mercredi 28 novembre 2018

BLOODLINE – SAISON 3


BLOODLINE – SAISON 3

Les Rayburn sont des gens comme vous et moi : un hôtel prospère sur une île paradisiaque, une réputation à toute épreuve, une fratrie unie... à première vue, ils ont tout de la famille idéale. Oui mais voilà, les apparences sont parfois trompeuses et personne n’échappe à sa part d’ombre. Complètement démuni après avoir commis l’irréparable, Kevin Rayburn cherche désespérément à joindre son frère John, qui a décidé de fuir les Keys en abandonnant les siens à leur sort. Meg Rayburn quant à elle, tente également de maîtriser une situation qui devient de plus en plus incontrôlable. L’étau se resserre sur la famille, qui a de plus en plus de mal à rendre ses mensonges cohérents et dont les secrets ne demandent qu’à ressortir au grand jour…


Bloodline – Saison 3
Réalisation : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Scénario : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Musique : Ruth Barrett
Production : KZK Productions, Sony Pictures Television
Genre : Thriller, Drame
Titre en vo : Bloodline – Saison 3
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 26 mai 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 58 minutes

Casting :
Kyle Chandler : John Rayburn
Ben Mendelsohn : Danny Rayburn
Linda Cardellini : Meg Rayburn
Norbert Leo Butz : Kevin Rayburn
Jacinda Barrett : Diana Rayburn
Jamie McShane : Eric O'Bannon
Enrique Murciano : Marco Diaz
Sissy Spacek : Sally Rayburn
Katie Finneran : Belle Rayburn
Chloë Sevigny : Chelsea O'Bannon
John Leguizamo : Ozzy Delvecchio
Owen Teague : Nolan Rayburn
David Zayas : le Sheriff Aguirre
Brandon Larracuente : Ben Rayburn
Taylor Rouviere : Jane Rayburn
Steven Pasquale : Alec Wolos
Michael Beasley : Little Jack
Indigo : Gwen Girard
Randy Gonzalez : Manny
Claire Bronson : Dr Andrea Weston
Julie Claire : Susannah Chaffe
Cindy Karr : Susie Widmark
Jeremy Palko : Nicholas Widmark
Frank Hoyt Taylor : Lenny Potts
Eliezer Castro : Carlos Meijia
Julie Upton : Karen Rourke
Edson Jean : Aaron Davis
Chaz Mena : Vicente Cruz
Bill Kelly : Clay Grunwald

Mon avis : Je le savais, j’en étais sur que Bloodline aurait dut s’achever au bout d’une saison ; si cela avait été le cas, nous en aurions garder un souvenir plutôt bon, surtout pour ceux et celles qui, comme moi, avaient put se reconnaitre dans les disfonctionnements de la famille Rayburn et qui, accessoirement, avaient put éprouver de la sympathie pour le mouton noir familial, ce bon vieux Danny, disparu, au passage, bien trop tôt… Mais bon, si je me posais déjà quelques questions quand a la seconde saison, le visionnage de celle-ci avait été conforme a ce que j’en attendais, c’est-à-dire, pas grand-chose, la déception ayant été au rendez vous, quand a la troisième, dont je vous parle aujourd’hui, eh bien, disons que non seulement je n’en n’attendais rien mais qu’au vu du résultat final, force est de constater que celle-ci fut encore pire que prévue ! Il faut dire que si la seconde saison de Bloodline n’était pas franchement utile, il y avait, tout de même, quelques bonnes idées, ici et là, or, dans cette troisième et – heureusement – ultime saison, en toute sincérité, en dehors du début – qui fait suite a l’assassinat de l’infortuné Marco Diaz – du procès et de une ou deux scène finales avec cette mère décidément néfaste et coupable de bien des choses, non seulement il n’y a rien, mais en plus, on flirte allègrement avec le grand n’importe quoi, des longueurs de plus en plus soûlantes sans oublier quelques aberrations tout bonnement pathétiques. Alors franchement, je dois reconnaitre que regarder cette troisième saison de Bloodline fut difficile pour ces raisons, bien entendu, mais également parce que je n’ai pas put m’empêcher de me dire qu’il était bien dommage que tout cela ne se soit pas achever au bout de la première saison – d’ailleurs, c’est un conseil que je vous donne si vous souhaitez découvrir cette série, restez en a la première ! Du coup, mon ressentit final vis-à-vis de Bloodline ne pourra qu’être négatif, mais bon, au vu de la lente descendre dans la médiocrité que fut cette série, au fil des saisons, je ne voyais pas comment il pouvait en être autrement…


Points Positifs :
- Quelques bonnes choses, tout de même, a tirer de cette ultime saison de Bloodline : ainsi, les deux premiers épisodes, centrés sur l’assassinat de Marco Diaz, méritent le détour. Ensuite, il y a le procès d’Eric O’Bannon, assez intéressant. Pour finir, quelques scènes, vers la fin, qui nous démontrent définitivement que la grande responsable des malheurs des Rayburn, c’était la mère !
- Bloodline est bien évidement une série pour tous ceux et toutes celles qui ont une famille dysfonctionnelle, qui en souffrent, qui ont été catalogués comme étant des moutons noirs, etc.
- Pour ce qui est du casting, sur ce point, il n’y a rien a redire, celui-ci étant toujours aussi bon.

Points Négatifs :
- La confirmation, une fois de plus, que Bloodline aurait mieux fait de s’en tenir à une seule et unique saison, bref, de s’achever avec la mort de Danny : si cela avait été le cas, on aurait eu droit à une excellente série, hélas, ce ne fut pas le cas et si la seconde saison ne volait pas bien haut, cette troisième est le coup de grâce dont on se serait bien passer !
- Des incohérences à n’en plus finir, des sous-intrigues qui débutent et qui ne s’achèvent jamais, des longueurs de plus en plus exaspérantes, des protagonistes au comportement illogique, d’autres qui disparaissent débilement – Ozzy Delvecchio – sans oublier des pans entiers de scénarios jetés aux oubliettes : quid de l’élection pour le poste de shérif, d’ailleurs, et ce dernier qui n’enquête plus sur John ?!
- Malgré dix nouveaux épisodes, les scénaristes ont réussi la gageure de faire subsister quelques zones d’ombres…
- L’énorme déception que l’on ressent, au final, vis-à-vis d’une série qui avait si bien débutée pourtant.

Ma note : 4/10

lundi 26 novembre 2018

THORGAL – ANIEL


THORGAL – ANIEL

A bord d’un bateau de fortune, Thorgal, Aniel et leurs compagnons tentent de survivre sur les flots après avoir fuit Bag Dadh assiégé par les armées de Magnus. Thorgal parvient à pêcher du poisson pour nourrir le groupe. Mais l’état de son fils Aniel, inconscient, ne s’améliore pas. Soudain, Lehla aperçoit une terre au loin. Petrov et Thorgal dirigent tant bien que mal leur embarcation vers la côte. Ils arrivent alors à se mettre à l’abri provisoirement dans une mangrove, un paysage qui rappelle un vieux souvenir à Thorgal. Ils errent au milieu de la végétation, cherchant le moyen de trouver de la nourriture, quand Thorgal tue un oiseau géant les survolant. Avec surprise, il découvre que l’oiseau transporte un passager qu’il connait bien : Zim, une guerrière du royaume de Zhar, Elle conduit alors le petit groupe auprès du prince Zajkar. En chemin, ils sont attaqués par des guerrières, les Yénhäas, mais parviennent à les faire fuir. Ils arrivent enfin au nouveau palais du prince qui les reçoit dignement en organisant un grand festin. Or alors qu’ils sont en train de fêter leurs retrouvailles, l’alerte sonne car le palais est attaqué par les guerrières Yénhäas…


Thorgal – Aniel
Scénario : Yann
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 23 novembre 2018
Nombre de pages : 48

