ASSASSIN'S
CREED ODYSSEY
Layla
Hassan retrouve la Lance de Leonidas et en extrait deux ADN, ceux d'Alexios et
Kassandra. Après avoir extrait la mémoire d'un des deux, elle commence à
l'explorer dans l'Animus pour retrouver le Bâton d'Hermès, un des Fragments
d'Eden. L'individu dont l'ADN est exploré est un Misthios né et élevé à Sparte
par ses parents Nikolaos et Myrrine. Le Misthios a hérité de la lance de
Léonidas, dont il est un des descendants. Mais un jour, une prophétie de
l'Oracle de Sparte force Nikolaos à sacrifier son plus jeune enfant ; en
voulant le sauver, le Misthios pousse accidentellement le soldat qui tenait sa
sœur (ou frère) au bord du vide. Afin de racheter cet acte le roi força
Nikolaos à pousser également le jeune Misthios du haut de la montagne. Celui-ci
s’en sortira et fuira Sparte pour trouver refuge à Kephallonia, où il grandit,
recueilli par Markos, un escroc qu'il protège et dont l’éducation fera du
protagoniste un mercenaire. Alors que la guerre du Péloponnèse éclate, le Misthios
est approché par Elpenor, un homme intrigant qui l'engage pour tuer le Loup de
Sparte, un général de l'armée spartiate…
Assassin's Creed Odyssey
Éditeur
: Ubisoft
Développeur
: Ubisoft
Québec
Concepteur
: Jonathan
Dumont, Scott Philips
Date
de sortie : 05 octobre 2018
Pays
d’origine : Canada
Genre
: Action,
Aventure, RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Indéniablement, Assassin’s Creed est une des sagas les
plus importantes du petit monde des jeux vidéos, ce, depuis la parution du tout
premier volet, sur PS3, en 2007.
Ainsi, au fil des ans et des consoles qui se sont succédées, moult épisodes ont
vu le jour, certains pouvant être, tout simplement, qualifier de chef d’œuvres comme
un certain Assassin’s
Creed 2, volet qui se déroulait en pleine renaissance, dans la Florence
des Médicis. Le souci, avec cette saga – et comme c’est souvent le cas avec les
franchises à succès – c’est que, au bout d’un moment, Ubisoft eu le plus grand mal à se renouveler et que, après quelques
volets franchement moyens, la sorti de Assassin’s
Creed Syndicate, sur PS4 – accessoirement,
mon premier jeu sur cette console – eut beaucoup de mal à satisfaire pleinement
les fans, ces derniers étant lassés d’une franchise qui, a force de ne pas se renouveler,
perdait tout son intérêt. Puis, suite a une pose, les petits gars de chez Ubisoft décidèrent de se tirer les
doigts de leurs fondements et, en s’inspirant grandement de The
Witcher 3, qu’il est inutile de présenter, en 2017, nous pondirent un
certain Origins qui, en conservant la
thématique de la saga, lorgnait carrément du coté du RPG et nous plongeait dans
l’Egypte antique… Un succès pour le moins mérité de la part de la critique et,
un an plus tard, comme il fallait s’y attendre, un nouveau volet fut au rendez
vous, ce fameux Odyssey qui nous préoccupe
aujourd’hui, un soft qui, cette fois ci, nous entraine du coté de la Grèce
antique et, plus précisément, en pleine Guerre du Péloponnèse, sans nul doute
un des conflits les plus importants de l’antiquité… Alors, Assassin’s Creed Odyssey fut-il à la hauteur de nos espérances ?
Est-ce que nous avons affaire à un grand jeu ? Eh ben, oui et… non !
Bon, déjà, regardons les points positifs qui, par ailleurs, sont nombreux :
ayant fait l’impasse sur Origins, ce
fut par le biais de Odyssey que j’ai
découvert cette nouvelle mouture de la saga Assassin’s
Creed et, ma foi, ce coté RPG, omniprésent désormais, est plutôt une très
bonne chose à mes yeux. Ensuite, il y ce fameux monde ouvert, la Grèce antique,
tout bonnement, qui s’avère être d’une taille que l’on peut qualifier de
monumentale ; sincèrement, je pense ne pas me tromper en affirmant que Odyssey est le jeu qui possède la carte
la plus grande auquel j’ai eu l’occasion de jouer et que parcourir les diverses
contrées, citées, iles, montagnes de la Grèce antique est un pur régal, surtout
que, autre très bonne nouvelle, la reconstitution de celle-ci est tout
simplement magnifique et que, par moments, on s’y croirait – personnellement,
ça m’a fait bizarre d’explorer les ruines de Knossos alors que, en juillet
dernier, j’y était pour de vrai ! Bien entendu, graphiquement, le jeu est
superbe et s’il subsiste quelques petits bugs, ici et là, force est de
constater que ceux-ci sont peu nombreux et que, par exemple, nous sommes loin
de The Witcher 3, pourtant maitre
étalon du genre, bien plus bugée… Ajoutons à cela une quête principale qui, a
défaut d’être exceptionnelle, reste convenable et, ma foi, vous vous direz,
probablement, pour quelle raison je n’ai pas été totalement convaincu par cet Assassin’s Creed Odyssey ?! Eh
bien, comment dire… le coté RPG, c’est bien, mais en se tournant vers un
nouveau genre, Ubisoft en a pris les qualités
mais aussi les défauts : ainsi, prenons bon nombre de quêtes annexes qui
alternent entre les très bonnes – c’est un fait – et les franchement bof pour
ne pas dire les inutiles… trop nombreuses, beaucoup trop nombreuses, elles nous
