BLOODLINE
– SAISON 2
Les
Rayburn sont des gens comme vous et moi : un hôtel prospère sur une île
paradisiaque, une réputation à toute épreuve, une fratrie unie... à première
vue, ils ont tout de la famille idéale. Oui mais voilà, les apparences sont
parfois trompeuses et personne n’échappe à sa part d’ombre. Après la mort de
Danny, Meg apprend que son père a caché un secret à la famille pendant des
années. Une voix du passé, elle, menace les plans de John qui voudrait coincer
Wayne Lowry.
Bloodline – Saison 2
Réalisation
: Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Scénario
: Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
Musique : Ruth
Barrett
Production : KZK
Productions, Sony Pictures Television
Genre : Thriller,
Drame
Titre
en vo : Bloodline – Saison 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 27 mai 2016
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes
Casting :
Kyle
Chandler : John Rayburn
Ben
Mendelsohn : Danny Rayburn
Linda
Cardellini : Meg Rayburn
Norbert
Leo Butz : Kevin Rayburn
Jacinda
Barrett : Diana Rayburn
Jamie
McShane : Eric O'Bannon
Enrique
Murciano : Marco Diaz
Sissy
Spacek : Sally Rayburn
Katie
Finneran : Belle Rayburn
John Leguizamo :
Ozzy Delvecchio
Andrea Riseborough :
Evangeline Radosevich
Owen Teague :
Nolan Rayburn
David Zayas :
le Sheriff Aguirre
Chloë
Sevigny : Chelsea O'Bannon
Brandon
Larracuente : Ben Rayburn
Taylor
Rouviere : Jane Rayburn
Sam
Shepard : Robert Rayburn
Steven
Pasquale : Alec Wolos
Michael
Beasley : Little Jack
Indigo
: Gwen Girard
Randy
Gonzalez : Manny
Claire
Bronson : Dr Andrea Weston
Julie
Claire : Susannah Chaffe
Cindy
Karr : Susie Widmark
Jeremy
Palko : Nicholas Widmark
Frank
Hoyt Taylor : Lenny Potts
Eliezer
Castro : Carlos Meijia
Julie
Upton : Karen Rourke
Gino
Vento : Rafi Quintana
Glenn
Morshower : Wayne Lowry
Edson
Jean : Aaron Davis
Chaz
Mena : Vicente Cruz
Bill
Kelly : Clay Grunwald
Mon
avis : J’avais conclu ma critique de la
première saison de Bloodline
en me demandant ce que deviendrait cette série sans la présence de Danny
Rayburn, le fameux mouton noir du clan Rayburn et tête d’affiche incontestable
d’une première saison haute en couleur, a défaut, il faut le reconnaitre, d’être
un chef d’œuvre absolu – trop de petits défauts l’empêchant… Ce questionnement,
oh combien logique, se justifiait pour deux raisons : pour le charisme
indéniable du fameux Danny, bien sur, mais aussi et surtout parce que, avec ce
final oh combien dramatique, Bloodline
aurait gagné à s’achever de la sorte, aucune suite n’étant, il faut le
reconnaitre, nécessaire. Mais bon, malgré ces considérations, la suite existant
– et il y a même une troisième saison – quid, donc, de celle-ci ? Eh bien
ma foi, disons que l’on n’était pas loin de la catastrophe industrielle majeure,
tout bonnement ! Il faut dire qu’une bonne moitié de cette seconde saison
a de quoi nous laisser dubitatif : scénaristiquement, c’est un peu facile
de nous pondre un fils caché pour Danny, les nouveaux protagonistes n’apportent
pas grand-chose d’intéressant a l’ensemble et pour ce qui est de l’intrigue, s’il
y a bien quelques passages réussis, on n’échappe pas a des longueurs pour le
moins agaçantes. Fort heureusement, une fois passé la moitié de la saison, le
niveau remonte largement d’un cran, du coup, alors que je n’attendais plus grand-chose
de cette suite de Bloodline, l’intrigue
se réveille et devient captivante, on est happé par quelques coups de théâtres inattendues
et, en toute franchise, par moments, certaines oppositions entre les
protagonistes sont tout bonnement passionnantes – je pense, bien entendu, au
face a face entre John Rayburn et Marco Diaz, un des grands moments de cette
seconde saison ! Bref, même si nous restons bien loin de la qualité de la
première saison de Bloodline, cette
suite, malgré un départ bien maussade, sauve les meubles par une seconde partie
haute en couleur. Certes, je persiste a dire que cette série aurait mieux fait
de s’en tenir a ses treize premiers épisodes, mais bon, vu comment les choses
étaient parties, au final, on se dit que cela aurait put être pire. Pas de quoi
pavoiser, bien sur, surtout que, désormais, il est difficile de ne pas être
dubitatif quand a ce que donnera la troisième saison qui, ma foi, n’a
franchement pas bonne presse dans les critiques que j’ai put lire a son sujet…
Points
Positifs :
-
Une seconde partie de saison qui sauve les meubles avec tout un tas de coups de
théâtre et quelques scènes qui marquent les esprits – l’opposition entre John
Rayburn et Marco Diaz, le sort de ce dernier lors de l’ultime épisode, les
nombreux et justifiés reproches faits à John. Pas de quoi sauter au plafond,
certes, mais bon…
-
Danny n’étant quasiment plus là – en dehors de quelques flashbacks et autres
apparitions – c’est donc John Rayburn qui brille de mille feux au cours de
cette seconde saison, mais bon, Marco Diaz, qui prend de l’importance au cours
de ces dix nouveaux épisodes, mérite également le détour.
-
Pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire, le casting étant toujours
aussi bon.
-
Les fans de Ben Mendelsohn – Danny – se délecteront de ses quelques rares
apparitions…
Points
Négatifs :
-
La confirmation que Bloodline aurait
mieux fait de s’en tenir à une seule et unique saison, bref, de s’achever avec
la mort de Danny : si cela avait été le cas, on aurait eu droit à une
excellente série, hélas…
-
Bloodline sans Ben Mendelsohn – qui apparait dans des flashbacks – ce n’est
plus vraiment la même chose.
-
La première moitié de saison est catastrophique par moments : il faut dire
qu’il ne s’y passe pas grand-chose, que, scénaristiquement, c’est pauvre et que
l’ensemble souffre de grosses longueurs.
-
Une grande partie des nouveaux protagonistes n’apportent pas grand-chose à l’intrigue,
le pire, étant, de mon point de vu, Ozzy Delvecchio, aussi charismatique qu’une
huitre et tout simplement insupportable !
Ma
note : 6,5/10
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