BERSERK
– TOME 6
Les
exploits de la troupe du Faucon ont fini d'installer Griffith parmi l'entourage
du Roi. Les nobles et autres personnes de haut rang ne voient pas d'un bon œil
l'arrivée de cet homme du peuple. Dans le château, Griffith croise la princesse
Charlotte et tous les deux sympathisent. Julius, le général des armées royales,
n'apprécie vraiment pas le chef de la troupe du Faucon et fomente, sous les
conseils du secrétaire Foss, d'assassiner lors d'une partie de chasse cet
ennemi de la cours. Alors que le Roi et ses proches parcourent la forêt à la
recherche de gibier, une flèche perdue et empoisonnée atteint Griffith. Grâce à
la chance, elle se plante dans la Béhérit que porte le jeune homme autour du
cou. Pour le chef de la troupe du Faucon, il est temps d'éliminer certaines
personnes et, pour cela, il a une arme redoutable : Guts...
Berserk – Tome 6
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 6
Parution
en vo : 29 septembre 1993
Parution
en vf : 16 mars 2005
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après quelques jours d’absences –
ma critique du cinquième
tome remontait à une bonne semaine et demi – Berserk
revient faire un petit tour sur ce blog et, la première chose qui saute aux
yeux, après lecture de ce sixième volume, c’est que c’est toujours aussi bon !
Certes, désormais familier de l’univers et des personnages crées par le sieur
Kentaro Miura, ce n’est pas vraiment une surprise pour ma part, cependant,
volumes après volumes, je découvre tout de même, avec grand plaisir, au
demeurant, que ce manga justifie amplement tout le bien que j’ai put lire a son
sujet depuis des années. Ainsi, prenons donc ce sixième tome de la saga :
moins d’affrontements que dans les volumes précédents, davantage de blabla,
mais, en aucune façon, l’intérêt a baissé, bien au contraire. Ainsi, l’auteur,
dans cet album, poursuit fort habilement l’évolution de ses trois protagonistes
principaux : Guts, Griffith et Casca, ce, pour notre plus grand plaisir.
Ainsi, prenons la dernière citée : véritable garçon manqué jusque là, si l’on
se doutait bien qu’elle éprouvait bien un petit je ne sais quoi pour ses deux
compères – fascination pour l’un, amour/haine pour l’autre – c’est dans ce
sixième tome que Kentaro Miura commence a la féminisé une bonne fois pour
toute, ce, en approfondissant ses liens avec Guts et en nous laissant entrevoir
qu’il se passera bel et bien quelque chose entre ces deux là. Guts, lui, s’il
commence à ne plus être insensible aux charmes de sa camarade, va encore pas
mal en baver dans ce tome, en raison d’un assassinat qui tourne mal. Quant à
Griffith… ah, lui, excellant a merveille dans ce jeu de cours, flirtant
allègrement avec une princesse, il laisse entrevoir, de plus en plus, une part
d’ombre que l’on connait depuis ici. Bref,
vous l’avez compris, pour ma part, ce sixième tome de Berserk fut, comme ses prédécesseurs, une belle réussite et il
confirme fort bien tout le bien que ce pense de cette saga ; bref,
vivement la suite !
Points
Positifs :
-
Un tome plus intimiste, plus centré sur les relations entre les trois
protagonistes principaux – Guts, Griffith et Casca – mais qui n’en reste pas
moins excellent. Il faut dire que l’auteur maitrise ses personnages et son
intrigue d’une main de maitre et que, entre des affrontements dantesques ou des
scènes plus intimes, on ne s’ennui pas une seule seconde !
-
Casca est enfin mise en avant, ce, au moment où Kentaro Miura se décide enfin à
la féminisé davantage : non seulement on connait enfin son passé et
comment elle a rejoint la Troupe du Faucon, mais aussi, son sauvetage par Guts
laisse présager, de plus en plus, ce que l’on se doute sur une future relation
entre ces deux là.
-
Un Griffith égal a lui-même, qui excelle dans les relations de court, qui
flirte avec une princesse et qui, ma foi, entre deux grands discours, laisse de
plus en plus entrevoir une part d’ombre fort intéressante.
-
Guts a encore matière a se lamenter : cette fois ci, il tue, dans le feu
de l’action, un gamin…
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, c’est de mieux en mieux
et, sur ce point, c’est indéniablement un des gros points positifs de cette
saga !
Points
Négatifs :
-
Un tome un peu plus intimiste – ce qui n’est pas forcément un mal, certes –
mais où l’on parle tout de même pas mal, peut-être au détriment de l’action et
d’une narration plus captivante.
-
Une couverture plus que bof, il faut le reconnaitre…
Ma
note : 7,5/10
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