dimanche 29 août 2021

POLTERGEIST


POLTERGEIST
 
Steven et Diane Freeling vivent une vie tranquille dans un lotissement pavillonnaire – appelé Cuesta Verde – d’une banlieue-dortoir californienne, où Steven est un brillant agent immobilier et Diane une femme au foyer. Ils ont trois enfants : Dana, Robbie et la cadette Carol-Anne. Carol-Anne se réveille une nuit et converse avec le téléviseur qui a commencé à transmettre à l'écran de la neige et des parasites une fois la programmation de la soirée terminée. La nuit suivante, alors que les Freeling dorment, Carol-Anne se fixe devant le téléviseur qui transmet à nouveau de la neige. Soudain, une apparition se dégage de l'écran de télévision et disparaît dans le mur, créant un violent tremblement de terre au sein de la maison, avant que Carol-Anne annonce : « Ils sont ici. »
 

Poltergeist
Réalisation : Tobe Hooper
Scénario : Steven Spielberg, Michael Grais, Mark Victor
Musique : Jerry Goldsmith
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, SLM Production Group
Genre : Epouvante, Horreur, Fantastique
Titre en vo : Poltergeist
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 04 juin 1982
Durée : 114 mn
 
Casting :
Craig T. Nelson : Steve Freeling
JoBeth Williams : Diane Freeling
Beatrice Straight : Dr. Lesh
Dominique Dunne : Dana Freeling
Oliver Robins : Robbie Freeling
Heather O'Rourke : Carol-Anne Freeling
Zelda Rubinstein : Tangina Barrons
Martin Casella : Dr. Marty Casey
Richard Lawson : Ryan
Michael McManus : Ben Tuthill
Virginia Kiser : Mme Tuthill
James Karen : M. Teague
Dirk Blocker : Jeff Shaw
Allan Graf : Sam, un voisin
Joseph Walsh : Joey, un voisin
 
Mon avis :
 Après l’excellent Rosemary's Baby qui est, sans aucun doute possible, un des plus grands films fantastique de tous les temps puis le tout aussi bon L’Exorciste qui est, lui aussi, un classique absolu du genre, aujourd’hui, c’est au tour de Poltergeist d’avoir droit à sa critique sur ce blog. Bon, ici, les amateurs seront là aussi tous plus ou moins d’accord : le long métrage de Tobe Hooper – auteur, entre autres, d’un certain Massacre à la Tronçonneuse – et de Steven Spielberg est un des films les plus connus du genre horrifique. Classique absolu, maintes fois imités, jamais égalé, celui-ci, comme ses devanciers dont je vous ai parlé ces jours ci, a, depuis longtemps, gagner ses lettres de noblesse au panthéon du Septième Art. Pourtant, à bien y regarder et, surtout, avec le temps qui est passé depuis sa sortie, c’est-à-dire, presque quatre décennies, Poltergeist apparait comme étant nettement moins aboutit que Rosemary’s Baby et L’Exorciste qui, pourtant, sont plus anciens… La raison ? En fait, peut-être, justement, la durée qui s’est écoulée entre la sortie de ces trois films. En effet, Rosemary’s Baby date de 1968, L’Exorciste, lui, de 1973 et représentent, quelque part, un cinéma plus novateur, plus audacieux, qui bouleversait les conventions et choquait – comme le fit, par la suite, le fameux Massacre à la Tronçonneuse finalement. Poltergeist, malgré ses nombreuses qualités, lui, date de 1982 et, quelque part, il apparait comme étant plus daté, plus ancré dans son époque, nettement plus conventionnel dans son traitement et puis, finalement, il y a le cas Spielberg qui est, certes, un grand réalisateur, mais qui reste malgré tout trop grand public dans ses productions. Du coup, même si Poltergeist est un bon film, même s’il brille particulièrement par son scénario réussit, qu’il fourmille de bonnes idées, il lui manque, quelque part, le coté corrosif de ses glorieux ainés qui, eux, sont de vrais chef d’œuvres… Bien entendu, malgré ce constat, ne vous trompez pas : Poltergeist est un long métrage qui mérite le détour et tout amateur du genre, voir de cinéma, se doit de regarder au moins une fois dans sa vie et même s’il y a mieux dans le genre horrifique, ce n’est nullement une raison pour passer à coté de ce film, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Un classique du genre horrifique qui, s’il n’est nullement un chef d’œuvre, n’en reste pas moins un bon film qui reste un incontournable absolu que tout bon amateur se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
- Un scénario classique mais néanmoins solide, bourré de bonnes idées, qui nous tient en haleine tout au long du film. Finalement, la réalisation de Tobe Hooper, plus sage que d’habitude – Spielberg oblige – n’en reste pas moins plutôt réussie et nous offre une œuvre qui mérite le détour.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est plutôt bon dans l’ensemble. Bien évidement, il est difficile de ne pas remarquer la toute jeune Heather O'Rourke, décédée bien trop tôt, qui est la figure de la franchise.
- Des effets spéciaux de qualité et qui sont, bien évidement, à remettre dans le contexte de leur époque – Poltergeist date de 1982.
 
