jambes. Les jours passent et le mercenaire devient de plus en plus violent à l’égard de Guts qu’il considère comme responsable de tous ses malheurs. Un soir, alors qu’il a bu plus que d’habitude, il avoue à Guts en hurlant qu’il l’avait vendu à Donovan. Pour le jeune garçon, c’est tout un monde qui s’écroule. Devant l’agressivité de Gambino, il saisit son épée et la lui plante dans le cou...


Berserk – Tome 4
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 4
Parution en vo : 26 février 1992
Parution en vf : 19 janvier 2005
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Après une entrée en matière haute en couleur et qui aura ravi les amateurs de Dark Fantasy, Berserk, manga culte du sieur Kentaro Miura, aura indéniablement franchit un pallier qualitatif lors du troisième volume, indéniablement, le plus marquant depuis le début de la saga. Mais bon, si l’apparition des God Hand avait fait son petit effet aux yeux des lecteurs, force est de constater que ce quatrième tome, malgré ses très nombreuses différences narratives, n’en reste pas moins quasiment aussi bon… Pour rappel, le dernier chapitre du volume précédent nous entrainait dans le passé de Guts où l’on apprenait que ce dernier avait été recueillit sous un arbre aux pendus, tout juste nourrisson, par une troupe de mercenaires. Kentaro Miura faisait donc une pause pour le moins inattendue dans le déroulement de son intrigue pour nous présenter les origines de son héros : la chose aura put surprendre, cependant, au vu du résultat final, force est de constater que le pari fut réussi. Ainsi, dès les premières pages de ce quatrième tome, l’on assiste, horrifiés, au viol de notre héros par un soudard de la troupe de mercenaires auquel il appartient. Une scène choquante, sans nul doute, rarissime en bande dessinée, mais qui explique bien des choses quant au comportement de Guts par la suite, surtout que, son violeur aura payé le père adoptif de notre héros pour pouvoir lui faire subir les derniers outrages. Bref, comme on s’en doutait, on ne rigole vraiment pas dans Berserk, série d’une violence inouïe, tant physique que psychologique – je vous laisse imaginer comment réagira Guts en apprenant que celui qui lui tenait lieu de figure paternelle l’aura vendu a un pédophile !? Cependant, si ce quatrième tome marque les esprits pour les raisons citées précédemment, une bonne partie de cet album est consacré a la rencontre que fait notre héros, quelques années plus tard, avec la célèbre Troupe du Faucon, des mercenaires, eux aussi, menées d’une main de maitre par le charismatique et oh combien puissant Griffith ! Cette rencontre sera riche en action puisque nous assisterons, médusés, à un affrontement dantesque entre Guts et Griffith, affrontement que Guts finira par perdre, ce qui lui voudra d’appartenir, désormais, a son vainqueur. Bref, on ne s’ennui pas une seule seconde dans ce quatrième tome de Berserk et, une fois la dernière page tournée, la seule chose qu’on a envie, forcément, c’est de découvrir la suite !


Points Positifs :
- Quatrième tome de la saga et c’est toujours aussi bon ! Il est clair que, même si au départ, on pouvait être dubitatif quand a l’interruption de l’intrigue en cours pour remonter dans le passé de Guts, au vu du résultat final, il apparait grandement que Kentaro Miura a réussi son pari. Passionnant, captivant de bout en bout, riche en scènes choc, on ne s’ennui pas une seconde !
- Où l’on découvre comment Guts a fait la connaissance de Griffith et de sa célèbre Troupe du Faucon, avant d’en devenir un des membres. Au demeurant, cela nous vaut un bel affrontement haut en couleur entre notre héros et celui qui finira par devenir un God Hand.
- La première partie où Guts est violé par un des mercenaires de sa troupe, scène oh combien choquante, surtout lorsque l’on sait que c’est son père adoptif qui a vendu ainsi notre héros…
- La relation traumatisante entre Guts et Gambino, son père adoptif, ce qui explique bien des choses que l’on avait noté dans les premiers volumes de la saga.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura étant égal à lui-même, c’est-à-dire, plutôt bon !

Points Négatifs :
- Viol d’un enfant, démembrements, morts violentes, protagonistes sans le moindre scrupule… comme je l’ai déjà souligné, Berserk n’est pas un manga à mettre entre toutes les mains.
- Certains auront peut-être un peu de mal avec une certaine exagération de la puissance de certains personnages : Guts, bien sur, mais surtout Griffith, encore plus fort !

Ma note : 8/10

Aucun commentaire: