SECRET EMPIRE

SECRET EMPIRE

Les Avengers n'ont jamais été autant en danger. Trois alertes rouges en même temps. De son QG, Captain America doit donc s'employer pour trouver des solutions à toutes ces menaces. Il faut un groupe pour empêcher l'invasion extraterrestre Chitauri et les monstres sont en très grand nombre. Il y a aussi un autre groupe dirigé par Luke Cage qui doit faire face à une révolte des prisonniers de New York. Plusieurs Super-Vilains ont réussi à s'échapper et mettent le feu un peu partout. Pour couronner le tout, l'Hydra refait surface et se sont emparés de la Sokovie. Ils ont désormais plusieurs missiles à leur disposition et veulent les lancer sur l'Europe. Tous les Super-Héros sont dépassés et les combats font rage. Les mauvaises nouvelles s'enchaînent : les extraterrestres sont tout proches de franchir le passage et Quasar meurt dans le combat. Face à la catastrophe qui se prépare, le gouvernement des USA réagit aussitôt : ils donnent les pleins pouvoirs à Captain America qui peut désormais contrôler toutes les armes et armées du pays. Qui pouvait imaginer que la plus grande menace se trouvait dans leur propre rang ? Qui aurait pu croire que le plus fidèle des patriotes allait causer leur propre perte ?

Secret Empire

Scénario : Nick Spencer

Dessins : Andrea Sorrentino, Daniel Acuña, Rod Reis, Steve McNiven, Leinil Francis Yu, Joshua Cassara, Sean Izaakse, Joe Bennett, David Marquez, Paco Medina, Rom Lim

Encrage : Andrea Sorrentino, Daniel Acuña, Rod Reis, Jay Leisten, Gerry Alanguilan, Joshua Cassara, Leinil Francis Yu, Sean Izaakse, Joe Pimentel, Juan Vlasco

Couleurs : Andrea Sorrentino, Daniel Acuña, Rod Reis, Matthew Wilson, Sunny Gho, Rachelle Rosenberg, Java Tartaglia, Dono Sanchez-Almara, Jesus Aburtov

Couverture : Steve McNiven

Genre : Super-Héros

Editeur : Marvel

Titre en vo : Secret Empire

Pays d’origine : Etats-Unis

Parution : 07 novembre 2017

Langue d’origine : anglais

Editeur français : Panini Comics

Date de parution : 07 novembre 2018

Nombre de pages : 408

Liste des épisodes

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Mon avis : J’avais eu le plaisir, en décembre dernier, de vous parler de qui restera indéniablement comme étant un des plus meilleurs events de chez Marvel de tous les temps, je veux bien évidement parler de L’Ère d’Apocalypse ; maitre étalon d’une époque où, particulièrement, c’étaient les mutants qui brillaient de mille feux du coté de la Maison des Idées, cet event, souvent copié, jamais égalé, n’a rien perdu de sa force plus de vingt ans après sa sortie, surtout quand on constate que, malgré la recrudescence des events depuis quelques années – on est tombé a plusieurs par an – pour ce qui est de la qualité, c’est une toute autre histoire. Alors bien sur, parfois, il y a des exceptions, le plus bel exemple étant, bien entendu, le Secret Wars de Jonathan Hickman et si celui-ci date d’une époque où je suivais encore, plus ou moins, les productions Marvel, force est de constater que, depuis lors, en dehors de la série The Mighty Thor, j’ai totalement abandonner les séries d’une production qui m’aura énormément déçu depuis longtemps. Pourtant, je n’en n’avais pas tout à fait finit avec Marvel et je m’étais promis, si le jeu, selon moi, méritait que je m’y attarde, d’y revenir : pour cela, il fallait un event assez grandiose et possédant de bonnes critiques, ce qui fut le cas, justement, de ce Secret Empire, le super événement de la mort qui tue de l’année 2017. Il faut dire que, dès le postulat de départ, tout cela semblait fort prometteur : Captain America, l’héros le plus noble, le meneur incontestable de tout ce petit monde costumé était en fait un… agent dormant de l’Hydra depuis toujours ! Trop gros pour être vrai ? Sans nul doute et, au départ, je me suis dit que, décidément, du coté de Marvel, on tombait vraiment dans le grand n’importe quoi… pourtant, une fois que je me suis plonger dans la lecture de cet event, que j’ai compris pourquoi ce brave Cap avait tourner casaque de la sorte – dans les grandes lignes, la réalité avait été modifiée par une incarnation du Cube Cosmique, ce, dans le passé – je me suis dit que, ma foi, pourquoi pas… oui, pourquoi pas !? Un peu tirer par les cheveux que tout cela ? Certes, mais, quelque part, L’Ère d’Apocalypse que j’aime tellement, ne possède-t-il pas bien des défauts du même genre et autres incohérences ? Ma foi, il me semble que oui… Alors, du coup, une fois que je me suis plonger dans la lecture de cet event, que je me suis dit que ce Steve Rogers inféoder a l’Hydra n’était pas forcément une idée débile et que – vaste programme – j’ai dut essayer de me retrouver parmi les nouveaux personnages ayant fait leur apparition depuis Secret Wars, ceux qui ont pas mal changés et autres joyeusetés du même genre, je dois reconnaitre que j’y aie pris un certain plaisir. Alors bien entendu, il y a du bon et du moins bon dans Secret Empire : tous les épisodes ne se valent pas et le meilleur côtoie le pire, le final, lui, est indéniablement raté, c’est un fait, quand aux dessins, disons que, là aussi, si l’on ne peut que s’extasier devant le talent indéniable du sieur Andrea Sorrentino, pour ce qui est d’autres artistes, ils desservent plus qu’ils ne servent l’histoire. Bref, au final, Secret Empire ne peut pas être considéré comme étant un grand event Marvel, cependant, malgré ses défauts, malgré son final et malgré ses dessinateurs inconstants, vu que, du coté de la Maison des Idées, c’est une telle période de vaches maigres, quand un crosover sort un peu du lot, quand un crosover se donne le luxe d’avoir un postulat de départ original et osé, ma foi, pourquoi s’en priver ?! Tout n’est pas parfait, certes, c’est un fait, et même si on ne peut s’empêcher de se dire que Secret Empire aurait put être meilleur, d’un autre coté, sa lecture ne m’aura été nullement désagréable, loin de là. Et puis, quelque part, peut-être que cet event est parfaitement représentatif de ce que Marvel est capable de faire de mieux actuellement : rien d’exceptionnel, rien d’inoubliable, un truc sympa, moyen mais sympa, loin des heures de gloires d’antant mais réussissant tout de même à sortir de la médiocrité actuelle… ma foi, on se contentera de ça…

