samedi 10 novembre 2018

PROMÉTHÉE – LA THÉORIE DU GRAIN DE SABLE


PROMÉTHÉE – LA THÉORIE DU GRAIN DE SABLE

Les survivants s’organisent, des clans se forment… Tous veulent survivre, mais à quel prix ? Quels compromis avec leur conscience devront-ils faire ? Alors que Teki Turan cherche à regagner son époque, Tim Scott a été envoyé au XIXe siècle à sa rencontre afin de lui inoculer le remède alien qui lui permettra de survivre au contact des entités extraterrestres. Mais on ne joue pas impunément avec les voyages dans le temps… ainsi que le constatent également Lacan, Dimbort, Cartwright et Turan au siège de Syracuse !


Prométhée – La Théorie du grain de sable
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 07 novembre 2018
Nombre de pages : 56

Mon avis : La première chose qui saute aux yeux, lorsque l’on découvre les premières pages de ce dix-huitième tome de Prométhée, série apparemment sans fin du sieur Christophe Bec, c’est qu’il y a un changement de dessinateur, l’inusable Stefano Raffaele ayant laissé sa place a Jean Diaz – sans nul doute, le premier ne pouvant assurer les dessins a la fois sur Prométhée mais aussi sur Olympus Mons, autre œuvre de Christophe Bec, assez semblable de par sa thématique générale. Et, sans vouloir être méchant, il est clair que si Raffaele pouvait être critiquable, par moments, surtout pour ce qui est des visages des protagonistes qui avaient tendance a tous se ressembler, avec Jean Diaz, qualitativement parlant, c’est un ton en-dessous. Bref, les choses démarraient fort mal pour ce nouveau tome de Prométhée surtout que, a coté de cela, eh bien, scénaristiquement parlant, c’est loin d’être enthousiasmant, comme, par ailleurs, c’est un peu le cas depuis quelques albums… Certes, le vieux fan des débuts continuera a suivre le déroulement de l’intrigue, habituer qu’il est a ce train de sénateur, a ces dialogues interminables, cette complexité parfois inutile, mais bon, a un moment donné, même si certains passages – fort heureusement – marquent les esprits, même s’il y a quelques bonnes idées, ici et là, comme cette possibilité de modifier l’histoire de l’humanité a l’époque de la Guerre du Péloponnèse, comment ne pas reconnaitre que Christophe Bec, avec Prométhée, étire au maximum le déroulement de son histoire, se perd en sous intrigues parfois inutiles et que, d’une manière générale, aurait mieux fait d’apporter une conclusion satisfaisante a une œuvre qui, pourtant, avec fort bien démarrée, mais qui, depuis longtemps, n’attirera plus que les curieux qui, justement, aimeraient désormais savoir comment tout cela s’achèvera un jour…


Points Positifs :
- Nous restons a mille lieux de la qualité du premier cycle, cependant, pour les vieux de la vieille, pour les fans absolus de Prométhée – et ces derniers existent – ainsi que pour les fidèles de Bec, qui lui passent beaucoup de choses, le plaisir de retrouver la suite de cette intrigue oh combien complexe, des personnages et cet univers familier, le plaisir sera au rendez vous – oh certes, même celui-ci fut plus enthousiasmant autrefois, mais bon…
- Christophe Bec distille quelques bonnes idées au court de cet album, comme, principalement, celle de la possibilité d’une modification de l’histoire mondiale en cas de changement de vainqueur lors de la Guerre du Péloponnèse – future uchronie en vu ou non ?
- Si je n’ai guère été enthousiasmé par la prestation de Jean Diaz, je reconnais que celui-ci nous a tout de même pondu une ou deux doubles planches plutôt plaisantes.
- Une fort belle couverture, il faut le reconnaitre…

Points Négatifs :
- J’ai put critiquer pendant bien des années le travail de Stefano Raffaele – principalement pour ce qui est des visages des protagonistes ou les scènes d’actions – cependant, son remplacement par Jean Diaz n’est pas vraiment une bonne nouvelle, ce dernier, qualitativement parlant, livrant une prestation inférieure a celle de son prédécesseur.
- Mais quand est-ce que tout cela va prendre fin !? Franchement, Prométhée, a ses débuts – et, d’une manière générale, tout au long du premier cycle – possédait un scénario enthousiasmant et promettait énormément, mais plus les albums défilent, plus la déception est au rendez vous, Bec donnant l’impression d’étirer inutilement son intrigue… pour rien !
- Une complexité scénaristique qui n’aide pas vraiment la lecture par moments, de plus, certaines sous-intrigues n’apportent pas grand-chose a l’intrigue générale.

Ma note : 5,5/10

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