PROMÉTHÉE
– LA THÉORIE DU GRAIN DE SABLE
Les
survivants s’organisent, des clans se forment… Tous veulent survivre, mais à
quel prix ? Quels compromis avec leur conscience devront-ils faire ? Alors que
Teki Turan cherche à regagner son époque, Tim Scott a été envoyé au XIXe siècle
à sa rencontre afin de lui inoculer le remède alien qui lui permettra de
survivre au contact des entités extraterrestres. Mais on ne joue pas impunément
avec les voyages dans le temps… ainsi que le constatent également Lacan,
Dimbort, Cartwright et Turan au siège de Syracuse !
Prométhée – La Théorie du grain de sable
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Jean
Diaz
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 07
novembre 2018
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : La première
chose qui saute aux yeux, lorsque l’on découvre les premières pages de ce
dix-huitième tome de Prométhée,
série apparemment sans fin du sieur Christophe Bec, c’est qu’il y a un
changement de dessinateur, l’inusable Stefano Raffaele ayant laissé sa place a
Jean Diaz – sans nul doute, le premier ne pouvant assurer les dessins a la fois
sur Prométhée mais aussi sur Olympus
Mons, autre œuvre de Christophe Bec, assez semblable de par sa
thématique générale. Et, sans vouloir être méchant, il est clair que si
Raffaele pouvait être critiquable, par moments, surtout pour ce qui est des
visages des protagonistes qui avaient tendance a tous se ressembler, avec Jean
Diaz, qualitativement parlant, c’est un ton en-dessous. Bref, les choses démarraient
fort mal pour ce nouveau tome de Prométhée
surtout que, a coté de cela, eh bien, scénaristiquement parlant, c’est loin d’être
enthousiasmant, comme, par ailleurs, c’est un peu le cas depuis quelques albums…
Certes, le vieux fan des débuts continuera a suivre le déroulement de l’intrigue,
habituer qu’il est a ce train de sénateur, a ces dialogues interminables, cette
complexité parfois inutile, mais bon, a un moment donné, même si certains
passages – fort heureusement – marquent les esprits, même s’il y a quelques
bonnes idées, ici et là, comme cette possibilité de modifier l’histoire de l’humanité
a l’époque de la Guerre du Péloponnèse, comment ne pas reconnaitre que
Christophe Bec, avec Prométhée, étire
au maximum le déroulement de son histoire, se perd en sous intrigues parfois inutiles
et que, d’une manière générale, aurait mieux fait d’apporter une conclusion
satisfaisante a une œuvre qui, pourtant, avec fort bien démarrée, mais qui,
depuis longtemps, n’attirera plus que les curieux qui, justement, aimeraient
désormais savoir comment tout cela s’achèvera un jour…
Points
Positifs :
- Nous
restons a mille lieux de la qualité du premier cycle, cependant, pour les vieux
de la vieille, pour les fans absolus de Prométhée
– et ces derniers existent – ainsi que pour les fidèles de Bec, qui lui passent
beaucoup de choses, le plaisir de retrouver la suite de cette intrigue oh
combien complexe, des personnages et cet univers familier, le plaisir sera au
rendez vous – oh certes, même celui-ci fut plus enthousiasmant autrefois, mais
bon…
-
Christophe Bec distille quelques bonnes idées au court de cet album, comme,
principalement, celle de la possibilité d’une modification de l’histoire
mondiale en cas de changement de vainqueur lors de la Guerre du Péloponnèse –
future uchronie en vu ou non ?
-
Si je n’ai guère été enthousiasmé par la prestation de Jean Diaz, je reconnais
que celui-ci nous a tout de même pondu une ou deux doubles planches plutôt plaisantes.
-
Une fort belle couverture, il faut le reconnaitre…
Points
Négatifs :
- J’ai
put critiquer pendant bien des années le travail de Stefano Raffaele –
principalement pour ce qui est des visages des protagonistes ou les scènes d’actions
– cependant, son remplacement par Jean Diaz n’est pas vraiment une bonne
nouvelle, ce dernier, qualitativement parlant, livrant une prestation
inférieure a celle de son prédécesseur.
-
Mais quand est-ce que tout cela va prendre fin !? Franchement, Prométhée, a ses débuts – et, d’une
manière générale, tout au long du premier cycle – possédait un scénario enthousiasmant
et promettait énormément, mais plus les albums défilent, plus la déception est
au rendez vous, Bec donnant l’impression d’étirer inutilement son intrigue…
pour rien !
-
Une complexité scénaristique qui n’aide pas vraiment la lecture par moments, de
plus, certaines sous-intrigues n’apportent pas grand-chose a l’intrigue
générale.
Ma
note : 5,5/10
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