CONAN
LE CIMMÉRIEN – LA FILLE DU GÉANT DU GEL
Dans
le Nordheim, la lutte entre les hommes n'a jamais de fin. Depuis la nuit des
temps, les barbares Aesirs ne cessent de se battre contre les rouquins Vanirs.
Cette fois, il semble bien que la lutte touche à sa fin. Les Aesirs, dirigés
par Gorm, ont capturé un de leurs ennemis et les nouvelles sont mauvaises. Il
semblerait que l'infâme Heimdul ait planifié minutieusement leur élimination.
Il a envoyé en sacrifice quelques uns de leurs guerriers pour détourner
l'attention de Gorm. Pendant ce temps, Heimdul et le gros de ses troupes
attaquent le camp des Aesirs. Gorm est furieux de s'être fait attraper comme un
enfant. Lui et ses soldats se hâtent de rentrer au camp. La défaite est
d'autant plus cruelle que Gorm rêve d'être vue et admirée par la fille du Géant
du Gel. Cette belle déesse se repaît des combats du Nordheim et choisit
régulièrement un champion. Elle l'emmène ensuite dans d'autres contrées pour
voir son père dans l'Odroerir. Heimdul va non seulement exterminer les Aesirs,
mais il risque de devenir le nouvel élu de la déesse. Le combat fait en effet
rage dans le camp et les Vanirs font couler le sang. La fille du Géant du Gel
contemple le spectacle et se réjouit de l'issue finale. Elle sait que son nouveau
champion sera Heimdul, un vaillant guerrier doublé d'un fin stratège. Pourtant,
elle ressent quelque chose d'inhabituel. Un sombre soldat Aesir se bat avec
l'énergie d'un démon et son cœur bat plus fort que tous les hommes qu'elle a
déjà rencontrés. Qui est ce furieux guerrier qui pourfend sans sourciller ses
ennemis de sa lourde hache ? À lui seul, il sème le doute et la mort dans les
rangs des Vanirs. La déesse le regarde attentivement en essayant de savoir de
qui il s'agit...
Conan le Cimmérien – La Fille du Géant du Gel
Scénario
: Robin Recht
Dessins
: Robin
Recht
Couleurs : Robin
Recht
Couverture : Robin
Recht
Editeur
: Glénat
Genre : Heroic
Fantasy
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 12
décembre 2018
Nombre
de pages : 70
Mon
avis : Indéniablement,
Conan est l’une des figures les plus
marquantes de l’Heroic Fantasy du vingtième siècle et si, du vivant de son
auteur, Robert E. Howard, notre barbare n’était connu que d’une petite poignée
de lecteurs – comme ce fut le cas pour un certain HP Lovecraft – force est de
constater que, depuis, affirmer qu’il est célèbre dans le monde entier est tout
sauf une exagération. Bien évidement, pour cela, il fallut les romans qui
touchèrent le public bien après la mort d’Howard, maintes adaptations en bande
dessinée et, forcément, le cultissime long métrage de John Milius, en 1982,
avec, dans le rôle de notre barbare préféré, un certain Arnold Schwarzenegger.
Quoi qu’il en soit, si, depuis ce film – principalement – Conan le Barbare est devenu une des figures de l’Heroic Fantasy les
plus connues, curieusement, depuis que ce blog existe, je n’avais jamais eu
l’occasion de vous en parler : non seulement je n’ai jamais eu l’occasion
de lire les romans d’Howard mais en plus, pour ce qui est des bande dessinées,
a moins de me tromper, c’est aussi le cas. Du coup, avec La Fille du Géant de Gel, adaptation de l’une des toutes premières
nouvelles de Conan, c’est une
première sur Le Journal de Feanor,
une sacrée première même, vu le résultat… Car oui, autant, jusque là, je
n’avais absolument pas été intéressé par cette série proposée par les éditions Glénat – un album, un artiste, une
histoire de notre barbare – dans le cas présent, dès que j’en ai entendu parler
pour la toute première fois, l’évidence me sauta aux yeux : non, je ne
pouvais pas passer à coté de cette énième adaptation d’une aventure de Conan en BD, et, sincèrement, je ne l’ai
nullement regretté, bien au contraire ! Il faut dire que rien qu’en lisant
la préface du génialissime Michael Moorcock, qui ne tarit pas d’éloges sur
cette BD, on se dit que l’on va avoir a faire a une œuvre marquante et, si la
couverture, sublime, annonçait la couleur, le contenu, lui, dépasse nos
espérances tant le travail artistique du sieur Robin Recht est
superbe. Nous proposant un Conan plus barbare que jamais, d’une violence inouïe
et qui n’a qu’un seul but dans ce récit, culbuter violement Atali, la fameuse
fille du géant – ce qui peut se comprendre vu qu’elle passe l’intégralité du
récit à se balader a poil et en le provoquant – Robin Recht nous offre ce qu’il
faut bel et bien appeler comme étant une belle réussite ! Violent,
sanglant, avec un érotisme qui transparait à chaque page, La Fille du Géant du Gel est une BD qui ravira les fans de Conan mais aussi les autres ;
certes, ces derniers pourront trouver le synopsis un peu primaire, cependant,
s’ils souhaitent découvrir un Conan crédible, c’est-à-dire, barbare comme
jamais, c’est cet album qu’il fait lire, indéniablement une des plus belles
surprises de ces dernières semaines…
Points
Positifs :
- Une
adaptation tout simplement exceptionnelle de ce qui est l’une des toutes
premières nouvelles de Conan. Plus barbare que jamais, d’une violence inouïe et
avec un coté bestial non dissimulé – puisque notre Cimmérien ne souhaite qu’une
chose, culbuter la belle Atali – cette Fille
du Géant du Gel est une BD que tout amateur d’Heroic Fantasy se doit de
posséder !
-
Les dessins de Robin Recht, tout bonnement exceptionnels, qui retranscrivent
formidablement bien toute la violence de ces âges obscurs et violents.
-
Atali, la sensuelle fille du géant qui fait perdre la tête, depuis des
centaines d’années, a tous les hommes de la région mais aussi a notre brave
Conan. Certes, cela peut se comprendre mais le personnage, doté d’un érotisme
certain, est un poil plus subtil qu’on pourrait le penser de prime abord,
surtout au vu de la fin.
-
La couverture, tout bonnement sublime !
-
Pour cette première édition, les divers bonus qui agrémentent cette BD.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut reconnaitre que, scénaristiquement, ce n’est pas non plus un truc
exceptionnel et que la trame, dans les grandes lignes, reste assez simpliste.
-
Une œuvre avant toute chose destinée aux fans de Conan ou/et d’Heroic Fantasy en général.
Ma
note : 8/10
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