MONSTRESS
– ERREUR FATALE
Il
y a des années, une terrible guerre eut lieu entre les Humains et les
Arcaniques, des hybrides entre hommes et animaux. Maika Demi-Loup – accompagnée
dans la quête de son passé par Kippa et Ren – qui cherche à en savoir davantage
au sujet de sa mère, Moriko, et qui porte en elle un dieu des temps anciens, a
dû faire face à de terribles menaces tout au long de son voyage. Après avoir
passé le plus clair de sa jeune existence à apprendre à se battre, il va maintenant
lui falloir se faire des amis si elle compte s’en sortir !
Monstress – Erreur Fatale
Scénario : Marjorie Liu
Dessins
: Sana Takeda
Encrage : Sana Takeda
Couleurs : Sana Takeda
Couverture : Sana Takeda
Genre : Heroic-Fantasy
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Monstress – Haven
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 11
septembre 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 28 novembre 2018
Nombre
de pages : 145
Liste
des épisodes
Monstress 13-18
Mon
avis : Cela fait maintenant deux ans,
sensiblement, que je suis avec un certain plaisir Monstress,
œuvre du duo composé de Marjorie Liu pour le scénario et de Sana Takeda pour
les dessins. Comics multi-primé outre-Atlantique, celui-ci est, sans nul doute,
le plus bel exemple que lorsque la bande dessinée nord-américaine croise celle
du Pays du Soleil Levant, le résultat, plutôt que d’être artificiel, peu
accoucher du meilleur. Certes, il faut savoir relativiser la chose : Monstress n’est pas un chef d’œuvre,
prétendre une telle chose serait faire preuve d’exagération. Cependant, pour
son mélange des genres, son univers attirant et ses protagonistes, c’est
toujours un véritable régal que de se replonger, lorsque parait un nouveau
tome, dans ce comics décidément pas comme les autres. Justement, ceci étant
dit, quid, donc, de ce troisième tome des aventures de Maika Demi Loup et de
ses compagnons ? Eh bien, une fois de plus, et sans surprises, l’on
retrouve avec plaisir l’univers de Marjorie Liu, ce monde plus ou moins
asiatique de fantasy où vivent des humains, des Arcaniques, des anciens, des
dieux plus ou moins oubliés et des chats – oui, nos amis félins occupent une
place importante dans l’histoire. L’intrigue entraine nos héros dans une
nouvelle citée ce qui permet au lecteur de faire de nouvelles découvertes, de
faire la connaissance avec de nouveaux protagonistes mais aussi, et surtout, de
retrouver avec plaisir certains personnages perdus de vus depuis le premier
tome. Certes, l’effet de surprise est passé depuis longtemps et a l’émerveillement
des débuts a prit place un certain conformisme, ce qui n’est pas un énorme
défaut en soit vu que l’histoire fonctionne toujours aussi bien : surtout
que, si l’on a droit a quelques révélations, bien des mystères subsistent.
Ajoutons à cela les dessins de Sana Takeda qui raviront principalement les
amateurs de mangas et qui, au passage, livre quelques pages magnifiques et l’on
obtient, au final, un troisième tome qui, sans être grandiose, n’en confirme
pas moins tout le bien que l’on pouvait
penser de Monstress depuis ses débuts,
c’est-à-dire, que nous avons là une série fort sympathique !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de découvrir un univers et des personnages qui nous sont désormais
familiers, une intrigue qui n’est peut-être pas la plus époustouflante qui soit
mais qui n’en reste pas moins toujours aussi plaisante, surtout pour les fans
de la première heure.
-
Une nouvelle cité, d’anciennes têtes refont leur apparition, quelques nouveaux
protagonistes hauts en couleurs, quelques révélations, de nouvelles énigmes,
des drames… bref, on ne s’ennui pas une seule seconde dans ce troisième tome de
Monstress !
-
Toujours ce mélange des genres réussis entre comics et mangas.
-
Les dessins de Sana Takeda, ouvertement mangas de par le style de l’artiste,
mais qui n’en restent pas moins plaisants, particulièrement sur certaines planches
où la jeune femme excelle sur les costumes des protagonistes mais aussi les
fameuses divinités.
-
Une nouvelle couverture fort plaisante.
Points
Négatifs :
-
Le principal soucis, que j’avais déjà noté dans les deux premiers albums, est
le style manga de Sana Takeda qui fait que celle-ci est capable de nous livrer
des planches tout bonnement exceptionnelles et d’autres qui le sont nettement
moins, surtout pour ce qui est décors, parfois vides, et des affrontements, un
poil trop brouillons. Mais bon, ce sont surtout les allergiques aux mangas qui
remarqueront le plus ces détails.
-
Un affrontement final auquel, par moments, on ne comprend pas grand-chose, tout
cela étant trop brouillon, malheureusement.
Ma
note : 7,5/10
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