FAIREST
– LE RETOUR DU MAHARAJA
Le
village de Nalayani est attaqué par une horde de bêtes sauvages, les Dholes.
Les hommes sont tous partis laissant les femmes et les vieillards à la merci
des prédateurs. La seule solution pour éviter le carnage est d’aller chercher
du secours auprès du mystérieux nouveau Maharadja. Sur le chemin Nalayani
rencontre un chacal avec lequel elle se lie d’amitié et qui lui sauve la vie au
détriment de la sienne. Arrivée à la cour, Nalayani expose ses doléances au
Maharadja qui n’est autre que le Prince Charmant qui a ravi le trône de son
prédécesseur se reconstruisant ainsi un royaume dans une contrée bien éloignée
de Fableville. Charmant tombe immédiatement amoureux de la pure Nalayani et
décide de lui venir en aide afin de sauver son village et de conquérir le cœur
de la belle indifférente. Cependant, le chemin n’est pas sans embûche entre les
traîtres qui gravitent autour du Maharadja, les sorts et les animaux
fantastiques, la quête s’annonce plus difficile que prévu.
Fairest – Le Retour du Maharaja
Scénario
: Sean E. Williams, Bill Willingham
Dessins
: Stephen Sadowski, Russ Braun, Meghan Hetrick
Encrage : Phil
Jimenez, Dan Green, Andrew Pepoy, Christian Alamy, José Marzan
Couleurs : Andrew
Dalhouse
Couverture : Adam
Hughes
Genre : Aventure,
Conte, Féerie
Editeur
: Vertigo Comics
Titre
en vo : Fairest – The Return of the Maharaja
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 03
juin 2014
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 19 juin 2015
Nombre
de pages : 136
Liste
des épisodes
Fairest
15-20
Mon
avis : Troisième volume de Fairest,
spin-of de l’excellente série du sieur Bill Willingham qu’est Fables,
Le Retour du Maharaja marque,
indéniablement, une petite baisse qualitative en comparaison des deux premiers
albums de la saga. Alors certes, dans l’ensemble, cet arc narratif mettant en
scène le grand retour du Prince Charmant que l’on croyait décédé au cours de la
guerre face a l’Adversaire au cours de la série principale, cet arc, donc,
reste plutôt bon et je ne nie pas que la lecture de celui-ci fut assez
plaisant. Cependant, je ne peux cacher que, qualitativement parlant, les
mésaventures d’Ali Baba face à la Reine des Neiges et la Belle au Bois Dormant
dans le premier volume et l’excellente virée au Japon de Raiponce dans le
second étaient d’un tout autre acabit ! Pourtant, ce fut, pour moi,
sympathique de découvrir ce qu’il était advenu de Charmant, personnage oh
combien détestable au début de Fables
et qui, au fil des volumes, avait gagné en profondeur et en intérêt. De même, l’héroïne
de ce troisième tome – car Fairest,
pour rappel, met toujours en avant une ou plusieurs femmes – Nalayani,
personnage connu de la mythologie indienne, était loin d’être désagréable,
surtout au vu de sa relation avec Charmant. Mais bon, malgré quelques bonnes
idées, une histoire plaisante et le coté exotique de la chose – tout cela se
déroule en Inde – je ne peux pas m’empêcher de me dire que l’ensemble reste
trop convenu, assez prévisible et loin d’être enthousiasmant… et puis, il y a
un gros souci dans cet arc narratif, celui des dessins. Je ne prétendrais pas
que Stephen Sadowski est un mauvais dessinateur car, en fait, le problème, ce
sont les encreurs : ainsi, suivant ces derniers, on alterne entre du plutôt
bon et du franchement moyen, comme quoi, un bon encreur, cela peut aider pas
mal lorsqu’on y pense…
Points
Positifs :
-
Le plaisir de découvrir ce qui est arrivé au Prince Charmant, que l’on pensait décéder
suite a une mission suicide lors de la guerre face a l’Adversaire. Non
seulement le bougre a survécu mais en plus, il reste égal a lui-même… quoi que,
une certaine rencontre va nous le transformer !
-
Le dépaysement que nous propose cet album qui nous entraine du coté de l’Inde. Accessoirement,
celui-ci nous permet de faire la connaissance de Nalayani, figure plutôt connue
de la mythologie indienne et, franchement, méconnue chez nous.
-
Une histoire assez plaisante à suivre et qui reste un bon divertissement.
-
Bigre, Charmant qui tombe réellement amoureux !
-
Encore une fois, nous avons droit à une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Je ne peux pas dire si j’ai aimé ou non les dessins de Stephen Sadowski car le
souci qui c’est posé, c’est que, selon les encreurs, on alterne entre le bon et
le franchement bof. Du coup, que vaut vraiment ce dessinateur ? Je suis
incapable de vous le dire ! Et cela me fait penser que, selon moi, un
dessinateur devrait s’encrer lui-même…
-
Une histoire sympathique mais loin d’être exceptionnelle, loin de là, certaines
situations étant, selon moi, un peu trop prévisibles.
Ma
note : 7/10
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