Mon avis : Mais comment est-ce possible !? Comment, après tant d’années, que dis-je, de décennies, oui, comment un album de Thorgal a put être aussi mauvais !? Comment, alors que cette saga est l’une des plus importantes de la bande dessinée européenne, avons-nous put parvenir a un tel stade de médiocrité, de nullité absolue !? Oui, la question mérite d’être posée car là, avec ce trente-sixième volume de Thorgal, force est de constater que nous avons eu droit au plus mauvais album de la série, une déception monumentale, une bouse sans nom qui marquera les esprits… Alors bien sur, au fil des ans, Thorgal avait oscillé entre des albums qui flirtaient allègrement avec la perfection et d’autres, beaucoup plus moyens, au point même que, en 2002, Les Barbares avait déjà fait très fort pour ce qui est de la médiocrité. Mais ici, avec cet Aniel qui, forcément, renvoi au trente-quatrième tome, Kah-Aniel – originalité, quant tu nous tiens – c’est encore pire tellement tout ce que l’on découvre dans ses pages est mauvais ! Et dire que c’est avec cet album que le dessinateur vedette de la saga, Grzegorz Rosinski, tire sa révérence... et encore, même pas sur une note positive puisque le bougre réussit la gageure de nous pondre quelques planches tout bonnement brouillonnes, histoire d’enfoncer encore le clou ! Mais bon, il était dit que l’on boirait le calice jusqu’à la lie et après l’annonce que Xavier Dorison, le scénariste du tome précédant, Le Feu écarlate, avait été écarté au bout d’un album – ce qui n’était pas une bonne nouvelle – et que le sieur Yann reprendrait les manettes, ce ne fut que déceptions sur déceptions : ainsi, par le biais d’un scénario insipide où il n’y a pas grand-chose a en tirer, cet album, qui, pour rappel, devait marquer les esprits puisque réunissant la série principale et les séries annexes ne fut qu’une longue plongée dans le grand n’importe quoi et la médiocrité… Ainsi, nous avons droit à un retour totalement inutile dans le royaume de Zhar que l’on avait découvert dans Le Mal Bleu et qui n’apporte strictement rien a l’intrigue, si ce n’est nous faire perdre notre temps, mais aussi, a des morts totalement absurdes comme, principalement, celle de Salouma, personnage oh combien important depuis quelques tomes et dont Yann se débarrasse stupidement, avant de, pour finir, rater totalement le retour de Thorgal chez les siens où toute l’émotion que l’on était en droit d’attendre d’un tel événement est totalement absente et où chaque personnage – en dehors d’Aniel, a la rigueur – réagit de manière incompréhensible et stupide – eh oui, nous sommes a mille lieux d’un chef d’œuvre comme La Cage ! Bref, vous l’avez compris, ici, il n’y a pas grand-chose à sauver et en dehors de quelques planches réussies de la part de Rosinski, de la rancune tenace d’Aniel vis-à-vis de sa famille et de une ou deux scènes d’actions, le reste est mauvais, très mauvais même ! C’est vraiment dommage pour une œuvre aussi importante que Thorgal, une œuvre qui aura marqué bien des lecteurs depuis des décennies et qui, après des hauts et quelques bas, réussi l’exploit de tomber dans la fange absolue ! Sincèrement, je ne sais pas ce que donnera la suite des aventures de notre viking préféré, mais, franchement, je pense que se relever d’une telle chute ne sera pas chose aisée, loin de là !


Points Positifs :
- Quelques planches de Grzegorz Rosinski sauvent un peu les meubles.
- Le seul protagoniste au comportement cohérent et qui le reste jusqu’au bout est Aniel qui en veut énormément a son père ainsi qu’a toute l’hypocrisie qui entoure cette si belle famille…

Points Négatifs :
- Mais comment ont-ils réussis à nous pondre un tel étron ?! Franchement, au cours de cette très longue saga qu’est Thorgal, j’avais déjà eu droit a quelques déceptions, ici et là, cependant, jamais un album n’avait été aussi mauvais, aussi pathétique, aussi ridicule. Avec Aniel, on n’a envie de ne rien sauver, de ne pas défendre l’indéfendable, tout simplement parce qu’il ne le mérite pas !
- Et dire que Xavier Dorison avait été critiqué pour Le Feu écarlate… Mais enfin – et surtout avec du recul – il fallait le laisser maitre a bord quand on voit ce que ce triste sir de Yann a commis dans Aniel ! Aucune cohérence, des dialogues insipides, des personnages sans envergure et qui réagissent bizarrement, d’autres dont on se débarrasse, sans oublier, bien sur, un final tout simplement pathétique…
- Aniel devait être le tome qui allait faire le lien entre Thorgal et ses séries annexes – Louve, Kriss – bref, il s’annonçait comme un truc énorme et quand on voit le résultat, il y a de quoi être perplexe…
- Non seulement Grzegorz Rosinski abandonne la série avec cet album mais en plus, il ne réussit pas a rendre un travail a la hauteur de son talent car si certaines planches sont réussies, d’autres sont tellement brouillonnes qu’elles en deviennent navrantes !
- Les retrouvailles entre Thorgal et sa famille sont tout simplement ratées, ne dégagent aucune émotion, bref, on est a mille lieux d’un pur bijou comme La Cage !
- Honte sur Yann pour s’être débarrassé ainsi de Salouma, personnage possédant un potentiel certain et qui avait prit de l’importance depuis quelques tomes…
- Aaricia ne trouve pas singulier que Kriss soit en vie, Jolan revient comme si de rien n’était, mais quel scénario débile !
- A quoi bon nous avoir fait perdre notre temps avec cette virée dans le royaume de Zhar !?