Points Négatifs :
- Si Poltergeist est un très bon film, c’est un fait, et reste un classique du genre, son traitement plus conventionnel, plus grand public, fait qu’il ne restera pas comme étant un incontournable absolu, loin de là.
- Spielberg oblige, la réalisation de Tobe Hooper apparait comme étant plus sage que d’habitude, ce qui déplaira, sans nul doute, aux fans de ce dernier. Curieusement, je me demande ce qu’aurai donné un Poltergeist uniquement réalisé par ce dernier ?
- Indéniablement, Poltergeist est un long métrage qui accuse son age, nettement plus que d’autres films du même genre qui sont pourtant plus anciens…
 
Ma note : 7,5/10

samedi 28 août 2021

LE SECRET DE ROAN INISH


LE SECRET DE ROAN INISH
 
Quelques années après la Seconde Guerre Mondiale, une famille de pauvres pêcheurs abandonne son foyer ancestral, Roan Inish, une île d'Irlande, pour s'installer dans le Donegal. Dans leur exil, ils perdent leur plus jeune fils Jaimie, emporté avec son berceau par les courants. Trois ans plus tard, sa jeune sœur, persuadée que Jaimie vit toujours et qu'il a été enlevé par les Selkies, créatures mythiques, va préparer les conditions d'un retour sur l'île pour le retrouver.
 

Le Secret de Roan Inish
Réalisation : John Sayles
Scénario : John Sayles
Musique : Mason Daring
Production : Jones Entertainment Group, Skerry Productions
Genre : Drame, Fantasy
Titre en vo : The Secret of Roan Inish
Pays d'origine : États-Unis, Irlande
Langue d'origine : anglais, irlandais
Date de sortie : 21 janvier 1995
Durée : 103 mn
 
Casting :
Jeni Courtney : Fiona
Pat Slowey : le prêtre
Dave Duffy : Jim
Declan Hannigan : le grand frère
Mairéad Ní Ghallchóir : la tenancière du pub
Eugene McHugh : barman
Tony Rubini : barman
Mick Lally : Hugh
Eileen Colgan : Tess
Richard Sheridan : Eamon
Micheal MacCarthaigh : le maître d’école
Fergal McElherron : Sean Michael
Brendan Conroy : Flynn
John Lynch : Tadhg
Susan Lynch : la Selkie
Frankie McCafferty : Tim
 