font perdre pas mal de temps en court de route, au point même que, avant même
que l’on ait quitter l’île de Kephallonia, c’est-à-dire, le prélude de l’aventure,
une bonne vingtaine d’heures a put s’écouler, ce, sans que l’histoire
principale n’ai véritablement démarrée. Ensuite, il y a la taille même de la
carte : vaste, terriblement vaste, même à cheval, même en bateau, vous
allez en passer du temps à vous rendre d’un point A à un point B et si l’on
peut se dire que tout cela renforce l’immersion du joueur – bah oui, la Grèce,
c’est grand tout de même – bah, au bout d’un moment, tous ces allers retours
peuvent lasser, surtout que, en découvrant de nouvelles régions, un nouveau
village, un énième campement, on tombera fatalement sur de nouvelles missions
qui nous feront perdre de vu, encore plus, notre but principal. Ajoutons à cela
le coté répétitif de certaines de ces fameuses missions – attaquer un fort, au
bout d’un moment, cela lasse, surtout que c’est toujours la même chose – et le
fait que, quelque soit le camp que l’on favorise, cela n’a aucune incidence sur
la guerre en elle-même et vous comprendrez que, malgré ses qualités, pourtant
nombreuses, Odyssey ne peut pas être qualifié
comme étant un grand jeu. Cela est franchement dommage car, mieux structurer,
cet énième volet de Assassin’s Creed
aurait put flirter avec la perfection, mais quand on passe des semaines, des
mois, à errer dans les terres grecques, le plus souvent, sans que la mission
principale n’avance vraiment, c’est qu’il y a un souci, et, selon moi, pas un
petit… J’en serai tout de même venu à bout de cet Assassin’s Creed Odyssey après énormément de temps passer dessus,
cependant, même là, vers la fin, je me serais concentrer sur la quête
principale et celle du Culte de Kosmos, mettant complètement de coté tout le
reste, toutes ces dizaines de quêtes qui, de toute façons, ne m’auraient pas apporté
grand-chose de plus ; après tout, à un moment donné, il était temps d’en
finir et de passer à autre chose, surtout que, bien d’autres jeux m’attendaient…
Points
Positifs :
-
Un très bon jeu, indéniablement, qui possède pas mal de défauts, c’est un fait,
mais qui nous prouve, définitivement, qu’en se renouvelant et en lorgnant
allègrement du coté des RPG et, plus précisément, sur The Witcher, Assassin’s Creed
à regagner en intérêt.
- La
reconstitution de la Grèce antique est, tout bonnement, stupéfiante !
Chapeau-bas, selon moi, aux petits gars de chez Ubisoft car on s’y croirait et, ma foi, parcourir ces magnifiques
citées grecques, ces paysages magnifiques et variés, c’est un pur régal !
-
Une carte du monde gigantesque, peut-être la plus grande qu’il m’a été donné de
connaitre jusqu’à maintenant ! Oui, c’est une très bonne chose pour ceux
qui aiment l’exploration et passer des heures et des heures à crapahuter dans
les bois, les collines, avant de se rendre dans des citées qui, en taille, sont
elles aussi impressionnantes.
-
Graphiquement, ce soft est superbe et, qui plus est, les bugs sont rarissimes ;
pourtant, quand on voit la taille de la carte, il y avait de quoi se dire qu’il
y en aurait davantage, or, ce n’est pas le cas.
-
L’intrigue principale n’est certes pas la plus époustouflante qui soit, mais bon,
dans l’ensemble, elle reste convenable et satisfera les amateurs du genre.
-
La traque des très nombreux membres du Culte de Kosmos est destinée aux plus
obstinés d’entre nous.
-
Les amateurs d’Histoire seront ravis, comme c’est toujours le cas dans la saga,
de rencontrer des figures historiques au cours de l’aventure.
Points
Négatifs :
-
Que Assassin’s Creed soit devenu un
RPG, je pense que c’est une très bonne chose, le souci, c’est que, si les qualités
du genre sont au rendez vous, les défauts également, et, dans le cas présent,
force est de constater que ceux-ci ne sont pas anodins, comme, justement, cette
multitude de quêtes annexes – probablement des centaines – dont, la plupart, n’apportent
pas grand-chose a l’intrigue et ne servent qu’a vous faire perdre du temps,
allongeant, artificiellement, une durée de vie pourtant conséquente…
-
Une carte du monde gigantesque, peut-être la plus grande qu’il m’a été donné de
connaitre jusqu’à maintenant ! A priori, c’est une très bonne chose, le
souci, c’est que, assez rapidement, on se rend compte des distances,
monumentales et que, afin de remplir certaines missions ou, tout simplement,
avancer dans l’intrigue principale, il faut avancer, explorer, et que tout cela
est long, très long…
-
On perd très rapidement le fil de l’intrigue principale à force d’aller chasser
des cerfs, attaquer un fort ou aller aider un type qui passait par la…
-
Dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de monstres mythologiques dans ce jeu.
-
Même pas de générique de fin lorsque nous achevons la mission principale, je
pense que cela veut tout dire…
Ma
note : 8/10
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