Ma note : 1,5/10

dimanche 25 novembre 2018

LES ANIMAUX FANTASTIQUES – LES CRIMES DE GRINDELWALD


LES ANIMAUX FANTASTIQUES – LES CRIMES DE GRINDELWALD

En 1927, quelques mois seulement après son arrestation par le Congrès magique des États-Unis, Gellert Grindelwald s'évade et souhaite rassembler des sorciers de « sang-pur » afin de régner sur l’ensemble de la population non magique. Albus Dumbledore, un professeur renommé de l'école de sorcellerie britannique de Poudlard, et ancien ami d'enfance de Grindelwald, semble le seul en mesure de l'arrêter. Dumbledore se dit incapable d'affronter lui-même Grindelwald, mais conseille discrètement son ancien élève, Norbert Dragonneau, pour retrouver le jeune Croyance Bellebosse en quête de son identité, avant que Grindelwald ne puisse l'influencer. C'est l'occasion pour Norbert de retrouver ses amis Tina, Queenie et Jacob.


Les Animaux Fantastiques – Les Crimes de Grindelwald
Réalisation : David Yates
Scénario : J. K. Rowling, d'après son livre Les Animaux Fantastiques
Musique : James Newton Howard
Production : Heyday Films, Warner Bros.
Genre : Fantastique
Titre en vo : Fantastic Beasts – The Crimes of Grindelwald
Pays d'origine : Etats-Unis, Royaume-Uni
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 08 novembre 2018
Durée : 134 mn

Casting :
Eddie Redmayne : Norbert Dragonneau
Katherine Waterston : Tina Goldstein
Dan Fogler : Jacob Kowalski
Alison Sudol : Queenie Goldstein
Jude Law : Albus Dumbledore
Johnny Depp : Gellert Grindelwald
Ezra Miller : Croyance / Credence Bellebosse
Zoë Kravitz : Leta Lestrange
Callum Turner : Thésée Dragonneau
Claudia Kim : Nagini
William Nadylam : Yusuf Kama
Brontis Jodorowsky : Nicolas Flamel
Kevin Guthrie : Abernathy
Carmen Ejogo : Séraphine Picquery
Wolf Roth : Rudolph Spielman
Derek Riddell : Torquil Travers
Cornell John : Arnold Guzman
Ingvar E. Sigurðsson : Grimmson
Poppy Corby-Tuech : Vinda Rosier
Joshua Shea : Norbert Dragonneau, adolescent
Thea Lamb : Leta Lestrange, adolescente
Ólafur Darri Ólafsson : Skender
Victoria Yeates : Bunty
Danielle Hugues : Irma Dugard