Mon avis :
 Je dois reconnaitre que ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je me suis lancé dans le visionnage de ce Secret de Roan Inish, mais bon, je ne savais pas trop quoi regarder à la télévision et comme mon épouse semblait emballée par ce long métrage qu’elle avait vue au cinéma lors de sa sortie – en 1995, ce qui ne nous rajeunit nullement – je me suis dit, pourquoi pas !? Oui, pourquoi pas puisque, surtout, du moins, à mes yeux,  il y avait le postulat de départ de ce film, c’est-à-dire, cette fameuse légende toute celtique qui mettait, sur le devant de la scène, les fameuses Selkies – créatures marines qui peuvent se transformer en femmes et que l’on peut tenir sous notre emprise si on vole leur peau de phoque… mais gare si elles la retrouvent car elles disparaitront alors à jamais ! Bref, rien d’exceptionnel sous le soleil, certes, mais un petit film sympathique, surtout réservé aux plus jeunes d’entre nous, il faut le reconnaitre, et qui se regarde avec plaisir, du moins, bien entendu, si vous êtes plus ou moins sensible à ce genre de longs métrages. Et, ma foi, si c’est le cas, force est de constater que Le Secret de Roan Inish est un bon film : une histoire plaisante, des personnages sympathiques même si stéréotypés au possible, de beaux paysages, une bande originale de qualité avec ses airs celtiques, des acteurs plus ou moins concernés et quelques phoques, histoire de pimenter le tout. Après, même si vous êtes capables d’apprécier ce genre de films avant toute chose destiné à un jeune public – très jeune même – il faut tout de même reconnaitre que l’ensemble reste moyen, terriblement prévisible et ne restera nullement dans les annales. A réserver, donc, a de jeunes enfants qui apprécieront sans nul doute cette sympathique histoire, quand aux autres, plus agés, disons qu’ils ne doivent pas en attendre monts et merveilles, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Un film plaisant, plutôt sympathique mais, avant toute chose, réservé à un jeune public qui pourra s’émerveiller devant cette histoire où se mêlent légendes celtes et bons sentiments.
- Même les plus agés pourront y trouver leur compte, pour peu qu’ils soient, bien entendu, réceptifs au genre et n’attendent pas monts et merveilles de ce long métrage.
- Le plaisir, pour les amateurs de mythes et de légendes, de voir porter à l’écran la fameuse légende de la Selkie.
- La bande originale, emprunte de musique celte, est une des belles réussites de ce Secret de Roan Inish.
- Un casting à la hauteur et qui fait le job. Petite mention pour le petit rôle d’un tout jeune, alors, John Lynch.
- Les phoques sont sympathiques.
 
Points Négatifs :
- Aussi sympathique soit ce Secret de Roan Inish, il faut reconnaitre que celui-ci est, avant toute chose, destiné à un jeune public, voir, à un très jeune public. Du coup, même les adultes plus ou moins concilient avec le genre risquent de tiquer un peu devant ce film plaisant mais loin d’être un incontournable.
- Protagonistes stéréotypés au possible, florilèges de bons sentiments, dialogues par moments un peu niais, bon, on a droit a quelques uns des travers propre au genre…
- Si l’histoire sur la rencontre entre le jeune homme et la Selkie est indispensable, celle où un autre jeune garçon est le seul survivant de sa famille ne sert pas vraiment à grand-chose a part faire du remplissage…
- Il est moche le jeune garçon élevé par les phoques tout de même, non !?
 
Ma note : 6/10

jeudi 26 août 2021

TÉTRALOGIE DES ORIGINES – LE CHÂTEAU DES MILLIONS D'ANNÉES


TÉTRALOGIE DES ORIGINES – LE CHÂTEAU DES MILLIONS D'ANNÉES
 
Juin 1939. Heinrich Himmler diligente une mission archéologique en Irak dans le but officieux de s'allier les populations locales afin de saper l'influence britannique et préparer l'avènement d'un nouvel ordre mondial... Au sein de cette expédition qu'il dirige en sous-main, l'officier SS Friedrich Saxhäuser. Héros de la Grande Guerre, agent naviguant dans les eaux troubles des divers services de renseignement du Reich, ce soldat hors normes a lié son destin à celui d'Adolf Hitler depuis le putsch manqué de Munich en 1923. Or, dans la vallée d'un affluent du Tigre, Saxhäuser met bientôt au jour l'impensable, une découverte si vertigineuse qu'elle pourrait bien changer la donne dans le conflit qui s'annonce... Mais encore faut-il pouvoir acheminer pareille trouvaille jusqu'en Allemagne. Et d'ailleurs, Saxhäuser le veut-il vraiment ?
 

