ON
THE BEACH
Neil
Young
1
- Walk On (Neil Young) 2:40
2
- See the Sky about to Rain (Neil Young) 5:03
3
- Revolution Blues (Neil Young) 4:02
4
- For the Turnstiles (Neil Young) 3:13
5
- Vampire Blues (Neil Young) 4:11
6
- On the Beach (Neil Young) 6:59
7
- Motion Pictures (For Carrie) (Neil Young) 4:20
8
- Ambulance Blues (Neil Young) 8:57
On the Beach
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 16 juillet 1974
Enregistré : 30
novembre 1973 – 07 avril 1974
Durée : 39:40
Genre
: Rock,
Blues Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs, Mark Harman et Al Schmitt
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : guitare,
harmonica, piano, banjo, vibraphone et chant
Ralph
Molina : batterie,
tambour, voix (1-5-6-7-8)
Billy
Talbot : basse (1)
Ben
Keith : guitare,
piano, orgue, dobro, tambour
Tim
Drummond : basse,
percussions (2-5-6)
Levon
Helm : batterie (2-3)
Joe
Yankee : harpe,
tambourin électrique (2-8)
David
Crosby : guitare (3)
Rick
Danko : basse (3)
George
Whitsell : guitare (5)
Graham
Nash : piano (6)
Rusty
Kershaw : guitare slide
(7), violon (8)
Mon
avis : Après American
Stars 'n Bars, dont je vous ai proposé la critique en novembre dernier,
je poursuis ma découverte des albums de Neil Young que je ne connaissais avec,
ici, un opus d’un tout autre acabit, un certain On the Beach. En effet, si le premier cité possédait, depuis sa
sortie, son lot de mauvaises critiques et que, du coup, ce ne fut pas vraiment
une surprise pour ma part en constatant que celles-ci étaient justifiées, avec On the Beach, c’était un peu le
contraire puisque cet album est considéré, depuis sa parution en 1974 – année faste
– comme étant l’un des tous meilleurs de la très longue discographie du Loner,
rien que ça ! Mais, au fait, pourquoi, alors que je suis un grand fan de
Neil Young depuis des lustres, je n’avais jamais eu l’occasion de m’atteler a l’écoute
de ce petit bijou ? Eh bien, tout simplement pour la simple et bonne
raison que, pendant des années, de manière incompréhensible, On the Beach n’existait pas en CD, du
coup, ce ne fut qu’assez récemment que je me le suis procurer, curieux de
savoir si, oui ou non, toutes les louanges que j’avais entendu a son sujet
étaient justifiées. Vous imaginez qu’avant ma première écoute, j’étais un peu
fébrile, ayant presque un peu peur de ne pas apprécier ce que de nombreux fans
du Loner considéraient comme étant un de ses chefs d’œuvres, mais je vous
rassure tout de suite : oui, mille fois oui, On the Beach ne m’a pas déçu le moins du monde, bien au contraire,
et oui, cet album est un putain de bon disque ! Faisant partie de la
fameuse trilogie torturée du sieur Neil – qui débuta par le live Time Fades Away que je ne possède pas et
qui s’acheva par l’extraordinaire et sombre Tonight's
the Night – On the Beach est
un opus déroutant pour les fans de Harvest
mais grandiose pour les autres. Moins sombre, en apparence, que Tonight’s the Night, il ne nous en
montre pas moins un Neil Young incisif, sans la moindre concession sur le
mouvement hippie, le lobby pétrolier (oui), la célébrité et qui nous parle de
sa séparation avec la mère de son enfant, de Charles Manson – l’excellent
Revolution Blues – et, en règle générale, de sa solitude et de son désespoir…
Bref, on ne rigole pas avec On the Beach
et, justement, c’est ce qui fait la grande force de cet album, un opus sombre,
mélancolique, qui touchera ceux et celles qui, un jour, sont tombé plus bas que
terre et qui savent parfaitement que la vie est bien plus dure que toutes ces
paillettes du star-system dont on nous rabâche tout le temps les oreilles…
Points
Positifs :
- Un
album sombre, mélancolique, nostalgique, sans concessions et qui touche l’âme
de celui qui l’écoute, surtout si ce dernier à, lui-même, connu des passages a
vides au cours de sa vie. Bref, On the
Beach est un album spécial, je ne le nie pas, mais c’est aussi la marque
des très grands !
-
Le monumental On the Beach – la chanson,
pas l’album – l’inquiétant Revolution
Blues, le cynique Walk On, le
très bon For the Turnstiles et la
magnifique conclusion qu’est Ambulance
Blues, cet opus regorge de titres majeurs, mais le reste n’est pas en
reste, loin de là !
-
Non seulement Neil Young est au top de sa forme, musicalement parlant, mais le
bougre a sut fort bien s’entourer pour cet album : entre une partie du
Crazy Horse, la partie rythmique du Band et même David Crosby et Graham Nash,
il y a de quoi faire !
-
Une pochette franchement singulière mais oh combien réussie.
Points
Négatifs :
-
Un album à ne pas écouter si vous avez des tendances suicidaires…
-
Comment se fait-il que cet opus n’ait pas existé en CD pendant tant d’années ?!
Qu’est ce que j’aurais aimé le découvrir à 20 ans !
Ma
note : 9/10
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