Mon avis : C’était il y a deux ans, déjà, que paraissait sur les écrans le premier volet des Animaux Fantastiques, préquelle de Harry Potter, œuvre oh combien célèbre de la non moins connue auteur britannique, J. K. Rowling. Bien évidement, et comme je le disais à l’époque, cette nouvelle saga, uniquement cinématographique, était avant toute chose destinée aux anciens fans des aventures du jeune sorcier a la cicatrice, fans qui, depuis les débuts de la saga sur grand écran au début des années 2000, avaient bien grandit depuis ; en effet, pour les néophytes, il était difficile de saisir toutes les références a un univers spécifique et même si ces Animaux Fantastiques se déroulaient quelques décennies avant la saga Harry Potter, se lancer dans le premier sans connaitre le second, ce n’était pas évident… Mais bon, même si je n’ai jamais été un grand fan de l’œuvre de J. K. Rowling, même si je n’ai jamais eu l’occasion de regarder l’intégralité des films de la saga, j’avais néanmoins trouver plutôt sympathique ce premier volet des Animaux Fantastiques, du coup, ce fut avec un certain intérêt – mais sans en attendre monts et merveilles non plus – que je me suis rendu au cinéma, histoire de découvrir la suite des aventures de Norbert Dragonneau et compagnie, et, ma foi, si je n’ai pas été déçu, j’ai été loin d’être emballer… Il faut dire que, comme je l’avais dit lors de la critique du premier volet, il y a deux ans, Les Animaux Fantastiques est avant toute chose destiné aux fans de Harry Potter et a un jeune public, du coup, si vous ne connaissez pas sur le bout des ongles l’univers de la saga ou si, en plus, plus âgé, vous avez d’autres exigences, il est difficile d’être totalement emballer par une histoire, une intrigue, des personnages qui, dans l’ensemble, sont sympathiques, mais qui n’en restent pas moins assez simplistes pour ce qui est de leurs personnalités, leurs désirs, leurs agissements, etc. Du coup, ce second volet des Animaux Fantastiques se regarde, avant toute chose, pour ce qu’il est, c’est-à-dire, un divertissement agréable, plaisant, qui possède quelques bonnes idées et qui marque les esprits vers la fin – surtout pour ce qui est du personnage interprété par Johnny Deep – mais qui est loin d’être totalement réussi : simpliste, un peu brouillon au vu du nombre de protagonistes, il donne parfois l’impression d’avoir le cul entre deux chaises et apparait nettement comme étant inférieur a son prédécesseur. Par au point d’être mauvais, certes, cela serait exagéré de dire cela, mais loin, très loin d’être un incontournable. Mais bon, cela ne m’empêchera nullement d’être au rendez vous lorsque paraitra le troisième volet ; après tout, je suis tout de même curieux de découvrir la suite et le fin mot de l’histoire…


Points Positifs :
- Si vous êtes un vieux fan de la saga Harry Potter, si celle-ci a bercée votre enfance et si le premier volet des Animaux Fantastiques vous avait tapé dans l’œil, alors, vous serez sans nul doute ravis de retrouver l’univers de J. K. Rowling, cette ambiance particulière, magique, remplie de merveilleux, et ces protagonistes hauts en couleurs.
- Dans l’ensemble, Les Crimes de Grindelwald est un bon film, certes pas parfait, mais assez plaisant a regarder et qui possède quelques scènes qui marquent les esprits. Quand aux fans de la saga Harry Potter, ils en apprendront davantage sur le passé de certains des protagonistes phares de celle-ci.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a pas grand-chose à dire, celui-ci est plutôt bon : ainsi, entre Eddie Redmayne, Jude Law, Zoë Kravitz et, surtout, Johnny Deep, il y a de quoi prendre son plaisir.
- Effets spéciaux, décors, ambiance générale… sur ce point, il n’y a rien à redire…

Points Négatifs :
- Un film avant tout destiné aux fans purs et durs de Harry Potter qui saisiront toutes les subtilités d’un univers spécifique et, bien entendu, les très nombreuses références a des protagonistes qui, pour le grand public, restent pour le moins obscurs.
- Trop de sous-intrigues, de personnages, de relations entre ces derniers, de références, font que, assez rapidement, il est difficile de s’y retrouver, surtout que ce film manque un peu de fil conducteur principal et a tendance a partir dans tous les sens par moments.
- Autant le premier volet des Animaux Fantastiques possédait un scénario plutôt solide, autant Les Crimes de Grindelwald donne davantage d’avoir le cul posé entre deux chaises : bref, on le regarde parce qu’il s’agit d’une suite mais une fois qu’il s’achève, on n’attend qu’une chose, découvrir le troisième volet… en attendant le quatrième puis le cinquième…
- Des protagonistes un peu trop stéréotypés, comme dans le premier film. Bon, après, l’univers de Rowling, c’est surtout destiné aux enfants.

Ma note : 6,5/10

vendredi 23 novembre 2018

LE CODEX MERLIN – LE GRAAL DE FER


LE CODEX MERLIN – LE GRAAL DE FER

Merlin est de retour à Alba – l'Angleterre – où il est accueilli par de nouvelles menaces. La forteresse de Taurovinda a été prise par les troupes du Pays Fantôme. Urtha, Haut roi des Cornovides, est bien décidé à reconquérir sa place forte. La guerre contre le Pays Fantôme semble inévitable. Merlin est hanté par la certitude que Jason, s'il a survécu à sa blessure, reviendra à Alba pour y chercher son second fils, Kinos, caché par Médée. Mais qui peut dire quel rôle jouera Médée dans ces différentes quêtes qui, toutes, impliquent Merlin, son amour de jeunesse ?