Tétralogie des Origines – Le Château des Millions d'Années
Auteur : Stéphane Przybylski
Type d'ouvrage : Uchronie, Ufologie
Première Parution : 12 février 2015
Edition Poche : 07 janvier 2021
Titre en vo : Tétralogie des Origines – Le Château des Millions d'Années
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 416
 
Mon avis :
 Après l’excellent Chronique du Pays des Mères dont je vous ai parlé il y a quelques temps, j’avais décidé, en cette fin d’été 2021, de m’attaquer à une saga française assez récente – le premier volet est paru en 2015 – et qui promettait de me tenir en haleine pendant les semaines à venir, une certaine Tétralogie des Origines. Œuvre du sieur Stéphane Przybylski – inconnu au bataillon pour la part, je dois l’admettre – cette saga fantastique, en quatre tomes, nous promettait de nous entrainer en pleine Seconde Guerre Mondiale, dans une intrigue qui allait mêler des nazis a des extraterrestres, ce, dans une course contre la montre pour l’acquisition d’armes secrètes capable de faire basculer le conflit et où on allait retrouver tout un tas de figures historiques réelles – principalement allemandes, bien entendu – et qui nous ferait voir du pays – Irak, Allemagne, Pologne, Grande-Bretagne, Italie, etc. Et là, on retient tout de suite une chose : nazis et extraterrestres. Bref, un duo parfait pour ce genre de récits, les premiers étant les habituels grands méchants que l’on ne présente plus, les seconds, et bien, disons qu’ils sont là pour la touche fantastique qui fait que nous avons affaire à un roman de SF plutôt qu’historique. Le souci, c’est que ce genre de récits peut rapidement tomber dans le grand guignolesque : après tout, combien de nanards mettent en scène nos fameux nazis emprunts d’occultisme et les aliens ? Pourtant, fort heureusement, ce n’est pas le cas ici et il faut reconnaitre que le sieur Stéphane Przybylski maitrise à merveille son sujet… Ainsi, malgré un postulat de départ que certains pourraient trouver pour le moins abracadabrantesque ou qui sent le déjà-vu, le lecteur, amateur du genre ou non, est rapidement happé par une intrigue terriblement captivante et qui nous tient en haleine du début à la fin, ce, par le biais d’une succession de paragraphes courts qui, malgré de nombreux allers retours dans le temps, possèdent un rythme pour le moins soutenu qui fait que l’on ne repose ce livre qu’une fois arriver à la dernière page, ou presque. Bref, si vous êtes fans de ce genre de romans d’aventures où se mêlent éléments historiques et éléments fantastiques, Le Château des Millions d'Années, premier volet de la Tétralogie des Origines, est fait pour vous. Certes, ce n’est absolument pas un chef d’œuvre, certes, tout cela est beaucoup trop léger pour véritablement marquer les esprits, mais bon, quoi qu’il en soit, pour un premier tome, force est de constater que nous avons affaire à une belle réussite et que, en tous cas, pour le moment, Stéphane Przybylski à réussit son but !
 

Points Positifs
 :
- Mi-historique, mi-fantastique, ce premier volet de la Tétralogie des Origines est une belle réussite qui nous entraine dans une longue saga qui, en pleine Seconde Guerre Mondiale, les nazis se mettent à la recherche d’une ancienne civilisation et tombent, tout bonnement, sur des extraterrestres, ce qui pourrait leur donner un avantage certain pour la suite du conflit. SF, espionnage,  aventure, histoire parallèle, paléocontact se mêlent dans une intrigue captivante au possible !
- L’auteur, Stéphane Przybylski, maitrise à merveille son sujet ce qui apporte une certaine crédibilité à son récit.
- Certes, le héros, Friedrich Saxhäuser, est un nazi, mais bon, on s’aperçoit au fil du récit que les choses sont un peu plus compliquées que cela est celui-ci apparait comme étant un individu complexe et plutôt charismatique.
- Le plaisir de voir apparaitre, au fil du récit, tout un tas de figures historiques – principalement du Troisième Reich dans ce premier tome – qui se mêlent tout naturellement aux protagonistes inventés pour l’occasion.
 
