BLOODLINE
– SAISON 1
Les
Rayburn sont des gens comme vous et moi : un hôtel prospère sur une île
paradisiaque, une réputation à toute épreuve, une fratrie unie... à première
vue, ils ont tout de la famille idéale. Oui mais voilà, les apparences sont parfois
trompeuses et personne n’échappe à sa part d’ombre. Quand l’un des enfants
perdu de vue depuis longtemps regagne le foyer, des secrets enfouis sous le
poids des années menacent de refaire surface. Et si le sang qui coule dans les
veines des Rayburn les soudait finalement moins que celui qu’ils ont sur les
mains ?
Bloodline – Saison 1
Réalisation
: Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Scénario
: Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Musique : Ruth
Barrett
Production : KZK
Productions, Sony Pictures Television
Genre : Thriller,
Drame
Titre
en vo : Bloodline – Saison 1
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 20 mars 2015
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 58 minutes
Casting :
Kyle
Chandler : John Rayburn
Ben
Mendelsohn : Danny Rayburn
Linda
Cardellini : Meg Rayburn
Norbert
Leo Butz : Kevin Rayburn
Jacinda
Barrett : Diana Rayburn
Jamie
McShane : Eric O'Bannon
Enrique
Murciano : Marco Diaz
Sissy
Spacek : Sally Rayburn
Katie
Finneran : Belle Rayburn
Sam
Shepard : Robert Rayburn
Chloë
Sevigny : Chelsea O'Bannon
Brandon
Larracuente : Ben Rayburn
Taylor
Rouviere : Jane Rayburn
Steven
Pasquale : Alec Wolos
Mia
Kirshner : la femme
séduisante
Michael
Beasley : Little Jack
Indigo
: Gwen Girard
Randy
Gonzalez : Manny
Claire
Bronson : Dr Andrea Weston
Julie
Claire : Susannah Chaffe
Cindy
Karr : Susie Widmark
Jeremy
Palko : Nicholas Widmark
Frank
Hoyt Taylor : Lenny Potts
Zachary
T. Robbins : John Rayburn
jeune
Eliezer
Castro : Carlos Meijia
Julie
Upton : Karen Rourke
Gino
Vento : Rafi Quintana
Glenn
Morshower : Wayne Lowry
Edson
Jean : Aaron Davis
Chaz
Mena : Vicente Cruz
Bill
Kelly : Clay Grunwald
Mon
avis : Je dois reconnaitre qu’au départ,
j’étais un peu dubitatif vis-à-vis de ce Bloodline,
cela étant dut au fait qu’en découvrant le postulat de départ, je lui trouvais
beaucoup trop de points communs avec L’Héritage
Empoisonné, série suédoise que j’avais vu il y a quelques années et
qui, franchement, ne m’avait guère laissé un grand souvenir, bien au contraire.
Pourtant, au bout de quelques épisodes, ce fut avec une certaine satisfaction
que je me suis rendu compte que je m’étais tromper au plus haut point : en
effet, si certains points communs existent entre les deux séries, force est de
constater que Bloodline est d’un tout
autre niveau, que cela soit pour son intérêt intrinsèque, oh combien supérieur –
question rythme, on ne s’ennui pas – mais aussi pour l’intrigue en elle-même,
ses protagonistes et, bien entendu, son casting cinq étoiles. Sur ce point, si
l’on est bien servis et que l’on retrouve quelques grands noms dans Bloodline, il y a, indéniablement, deux
acteurs qui sortent largement du lot : Kyle Chandler, bien sur, mais
surtout le charismatique Ben Mendelsohn qui, dans son rôle de Danny Rayburn,
alias, le mouton noir de la famille, excelle a merveille ! Bien évidement,
la relation entre les deux hommes, faite d’amour / haine, d’incompréhension, de
ressentiments et de vengeance et le point fort de Bloodline, car si les autres membres du clan Rayburn ne peuvent
être occultés, force est de constater que les deux frères ainés sont tellement
omniprésents qu’ils écrasent littéralement le reste du casting. La série, forcément,
nous tient en haleine tout au long de ses treize épisodes par le biais de cette
relation et de ces secrets familiaux omniprésents et, ma foi, sur ce point, il
n’y a rien à redire. Dommage, tout de même, que vers la fin, l’intrigue prend
un coté un peu trop exagérée avec ce trafic de drogue qui fera de notre mouton
noir un personnage totalement négatif alors que, jusque là, le coté paria me
semblait plus pertinent. Quoi qu’il en soit, malgré cela, cette première saison
de Bloodline m’aura plutôt conquis et
je suis curieux, désormais, de voir ce que pourra donner la suite ; car
bon, comment dire, sans notre bon vieux Danny, ce ne sera plus vraiment pareil…
Points
Positifs :
-
Une famille a priori heureuse et soudée mais dont on devine les tares assez
rapidement : un frère paria et rejetée par tout le monde, un père
tyrannique auquel personne ne s’oppose, une sœur décédée dont personne ne
parle, etc. Certes, le postulat de départ n’est pas le plus original qui soit
mais cela n’empêche nullement Bloodline
de fonctionner de fort belle manière et de nous tenir quasiment en haleine tout
au long de la saison. Il faut dire que, scénaristiquement, c’est fort bien
écrit.
-
Ben Mendelsohn est tout simplement excellent dans son rôle de Danny Rayburn, le
mouton noir de la famille. Charismatique en diable, il est difficile de ne pas
prendre fait et cause pour lui pendant une bonne partie de la saison.
-
Un casting haut en couleur et de grande qualité, avec, en tête de liste, un
Kyle Chandler presque aussi bon que Ben Mendelsohn, c’est pour dire.
-
Une histoire qui ne pourra que plaire a tous les moutons noirs de toutes les
familles – il y en a toujours un, au moins, et personnellement, c’est mon cas,
d’où ma sympathie pour Danny !
-
Le final, oh combien dramatique et qui nous montre jusqu’à quel point est
capable d’aller la fratrie Rayburn.
Points
Négatifs :
-
Autant je peux comprendre le basculement de Danny dans la vengeance vis-à-vis de
sa famille, autant je trouve exagéré le trafic de drogue et le coté « aucune limite » de notre
mouton noir ; forcément, a partir de ce moment là, la série perd un peu en
profondeur pour basculer dans le polar.
-
Treize épisodes, c’est un peu long, du coup, on n’échappe pas a quelques longueurs
par moments…
-
Danny meurt à la fin ! Mais que va devenir Bloodline sans lui ?!
Ma
note : 7,5/10
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