mardi 5 février 2019

COMPLAINTE DES LANDES PERDUES – BLACKMORE


COMPLAINTE DES LANDES PERDUES – BLACKMORE

Blackmore comprend la menace représentée par Sioban et tente de la supprimer avec l'aide de la magie noire. A la première tentative, Sioban est sauvée par Seamus, le guerrier du pardon. A la seconde, c'est le réveil de la complainte des landes perdues qui abattra son assaillant et la conduira à la tête d'une armée de revenants qui se préparent à attaquer Beldam par la terre, tandis que les guerriers du pardon conduits par Seamus et soutenus par les habitants d'Eruyn Dulea attaquent par la mer. La légendaire bataille de Nyr Lynch était sur le point de se rejouer, avec une lancinante question en toile de fond : la mal est-il au cœur de l'amour ?


Complainte des Landes Perdues – Blackmore
Scénario : Jean Dufaux
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Graza
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Dargaud
Genre : Fantasy
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 10 janvier 1994
Nombre de pages : 62

Mon avis : Comme je n’avais absolument pas été conquis par le premier volet de la saga fantastique des sieurs Dufaux et Rosinski, Complainte des Landes Perdues, je n’ai guère attendu pour me lancer dans la suite. Masochisme de ma part ? En fait, pas vraiment car si, effectivement, le premier tome de cette saga pourtant, plutôt louée par la critique et les lecteurs, m’avait franchement déçu, j’avais souhaité lui laisser une chance, voir, le plus rapidement possible, si dès le second volet, qualitativement, le niveau serait autre. Or, à mon grand regret – et, quelque part, à ma grande stupéfaction – ce ne fut pas le cas… Je sais qu’en disant cela, les fans les plus ultras de la saga risquent de me tomber dessus, mais bon, a un moment donné, que voulez vous que leur dise ? Que je n’accroche absolument pas a cette saga fantastique qui sent tellement le déjà vu que l’on dirait presque un copié/collé de tout un tas d’autres œuvres du même genre ?! Que je n’ai aucune empathie pour les protagonistes, que les dialogues sont trop convenus pour être honnêtes et que, scénaristiquement parlant, on ne peut pas vraiment dire que cela soit le top… Pourtant, j’y croyais cette fois ci : ainsi, le premier tiers de cet album laissait présager de fort bonnes choses pour la suite, un développement certain de l’intrigue… et puis, catastrophe, Jean Dufaux, après avoir mis en place son histoire sur, grosso modo, un tome et demi, conclu celle-ci en quelques pages et, sans que l’on s’y attende, ne voilà-t-il pas que le grand méchant passe de vie à trépas et que la jeune héroïne – Sioban – est donc couronnée reine. Mouais, mouais, mouais… un bof magistral et, sincèrement, si ce n’était les dessins de Grzegorz Rosinski, sur lesquels il n’y a strictement rien à redire, j’aurais eu bien du mal à trouver un quelconque point positif vis-à-vis d’une œuvre considérée par beaucoup comme étant un classique du genre et qui, pour ma part, est fort inintéressante…


Points Positifs :
- Comme je l’avais déjà souligner lors de ma critique du premier volet, pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, le sieur Rosinski étant tout simplement au sommet de son art, ce qui, je n’en doute pas, ravira les fans de Thorgal !
- Le premier tiers de ce second volet est assez bon et promettait beaucoup.
- Dommage car il y a tout de même quelques bonnes idées, je ne peux pas le nier…
- Les fans absolus du fantastique a la française et de la BD de l’époque seront probablement plus enclins a voir les points positifs de cette œuvre.

Points Négatifs :
- Pour ce qui est de l’originalité, comme je l’avais déjà dit, on repassera. Il faut dire que, dans le cas de la Complainte des Landes Perdues, on a l’impression, au fil des pages, d’avoir déjà vu tout cela un nombre incalculable de fois, le plus souvent, en mieux – c’est aussi cela le problème.
- C’est quoi ce scénario expédié aussi rapidement, cette fin qui tient en quelques pages, ce grand méchant qui possédait un charisme indéniable et qui se fait buter, ridiculement, par une quelconque pucelle qui, tout héroïne qu’elle est, n’est pas une guerrière accomplie ? Bref, on a l’impression que Jean Dufaux à oublier, en court de route, une bonne partie de son scénario ?!
- Sympa le pote de l’héroïne : il meurt et on a presque l’impression que tout le monde s’en fout. D’un autre coté, moi aussi, alors, peut-être est-ce normal ?
- Si je n’arrive absolument pas à accrocher avec cette œuvre, alors que je suis un habitué du genre et que j’ai la quarantaine, comment réagira un adolescent, de nos jours, devant cette Complainte des Landes Perdues ?

Ma note : 5,5/10

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