Points Négatifs :
- Aussi plaisant soit ce premier volet de la Tétralogie des Origines, il faut reconnaitre que celui-ci est très loin d’être un incontournable. Disons plutôt que nous avons affaire à un bon roman d’aventure suffisamment captivant pour nous tenir en haleine mais qui ne restera nullement dans les annales…
- Des nazis, des extraterrestres, des armes secrètes… mouais, tout cela sent le déjà-vu, il faut le reconnaitre.
- Certains protagonistes sont peut-être un poil trop stéréotypés ?!
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 25 août 2021

MODERN LOVE – SAISON 2


MODERN LOVE – SAISON 2
 
L'exploration de l'amour sous ses formes multiples, y compris sexuelles, romantiques, familiales, platoniques... Basé sur les articles de la rubrique Modern Love du New York Times. Chaque épisode met en scène de nouveaux personnages avec de nouvelles histoires. Ainsi, ici, on retrouve une veuve qui voue une passion sans bornes à sa voiture, deux inconnus qui se rencontrent dans un train juste avant le confinement, une fille qui vit la nuit amoureuse d’un garçon qui vit le jour, un homme qui rencontre l’ex-épouse de celui avec qui sa femme le trompait et d’autres histoires…
 

Modern Love – Saison 2
Réalisation : John Carney
Scénario : John Carney
Musique : Nathan Barr
Production : Storied Media Group, Picrow, Amazon Studios
Genre : Romantique
Titre en vo : Modern Love – Season 2
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 13 août 2021
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 35 minutes
 
Casting :
Minnie Driver : Stephanie Curran
Don Wycherley : Niall
Tom Burke : Michael
Zara Devlin : Shannon
Zoë Chao : Zoe
Ryan Spahn : Billy
Aparna Nancherla : Vanessa
Elena Ricardo : Jessica
Marjorie Johnson : Maya
Biko Eisen-Martin : Kevin
Lexie Bean : Sky
Brendan Patrick Connor : Peter
Kit Harington : Michael
Lucy Boynton : Paula
Jack Reynor : Declan
Miranda Richardson : Jane
Dominique Fishback : Lil
Simon Delaney : John Flynn
Isaac Powell : Vince
Lulu Wilson : Katie
Linda Powell : Mme Vacher
Grace Edwards : Alexa
Pearl Zeldin : Lucy
Telci Huynh : Moush
Garrett Hedlund : Spence
Anna Paquin : Isabelle
Ben Rappaport : Nick
James Scully : Ford
Marquis Rodriguez : Ben
Zane Pais : Robbie
Nikki M. James : Pam
Sophie Okonedo : Elizabeth Cannon
Tobias Menzies : Van
Savannah Skinner-Henry : Betty
 
Mon avis :
 Indéniablement, la première saison de Modern Love, une des dernières créations en date de chez Amazon, était apparu comme étant une fort bonne surprise : série sympathique et sans grande prétention, doté d’un casting de qualité et même de quelques grands noms, Modern Love, inspiré de la rubrique du même nom du New York Times, mettait en scène, lors de chaque épisode, une nouvelle histoire d’amour, quelle soit heureuse ou malheureuse et, ma foi, dans l’ensemble, réussissait son but, c’est-à-dire, plaire à un public amateur du genre qui ne souhaitait guère se prendre la tête. Bien entendu, lorsque l’on tient un bon filon, on a tendance à l’user au maximum et ce ne fut pas vraiment une grande surprise d’avoir droit à une seconde saison, ce qui, naturellement, ravira celles et ceux qui avaient accrocher au concept de cette série. Bon, d’entrée de jeu, il faut reconnaitre que si l’élément de surprise n’est plus au rendez vous, Modern Love est toujours aussi efficace : huit nouvelles histoires, dans la lignée de celles de la première saison, huit nouvelles histoires qui se finiront bien ou mal voir qui nous laisseront dans l’expectative et, une fois de plus, un casting que l’on peut qualifier de cinq étoiles – Kit Harington de Game of Thrones dans ce qui fut peut-être l’épisode le plus intéressant puisque traitant du confinement de mars 2020, Tobias Menzies de The Crown, Outlander et… Game of Thrones, Sophie Okonedo de La Gifle, pour ne citer que quelques exemples parmi les plus frappants. Ajoutons à cela une petite nouveauté intéressante qui, le temps de trois épisodes, nous fait quitter New-York pour Dublin et, ma foi, on pourrait croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Eh ben, en fait, pas tout à fait puisque, déjà, tous les épisodes ne se valent pas, loin de là, de plus, il est un peu dommage que l’on ait pas eu un final comme celui de la première saison où l’on retrouvait un peu tout ce petit monde qui se croisait, ne serais-ce que pour que l’on connaisse le fin mot de l’histoire de certaines histoires… Mais bon, malgré ces quelques défauts, cette seconde saison de Modern Love est, qualitativement parlant, une belle réussite et même si nous sommes à mille lieux d’un quelconque chef d’œuvre, force est de constater que cette petite et sympathique série reste un agréable divertissement que l’on retrouvera, avec plaisir, pour une éventuelle troisième saison.
 