Points Positifs :

- Le postulat de départ pouvait apparaitre comme étant casse gueule – après tout, qui pouvait croire que Captain America, depuis le départ, était un agent double œuvrant pour l’Hydra ? Pourtant, une fois que les explications tombent, une fois que l’on comprend comment une telle chose a put devenir possible, et bien, disons que malgré l’énormité du truc, on finit par se dire que cette idée est tout sauf mauvaise.

- L’Hydra conquérant, les Etats-Unis sous leur coupe, Captain America a leur tête et qui à imposer la paix a l’ensemble du territoire – mais de quelle manière. Pendant ce temps, les super-héros, eux, sont totalement à genoux, vaincus, sans espoirs. Ma foi, cela marque les esprits.

- Si tout n’est pas parfait, force est de constater qu’il y a de très bonnes choses dans ce Secret Empire et que certains épisodes sont de belles réussites, le point d’orgue étant, selon moi, la mort de la Veuve Noire et l’affrontement entre Spider-Man et Captain America.

- Les dessins d’Andrea Sorrentino, tout simplement sublimes. Il faut dire que l’artiste italien fait preuve, une nouvelle fois, de son immense talent dans cet event.

- Pour ce qui est des autres dessinateurs œuvrant dans cet event, Daniel Acuña et Steve McNiven livrent une prestation plus que correcte.

Points Négatifs :

- Un final complètement raté ! Non seulement, cette idée de deux versions de Cap qui s’affrontent, c’est un peu tirer par les cheveux, mais en plus, tout cela est expédié a la va-vite et l’affrontement final que l’on attendait comme étant dantesque tient plus de la bouillie incompréhensible qu’autre chose. A croire que Nick Spencer était pressé d’en finir après s’être attardé sur des points de détails tout au long des épisodes précédents.

- Mais au fait, quid du sort des deux Steve Rogers ?

- Une intrigue en dents de scie et où on alterne entre certains passages franchement excellents et d’autres qui le sont nettement moins.

- Si Andrea Sorrentino, Daniel Acuña et Steve McNiven livrent une prestation égale a ce qu’ils nous ont habitués dans cet event, pour ce qui est des autres dessinateurs, on alterne entre le franchement moyen et le bof. Bref, un event qui souffre de l’inconstance de ses artistes, beaucoup trop nombreux.

- Le peu de cas fait des X-Men, une fois de plus, qui brillent par leur quasi-absence. D’un autre coté, les Inhumains – oui, ceux que Marvel souhaitent tellement maitre en avant – sont encore plus mal lotis…

- Trop de protagonistes, surtout quand on se dit qu’ils ne sont pas très nombreux, les quelques personnages a vraiment sortir du lot et a avoir de l’importance dans l’histoire.

- Si vous ne connaissez pas sur le bout des doigts la période récente de chez Marvel – ce qui est mon cas – vous risquez de vous y perdre même si ce n’est pas insurmontable.

Ma note : 7/10