THE
MEYEROWITZ STORIES
Après
s'être séparé de son épouse, Danny Meyerowitz, au chômage, emménage avec son
père Harold, professeur d'art et sculpteur à la retraite au Bard College, et sa
troisième épouse, Maureen, une alcoolique agréable mais brumeuse. Danny a une
sœur plus jeune, Jean, et ils ont un demi-frère plus jeune, Matthew. Danny est
proche de sa fille Eliza, qui commence ses études à Barden tant qu'étudiant en
cinéma. Une partie du travail de Harold a été sélectionnée dans le cadre d'une
exposition collective à Bard, mais Harold refuse de faire partie d'une
exposition collective.
The Meyerowitz Stories
Réalisation : Noah
Baumbach
Scénario : Noah
Baumbach
Musique : Randy
Newman
Production : Gilded
Halfwing, Netflix
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : The Meyerowitz Stories
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 13 octobre 2017
Durée : 110
mn
Casting
:
Adam
Sandler : Danny Meyerowitz
Ben
Stiller : Matthew Meyerowitz
Dustin
Hoffman : Harold Meyerowitz, le
patriarche
Emma
Thompson : Maureen,
nouvelle épouse d'Harold
Grace
van Patten : Eliza, la
fille de Danny
Candice
Bergen : Julia, la troisième femme
d'Harold et mère de Matthew
Elizabeth
Marvel : Jean Meyerowitz
Rebecca
Miller : Loretta Shapiro
Judd
Hirsch : L.J. Shapiro
Adam
Driver : Randy
Sigourney
Weaver : Elle-même
Danny
Flaherty : Marcus
Gayle
Rankin : Pam
Mon
avis : Le hasard fait souvent bien les
choses et, dans le cas présent, si, a priori, les points communs entre The Meyerowitz Stories, le film dont je
vous propose la critique ici, et El Autor,
dont je vous ai parlé tout à l’heure, ne sont pas évidents, a bien y chercher,
ils existent tout de même, ne serais-ce que par leur genre, c’est-à-dire, le
coté comédie dramatique. Bien évidement, je pousse le bouchon un peu loin, pour
ne pas dire beaucoup, mais bon, a
priori, ces deux longs métrages sont censés, malgré la gravité de leur propos,
nous faire rire, or, autant le film espagnol parvient a son but, autant on ne
peut pas vraiment dire que cela soit le cas avec son homologue américain.
Pourtant, a la base, nous avions une belle petite flopée d’acteurs – Dustin Hoffman,
Ben Stiller, Emma Thomson, Adam Sandler et même, pour les fans de Homeland,
Elisabeth Marvel, la présidente Keane des deux dernières saisons – un postulat plutôt
intéressant, a défaut d’être original – un père artiste et qui a toujours
délaissé ses enfants, le coté dysfonctionnel de la famille – et, effectivement,
quelques scènes, on ne peut pas le nier, assez amusantes. Pourtant, assez
rapidement, l’intrigue, au lieue de décollée, se contente de surnagée à la
surface, de poursuivre tranquillement son petit bonhomme de chemins, alternants
entre les protagonistes, mettant en avant un d’entre eux au détriment d’un
autre, sans que cela marque véritablement les esprits tant, au bout d’un
moment, ne survienne un certain ennuie, pour ne pas dire, une envie de dormir
devant un manque de plus en plus flagrant d’intérêt pour la chose. Cela est plutôt
dommage car il y avait effectivement quelques bonnes idées au départ et que,
ici et là, une ou deux scènes relèvent le niveau, mais bon, a un moment donné,
quand on ne sait même plus où l’histoire nous amène si ce n’est nulle part,
quand on ne cesse de bailler et que l’on n’attend plus qu’une chose, c’est-à-dire,
la fin, c’est qu’il y a un problème pour le moins flagrant. Alors, comme je le
soulignais dans ma critique de El Autor,
il est clair que le cinéma nord américain dispose de davantage de moyens, mais
sincèrement, The Meyerowitz Stories
est l’exemple parfait que, parfois, il vaut mieux se taper un sympathique film
espagnol plutôt qu’un truc assez prétentieux et pas drôle pour un sou !
Points
Positifs :
-
Le casting, lui, est plutôt bon : Dustin Hoffman, Ben Stiller, Emma
Thomson, Adam Sandler, Elisabeth Marvel, Adam Driver. Un sympathique mélange
entre anciennes et nouvelles stars d’Hollywood.
-
Un postulat de départ loin d’être mauvais et prometteur : un père artiste,
une famille complètement dysfonctionnelle, des enfants devenus adultes et qui,
après avoir souffert de l’absence du père, cherchent son amour. Mouais,
pourquoi pas ?!
-
Quelques scènes, ici et là, sont assez drôles.
Points
Négatifs :
-
La singulière impression que l’histoire ne décolle jamais, que les scénaristes
n’ont jamais sut où ils souhaitaient aller, qu’ils se sont contentés de narrer
quelques scènes de la vie de cette famille, sans véritable but…
-
Forcément, au bout d’un moment, il devient difficile de ne pas s’ennuyer, surtout
que certaines scènes sont un véritable remède contre les insomnies ; ça
parle, ça parle, souvent pour ne rien dire…
-
Pour une comédie, si on rigole un peu, cela reste de manière épisodique.
-
L’impression finale d’avoir vu un truc un peu pompeux, prétentieux.
Ma
note : 5/10
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