Points Positifs
 :
- Même si le concept est désormais familier, même si l’effet de surprise ne fonctionne plus autant que la première fois, Modern Love reste une bonne série que l’on retrouve avec plaisir et qui nous fera, une fois de plus, passer un bon moment, ce qui, ma foi, est le principal !
- Une série qui ne renouvèle nullement les codes du genre, bien au contraire, mais qui n’en reste pas moins terriblement efficace dans sa conception, en tous cas, de quoi ravir les amateurs du genre qui y trouveront, indéniablement, leur compte. Il faut dire que si l’on aime les histoires d’amour avec un A majuscule, Modern Love est fait pour vous !
- Un casting cinq étoiles qui laisse rêveur : Kit Harington, Tobias Menzies, Sophie Okonedo, Anna Paquin, pour ne citer que les plus connus, ma foi, cela a de quoi marquer les esprits !
- Si l’épisode sur le confinement fut mon préféré, j’ai particulièrement apprécié celui de la voiture, celui où une jeune femme qui vie la nuit tombe amoureuse d’un jeune homme qui vit le jour ainsi que le dernier, plutôt triste, avec le couple séparé…
- On retrouve avec plaisir la ville de New York mais la petite délocalisation du coté de Dublin n’est pas désagréable.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, tous les épisodes ne se valent pas et si certains sont, effectivement très bons, d’autres sont nettement plus moyens et il y en a même deux ou trois qui, en toute sincérité, sont plutôt faibles…
- Dommage que trop d’épisodes nous laissent un peu dans l’expectative quand au sort des protagonistes.
- Bon, cela reste une série pleine de bons sentiments et réservée à un certain public amateur du genre qui sera enchanté par ces petites histoires d’amour.
 
Ma note : 7/10

mardi 24 août 2021

MODERN LOVE – SAISON 1


MODERN LOVE – SAISON 1

L'exploration de l'amour sous ses formes multiples, y compris sexuelles, romantiques, familiales, platoniques... Basé sur les articles de la rubrique Modern Love du New York Times.


Modern Love – Saison 1
Réalisation : John Carney
Scénario : John Carney
Musique : Nathan Barr
Production : Storied Media Group, Picrow, Amazon Studios
Genre : Romantique
Titre en vo : Modern Love – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 30 août 2019
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 35 minutes

Casting :
Anne Hathaway : Lexi Donohoe
Tina Fey : Sarah
Andy García : Michael
Dev Patel : Joshua
Caitlin McGee : Emma
John Slattery : Dennis
Brandon Victor Dixon : Daniel
Catherine Keener : Julie
Julia Garner : Madeline
Cristin Milioti : Maggie Mitchell
Olivia Cooke : Karla
Andrew Scott : Tobin
Brandon Kyle Goodman : Andy
Shea Whigham : Peter
Gary Carr : Jeff
Sofia Boutella : Yasmine
John Gallagher Jr. : Rob
Quincy Tyler Bernstine : Sylvia
Laurentiu Possa : Guzmin
Ed Sheeran : Mick
Jane Alexander : Margot
Peter Hermann : Philippe
James Saito : Kenji
Judd Hirsch : policier/vendeur de journaux/chauffeur de taxi

