MALHORNE
– LA MATIÈRE DES SONGES
Tout
a commencé avec la découverte, par l'ethnologue Franklin Adamov, d'une statue
en Amazonie. Puis, la rencontre inoubliable avec Malhorne, l'horreur de sa
disparition, le retour d'Ilis et la révélation d'Anasdahala, la reine
sumérienne aux deux visages. Eternels, ils perpétuent le souvenir d'un secret
enfoui depuis près de quarante mille ans : l'Aratta, le pouvoir des eaux du
monde, la matière des songes. Un trésor inestimable dont ils ont oublié
jusqu'aux origines. Car de l'évolution des espèces à la naissance des
religions, de l'extinction des hommes de Neandertal aux civilisations
disparues, des mystères de l'univers aux arcanes de l'inconscient collectif,
toutes ces énigmes trouvent leur réponse dans l'Aratta. A présent, Franklin et
ses compagnons n'ont jamais été aussi proches de l'ultime vérité. Mais un homme
veille. Un meurtrier sanguinaire qui n'a pas intérêt à ce que l'Aratta soit
révélée à la multitude. Un monstre capable de semer la terreur et la mort aux
quatre coins de la planète. Alors, pour tenter de donner une dernière chance à
l'humanité, Franklin Adamov devra faire des choix, fuir ou se battre, tuer et
peut-être même mourir...
Malhorne – La Matière des Songes
Auteur
: Jérôme Camut
Type
d'ouvrage : Esotérisme, Historique, Aventure
Première
Parution : 31 octobre 2006
Edition
Poche : 17 juin 2009
Titre
en vo : Malhorne – La Matière des Songes
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : Français
Traduction : Néant
Editeur : Le
Livre de Poche
Nombre
de pages : 695
Mon
avis : Avec La Matière des Songes, nous arrivons enfin a la fin de ce cycle qui
avait si bien débuté de par son originalité, Malhorne
et, s’il y a au moins un point positif que l’on peut retenir avant toute chose,
c’est que Jérôme Camut, ici, apportera toutes les répondes aux très nombreuses
questions que les lecteurs se posaient depuis longtemps. Il faut le noter car,
mine de rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de cycles à rallonges…
Ceci étant dit, notons également que s’il y a bien une chose que l’on ne peut
enlever à Camut, c’est que le bougre fourmille d’idées, souvent très bonnes par
ailleurs, mais le souci, car souci il y a, c’est que, dans les grandes lignes,
pour le reste, c’est surtout la déception qui prévaut tout au long de ce
quatrième, et donc, dernier tome de Malhorne…
Ainsi, comment ne pas trouver regrettable que l’auteur, après nous avoir inventé
tellement de protagonistes – et ce n’est pas finit dans cet ultime volet – se débarrasse
quasiment de l’intégralité de ces derniers, en quelques lignes, sans que l’on
ressente la moindre émotion vis-à-vis de leurs décès – pour des protagonistes secondaires,
c’est déjà un problème, pour ceux qui sont plus importants, c’est plus que
navrant. Autre point négatif selon moi, certaines révélations ne m’auront pas
franchement semblé utiles, en particulier quant à la pseudo-trahison d’un personnage
de premier ordre vu que, non seulement, cela n’apporte rien au récit en lui-même,
mais surtout, celle-ci est plus que tirée par les cheveux… Ajoutons a cela une
conclusion passable et expédiée a la va-vite, surtout en comparaison des
centaines et des centaines de pages où Camut perdait son temps – et le notre –
en longueurs, et vous comprendrez mon ressenti a l’encontre de cet ultime volet
de Malhorne !? Cela est fort
dommage car, comme je le disais en préambule de ma critique, la saga de Jérome
Camut avait si bien débutée avec cette idée, géniale, d’un être qui, morts
après morts, ne cessait de se réincarner tout en se souvenant de ses vies précédentes.
Mais la suite, elle, ne fut, finalement, qu’une lente descente qualitative et
si l’auteur, par moments, relançait l’intérêt de son intrigue par le biais de
quelques bonnes idées, si le coté mondes parallèles fonctionna assez bien,
entre d’interminables longueurs, des dizaines et des dizaines de personnages
dont la plupart, finalement, ne servirent a rien et une fin pondue a la
va-vite, force est de constater qu’il est difficile de ne pas être déçu par cet
ultime volet de Malhorne – le pauvre,
il aurait décidément mieux fait de s’abstenir de revenir une dernière fois…
Points
Positifs :
-
Jérôme Camut aura complexifié son intrigue jusqu’au bout – quasiment les toutes
dernières lignes – mais au moins, il aura répondu a toutes les questions que l’on
pouvait se poser, et elles étaient fort nombreuses. Au moins, ici, on ne peut
pas le critiquer.
-
Une théorie – or Zagul et le dieu Dragon – loin d’être stupide quand on y pense :
cette Aratta, cette eau source de vie, ces morts qui, quelque part, seraient en
nous, où tout recommence, où rien ne se perd, et ben, je ne sais pas mais cela
ne m’a pas laissé indifférent, bien au contraire.
-
L’idée des Terres parallèles avec ces humanités qui ont évoluées différemment,
surtout que Camut décrit fort bien tout cela.
-
Le plaisir de retrouver Malhorne à la place de cette bien fade Ilis.
Points
Négatifs :
-
Si les deux tomes précédents péchaient déjà par des longueurs, force est de
constater que, dans La Matière des Songes,
c’est encore pire, mais vraiment pire ! Ainsi, une bonne partie de cet
ouvrage devient très rapidement pénible à lire.
-
A quoi bon crée tellement de personnages – et continuer encore a le faire dans
ce dernier volet – si ce n’est pour les tuer quasiment tous, dans un grand
massacre final, où, protagonistes secondaires et majeurs perdent la vie en
quelques lignes, quelques mots a peine. Je suis désolé mais une mort, même
rapide, cela doit marquer les esprits !
-
Forcément, après nous avoir ennuyés pendant des centaines de pages, Camut nous
a pondu un final trop rapide, pressé qu’il était de conclure son œuvre…
-
La pseudo-trahison de l’un des protagonistes majeurs de la saga : non
seulement, celle-ci n’est pas crédible pour un sou et on y croit pas, mais en
plus, celle-ci n’apporte rien a l’intrigue !
-
La manière dont les éternels perdent facilement la vie, trop rapide, trop
ridicule, et puis, finalement, pourquoi Kurks agit-il maintenant et pas
auparavant ? A croire que la logique brillait par son absence…
-
Ces Neandertal qui ne parlent pas, qui sont pacifistes, mouais…
Ma
note : 5,5/10
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