Le Codex Merlin – Le Graal de Fer
Auteur : Robert Holdstock
Type d'ouvrage : Fantasy, Mythologie
Première Parution : 05 août 2002
Edition Poche : 14 septembre 2006
Titre en vo : The Merlin Codex – The Iron Grail
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : anglais
Traduction : Thierry Arson
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 471

Mon avis : Si, parfois, certains romans qui nous avaient emballés lors d’une première lecture s’avèrent finalement plus conventionnels et moins intéressants par la suite, le contraire est aussi vrai, ce qui m’amène a dire qu’il faut toujours – sauf dans les cas les plus désespérés – donner une seconde chance aux œuvres, quelles qu’elles soient. Et force est de constater, que même s’il m’a fallut plusieurs années pour changer d’avis au sujet du Graal de Fer, ce roman le méritait amplement. Bien évidement, ce deuxième volume du Codex de Merlin possédait, à la base, quelques atouts non négligeables : que ce soit son intrigue, toujours aussi bonne, ses protagonistes, anciens comme nouveaux, l’écriture, forcement, de Robert Holdstock, toujours détaillée, passionnante, mais aussi l’érudition de celui-ci, qui est tout bonnement phénoménale – l’on voit tout de suite que le bonhomme connaissait très bien son sujet et tout au long du récit, quel plaisir d’en apprendre autant sur cet univers celtique finalement peu connu du grand public. Et l’on touche là l’un des nœuds du problème du Graal de Fer : bien évidement, tout le monde connaît les celtes, tout le monde a déjà entendu de la musique celtique – et certains en sont fans – mais le peuple celtique en tant que tel, ses coutumes, sa façon de vivre, de penser, ses légendes, ses dieux, quid de tout cela ? Très peu ou presque. D’ailleurs, je ne m’en cache pas le moins du monde, même si je suis un féru d’histoire, même si j’adore les légendes, qu’est ce que je connais mal le monde celtique dans son ensemble, un peu comme si – comme tant d’autres – j’en étais resté a la vision toute romaine de ces peuples, des barbares. Du coup, c’est peut être cela qui m’avait le plus déplut lors de ma première lecture : dans Celtika, l’univers grec était encore très présent et comme je suis un féru et connaisseur des mythes et du monde grec mais aussi, comme le fait de lier Merlin a Jason m’avait enthousiasmer au possible, j’avais immédiatement accrocher au récit, prenant les a cotés celtes, pourtant très présents, comme la cerise sur le gâteau, avec son coté que je qualifierait d’exotique, mais aussi, comme un moyen d’en apprendre plus sur un sujet méconnus a mes yeux. Or, bien évidement, dans Le Graal de Fer, Jason – et avec lui l’univers grec – est beaucoup moins présent, voir absent, et, du coup, pénétrer aussi profondément dans ce monde celtique, avec ses légendes et ses coutumes, m’avait moins intéressé, d’où, probablement, une déception vis-à-vis de ce tome que je ne pouvais m’empêcher de comparer a son prédécesseur. Mais, comme je vous l’ai dit, mon opinion a considérablement évoluée lors de cette seconde lecture et je peux affirmer, sans exagérer, que Le Graal de Fer est un très bon roman. Pour cela, il aura fallut que je sache prendre mon temps, que je puisse apprécier chaque page, chaque paragraphe, chaque ligne de ce que nous a écrit Robert Holdstock, de s’imprégner d’un récit toujours aussi bien écrit, et, accessoirement, presque aussi captivant que son prédécesseur. Certes, cette fois ci, s’en est finis de la longue quête d’Argo qui mena nos protagonistes des terres finlandaises jusqu'à la Grèce en passant par Alba (la Grande Bretagne), le Danube etc. puisque la quasi intégralité du récit se déroule sur les terres du Roi Urtha, que nous avions laissé en fort mauvaise posture (comme d’autres protagonistes par ailleurs) a la fin de Celtika. De plus, le surnaturel est cette fois ci beaucoup plus présent dans Le Graal de Fer, et c’est un formidable voyage dans les légendes celtes que nous offre l’auteur : entre cet étrange Pays de l’Ombre des Héros, où se meuvent les morts et ceux a naître (et parmi lesquels se trouve un certain Pendragon), ces dieux méconnus, ces coutumes étranges, Robert Holdstock nous apprend beaucoup, par le biais de son récit, sur un peuple – ou plutôt sur un agglomérat de peuples – finalement méconnus, et c’est forcement un plaisir que je ne pourrais nier. Cependant, je ne vous en dirais pas plus, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte, tout au plus, je me contenterais de citer quelques moments marquants, comme la rencontre de Merlin et des Trois de sinistre présages, la prise de la forteresse de Taurovinda, la rencontre avec Médée et, bien évidement, la dernière partie – hélas trop courte selon moi – où, à bord de l’Argo, Merlin, Jason et les autres explorent d’étranges iles dans ce fameux Pays de l’Ombre des Héros. Indéniablement, Le Graal de Fer, après cette relecture, m’apparaît comme un superbe roman, une suite dans la lignée de son prédécesseur (que je continue néanmoins a préféré) bien qu’assez différent par les lieux, bien évidement, mais aussi par le rythme tandis que de nouveaux personnages prennent de l’importance. Certes, l’on pourra déplorer certains raccourcis faciles ainsi que quelques passages qui auraient mérité un autre traitement, mais dans l’ensemble, il est difficile de ne pas accrocher a cette œuvre du regretté Robert Holdstock qui nous prouve une fois de plus son indéniable talent. Et, bien évidement, ce deuxième tome vient aussi démontrer et confirmer que Le Codex de Merlin est un superbe cycle qui mérite amplement le détour de part la qualité de l’écriture, ses personnages hauts en couleurs, son subtil et réussit mélange des genres mais également pour son non conformisme qui ose sortir des sentiers battus. Dommage hélas que la plus part des gens soient justement soient bien trop conventionnels pour l’apprécier a sa juste valeur.