Mon avis : Basé sur les articles d’une rubrique du New York Times, Modern Love, série de chez Amazon Prime, avait tout, a priori, pour me laisser pour le moins dubitatif. Il faut dire, en effet, que ces petites amourettes, platoniques ou non, semblaient davantage destinées a un certain public, plus amateur du genre et que je ne me voyais pas vraiment accrocher a cette version série d’un film comme Love Actualy – sympathique mais sans plus. Pourtant, et a ma grande surprise, non seulement j’ai adhérer au concept mais, en plus, j’ai franchement apprécié cette série, passant un bon moment devant la plupart des huit épisodes qui composent cette première saison – oui car tous les épisodes ne se valent pas, loin de là – ce, pour tout un tas de raisons pour le moins évidentes. Déjà, tout simplement parce que, les histoires d’amour, qu’elles finissent bien ou mal, je n’ai rien contre et qu’une série comme Modern Love, a priori destiné aux ménagères de moins de cinquante ans, eh bien, cela me convient aussi. Ensuite, il y a le casting que l’on peut qualifier de cinq étoiles et qui est pour beaucoup pour la réussite de cette série : Anne Hathaway, Dev Patel, Cristin Milioti, Tina Fey, John Slattery ou Catherine Keener, pour ne citer que les plus connus, cela a de quoi marquer les spectateurs. Et puis, en dehors d’une réalisation impeccable, comment ne pas reconnaitre qu’il y a l’omniprésence de la ville de New York, presque un personnage a part entière et qui sert de toile de fond à toutes ces histoires d’amour modernes qui, ma foi, n’auraient probablement pas eu la même saveur ailleurs… Alors, Modern Love est une réussite évidente ? Oui et non car, aussi sympathique soit cette série, il ne faut pas se leurrer, cela reste bien trop gentillet pour véritablement marquer les esprits – mais c’est le genre qui veut cela – et, de plus, si certains épisodes sont franchement bons, ce n’est pas le cas d’autres, nettement plus moyens. Mais bon, malgré cela, cette première saison de Modern Love reste néanmoins terriblement efficace et aura de quoi ravir les amateurs du genre et, ma foi, pour ma part, m’aura suffisamment plu pour que, un jour prochain, je sois au rendez vous de la seconde saison qui, je l’espère, sera aussi bonne ?!


Points Positifs :
- Une série qui ne renouvèle nullement les codes du genre, bien au contraire, mais qui n’en reste pas moins terriblement efficace dans sa conception, en tous cas, de quoi ravir les amateurs du genre qui y trouveront, indéniablement, leur compte. Il faut dire que si l’on aime les histoires d’amour avec un A majuscule, Modern Love est fait pour vous !
- Un casting cinq étoiles qui laisse rêveur : Anne Hathaway, Dev Patel, Cristin Milioti, Tina Fey, John Slattery, Catherine Keener, Jane Alexander, Andy Garcia, ma foi, cela a de quoi marquer les esprits !
- En dehors de deux épisodes plutôt faiblards, le reste alterne entre le bon et le très bon et a de quoi nous faire passer de très bons moments.
- L’épisode avec Anne Hathaway est vraiment le point d’orgue de cette première saison !
- L’omniprésence de la ville de New York, peut-être le protagoniste principal de cette série.

Points Négatifs :
- Malheureusement, tous les épisodes ne se valent pas et si certains sont, effectivement très bons, d’autres sont nettement plus moyens et il y en a même deux qui, en toute sincérité, sont plutôt faibles : le cinquième et le sixième, franchement, m’auront laissé pour le moins dubitatif…
- Bon, cela reste une série pleine de bons sentiments et réservée à un certain public amateur du genre qui sera enchanté par ces petites histoires d’amour.

Ma note : 7,5/10