FAIREST
– DES HOMMES ET DES SOURIS
Alors
que Blanche raconte une histoire à ses enfants, elle est attaquée par une horde
de rats mutants semi-humains. Au même moment, Crispin est victime d’un kamikaze
qui se fait exploser dans sa boutique. Crispin est sauvé in extremis par la
Bête mais tombe dans le coma. Ces deux attentats semblent coordonnés pour nuire
au monde des Fables. Mais qui est derrière cette sombre manipulation ? Pour
tenter de résoudre ce mystère, Blanche fait appel à Cendrillon, la grande espionne
des Fables. Cendrillon débute alors son enquête avec l’aide de Dickory la
souris. Blanche ayant neutralisé les rats humanoïdes, reste à découvrir leur
identité car ils ne ressemblent à aucune espèce répertoriée. Une piste se
dessine : l’un des rats, ayant accompagné Cendrillon au fameux bal où elle
trouva son Prince, s’était échappé et avait conservé une apparence humaine.
Ceci a-t-il un rapport avec la prolifération de rats mutants? Et si quelqu’un
d’autre manipulait tout ce petit monde en tirant des ficelles inextricables ?
Fairest – Des Hommes et des Souris
Scénario
: Marc Andreyko
Dessins
: Shawn McManus
Encrage : Shawn
McManus
Couleurs : Lee
Loughridge
Couverture : Adam
Hughes
Genre : Aventure,
Conte, Féerie
Editeur
: Vertigo Comics
Titre
en vo : Fairest – Cinderella – Of Men and Mice
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 07
octobre 2014
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 21 août 2015
Nombre
de pages : 144
Liste
des épisodes
Fairest
21-26
Mon
avis : Sans atteindre les sommets
narratifs de la série principale, je veux bien évidement parler de Fables,
jusqu’à ce quatrième tome, Fairest
pouvait être considérer comme étant un fort sympathique spin-of, plutôt réussi
dans l’ensemble et assez plaisant, surtout pour les fans les plus ultras de l’univers
du sieur Bill Willingham. Mettant en avant certains protagonistes féminins
parmi les plus importants de Fables, Fairest, au cours de ses trois premiers tomes
nous avait dont permis de suivre les aventures de la Belle au Bois Dormant, la
Reine des Neiges, Raiponce et de Nalayani – bon, pour cette dernière, aperçue
dans le troisième
volume, je reconnaitrais qu’elle était une illustre inconnue – et donc,
dans ce quatrième, intitulé Des Hommes et des Souris, c’était autour de
Cendrillon d’être mise a l’honneur et comme tout fan de Fables le sait bien, cette dernière est un véritable James Bond au
féminin, bref, il y avait de quoi nous pondre un arc narratif haut en couleur,
ce qui, bien entendu… ne fut pas le cas ! Car oui, mille fois hélas, la
déception fut au rendez vous, la première pour Fairest, mais pas une petite, non, une grosse, très grosse
déception tant le résultat final fut a des années lumières de ce que cette
série avait proposer jusqu’à alors… Il faut dire que l’histoire en elle-même est
loin d’être emballante et que, sincèrement, au vu de l’importance de
Cendrillon, on était en droit de s’attendre a un truc un poil plus intéressant
que cette intrigue peu compréhensible ou notre héroïne a fort a faire avec des
hommes-souris. Le début, passe encore, là, on se dit que la Marraine Fée est
derrière tout cela, finalement non, Cendrillon va faire un tour en Inde en
passant par Amsterdam, ramasse au passage un dieu local – en Inde – s’envoi en
l’air avec lui, affronte sa demi-sœur qui possède le charisme d’une huitre,
revient a Fableville, affronte des centaines d’hommes-rats en compagnie de
Blanche Neige et puis… bah, c’est tout. Lire cet album en parallèle de Camelot,
de Fables, est nécessaire pour
essayer de s’y retrouver un minimum, mais si vous avez le malheur de le lire
quelques mois plus tard, bref, en oubliant pas mal de choses sur l’intrigue en
court, laissez tomber ! Forcément, comme une mauvaise nouvelle ne vient
jamais seule, il y a le cas Shawn McManus qui, au cours des six épisodes,
réussi l’exploit d’alterner entre des planches passables et d’autres totalement
ratées, au point même qu’on a parfois l’impression qu’il y a deux dessinateurs
différents, c’est pour dire ! Bref, vous l’avez compris, une grosse, très
grosse déception que ce quatrième album de Fairest
pour ma part… j’espère maintenant que le dernier, lui, relèvera un peu le
niveau, car là, sincèrement, trop c’est trop !
Points
Positifs :
-
Cendrillon qui reste, malgré tout, un personnage assez réussi dans Fables et que l’on prend plaisir à
retrouver en tête d’affiche dans cet album.
-
Une couverture franchement réussie – comme c’est le cas, par ailleurs, tout au
long de cette série.
-
Cet arc narratif débute bien, cela, je ne peux le nier.
-
Il y a un certain humour dans cette histoire, surtout avec cette souris
transformée en homme et qui, au fil des siècles, à engendrer maints enfants –
humains, rats, hommes-rats – et qui, soit disant, pour leur donner le meilleur
avenir possible, les a… abandonner !
Points
Négatifs :
-
Une histoire plutôt confuse, peu enthousiasmante, décousue et inférieure aux
autres arcs narratifs de Fairest – et
je ne parle même pas de Fables, là,
nous sommes a des années lumières !
-
L’intrigue est à lire en parallèle avec l’album Camelot de Fables, et
encore, c’est pour comprendre certains détails du scénario, cela n’empêche
nullement cet arc narratif d’être, selon moi, franchement raté !
-
Shawn McManus réussi l’exploit de donner l’impression qu’il y a deux
dessinateurs différents dans cet album : ainsi, au gré des pages, l’artiste
alterne entre des planches plus ou moins acceptables et d’autres franchement
ratées…
-
La demi-sœur de Cendrillon possède le charisme d’une huitre et ne sert pas a grand-chose
dans l’histoire.
-
On était tout de même en droit d’attendre une histoire plus enthousiasmante
pour un personnage comme Cendrillon.
Ma
note : 4/10
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