HOSTAGES
– SAISON 1
Brillante
chirurgienne israélienne, Yael doit opérer le Premier ministre, Shmuel Raskin,
d'une simple ablation de la vésicule biliaire. Mais, à la veille de
l'opération, quatre hommes cagoulés font irruption dans la chez elle et posent
à Yael un ultimatum : soit elle tue le Premier ministre en suivant à la lettre
les instructions du commando, soit toute sa famille sera exécutée. Yael,
cherche un moyen de sauver sa famille et son patient...
Hostages – Saison 1
Réalisation
: Omri Givon, Rotem Shamir
Scénario
: Omri Givon, Rotem Shamir
Musique : Alon
Cohen
Production : Channel
10
Genre : Triller,
Drame
Titre
en vo : Bnei Aruba – Season 1
Pays
d’origine : Israël
Chaîne
d’origine : Channel 10
Diffusion
d’origine : 13 octobre 2013 – 18 décembre 2013
Langue
d'origine : hébreu
Nombre
d’épisodes : 10 x 43 minutes
Casting :
Ayelet
Zurer : Dr Yael Danon
Jonah
Lotan : Adam Rubin
Micha
Celektar : Eyal Danon
Dar
Zuzovsky : Noa Danon
Yoav
Rotman : Asaf Danon
Mickey
Leon : Alex
Tomer
Kapon : Guy
Hilla
Vidor : Ella
Nevo
Kimchi : Giyora Avni
Ido
Bartal : Yonatan
Shmil
Ben Ari : Shmuel Netzer, le Premier
Ministre
Mon
avis : Dans la lignée de False Flag
ou, surtout, de Hatufim,
cette première saison de Hostages
nous démontre, une fois de plus, a quel point les israéliens excellent, eux
aussi, dans la création de séries de qualité. Alors certes, a bien y regarder,
toutes ces œuvres ont pas mal de points communs et l’on ne peut que constater
que le genre est toujours plus ou moins le même, c’est-à-dire, l’espionnage, l’action,
etc. Cependant, malgré ce fait qui est peut-être en rapport avec le gène du
pays en lui-même, comment ne pas reconnaitre que nos amis israéliens, malgré
des moyens bien moins importants que ceux des américains – ce qui est
probablement une force et apporte cette touche réaliste qui manque aux séries d’outre-Atlantique
– possèdent un savoir faire indéniable qui n’est pas à négliger ?! Alors
bien entendu, dans le cas de Hostages,
il est difficile de ne pas reconnaitre que cette série soit inférieure à False Flag et surtout a Hatufim – mais celle-ci est tout
bonnement hors-concours ! La faute a quelques incohérences qui gâchent un
peu l’impression finale que l’on a de cette première saison, incohérences bien
réelles mais qui, malgré tout, n’empêchent pas que cette série soit tout de
même suffisamment bonne pour se démarquer de la concurrence : pour son
postulat de départ, bien sur, pour son idée oh combien diabolique où une chirurgienne
doit assassiner le Premier Ministre sur une table d’opération afin de sauver sa
famille prise en otage, pour ses nombreux coups de théâtre qui parsèment ses
dix épisodes mais aussi, pour ce final oh combien surprennent même si
prévisible par certains cotés… Bref, sans révolutionner le genre et malgré
quelques défauts – après tout, je trouve que l’héroïne dispose d’un peu trop de
liberté par moments et que cette opération si bien préparée par un peu en
cacahouète assez rapidement – cette première saison de Hostages n’en reste pas moins suffisamment réussie pour plaire aux
amateurs du genre, amateurs qui, pour la petite histoire, pourront toujours se
jeter sur la seconde saison car oui, il y a une suite qui nous permettra d’en
apprendre davantage sur le sort d’Adam Rubin et de ses complices…
Points
Positifs :
-
Un postulat de départ assez réussie ou, prise en otages avec sa famille et
devant la menace qui pèse sur la vie de ces derniers, une chirurgienne se voit
contrainte de devoir assassiner le Premier Ministre sur sa table d’opération.
Va-t-elle obéir ou pas ? Là est la grande question de cette série, ou, du
moins, l’une des plus importantes.
-
La confirmation, une fois de plus, que les israéliens sont diablement doués
pour nous pondre des séries qui certes, sont souvent des thrillers et où les
mêmes thématiques reviennent de façon récurrentes mais qui n’en restent pas
moins des réussites.
-
Coté acteurs, il y quelques têtes d’affiches comme Ayelet Zurer, Jonah Lotan ou
Hilla Vidor, d’autres moins connus, mais, dans l’ensemble, ils sont tous plutôt
voir très bons dans leur rôles respectifs.
-
La touche réaliste que l’on retrouve a chaque fois dans les séries israéliennes,
ce qui n’est pas forcément le cas dans les séries US.
Points
Négatifs :
-
Quelques incohérences dans le comportement de certains protagonistes par
moments, ce qui gâche un peu trop l’impression finale que l’on peut avoir de
cette série.
-
Hum, non seulement je trouve que l’héroïne dispose d’un peu trop de liberté
lors de certaines occasions mais les preneurs d’otages qui semblaient maitriser
leur sujet sur le bout des doigts perdent un peu trop rapidement pied alors que
tout semblait parfaitement contrôler…
-
Le remplacement de corps à la morgue m’a laissé légèrement dubitatif.
Ma
note : 7,5/10
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