Points Positifs :
- Une très bonne suite a l’excellent Celtika et qui mérite largement le cout de s’accrocher, tant les différences de lieux et d’ambiance sont nombreuses au début. Mais une fois ce passage effectué, c’est un véritable régal, pour le lecteur, de retrouver cet univers si original et ces protagonistes si charismatiques que sont Merlin, Jason, Urtha et les autres.
- Si le coté celtique était déjà présent dans Celtika, il était contrebalancé par les légendes grecques qui  avaient autant d’importance, or, dans Le Graal de Fer, exit ces dernières et place, donc, aux peuples et légendes celtes, bien moins connues, il faut le reconnaitre, mais si cela peut déstabiliser le lecteur, au début, assez rapidement, il ne pourra qu’apprécier cette ambiance celtique tout en apprenant tout un tas de choses sur ce peuple que grecs et romains qualifiaient, a l’époque, de barbares…
- L’onirisme qui transparait dans ce roman et qui est omniprésent tout au long de ses pages : ainsi, entre ce bien singulier Pays de l’Ombre des Héros, ces morts et ceux à venir qui s’en prennent aux contrées des vivants et le fils de Jason, ce fameux Petit Rêveur, il se dégage du Graal de Fer une ambiance particulière mais oh combien envoutante.
- Le talent d’écriture de Robert Holdstock, sans oublier, bien entendu, son immense érudition.

Points Négatifs :
- Quel dommage que la quête des Argonautes dans le Pays de l’Ombre des Héros, dans le dernier quart de l’ouvrage, n’ai pas durée plus longtemps ; il y avait vraiment matière a ce que cette dernière soit plus longue.
- Robert Holdstock nous présente un monde celtique terriblement crédible, ce qui, au passage, en déstabilisera plus d’un, plus habitué a un certain pseudo-celticisme de carnaval… Bref, il faut s’accrocher et faire fit de ce que l’on pensait croire sur ce peuple celte si l’on souhaite apprécier à sa juste valeur ce Graal de Fer.
- Encore une fois, il est difficile de se retrouver parmi tous ces protagonistes secondaires, surtout que, comme dans le premier volet, certains noms ne sont pas évidents…
- Un style complexe, a mille lieux des canons habituels du genre, ce qui fait que tout cela n’est décidément pas fait pour le grand public. Dommage…

Ma note : 7,5/10